La fable du homard

La croissance du homard :

Le homard grandit par étapes tout au long de sa vie. Il a un corps mou et une carapace dure. Quand son corps grandit, il commence à se sentir à l’étroit dans son armure. Avec le temps, celle-ci le comprime tellement qu’il doit s’en défaire, et grandir libéré de cette contrainte. Avant de sécréter une nouvelle carapace plus grande, le homard est très vulnérable. Sans protection, il se réfugie sous un rocher, à l’abri des prédateurs, pour y effectuer sa mue. Il y restera le temps nécessaire pour que sa nouvelle carapace durcisse. Il y sera à l’aise jusqu’à ce qu’elle devienne trop petite à son tour. Le cycle recommence alors.

Leçon du homard :

Ce qui stimule la croissance du homard, c’est qu’il ressent d’abord la douleur. S’il a peur du changement et choisit de ne pas quitter la coquille, il restera inconfortable et piégé pour toujours. Voilà une leçon à retenir, une douleur est parfois un signal qu’il est temps de progresser dans notre vie.

« C’est en osant sortir de notre zone de confort que l’on découvre de nouvelles choses et que l’on se développe. »

Transformer les difficultés en opportunités :

La vie du homard nous enseigne que les transitions importantes sont souvent précédées d’une période d’inconfort. Le stress, l’inquiétude et l’angoisse sont des signaux qui nous informent qu’il est temps peut-être pour nous d’effectuer notre mue, c’est-à-dire d’effectuer un changement bienfaiteur. La souffrance nous incite à remettre en question nos valeurs, nos priorités et notre mode de vie. Elle peut nous amener à découvrir des changements qui, sans la douleur, seraient demeurés cachés.

« Quand rien ne les oblige à réagir, à faire des efforts, les humains ont tendance à se laisser aller. Il leur faut des difficultés, des épreuves, alors là ils se reprennent et mobilisent leurs énergies afin de redresser la situation. Omraam Mikhaël Aïvanhov »

Idée originale : auteur inconnu
Adaptation : Denis St-Pierre

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