220 proverbes italiens
par
Denis St-Pierre
·
Publié
· Mis à jour
- À bon conseil on ne trouve pas de prix.
- À bon départ, œuvre à moitié faite.
- À chaque oiseau, son nid est beau.
- À force de gagner au jeu, on se ruine.
- À jeune cœur, tout n’est que jeu.
- À la longue, toute fleur perd son odeur.
- À savoir attendre, il y a tout à gagner.
- À vaisseau brisé, tout vent est contraire.
- Agir, c’est vivre ; et perdre le temps, c’est perdre la vie.
- Agis beaucoup et parle peu.
- Avec un bon vent, il est facile d’être pilote.
- Ayez des florins, vous aurez des cousins.
- Beaucoup de peu font assez.
- Beaucoup d’éloquence, peu de conscience.
Drapeau italien
- Bien est bien, mais mieux est encore meilleur.
- Bonne enclume n’a pas peur du marteau.
- C’est le vieux bœuf qui fait le sillon droit.
- Ce n’est pas au chantier qu’on juge du navire.
- Ce que nous voulons paraître, il est bon de l’être.
- Ce que tu peux aujourd’hui, ne le renvoie pas à demain.
- Ce qui est bon marché est cher, si l’on pouvait s’en passer.
- Ce qui ne te regarde pas, n’en parle pas.
- Celui qui a la santé est riche sans le savoir.
- Celui qui est capable de tromper une fois est traître pour toujours.
- Celui qui parle sème, celui qui se tait mûrit.
- Celui qui tient le sac, vaut bien celui qui vole.
- Celui qui va doucement, va sûrement et ira loin.
- Celui-là est riche à qui rien ne manque.
- Cent livres de chagrin ne paient pas une once de dettes.
- Chercher des excuses à une sottise, c’est en faire une autre.
- Chien qui aboie beaucoup ne mord guère.
- Coffre ouvert, rend le saint pervers.
- Coffre trop bourré brise sa serrure.
- De l’interdiction naît la tentation.
- De la parole à l’action, le chemin est long.
- De peu manger et peu parler, nul ne s’est jamais mal trouvé.
- Débander l’arc, ne guérit pas la plaie.
- Donner à l’indigne, c’est perdre doublement.
- En eau troublée, on ne peut se mirer.
- Entends, vois et te tais, si tu veux vivre en paix.
- Entre gens d’honneur, parole vaut contrat.
- Folles ardeurs donnent regret.
- Fruit défendu chatouille le palais.
- Fuis le plaisir qui mène à mal.
- Gare-toi de qui n’a rien à perdre.
- Heureux le corps qui pour l’âme travaille.
- Homme surpris, est à moitié pris.
- Il faut espérer puisqu’il faut vivre.
- Il n’est poule si chère que celle reçue en cadeau
- Il ne faut aller que chaussé, parmi les épines.
- Il ne faut pas montrer les fautes d’autrui avec un doigt sale.
- Il ne faut pas renoncer aux semailles à cause des pigeons.
- Il y a plus d’honneur à pardonner, que de plaisir à se venger.
- Impossible d’être prudent, à moins d’être patient.
- Joie de cœur fait beau teint de visage.
- L’amour fait passer le temps, le temps fait passer l’amour.
- L’argent est le grand instrument de guerre.
- L’enclume dure plus que le marteau.
- L’espoir est la dernière chose qui est perdue.
- L’habit ne fait pas le moine, ni la barbe le philosophe, ni la robe le docteur.
- L’œil aura beau voir clair, si l’esprit ne regarde.
- L’offenseur est celui qui pardonne le moins.
- La bonne intention excuse la sotte action.
- La chèvre sait courir, quand le loup la poursuit.
- La discussion est le tamis de la vérité.
- La faim est la meilleure sauce.
- La fortune a pour main droite l’habileté et pour main gauche l’économie.
- La fortune sourit aux audacieux.
- La gratitude est la mémoire du cœur.
- La louange peut être utile au sage, mais elle nuit au sot.
- La mère aime tendrement et le père sagement.
- La paix naît de la prudence ; et de la paix, l’abondance.
- La patience rend tout homme maître.
- La patience s’acquiert avec l’expérience.
- La plus belle cage ne nourrit pas son oiseau.
- La pratique enseigne mieux que les livres.
- La vache maigre crève maigre, mais vieille.
- La vérité peut pâlir, mais jamais périr.
- Laissons faire le métier à qui le sait.
- L’ambition enivre comme le vin.
- Le corps est plus vite paré que l’âme.
- Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
- Le joueur vient pour avoir de la laine, et il s’en retourne tondu.
- Le monde appartient à qui sait le prendre.
- Le monde appartient aux patients.
- Le monde est un escalier, l’un y monte et l’autre descend.
- Le pays riche appauvrit le cœur.
- Le péril une fois passé, le saint est bientôt négligé.
- Le pire ennemi, c’est un bonheur de longue durée.
- Le plus vilain pourceau attrape le meilleur morceau.
- Le sage, en écoutant, devient plus sage encore.
- Le soldat paie de son sang la renommée du capitaine.
- Le temps met la vérité au jour.
- Le tonneau ne peut donner que le vin qu’on lui a confié.
- Le vin qu’on a bu ne vaut pas le vin qu’on va boire.
- L’eau éloignée n’éteint pas le feu qui nous menace.
- Les bienfaits nouveaux n’effacent pas les vieilles injures.
- Les blessures d’amour ne peuvent guérir que par celui qui les a faites.
- Les fautes sont grandes quand l’amour est petit.
- Les faux amis sont comme l’ombre d’un cadran : elle paraît si le ciel est serein, elle se cache s’il est nébuleux.
- Les secondes pensées sont les meilleures.
- Loin des yeux, loin du cœur.
- Mieux vaut absoudre dix coupables, que condamner un innocent.
- Mieux vaut donner la laine que le mouton.
- Mieux vaut être la tête d’un chat, que la queue d’un lion.
- Mieux vaut glisser du pied que de la langue.
- Mieux vaut tard que jamais.
- Mieux vaut un bon ami, que cent parents.
- Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.
- Mieux vaut voyager seul, qu’en mauvaise compagnie.
- N’en dis rien, ou dis-en du bien.
- Ne crois pas tout ce que tu entends. Et ne dis pas tout ce que tu sais.
- Ne va point jusqu’aux limites de ton pouvoir, ni jusqu’au terme de ton avoir ;
- Ni louanges d’ami ni blâmes d’ennemi ne sont témoignages recevables.
- Nos propres défauts nous déplaisent, quand nous les voyons chez autrui.
- On a la chance qu’on se fait.
- On apprend du berceau jusqu’au tombeau.
- On ne demande pas au cabaretier s’il a de bon vin.
- On ne sait bien parler que lorsqu’on sait se taire.
- On n’obtient pas le respect, si l’on n’en témoigne.
- On retient l’offense, on oublie le don.
- Où l’avarice est, la tristesse y règne.
- Ouvrage commun, ouvrage d’aucun.
- Ouvrir son cœur à l’ambition, c’est le fermer au repos.
- Pain mangé, est vite oublié.
- Pardonner au méchant, c’est frapper l’innocent.
- Parfois sous un vilain feuillage est caché un beau fruit.
- Parle bien, mais fort peu, si tu veux qu’on t’estime.
- Parle peu, écoute beaucoup, si tu ne veux te casser le cou.
- Parole gracieuse est d’un grand prix sans coûter grande dépense.
- Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
- Pas de plaisanterie plus blessante que celle qui s’appuie sur une vérité.
- Pense d’abord, et puis fais.
- Petit prêt fait un ami ; et grand prêt, un ennemi.
- Pierre qui roule, n’amasse pas de mousse.
- Plus le cœur est petit, plus la langue est longue.
- Plus on sait, moins on affirme.
- Pour avoir de l’eau claire, il n’est que d’aller à la source.
- Pour bon que soit un cheval, encore faut-il des éperons.
- Prétendre réunir l’eau et le feu, c’est vouloir au moins la perte de l’un des deux.
- Prince illettré, est un âne couronné.
- Quand il y a plusieurs cuisiniers, la soupe est trop salée.
- Quand on a bu, on tourne le dos à la Fontaine.
- Que celui qui a sali, nettoie.
- Qui a bu toute la mer en peut bien boire encore une gorgée.
- Qui a de l’argent, trouve des parents.
- Qui a faim, trouve le pain bon ; et qui a sommeil, trouve un banc assez rembourré.
- Qui accepte un présent, sa liberté vend.
- Qui bâtit hors de ses terres, perd son mortier et ses pierres.
- Qui chasse deux lièvres en perd un de vue, et laisse échapper l’autre.
- Qui cherche trouve.
- Qui croit vite, se repent à loisir.
- Qui dispute par plaisir, ne cherche pas la vérité.
- Qui doit se casser le cou trouve un escalier dans les ténèbres.
- Qui est faible, trouvera toujours son tyran.
- Qui est impatient n’aime pas.
- Qui est trop à son aise, n’aura idée qui vaille.
- Qui n’a pas confiance en autrui, ne l’obtient pas pour soi.
- Qui n’espère plus rien, est capable de tout.
- Qui n’est point patient, ne peut être prudent.
- Qui n’a pas goûté l’amertume, ne sait pas apprécier les douceurs.
- Qui ne fait pas ce qu’il doit, ne reçoit pas ce qu’il croit.
- Qui ne sait conduire ses propres affaires, bien moins fera-t-il celles des autres.
- Qui ne sait pas dire non, n’est pas un homme.
- Qui ne sait pas exécuter, ne sait pas commander.
- Qui ne sait pas feindre ne sait pas vivre.
- Qui ne veut croire aux Leçons, apprendra à ses dépens.
- Qui ne veut pas quand il peut, ne peut plus quand il veut.
- Qui parle, sème ; et qui écoute, moissonne.
- Qui prend conseil, est près de bien faire.
- Qui risque trop, ne réussit guère.
- Qui s’engage à la hâte, se repent à loisir.
- Qui s’acquitte, s’enrichit.
- Qui se fait mouton, le loup le mange.
- Qui se loue, se nuit.
- Qui se modère, l’emporte.
- Qui se tait, convient du fait.
- Qui s’excuse sans être requis, s’accuse réellement.
- Qui s’ingénie, trouve son lot.
- Qui te craint en ta présence, te nuit en ton absence.
- Qui te fait plus de politesses que d’ordinaire, T’a trompé, ou se propose de le faire.
- Qui te rend service, compte sur un retour.
- Qui tient bon, l’emporte.
- Qui va lentement va sûrement, et qui va sûrement va loin.
- Qui veut de mauvais ouvrage, n’a qu’à payer d’avance.
- Qui veut du feu, doit se résigner à la fumée.
- Qui veut obtenir la gloire, doit la mépriser.
- Qui veut qu’on parle bien de lui, ne doit point parler mal d’autrui.
- Qui veut trop se faire redouter, n’arrive guère à se faire aimer.
- Rendre service, donne des amis ; et dire la vérité, fait des ennemis.
- Retiens ta langue quand tu te sens troublé.
- Rien n’est plus sot qu’un sot rire.
- Rien ne sert de jeter la ligne, si l’hameçon n’est amorcé.
- Rome ne s’est pas construite en un jour.
- Sans amis, on n’arrive pas à une grande fortune.
- Sel et conseil, ne se donnent qu’à qui les demande.
- Selon le vent, il faut tourner sa voile.
- Selon que l’on aime, l’on sert.
- Si la poule se taisait, on laisserait son œuf en paix.
- Si tu as tort, il faut te taire.
- Sous le châtiment, le bon s’améliore, et le mauvais empire.
- Tel affiche la paix sur son front, qui porte la guerre dans le cœur.
- Tel est pris, qui croyait prendre.
- Tel plaisante d’autrui, qui se dépeint lui-même.
- Tout ce qui nous rend glorieux, n’est que neige au soleil.
- Tout ce qui reluit, n’est pas or.
- Tout le monde est tenté du diable, mais l’oisif tente le diable.
- Travail fait, demande salaire.
- Trop de confiance, mène à la souffrance.
- Tu ne seras pas aimé, si tu ne penses qu’à toi.
- Un cerveau plein de paresse est l’atelier du diable.
- Un homme peut en valoir cent, et cent peuvent n’en pas valoir un.
- Un loup n’engendre pas des brebis.
- Un trop long bonheur nous gâte le cœur.
- Un ventre creux enseigne bien des choses.
- Un vieil ami est chose toujours nouvelle.
- Une disette que l’on prévoit, on l’empêche.
- Ventre plein ne comprend pas la faim.
- Veux-tu connaître un homme ? Mets-le en honneur.
- Veux-tu punir ton ennemi ? Sois irréprochable.
- Vite et bien, ne se rencontrent point.
Étiquettes : adagedevisedictonItalieItalienmaximeproverbes