Comment mieux pardonner pour se libérer ?
- Introduction
- 1) La rancune ne peut vous défendre.
- 2) Donner le bénéfice du doute
- 3) Interprétation des gestes offensants
- 4) Considérer ses propres erreurs
- 5) Ne pas attendre de réparation
- 6) Faire les premiers pas
- 7) Donner une deuxième chance
- 8) Si vous êtes croyant, pardonnez pour Dieu.
- Limite : ne pas se laisser abuser
- Conclusion
- Sujets complémentaires
Introduction
Quelqu’un vous a fait du mal et vous pensez constamment à ce geste « impardonnable ». Sachez que cette attitude vous ronge de l’intérieur. Ce ressentiment vous empoisonne la vie. Il n’y a qu’une seule solution : pardonner. Voici différentes approches pour rendre ce geste moins pénible :
1) La rancune ne peut vous défendre.
Oubliez la croyance erronée selon laquelle vous devez garder votre rancune pour éviter d’être offensé à nouveau. La rancune nous empêche de voir avec clarté. Elle nous empêche de mettre l’événement malheureux derrière nous afin de l’oublier. Pardonner ne signifie pas qu’on ne vous a pas fait de mal. Cela signifie simplement que vous ne laisserez plus ce souvenir douloureux empoisonner votre vie.
2) Donner le bénéfice du doute
Est-ce que vous connaissez toutes les circonstances qui ont poussé la personne qui vous a fait du mal à agir ainsi ? Non, nous connaissons très rarement toute la vérité. Cette personne se trouvait peut-être dans une situation difficile. Alors, pourquoi ne pas lui donner le bénéfice du doute ? Il n’est pas question ici de banaliser des gestes répréhensibles. Il est plutôt question de voir le côté humain derrière ceux-ci. Si le contexte s’y prête, favorisez votre pardon en réfléchissant de la façon suivante : « La personne, qui m’a fait du mal, a peut-être simplement réagi à une situation contraignante. Dans les mêmes conditions, est-ce que j’aurais agi de la même façon.nbsp;» Ceci contribuera à transformer votre rancœur initiale en sentiment de compréhension.
3) Interprétation des gestes offensants
Ne vous attendez pas à ce que les gens réfléchissent comme vous et soient sensibles aux mêmes choses que vous. Les divergences d’interprétation sont normales. Lorsque l’on intègre cette réalité, notre perception du comportement des autres change. Lorsque nous réalisons que nos semblables peuvent avoir des sensibilités parfois très différentes des nôtres, nous augmentons grandement notre capacité à pardonner.
4) Considérer ses propres erreurs
Est-ce que vous avez déjà fait du mal à la personne qui vous a offensé, peut-être sans vous en rendre compte ? Est-ce que vous avez fait déjà du mal à qui que ce soit dans le passé, volontairement ou pas ? La réponse à la question précédente est assurément « oui ». Donc, en toute justice, c’est peut-être maintenant à vous de pardonner.
5) Ne pas attendre de réparation
Lorsque l’on hésite à pardonner, il est exagéré de s’attendre constamment à obtenir réparation. Si vous le faites, vous vous placez dans un état de dépendance envers la personne qui vous a offensé. II est illusoire de croire que la solution doit venir d’ailleurs que de soi. Donc, il ne faut pas prendre l’attitude qu’une réparation nous est dû, car cela empêche la guérison émotionnelle.
6) Faire les premiers pas
Suite à un malentendu ou une dispute, nous avons parfois tendance à attendre que l’autre pose un geste. Après tout, « nous avons raison ». Cette situation pourrait envenimer votre relation. Et si la personne qui vous a offensé fait partie de votre environnement de travail ou de votre famille, ce conflit a le pouvoir de rendre votre vie moins facile. C’est pourquoi, il est préférable de pardonner et de faire les premiers pas de la réconciliation.
7) Donner une deuxième chance
Un membre de votre famille ou de votre entourage vous a offensé sévèrement. Tellement, que vous avez rompu tous les ponts avec lui depuis un bon moment. Pourquoi condamner cet individu à perpétuité ? Son geste répréhensible appartient au passé. Cet individu a mal agi, d’accord, mais depuis il s’est peut-être amélioré. Nous méritons tous une deuxième chance.
8) Si vous êtes croyant, pardonnez pour Dieu
Si vous êtes incapable pour l’instant d’éprouver de la compassion envers celui qui vous a offensé, alors pardonnez au nom de Dieu. Dieu est toujours une bonne raison de pardonner.
Limite : ne pas se laisser abuser
Pardonner n’implique pas de laisser les autres abuser de vous ou vous maltraiter. Dans certaines circonstances, il est d’ailleurs impératif de se protéger.
Conclusion
On vous a fait du mal, ce n’est peut-être pas de votre faute. Mais après un certain temps, si ce mal continue à vous ronger, c’est de votre faute. Si l’offense est très grave, vous avez peut-être le désir de punir la personne en question. Résistez à cette tentation. La vengeance ferait de vous une plus grande victime. Par contre, le pardon peut fera de vous une meilleure personne.
« Le pardon ne change pas le passé, mais il enrichit le futur. » Proverbe sanscrit
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