Échec ou perception d’échec
« La chose la plus affreuse n’est pas l’échec, mais plutôt de ne pas avoir essayé. »
Si vous êtes découragé par un échec, cela prouve que vous avez établi un lien trop rigide entre celui-ci et votre estime personnelle.
Exemple : Vous avez récemment passé un entretien d’embauche. Et vous apprenez que votre candidature n’est pas retenue. Vous êtes déprimé de n’avoir pas obtenu ce poste. De plus, la peur de ne jamais trouver d’emploi intéressant vous rend anxieux. Vous pensez : « Cet emploi me convenait parfaitement et ce refus est affreux. J’ai commis plusieurs erreurs graves que j’aurais dû éviter. Je dois absolument trouver un emploi comme celui-là, sinon ma vie sera foutue. Si je continue de cette façon, je ne trouverai jamais d’emploi intéressant ».
Lorsque nous subissons un échec grave qui nous affecte profondément, nous concluons que ce dernier est la seule cause de notre sentiment négatif ; car si cet échec avait été un succès, nous ne serions pas profondément déçus. Il est donc l’unique cause de notre contrariété sévère. C’est évident, non ? Pas vraiment. Si mille personnes subissaient ce même échec, est-ce qu’elles réagiraient toutes de la même façon ? Évidemment non. La majorité éprouverait des sentiments négatifs. Mais ces sentiments seraient variés. Suite au même échec, certains éprouveraient de la colère, d’autres de la déception, certains éprouveraient de l’indifférence ou même de la stimulation. Donc, nous réagissons différemment par rapport à un même événement. Lorsque nous subissons un échec important, ce dernier n’est pas l’unique cause de notre déception. Il existe un intermédiaire : nos pensées par rapport à l’échec. Et celles-ci sont toutes puissantes pour changer votre attitude.
Suite de l’exemple :
Voici une autre façon de réagir à l’échec de l’obtention d’un emploi : « À bien y penser, j’ai fait de mon mieux pour obtenir ce poste, mais malheureusement, il y avait des candidats plus expérimentés que moi. Ce n’est pas le seul emploi sur le marché. Et je n’aurais peut-être pas été heureux dans ce poste. En fait, ceci est peut-être une opportunité cachée. Ce refus me permettra peut-être de trouver la perle rare en termes d’emploi. De plus, cet entretien d’embauche m’a permis d’apprendre. Ils m’ont posé de bonnes questions. La prochaine fois, mes réponses seront plus claires et spontanées grâce à cet entretien. Me voilà maintenant mieux préparé pour postuler pour d’autres emplois, encore plus intéressants. »
« Si vous ne rencontrez pas d’échecs dans votre vie, c’est que vous ne faites pas assez d’effort pour avancer. »