1) Le premier toucha la jambe de l’animal et dit : “L’éléphant est comme un pilier.”
2) Le second palpa la trompe et dit : “L’éléphant est comme une massue.”
3) Le troisième aveugle tâta le ventre et déclara : “L’éléphant est comme une grosse jarre.”
4) Le quatrième enfin, fit bouger une oreille de l’animal et dit à son tour : “L’éléphant est comme un grand éventail.” Puis ils se mirent à se disputer sur ce sujet. Un passant leur demanda la raison de leur querelle ; ils la lui exposèrent et le prirent comme arbitre.

L’homme déclara : “Aucun de vous n’a bien vu l’éléphant. Il n’a pas l’air d’un pilier mais ses jambes sont des piliers ; il n’a pas l’air d’un éventail, mais ses oreilles éventent ; il n’a pas l’aspect d’une jarre, c’est son ventre qui y ressemble ; il n’est pas une massue, c’est sa trompe qui est semblable à une massue.
L’éléphant est une combinaison de tout cela : jambes, oreilles, trompe et ventre.” Qui croit embrasser toute la vérité n’en perçoit souvent qu’un des aspects.
Auteurs :
C'est un conte indien traditionnel, il est raconté par Ramakrisha et repris par Vivekananda son disciple.