Au vrai qui peut nuire, silence est un bon remède.
Aucun prix ne saurait payer la conscience.
Autant de fois que l'on transcrit, autant l'on corrige son écrit.
Avec un cœur sans courage, on ne fait pas grand mariage.
Bien dire fait rire, bien faire fait taire.
Bien mal acquis ne profite jamais.
Bon vin n’a pas besoin d’enseigne.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.
Bouche qui rit ne blesse personne.
C’est dans la peine et la douleur que tu compteras tes amis.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
C’est l’ambition qui perd les grands hommes.
Ce n’est pas tout d’avoir bonne cause, il faut encore savoir solliciter.
Ce que le cœur ne voit pas, le cœur n’y rêve guère.
Ce sont les petites pluies qui gâtent les grands chemins.
Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit.
Celui qui se fâche a deux peines : celle de se fâcher et celle de se sentir coupable après.
Celui qui sème l’injustice moissonne le malheur.
Cent ans de chagrin ne paient pas un sou de dettes.
C'est de la familiarité que naissent les plus tendres amitiés et les plus fortes haines.
Chacun prêche pour sa paroisse.
Changer et trouver mieux sont deux.
Chaque âge a ses vertus, comme il a ses défauts.
Chaque chose en son temps.
Chassez le naturel, il revient au galop.
Chat échaudé craint l’eau froide.
Cœur sans amour, jardin sans fleur.
Commencez avec réflexion et poursuivez avec persévérance.
Conseiller est bon, mais aider est encore mieux.
Contre un plus puissant que soi, on ne dispute pas sans perte.
Courtoisie qui ne vient que d'un côté ne peut longuement durer.
De mauvais contrat, longue dispute.
De même que le respect nous défend de parler avec mépris des personnes qui sont au-dessus de nous, il ne nous permet pas non plus de louer ces personnes sans une convenable circonspection.
De savoir et de beauté, chacun se trouve assez riche.
De toutes les choses sûres, la plus sûre est douteuse.
Le Grand Condé, via commons.wikimedia.org
Dis-moi ce que tu lis, et je te dirai ce que tu es.
Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Du choc des opinions jaillit la lumière.
En été comme en hiver, qui quitte sa place la perd.
En grande pauvreté, ne gît pas grande loyauté.
Entre gens de même nature, l'amitié s'entretient et dure.
Espérance ne donne ni à boire ni à manger.
Facile est de penser, difficile est de penser juste.
Fais ce que dois, advienne que pourra.
Faute avouée est à moitié pardonnée.
Fort est qui abat, plus fort est qui se relève.
Garder le silence est rarement sujet à repentance.
Goutte-à-goutte, l’eau creuse la pierre.
Grand parleur est peu consulté.
Homme seul est viande à loups.
Il a bien gagné son pain celui qui fait taire la médisance
Il en coûte moins pour se taire que pour soutenir une dispute.
Il est aisé d’aller à pied quand on tient son cheval par la bride.
Il est bien difficile, en géographie comme en morale, de connaître le monde sans sortir de chez-soi.
Il est des plaisirs en amour pour tous les âges.
Il est plus facile de conseiller que de faire.
Il est trop tard pour fermer l’écurie quand le cheval s’est sauvé.
Il faut appeler un chat un chat.
Il faut lier le sac avant qu’il ne soit plein.
Il faut prendre le taureau par les cornes.
Il faut prendre le temps comme il vient : il faut se faire à toutes les circonstances de la vie.
il faut prendre le temps comme il vient et les hommes comme on les trouve.
Il faut quarante-sept muscles pour froncer les sourcils et seulement treize pour sourire.
Il faut que jeunesse se passe.
Il faut se quitter souvent pour s'aimer toujours.
Il faut se taire ou bien dire.
Il faut vouloir ce qu’on ne peut empêcher.
Il n’est homme ni chose sans son défaut et souvent ils en ont deux ou trois.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Il n’est si petit buisson qui ne porte ombre.
Il n’est si sage qui ne fasse des sottises.
Il n’y a pas de malheur insupportable, excepté celui qui vient d’une conscience coupable.
Il n’y a pas de petites économies.
Il n’y a pas de société sans devoirs réciproques entre les membres qui la composent.
Il n’y a pas de société sans lois communes.
Il n’y a pas société partout où la volonté d’un seul fait loi.
Il n’y a que la vérité qui blesse.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Il n’y a rien de plus éloquent que l’argent comptant.
Il n’y a si fort qui ne trouve son maître.
Il ne faut attendre son bien que de soi-même.
Il ne faut pas aller par quatre chemins.
Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Il ne faut pas croire les choses comme impossibles.
Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Il ne faut pas juger un paquet d’après ses ficelles.
Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Il n'y a pas de grenouille qui ne trouve son crapaud.
Il vaut mieux être seul qu’en mauvaise compagnie.
Il vaut mieux perdre un bon mot qu’un ami.
Il y a loin de la coupe aux lèvres.
Je me suis repenti d’avoir parlé, mais jamais de n’avoir pas parlé.
Joindre les mains, c'est bien ; les ouvrir, c'est mieux.
L’adversité grandit ceux qu’elle n’abat point.
L’amitié ne connaît ni feinte ni déguisement, tout y est sincère, tout part du cœur.
L’amitié s’enrichit de tout ce qu’elle donne.
L’amitié s’entretient par des attentions réciproques et une confiance sans réserve.
L’amour a plus de fleurs, l’amitié a moins d’épines
L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue.
L’eau va toujours à la rivière.
L’école de la vie n’a point de vacances.
L’écriture en adversité, console et nous donne gaieté.
L’égoïste ne consent à s’attendrir que sur ses propres douleurs.
L’espérance d’avoir mieux nous fait vivre et mourir vieux.
L’espoir de gain diminue la peine.
L’espoir du doux repos soulage le dur labeur de tout ouvrage.
L’homme a l’âge de son cœur.
L’homme est aveugle sur ses défauts, et clairvoyant sur ceux d’autrui.
L’hypocrisie a toujours pour compagnon la méchanceté.
L’oisiveté est le repos des sots.
L’on ne doit pas mettre la charrue devant les bœufs.
L’on ne peut servir ensemble dieu et le diable.
L’opinion de dix vaut mieux que d’un.
L’usage rend toute difficulté facile.
La bonne conscience est la santé de l’âme.
La charge dompte la bête.
La clarté est la politesse des professeurs.
La conscience à l’âme est comme le miroir où quand on est trop laid on ne veut plus se voir.
La cour rend des arrêts, et non pas des services.
La défiance appelle la tromperie.
La fable est la soeur aînée de l'histoire.
La gueule tue plus de gens que le glaive.
La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.
La loi est la prudence des sociétés.
La méchanceté de l’esprit étouffe la bonté du cœur.
La mémoire est toujours aux ordres du cœur.
La nature fait bien les choses.
La patience est amère, mais ses fruits sont doux.
La peine des autres est légère à porter.
La persévérance vient à bout de tout.
La précipitation est la fille de l’amour-propre et de la vanité.
La précipitation est la plus grande ennemie de la véritable activité.
La première recette de guérison est le temps.
La prudence est la vertu des gens qui dirigent.
La réponse douce désarme la colère.
La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.
La soumission désarme la colère.
La table est l’entremetteuse de l’amitié.
La tentation de mal faire augmente avec les facilités.
La trop grande bonté d’un homme vertueux l’expose à être trompé.
La valeur n’attend pas le nombre des années.
La vanité, comme les insectes, se repaît de petits riens.
La victoire la plus difficile est celle que l'on remporte contre soi-même.
La vie de l'homme est partagée entre deux règnes, celui de l’espérance et celui de la crainte.
La vie est trop courte pour ne pas vivre ses rêves.
Laisser aller chacun son chemin, on en reçoit joie sans fin.