Histoire : Les deux pommes de la fillette
L’immense majorité de nos frustrations, de nos souffrances, de nos tristesses et de nos malheurs résultent d’une interprétation hâtive. Arthur Dreyfus
Une fillette tenait deux belles pommes dans ses mains. Sa mère entra dans la pièce et lui demanda en souriant gentiment :
– Trésor, pourrais-tu donner une de ces pommes à maman ?
La fillette leva les yeux vers sa mère avec cet air candide unique aux jeunes enfants. Puis elle mordit soudainement dans une pomme. Et sans hésitation, elle mordit dans la seconde.
La maman sentit son sourire se refroidir sur son propre visage. Elle essaya tant bien que mal de ne pas montrer sa déception quand sa petite fille lui remit une des pommes mordues en disant spontanément :
– Celle-là est la plus douce.
Peu importe qui vous êtes, que vous soyez expérimenté, compétent ou savant, retardez votre jugement, donnez aux autres le privilège de s’expliquer. Le motif peut être bon même si l’action semble erronée.
J’apprend vraiment