100 proverbes espagnols
- La timidité est la prison du cœur.
- Le pire n’est pas toujours certain.
- Il faut donner du temps au temps.
- La passion embellit ce qui est laid.
- L’expérience est mère de la science.
- Fais l’aumône sans trop d’enquêtes.
- La paresse est la clef de la pauvreté.
- Être chiche mène à double dépense.
- Jamais absent n’est trouvé innocent.
- La bonne vie est le meilleur sermon.
- Faim et froid font capituler l’homme.
- Qui vit d’illusions meurt de désillusion.
- À ne rien faire, on apprend à mal faire.
- Donneur d’avis, S’en doit d’abord à lui.
- Le sage change d’avis et le sot s’entête.
- Qui se fait miel, les mouches le dévorent.
- Fréquente les bons, et tu deviendras bon.
- L’avenir appartient à celui qui se lève tôt.
- De part ton travail on connaîtra ta valeur.
- Heureux aux jeux, malheureux en amour.
- Pour épargner un clou, on perd un cheval.
- De la parole à l’acte il y a un long chemin.
- En attendant l’eau du ciel, arrose toujours.
- La meilleure sauce du monde, c’est la faim.
- Qui ne nourrit pas le chien nourrit le voleur.
- Celui qui va avec les loups apprend à hurler.
- Réduis tes désirs et tu amélioreras ta santé.
- La pire des lâchetés est la violence physique.
- Dis-moi qui tu hantes y et je te dirai qui tu es.
- Qui donne promptement, donne doublement.
- Maison ouverte rend voleur l’homme honnête.
- La moisson vient plus du labeur que du champ.
- Qui t’aime te fait pleurer ; qui te hait te fait rire.
- Des amis et des livres, ayez-en peu, mais bons.
- Ce qui convient à l’un ne convient pas à l’autre.
- Le diable sait s’embusquer à l’ombre de la croix.
- Où le fleuve est profond, il fait le moins de bruit.
- Cherche le bien. Et quant au mal, laisse-le venir.
- La parole perd parfois ce que le silence a gagné.
- Tout sage est fou aux yeux de quelqu’un d’autre.
- A renard endormi, il ne tombe rien dans la gueule.
- Tu te rends esclave de celui à qui tu dis ton secret.
- Qui craint de se mouiller ne prendra pas de truites.
- Pleure s’il le faut pour apprendre, plus tard tu riras.
- Des choses les plus sûres, le plus sûr est de douter.
- L’argent aplanit les montagnes et traverse les mers.
- L’arbre est connu par ses fruits, non par ses racines.
- Prends garde au chien muet et à l’homme qui se tait.
- Mieux vaut un trot qui dure qu’un galop qui se lasse.
- Sois muet quand tu as donné; parle quand tu as reçu.
- Nul n’est parent du pauvre, mais tous le sont du riche.
- Les diamants ont leur prix; un bon conseil n’en a pas.
- Qui s’attache à bon arbre en reçoit une bonne ombre.
- On ne mesure pas l’huile sans avoir les mains grasses.
- Il y a deux devins assurés : l’expérience et la prudence.
- Dis-moi qui t’accompagnera, Je te dirai ce que tu feras.
- Il n’y a point d’enchantement pareil à un service rendu.
- Mieux vaut l’œuf d’aujourd’hui que la poule de demain.
- Quelque chose meurt dans l’âme quand un ami s’en va.
- Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine.
- Les amoureux pensent que les autres ont les yeux creux.
- Celui qui porte un bâton ne sera pas mordu par un chien.
- Parler de taureaux, ce n’est pas comme être dans l’arène.
- On peut bien perdre un hameçon pour pêcher un saumon.
- Au péril avec prudence, et au remède avec empressement.
- Dans l’amour et dans les foulures, la rechute est fréquente.
- Devant l’amour et devant la mort, il ne sert à rien d’être fort.
- Traite les petits comme tu voudrais être traité par les grands.
- Ne hante pas les méchants de peur d’en accroître le nombre.
- Aucune chose au monde ne fuit d’un pas plus léger que la vie.
- Grande victoire est celle qui se gagne sans répandre de sang.
- Qui veut être riche au bout de l’an sera pendu à la Saint-Jean.
- Mieux vaut une bonne espérance qu’une possession précaire.
- Par le chemin ‘Plus tard’, on arrive toujours à la place ‘Jamais’.
- Du fou, du poète et du médecin, nous avons tous un petit brin.
- La fortune envoie des amandes aux gens qui n’ont plus de dents.
- Garde-toi des querelles d’autrui et tu ne seras ni témoin ni partie.
- Il pousse plus de choses dans un jardin que n’en sème le jardinier.
- Même si ta poche est vide, veille à ce que ton chapeau reste droit.
- Trois, s’aidant l’un l’autre, sont suffisants pour faire le travail de six.
- L’amour est une rose, l’amour est une belle rose qui cache ses épines.
- Pas de remède contre la mort; mais la mort, elle-même, est un remède.
- À épargner ce qu’il fallait dépenser, on gaspille ce qui pouvait s’épargner.
- Fuis pour un temps l’homme en colère, et pour toujours l’homme violent.
- Offrir l’amitié à qui veut l’amour, c’est donner du pain à qui meurt de soif.
- Ce n’est pas suffisant de savoir monter à cheval, il faut aussi savoir tomber.
- Rien n’augmente plus l’amour qu’un obstacle qu’il est impossible de vaincre.
- Couche-toi et sois malade, tu sauras qui te veut du bien et qui te veut du mal.
- L’expérience est une chose que vous acquérez juste après en avoir eu besoin.
- Pour un clou se perd un fer, pour un fer le cheval, et pour un cheval le cavalier.
- L’amour est meunier, l’amour a un moulin en son cœur pour moudre le chagrin.
- Notre ennemi ne nous quitte jamais, parce que notre ennemi, c’est nous-mêmes.
- Souvent la fin d’une relation amoureuse est le commencement d’une plus grande.
- Je t’aimerai au-delà de la vie, car l’amour est dans l’âme, et l’âme ne meurt jamais.
- L’habitude commence comme un fil de soie et devient vite comme un câble d’acier.
- Autant le mot est léger pour celui qui le jette, autant il est lourd pour celui qui le reçoit.
- On croit qu’il y a des saucisses chez le voisin et il n’y a même pas de clous pour les accrocher.
- La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.
- Si la crainte de certains inconvénients possibles devait arrêter l’essor de nos bonnes intentions, nous ne ferions jamais le bien.
- Si le juge laisse quelquefois plier la verge de la justice, que ce ne soit pas sous le poids des cadeaux, mais sous celui de la miséricorde.
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