60 citations de Georg Wilhelm Friedrich HEGEL (1770-1831)
- La réalité est une apparence plus trompeuse que l’apparence de l’art.
- L’art, la religion et la philosophie ne diffèrent que par la forme; leur objet est le même.
- Par l’oeuvre d’art, l’homme qui en est l’auteur cherche à exprimer la conscience qu’il a de lui-même.
- En disant que la beauté est idée, nous voulons dire par là que beauté et vérité sont une seule et même chose.
- L’universalité du besoin d’art ne tient pas à autre chose qu’au fait que l’homme est un être pensant et doué de conscience.
- On peut caractériser la poésie d’une façon plus précise, en disant qu’elle constitue, après la peinture et la musique, le troisième art romantique.
- Dans la hiérarchie des moyens servant à exprimer l’absolu, la religion et la culture issue de la raison occupent le degré le plus élevé, bien supérieur à celui de l’art.
- Lorsque l’art ne va pas au-delà de la simple imitation, il est incapable de nous donner l’impression d’une réalité vivante ou d’une vie réelle : tout ce qu’il peut nous offrir, c’est une caricature de la vie.
- Si l’on veut assigner à l’art un but final, ce ne peut être que celui de révéler la vérité, de représenter de façon concrète et figurée ce qui s’agite dans l’âme humaine. Ce but lui est commun avec l’histoire, la religion, etc.
- Ce qu’une oeuvre d’art suscite en nous, c’est, en même temps qu’une jouissance directe, un jugement portant aussi bien sur le contenu que sur les moyens d’expression et sur le degré d’adéquation de l’expression au contenu.
- Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion.
- L’histoire mondiale est le progrès dans la conscience de la liberté.
- L’histoire n’est pas le terrain du bonheur ; car les périodes de bonheur sont pour l’histoire des pages vides.
- L’expérience et l’histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivant les maximes qu’on aurait pu en tirer.
- L’histoire est le processus par lequel l’esprit se découvre lui-même.
- C’est par la médiation du travail que la conscience vient à soi-même.
- L’esprit est la vie éthique d’un peuple, dans la mesure où il est vérité immédiate ; l’individu qui est un monde.
- C’est seulement par le risque de sa vie qu’on conserve la liberté, qu’on prouve que l’essence de la conscience de soi n’est pas […] son enfoncement dans l’expansion de la vie.
- Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel.
- Ce n’est qu’au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol.
- La contradiction est la racine de tout mouvement et de toute vitalité.
- Quelque chose est donc vivant seulement dans la mesure où il contient dans soi la contradiction.
- L’esprit est pensant : il prend pour objet ce qui est, et le pense tel qu’il est
- La Raison gouverne le monde et, par conséquent, l’histoire universelle s’est elle aussi déroulée rationnellement.
- L’Histoire n’est rien d’autre que l’autel où ont été sacrifiés le bonheur des peuples, la sagesse des États et la vertu des individus.
- L’action immédiate peut également contenir quelque chose de plus vaste que ce qui apparaît dans la volonté et la conscience de l’auteur.
- Une masse immense de désirs, d’intérêts et d’activités constitue les instruments et les moyens dont se sert l’Esprit du Monde pour parvenir à sa fin, l’élever à la conscience et la réaliser.
- On peut appeler “ruse de la Raison” le fait que celle-ci laisse agir à sa place les passions, en sorte que c’est seulement le moyen par lequel elle parvient à l’existence qui éprouve des pertes et subit des dommages.
- Heureux celui qui a conformé sa vie à ses projets.
- L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes.
- L’histoire est l’effort de l’esprit pour atteindre la liberté.
- Parce qu’il est esprit, l’homme a une double existence.
- Écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe.
- L’Art est ce qui révèle à la conscience la vérité sous forme sensible.
- Exister, c’est faire en sorte que chacun de mes choix soit exemplaire.
- Ce n’est que par la décision que l’homme entre dans la réalité effective.
- L’histoire du monde n’est autre que le progrès de la conscience de la liberté.
- Une philosophie qui n’est pas un système ne saurait rien avoir de scientifique.
- L’extériorisation de la volonté comme volonté subjective ou morale est l’action.
- L’éveil de l’entendement rend l’homme plus intelligent, mais ne le rend pas meilleur.
- Pour nous, l’art n’est plus le mode suprême dans lequel la vérité se procure existence.
- La lecture du journal le matin au lever est une sorte de prière du matin de l’homme réaliste.
- La science est un cercle fermé sur lui-même, un cercle de cercle. (La Science de la logique, 1812)
- Parmi les devoirs particuliers envers autrui, le premier est la véracité de la parole et de la conduite.
- Le courage de la vérité, la foi en la puissance de l’esprit sont la première condition de la philosophie.
- L’art ne peut plus s’abstraire du monde qui s’agite autour de lui et des conditions où il se trouve engagé.
- Sans doute la raison appartient aussi à l’état de nature, mais c’est l’élément naturel qui a en lui prééminence.
- C’est dans le mot que nous pensons. C’est le mot qui donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie.
- L’art et ses oeuvres, dans la mesure où elles sont jaillies de l’esprit et produites par lui, sont eux-mêmes de nature spirituelles.
- Sous tous ces rapports, et pour ce qui est de sa destination suprême, l’art est et demeure pour nous quelque chose de passé.
- Ainsi on confère le plus grand honneur à l’invention humaine en tant qu’elle subjugue les choses naturelles et se les approprie pour l’usage.
- Ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est la conscience qu’il a d’être un animal. Du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être.
- Il est donc indispensable que les hommes échappent à cet état (de nature) pour accéder à un autre état où prédomine le vouloir raisonnable.
- L’évolution n’est pas une simple éclosion sans peine et sans lutte, comme celle de la vie organique, mais le travail dur et forcé sur soi-même.
- Le silence permet aux réalités de la vie intérieure de parvenir au niveau de notre conscience. Ainsi, il contribue à notre connaissance de soi et à notre sérénité.
- De même que la substance de la matière est la pesanteur, il nous faut dire que la substance, l’essence de l’esprit est la liberté. (Leçons sur la philosophie de l’histoire)
- Pour bien connaître les faits et les voir à leur vraie place, il faut être placé au sommet- non les regarder d’en bas, par le trou de la serrure de la moralité ou de quelque autre sagesse.
- L’art a pour destination de saisir et de représenter le réel comme vrai, c’est-à-dire dans sa conformité avec l’idée, conforme elle-même à sa véritable nature ou parvenue à l’existence réfléchie. (Cours d’esthétique)
- Les relations de l’homme à l’oeuvre d’art ne sont pas de l’ordre du désir. Il la laisse exister pour elle-même, librement, en face de lui, il la considère sans la désirer, comme un objet qui ne concerne que le côté théorique (contemplatif) de l’esprit.
- Rien ne nous empêche de dire que, comparée à cette réalité, l’apparence de l’art est illusoire ; mais l’on peut dire avec autant de raison que ce que nous appelons réalité est une illusion plus forte, une apparence plus trompeuse que l’apparence de l’art.
Citations de G.W.F. HEGEL dans : Esthétique, 1832
Citations de G.W.F. HEGEL dans : Introduction à la Philosophie de l’Histoire, 2011)
Citations de G.W.F. HEGEL dans : Phénoménologie de l’Esprit, 1807
Citations de G.W.F. HEGEL dans : Principes de la philosophie du droit, 1820
Citations de G.W.F. HEGEL dans : Science de la logique, 1812
Citations de G.W.F. HEGEL dans : La Raison dans l’histoire, 1837
Autres citations de G.W.F. HEGEL :
Courte biographie de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770 – 1831) :
Georg Wilhelm Friedrich Hegel était un philosophe allemand reconnu pour ses oeuvres sur l’histoire, la religion et la philosophie de l’esprit. Il est né le 27 août 1770 à Stuttgart, en Allemagne, et est décédé le 14 novembre 1831 à Berlin. Hegel a étudié la théologie et la philosophie à l’Université de Tübingen et a été ordonné pasteur protestant en 1793. Il a ensuite enseigné à l’Université de Jena et a publié sa première œuvre importante, « La Phénoménologie de l’esprit », en 1807. Cet ouvrage a établi sa réputation en tant que philosophe de premier plan et a influencé de nombreux penseurs de l’époque, tel que Karl Marx. Hegel a enseigné à l’Université de Berlin de 1818 à sa mort en 1831. Il a publié de nombreux autres ouvrages, notamment « Science de la logique », « Principes de la philosophie du droit » et « Encyclopédie des sciences philosophiques ». Sa pensée a eu une grande influence sur le développement de la philosophie moderne et a été étudiée dans le monde entier.