45 citations sélectionnées d’Édouard BRICON
- La solitude est le miroir de l’âme.
- Ne croyez pas un homme qui a peur.
- Craignez plutôt de mal vivre que de mourir.
- On aime peu la vie, mais on redoute la mort.
- Gardez-vous de sacrifier un ami pour une opinion.
- On estime sans aimer ; on n’aime pas sans estimer.
- Le meilleur contrat est la parole d’un honnête homme.
- Ne vous arrêtez pas près de l’homme de mauvaise foi.
- On peut être bon tout en adoptant un mauvais principe.
- Il n’est pas de doctrine qui n’ait sa vérité et ses erreurs.
- Soyez indulgent pour les autres et on le sera pour vous.
- Ne prêtez légèrement que ce qu’au besoin vous donneriez.
- Les meilleures Leçons de sagesse sont celles de l’expérience.
- Les grandes victoires sont celles qu’on remporte sur soi-même.
- L’on n’est riche qu’autant qu’on sait se contenter de ce que l’on a.
- L’espérance naît de la foi, et de l’espérance naissent les consolations.
- Les plaisirs des sens nous dégradent; les joies de l’esprit nous élèvent.
- Il est beau d’honorer les mérites et les vertus qui ont résisté à la misère.
- Ceux qui pensent arrêter la marche d’un siècle ne font que la régulariser.
- La misère a des nécessités qu’on peut excuser, mais dont il faut se défier.
- Nous rendons rarement justice à celui dont nous croyons avoir à nous plaindre.
- L’avare est châtié par son propre vice, puisqu’il ne jouit pas de ce qu’il possède.
- Ne vous laissez pas séduire par des paroles honnêtes où des dehors de religion.
- La vie du peuple est comme la vie des hommes : elle est pleine de contradictions.
- La foi qui ne peut supporter l’examen de la raison n’est qu’une superstition idolâtrique.
- Nous nous plaignons du sort quand nous ne devrions nous plaindre que de nous-mêmes.
- L’égoïsme est le vice du siècle : plus on le tolère en soi moins on le pardonne aux autres.
- On est bien injuste quand on reproche aux autres des fautes que l’on commet soi-même.
- Si vous tenez à propager votre foi, que votre conduite soit en harmonie avec vos principes.
- Les jouissances de la fortune nous sont encore plus nuisibles que les privations de la misère.
- Nos imperfections sont si nombreuses que les meilleurs ont encore beaucoup à se reprocher.
- Il faut plus de temps pour cicatriser les blessures de l’âme que pour guérir les plaies du corps.
- On profite peu des fautes d’autrui ; et souvent les Leçons coûteuses du passé nous sont inutiles.
- On n’est pas toujours libre d’une mauvaise pensée ; on est toujours maître d’une mauvaise action.
- N’oubliez pas que les éloges que vous recevez s’adressent moins à vous qu’à votre rang et à votre fortune.
- Si nous ne nous attachions qu’aux beautés de l’âme, nous nous éviterions bien des déceptions et bien des regrets.
- Il faut pardonner les erreurs de l’esprit et celles du coeur ; mais il faut châtier le vice, qu’il vienne du coeur ou de l’esprit.
- C’est par degré qu’on arrive à la perfection : il faut d’abord éviter le mal et ensuite faire le bien. (Pensées, maximes et réflexions)
- C’est à tort que nous nous familiarisons avec nos vices, parce que nous en découvrons de semblables ou de plus grands chez les autres.
- La meilleure preuve que l’esprit de l’homme est borné, c’est qu’il ne comprend ni Dieu, ni le temps, ni l’espace, rien enfin de ce qui est infini.
- La pensée naît avant l’action, et l’action naît de la pensée. Il faut donc repousser les mauvaises pensées si l’on veut éviter les mauvaises actions.
- Il est rare que ceux qui ne comptent que sur l’avenir ne soient pas trompés dans leur espérance : on ne s’assure l’avenir qu’en utilisant le présent.
- Les passions sont dans tous, et tous pourraient les vaincre s’ils avaient la ferme résolution de les combattre, car le mal n’arrive pas sans le consentement.
- Le bonheur ne peut être constant qu’autant qu’il est indépendant des hommes qui nous entourent et des lieux que nous habitons ; heureux et sages sont ceux qui le trouvent en eux-mêmes.
- Le monde se plaît à remarquer et à exagérer les fautes légères de l’homme vertueux ; il croit par cette injuste sévérité absoudre l’homme coupable. Si vous n’avez tous les défauts, il exige que vous ayez toutes les vertus.
- Il est rare que celui qui supporte avec impatience ceux qui sont au-dessus de lui par le talent, par la fortune ou par la naissance, ne fasse pas sentir durement sa supériorité à ceux qu’il croit au-dessous de lui. Dans l’un et l’autre cas, c’est un sot orgueil qui le dirige.