Quand je partirai ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner le bonheur
que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment, vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelque temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre coeur,
vous sentirez clairement la douceur de l'amour que j'apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
je serai là pour vous accueillir, absent de mon corps,
présent avec Dieu !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige.
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé.
Je suis la douce pluie d'automne.
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin.
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !

via commons.wikimedia.org
Conclusion :
Ce texte autochtone, empreint de sagesse et de sérénité, nous invite à embrasser la souffrance du deuil avec douceur et espoir.
Il nous rappelle que, même après la perte d’un être cher, l'amour persiste dans les souvenirs et les gestes invisibles qui traversent notre quotidien.
Plutôt que de se laisser envahir par la tristesse, il nous encourage à cultiver la gratitude pour les moments partagés et à trouver réconfort dans la certitude que nos proches ne sont jamais vraiment loin.
Leurs esprits vivent en nous, dans la nature qui nous entoure et dans les souvenirs précieux qu’ils ont laissés derrière eux.