180 proverbes latins pertinents
- Pour être aimé, sois aimable.
- Qui trouve un ami trouve un trésor.
- Qui n’a pas éprouvé l’amitié n’a point vécu.
- Soyez fidèle en amitié, vos amis le seront aussi.
- C’est dans le malheur qu’on reconnaît ses amis.
- L’amitié trouve les hommes égaux ou les rend tels.
- Divise afin de régner.
- L’homme est l’ennemi de l’homme.
- Si tu veux la paix, prépare la justice.
- La colère est de nos actions la pire conseillère.
- Tout refus d’un accord augmente le désaccord.
- La paix est meilleure que la plus juste des guerres.
- Celui qui se querelle avec un ivrogne frappe un absent.
- Supportez sans vous plaindre ce qui ne peut se changer.
- La foudre est moins terrible que la colère unie au pouvoir.
- À ceux qui ont été dépouillés, une ressource reste : les armes.
- Prête peu d’argent, tu auras un débiteur ; prête beaucoup, tu auras un ennemi.
- Il y a plus de gloire à tuer les guerres avec la parole qu’à tuer les hommes avec le fer.
- La fausse conscience est la plus grave erreur.
- Nul ne reste en repos dans le mal ni sur mer.
- Écoute la voix de la conscience plutôt que celle de la renommée.
- Tout ce qui tranquillise ou fait taire la conscience nuit à la Société.
- Une bonne conscience est ton meilleur soutien, elle vaut plus que mille témoins.
- Pauvreté n’est pas vice.
- Ne te réjouis pas du mal d’autrui.
- La flamme est voisine de la fumée.
- La défaite est la mère de la victoire.
- Aux grands maux les grands remèdes.
- Il appartient à tout homme de se tromper.
- Les petits chagrins parlent, les grands se taisent.
- Ce qui peut arriver à quelqu’un peut arriver à chacun.
- Le malheur finit par heurter celui qui est passé à côté sans le toucher.
- La misère manque de beaucoup de choses, l’avarice manque de tout.
- Sans les excès, l’homme vivrait cent ans.
- Un pouvoir excessif s’effondre sous son propre poids.
- L’excès du malheur produit ordinairement l’indifférence.
- Le sage corrige ses défauts en voyant ceux des autres.
- L’excès du pouvoir porte souvent à désirer l’impossible.
- Quand les sots veulent éviter un excès, ils tombent dans l’excès opposé.
- L’occasion fait le larron.
- La fierté précède la chute.
- Ne confiez pas une épée à un enfant.
- Le repentir suit une prompte résolution.
- La feinte de l’amour est pire que la haine.
- Coupable est l’intention même de pécher.
- Le crime rend égaux tous ceux qu’il souille.
- Écoutez plutôt votre conscience que l’opinion.
- La défaite vaut mieux qu’un triomphe coupable.
- L’erreur est humaine. Persévérer est diabolique.
- On se console en pleurant, les larmes soulagent.
- Ayez soin que personne ne vous haïsse par votre faute.
- L’ivresse a causé la perte de plus de gens que le glaive.
- Nul n’a droit de commander aux autres pour son utilité seule.
- La vengeance est la consolation des insensés, et des barbares.
- Ce qui est honteux à faire est honteux à dire.
- Les choses naturelles ne sont pas honteuses.
- Qui n’a pas honte de sa faute est deux fois coupable.
- Il est honteux d’être loué par qui ne mérite pas de louanges.
- N’ayez pas honte à dire ce que vous n’ayez pas honte de penser.
- Le doute profite à l’accusé.
- Pas de règle sans exception.
- L’exception confirme la règle.
- L’ignorance du droit porte préjudice.
- Nul ne peut être à la fois juge et partie.
- L’ignorance de la loi n’excuse personne.
- En temps de guerre, les lois sont muettes
- La calomnie est la fille de la méchanceté.
- La louange de soi-même fait la bouche nauséabonde.
- La méchanceté d’un petit nombre fait le malheur de tous.
- On n’est pas bon pour être moins mauvais qu’un méchant.
- Les jeunes gens prêtent facilement l’oreille aux mauvaises leçons.
- La méchanceté boit elle-même plus de la moitié du poison qu’elle porte.
- Le dernier degré de la méchanceté est de prendre le ton de la bienveillance.
- L’esprit perd tous ses charmes lorsqu’il se trouve de compagnie avec la méchanceté.
- Qui ne dit mot consent.
- Les hommes parlent comme ils vivent.
- Les paroles s’envolent, les écrits restent.
- Écoute, observe, et tais-toi, si tu veux vivre.
- Chaque fois que nous parlons, on nous juge.
- Les mots enseignent, les exemples entraînent.
- La vérité se perd dans des discussions prolongées.
- La franchise crée des ennemis, la flatterie des amis.
- Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n’y a pas un temps pour tout dire.
- L’argent n’a pas d’odeur.
- La fortune sourit à ceux qui osent.
- Moins on a de désirs, plus on est riche.
- Tolérez-vous les uns les autres afin de vivre en paix.
- À l’avare, tout manque, au pauvre, peu, au sage, rien.
- Ne regarde jamais comme à toi ce que tu peux perdre.
- Être content de son sort, voilà la plus grande richesse.
- Ce que j’ai dépensé, je l’ai eu. Ce que j’ai donné, je l’ai.
- Ce qui est possédé en commun est négligé en commun.
- La fortune fait perdre l’esprit à celui qu’elle caresse trop.
- Quand tous les vices sont vieux, l’avarice est encore jeune.
- Il n’y a point de si bonne fortune qui n’ait son mauvais côté.
- Une bonne santé vaut mieux que les plus grandes richesses.
- Il n’y a personne à qui la fortune soit plus utile que la prudence.
- Tel père, tel fils.
- Le soleil luit pour tout le monde.
- L’union des plus faibles les rend plus forts.
- Qui vit en égoïste est mort aux yeux d’autrui.
- Le champ du voisin paraît toujours plus beau.
- Mieux vaut un voisin proche qu’un frère éloigné.
- Gaieté et bonne humeur rendent la vie meilleure.
- Tu vaudras aux yeux des autres ce que tu vaudras à tes yeux.
- Si tu veux être véritablement estimé de quelques-uns, ne recherche pas l’estime de tous.
- La Société des hommes est une mer orageuse où chacun y vogue pour ses propres intérêts.
- Prévenir vaut mieux que guérir.
- Le meilleur médicament est le repos.
- Bien diagnostiquer, c’est bien soigner.
- L’homme modéré est son propre médecin.
- Tant que le malade a un souffle, il y a de l’espoir.
- La première étape vers la guérison est de savoir quelle est la maladie.
- Tous les hommes désirent leur propre santé mais ils agissent souvent contre elle.
- Le temps dévore tout.
- Le temps fuit sans retour.
- Le temps bouge, nous bougeons avec lui.
- Ce qui est mûr avant le temps est fauché avant le temps.
- Il advient en une heure ce qui n’arrive pas en une année.
- Le travail rend meilleurs les loisirs.
- Le présent est en travail de l’avenir.
- Le travail opiniâtre vient à bout de tout.
- C’est en forgeant que l’on devient forgeron.
- Un travail opiniâtre triomphe de toutes les difficultés.
- L’espoir de la récompense adoucit la fatigue du travail.
- Donner rapidement, c’est donner deux fois.
- La vertu se tient au milieu… et non aux extrêmes.
- La vertu est une grande dot laissée par les parents.
- Heureux qui vient se rendre utile à ceux qu’il peut aider.
- Les arts libéraux ne peuvent donner la vertu, mais ils disposent l’âme à la recevoir.
- Qui n’avance pas recule.
- Tout est bien qui finit bien.
- Celui qui écrit lit deux fois.
- La nature a horreur du vide.
- Mieux vaut tard que jamais.
- À l’impossible nul n’est tenu.
- Autres temps, autres mœurs.
- Nécessité n’a pas de jour férié.
- La faim est l’épice de tout plat.
- On connaît l’arbre par les fruits.
- Ce qui ne progresse pas dépérit.
- L’appétit est le meilleur cuisinier.
- Chose jugée est tenue pour vérité.
- L’expérience est le meilleur maître.
- Plats multiples, maladies multiples.
- La patrie est là où l’on se sent bien.
- Ils ont des yeux mais ne voient pas.
- Une dette asservit tout homme libre.
- Souviens-toi de toujours essayer/oser.
- La jeunesse est le professeur des fous.
- Plusieurs yeux voient mieux qu’un seul.
- Prends garde à l’homme d’un seul livre.
- Comme tu auras semé, tu moissonneras.
- Poser des questions n’est pas une erreur.
- Vers les sommets par des chemins étroits.
- Comme on se comporte, ainsi l’on trouve.
- Ce qui est répété deux fois ne séduit plus.
- Les hommes croient ce qu’ils veulent croire.
- La crainte est un mauvais guide vers le bien.
- Il fait beaucoup, celui qui fait bien ce qu’il fait.
- Il ne faut pas juger de la liqueur d’après le vase.
- Des goûts et des couleurs il ne faut pas discuter.
- On se corrige difficilement d’une habitude prise.
- L’histoire est écrite pour raconter, non pour prouver.
- Jamais la souris ne confie à un seul trou sa destinée.
- Je ne vis pas pour manger, mais je mange pour vivre.
- C’est dans l’arène que le gladiateur prend sa décision.
- Qui sait reconnaître les bienfaits s’en attire davantage.
- Un prompt refus trompe moins qu’une promesse vaine.
- On achète toujours trop cher ce dont on n’a pas besoin.
- Il faut hurler avec les loups, si l’on veut courir avec eux.
- Un esprit qui sait craindre sait choisir la route la plus sûre.
- Le calme des passions console de la privation des plaisirs.
- La censure pardonne aux corbeaux et poursuit les colombes.
- Le plus dangereux ennemi est celui qui se cache dans notre cœur.
- Ce qui est un remède pour certains est poison violent pour d’autres.
- Dans la route des honneurs, les premiers pas sont les plus difficiles.
- Quoi que tu fasses, fais-le avec prudence, sans perdre de vue la fin.
- Le temps a souvent mis fin à des maux que la raison n’avait pu guérir.
- Ce n’est pas l’habit qui embellit l’homme, mais l’homme qui embellit l’habit.
- Une accusation grave, fût-elle faite légèrement, n’en est pas moins nuisible.