Histoire courte : Un félin chasse mon chagrin.
Une femme élégante, vêtue d’une robe chic, est assise devant son psychiatre. Son visage rempli de tristesse, elle explique être profondément déprimée et sans but dans la vie. Le thérapeute décide d’utiliser une approche non conventionnelle. Il se retourne et s’adresse à la vieille dame, qui nettoyait les bureaux, en lui demandant de raconter son histoire à sa cliente. La dame âgée arrête immédiatement son travail, s’assoit et commence son récit.
« Mon mari est décédé d’une crise cardiaque l’an dernier. Il y a quelques mois, mon fils unique a été tué dans un accident de voiture. J’étais alors toute seule dans la vie et totalement désespérée. J’ai même envisagé le suicide à quelques reprises. Un jour, un petit chaton m’a suivi après le travail. Il semblait avoir perdu sa mère. Émue par sa détresse, je l’ai invité chez moi. Je lui ai offert du lait qu’il a bu avec avidité. Pour la première fois depuis des mois, un sourire éclaira son visage. »
« Cela l’a fait réfléchir : si un simple geste envers un félin pouvait me procurer une bouffée de joie en quelques minutes, alors peut-être qu’aider les autres pourrait apaiser ma douleur. J’ai immédiatement cherché à rendre service. Mon premier geste de générosité a été d’apporter des biscuits à un voisin malade. Puis chaque jour, je m’efforçais d’accomplir une bonne action pour quelqu’un. Ce sentiment d’utilité retrouvée me procurait une immense joie. Aujourd’hui, ma tristesse a complètement disparu, car j’ai trouvé le bonheur en donnant aux autres. »
Cette histoire toucha profondément ma patiente, qui réalisa posséder tout ce que l’argent peut acheter, mais ne pas avoir ce que l’argent ne peut pas procurer. Elle comprit que le bonheur ne dépend pas de ce que l’on possède, mais de ce que l’on offre aux autres.
« Notre joie la plus profonde provient de savoir que nous sommes utiles aux autres. »
Auteurs :
- Idée originale : auteur inconnu
- Texte : Denis St-Pierre
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