240 citations du Dalaï-Lama en 21 sections
- Amour
- Argent
- Bonheur
- Bonté
- Changement
- Colère et les conflits
- Compassion
- État d’esprit
- Humanité
- Ignorance
- Monde intérieur
- Paix
- Relations humaines
- Religion
- Sagesse
- Se transformer
- Souffrance
- Spiritualité
- Vie
- Violence
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- Sujets complémentaires
- On peut se passer de religion mais pas d’amour ni de compassion.
- Donnez à ceux que vous aimez des ailes pour voler, des racines pour revenir et des raisons de rester.
- Nourrir des sentiments d’affection renforce non seulement notre organisme, mais aussi notre équilibre affectif.
- Le feu de la haine ne s’éteint que par l’amour ; et si le feu de la haine ne s’éteint pas, c’est que l’Amour n’est pas encore assez fort.
- Souvenez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle l’Amour que chacun porte à l’autre dépasse le besoin que vous avez de l’autre.
- Il est vital de laisser une large place au changement dans les relations avec l’autre. Ces transitions tiennent lieu de périodes charnières, où l’amour véritable mûrit et s’épanouit.
- La faculté de se mettre dans la peau des autres et de réfléchir à la manière dont on agirait à leur place est très utile si on veut apprendre à aimer quelqu’un. (Pourquoi le ciel est-il bleu ?)
- Vous pouvez développer une attitude juste envers les autres à partir de la gentillesse, de l’amour, du respect et sur la base de la pleine compréhension de l’unité de tous les êtres humains.
- Sans amour nous ne pourrions pas survivre. Les êtres humains sont des créatures sociales et se sentir concerné par les autres est la base même de la vie en communauté. (Le petit livre de sagesse du Dalaï-Lama)
- J’ai découvert par ma propre expérience, limitée, que le plus haut degré de sérénité intérieure naît du déploiement de l’amour et de la compassion. Plus nous nous soucions du bonheur des autres, plus notre sentiment de bien-être grandit.
- Indépendamment des points de doctrine et de quelques autres différences, les principales religions du monde, dans leur ensemble, aident les gens à se transformer et à devenir des êtres humains accomplis. Toutes mettent en évidence l’importance de l’amour, de la compassion, de la patience, de la tolérance, du pardon, de l’humilité, de la discipline, etc. (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- Constatons à quel point l’affection spontanée joue un rôle crucial dans notre vie, dès la naissance. Sans elle, nous ne serions plus en vie depuis longtemps. Observons comment nous nous sentons bien quand nous sommes entourés par l’amour des autres, quand nous éprouvons nous-mêmes de l’amour, et comment, au contraire, nous sommes mal dans notre peau quand la colère ou la haine nous envahissent.
- On ne peut pas vivre sans argent, mais ce n’est pas une raison pour lui donner la première place.
- Nous essayons d’obtenir la paix ou le bonheur avec l’argent, le pouvoir… tout ce qui nous est extérieur. Mais la vraie paix, la sérénité, doivent venir de l’intérieur.
- Peut-être cette crise [économique] malencontreuse peut-elle servir de leçon pour commencer à réfléchir aux autres valeurs des êtres humains, pas seulement à l’argent.
- Quand vous aidez quelqu’un, ne vous contentez pas de résoudre ses problèmes immédiats En lui offrant de l’argent, par exemple. Donnez-lui aussi les moyens de résoudre ses problèmes lui-même.
- Nous n’avons pas besoin de plus d’argent, nous n’avons pas besoin de plus de succès ou de célébrité, nous n’avons pas besoin d’un corps parfait ou même du compagnon idéal. Dès à présent, nous avons un esprit qui à lui seul représente tout ce dont nous avons besoin pour atteindre un bonheur complet.
- Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent, et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. À force de penser au futur, il ne vit pas au présent, et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir, et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu.
- On aurait tort de penser qu’être heureux consiste à accaparer le meilleur au détriment des autres. Le manque d’altruisme, qui cause des troubles et des désordres familiaux, provoque la solitude. Prenons garde à ne pas être excessivement tournés vers l’extérieur, en sachant que la saisie et la possession des biens matériels renforcent l’égocentrisme. (Mon autobiographie spirituelle, 2009)
- La joie est un pouvoir, cultivez-la.
- Notre bonheur quotidien dépend largement de notre attitude. (L’Art du bonheur)
- Chacun est le maître de son destin, c’est à nous de créer les causes du bonheur.
- Tout le monde a le droit au bonheur, mais personne n’a le droit de détruire celui des autres.
- Le bonheur n‘est pas quelque chose qui vient préfabriqué. Cela vient de vos propres actions.
- Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous…
- Un esprit plus compatissant, plus soucieux du bien-être des autres, est la source du bonheur.
- Il faut apprendre à distinguer l’important du superflu, et au bout de la voie, trouver le bonheur et la sérénité.
- Le bonheur ne vient pas que de circonstances extérieures, il provient essentiellement d’attitudes intérieures.
- Discipliner son esprit, renoncer au superflu, vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même nous assurera le bonheur.
- Plus nous sommes concernés par le bonheur des autres, plus nous construisons en même temps le nôtre. (365 méditations quotidiennes)
- Il est très important de générer une bonne attitude et un bon cœur, autant que possible. De cela, le bonheur à court terme et à long terme pour vous-même et les autres viendront.
- Nos véritables ennemis sont les poisons mentaux : l’ignorance, la haine, la jalousie, l’orgueil. Ce sont les seuls capables de détruire notre bonheur. (365 méditations quotidiennes)
- Il est important de percevoir combien votre propre bonheur est lié à celui des autres. Il n’existe pas de bonheur individuel totalement indépendant d’autrui. (Mon autobiographie spirituelle)
- L’ironie veut qu’une fois obtenu l’objet de notre désir, nous ne soyons toujours pas satisfaits. Ainsi la convoitise est sans limites et source de troubles. Le seul antidote, c’est le contentement.
- Pour qui aspire à une vie heureuse, il est très important d’employer à la fois des moyens internes et externes ; en d’autres termes, d’associer développement matériel et développement spirituel.
- La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. (L’Art du bonheur)
- Mener une vie simple est la meilleure façon de se sentir heureux. La simplicité est extrêmement importante pour le bonheur. Avoir peu de désirs, se satisfaire de ce que l’on a (vêtements, nourriture, abri) est vital. (Les mots de sa Sainteté le Dalaï-Lama)
- En somme, le premier pas dans la recherche du bonheur, c’est l’apprentissage. Nous devons d’abord apprendre en quoi les émotions et les comportements négatifs nous sont dommageables et en quoi les émotions positives nous sont salutaires. (L’art du bonheur)
- C’est en parvenant à nos fins par l’effort en étant prêt à faire le sacrifice de profits immédiats en faveur du bien-être d’autrui à long terme, que nous parviendrons au bonheur caractérisé par la paix et le consentement authentique. (Sagesse ancienne, monde moderne)
- Être bon, avoir des pensées positives, pardonner à ceux qui nous ont fait du tort, traiter chacun comme un ami, secourir ceux qui souffrent et ne jamais se prendre pour supérieur aux autres : même si ces conseils paraissent trop simples, prenez la peine de voir si leur application vous rend plus heureux.
- Accomplir le véritable bonheur peut entraîner une transformation dans votre attitude, votre façon de penser, et ce n’est pas toujours évident. Cela met en jeu de nombreux facteurs, dans différents domaines. Il serait par exemple vain de penser qu’il n’existe qu’une seule clé et que celui qui la détient n’a plus qu’à se laisser vivre.
- L’argent et la richesse sont des sources partielles de bonheur, et non le bonheur en tant que tel. Le bonheur doit se développer en nous ; personne ne peut nous le donner. Il prend source dans la tranquillité et la paix de l’esprit, et ne dépend pas de facteurs externes comme le confort matériel, une bonne éducation ou une vie réussie. Il vient avant tout de la confiance intérieure. Faire attention aux autres, développer l’affection envers nos frères humains, tels sont les facteurs importants pour notre bonheur. (Les mots de sa Sainteté LE Dalaï-Lama)
- Notre seul pouvoir véritable consiste à aider autrui. (Sages paroles du Dalaï-Lama)
- Venir en aide aux autres induit un sentiment de bonheur, apaise l’esprit, atténue la dépression. (L’art du bonheur)
- Il n’importe pas qu’un être soit croyant ou non. Il est plus important qu’il soit bon. (Sagesse ancienne, monde moderne)
- C’est dans la plus grande adversité que réside la plus grande capacité de faire le bien, à la fois pour soi-même et pour les autres.
- Que l’on croie en une religion ou pas, en la réincarnation ou pas, il n’y a personne qui n’apprécie pas la bonté bienveillante et la compassion.
- Je suis amical dans la mesure du possible. Et c‘est toujours possible. (Visite du Dalaï-Lama au Parlement Américain ou Capitol Hill, le 7 mars 2014)
- Lorsque nos intentions sont égoïstes, le fait que nos actes puissent paraître bons ne garantit pas qu’ils soient positifs ou éthiques. (Sagesse ancienne, monde moderne)
- Notre but principal dans la vie est d’aider les autres. Et si vous ne pouvez pas les aider, essayez au moins ne pas les blesser. (L’autre Action sur le monde, Chapitre 3, interdépendance et responsabilité)
- Si nous voulons donner du sens à notre vie et être heureux, commençons par donner sainement. Cultivons les qualités humaines que nous possédons tous, et laissons enfouies nos pensées confuses et nos émotions négatives.
- Être responsable de maux et de la destruction d’autrui, c’est être davantage une force du mal qu’un être humain. Faites donc de votre vie quelque chose de constructif, et non de destructeur. (Du bonheur de vivre et de mourir en paix)
- Ceux qui se consacrent aux autres dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la vie spirituelle, familiale, sociale ou dans tout autre domaine me réjouissent le cœur. Toute Société humaine engendre son lot de problèmes et de souffrances. Faire son possible pour résoudre ces difficultés est digne de louange. Du point de vue bouddhiste, il est important de ne pas simplement aider quelqu’un par devoir ou par plaisir comme certains aiment jardiner. Si on le fait avec compassion, avec le sourire et des paroles affables, on lui procure un bonheur certain. L’acte lui-même peut sembler identique, mais ses bienfaits sont infiniment supérieurs.
- Si vous n’êtes pas ouvert au changement, alors vous serez malheureux.
- Une fois par an, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant.
- La controverse n’est pas mauvaise en soi. Le monde évolue par l’opposition des forces et des énergies. Ce sont les débats d’idées, les conflits d’opinions qui portent en eux le germe des nouvelles trouvailles. La controverse est naturelle ; l’important, c’est la manière dont nous la vivons et dont nous l’utilisons pour progresser.
- La colère émane d’un esprit grossier qui doit être adouci par l’amour.
- La façon la plus efficace de changer l’esprit de l’autre passe par l’affection, et non pas par la colère.
- Quand vous vous rendez compte que vous avez fait une erreur, prenez des mesures immédiates pour les corriger.
- Notre ennemi est au-dedans de nous. Les émotions conflictuelles, l’orgueil, la colère, la jalousie… sont nos vrais ennemis.
- La meilleure façon de résoudre n’importe quel problème dans le monde humain est de faire s’asseoir toutes les parties et de parler.
- Mettez-vous toujours à la place de l’autre. Renoncer un temps à vos opinions, à vos jugements afin de le comprendre. Bien des conflits peuvent ainsi être évités.
- Nous ne pouvons pas surmonter la colère et la haine simplement en les supprimant. Nous avons besoin d’en cultiver activement les antidotes : la patience et la tolérance.
- Notre esprit est habité par la colère, la jalousie et d’autres sentiments négatifs, sans que nous nous rendions compte que ces sentiments sont incompatibles avec la joie et la paix intérieure.
- La colère ou la haine, en particulier, sont les causes d’un grand nombre de malheurs dans ce monde, depuis les querelles familiales jusqu’aux plus grands conflits. (365 méditations quotidiennes)
- Je reste convaincu que la plupart des conflits entre les hommes peuvent trouver leur solution dans un dialogue authentique, mené dans un esprit d’ouverture et de réconciliation. C’est la raison pour laquelle, dans ma recherche d’une solution au problème du Tibet, je n’ai cessé de préconiser le dialogue. (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- La colère est un frein à notre évolution spirituelle. Un instant de colère détruit les mérites acquis souvent avec difficultés pendant des années, voire au cours d’une succession de renaissances. La colère est l’un des plus terribles ennemis de l’esprit. (Sages paroles du Dalaï-Lama, 2002)
- Vous découvrez que quelqu’un tient des propos déplaisants sur votre compte ? Si vous réagissez à cette information en vous sentant blessé ou furieux, alors c’est votre tranquillité d’esprit que vous détruisez. En revanche, si vous ignorez la calomnie en faisant la sourde oreille, vous vous protègerez contre cette impression blessante. Certes, vous ne pouvez toujours éviter les situations délicates, mais vous avez la latitude d’attenter l’ampleur de la souffrance en choisissant de ne pas réagir. (L’art du bonheur)
- Par ailleurs, dans le règlement des conflits, nous manquons trop souvent de bon sens et de courage. Nous n’accordons pas l’attention qu’il faudrait aux événements générateurs de conflit potentiel quand ils n’en sont encore qu’à leur début. Une fois que les circonstances ont évolué jusqu’à atteindre une très lourde charge émotionnelle chez les populations ou les communautés, il est extrêmement difficile, sinon impossible, d’éviter que la situation explose. Le cas s’est répété maintes et maintes fois. Nous devons donc apprendre à détecter les signes avant-coureurs de conflit et avoir le courage de traiter le problème avant qu’il n’ait atteint son point critique. (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- L’amour et la compassion sont des besoins, pas des luxes. Sans eux, l’humanité ne peut pas survivre.
- Établir la paix à l’extérieur de soi et agir sur le monde nécessite en premier lieu d’agir en soi et d’établir la paix en soi.
- Cultivons l’amour et la compassion, ces deux choses qui donnent véritablement un sens à la vie. Le reste est accessoire.
- L’éducation à elle seule ne suffit pas, la qualité fondamentale qui rend les gens sensibles aux autres, c’est la compassion.
- Le comportement de chacun dans la vie de tous les jours est, en définitive, la véritable mise à l’épreuve de notre compassion.
- Ressentir de la compassion, c’est éprouver comme insoutenable, comme insupportable et intolérable les souffrances de l’autre.
- Je garde la ferme conviction que la nature humaine est essentiellement bonne et compatissante. C’est là le trait dominant de l’humain.
- Ma conviction profonde est que la compassion constitue un aspect fondamental de notre nature tout en étant le fondement de notre bonheur.
- Il est de notre responsabilité de nous montrer vertueux. Patience et tolérance ne sont pas des signes de faiblesse, mais des preuves de notre force.
- Lorsque vous encouragez la compassion dans votre esprit et que cette pensée devient active, votre attitude envers les autres change automatiquement.
- Il est indispensable d’éprouver de la considération envers les autres parce que notre propre bonheur est inextricablement lié au leur. (L’art de la gentillesse)
- Quelles que soient les circonstances, je pratique la compassion. Cela m’apporte force intérieure et bonheur. Cela me donne le sentiment que ma vie est utile.
- La compassion n’est utile que si elle est mise en pratique. Elle doit devenir la clé de notre relation aux autres, le fondement de nos pensées et de nos actions.
- Si vous voulez que les autres soient heureux, pratiquez la compassion. Si vous voulez être heureux, pratiquez la compassion. (l’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien)
- Prendre soin des autres, partager leurs problèmes, faire preuve de compassion, tel est le fondement d’une vie heureuse pour soi-même, pour sa famille et pour l’humanité toute entière.
- Si la compassion, la gentillesse et l’affection vous animent, du même coup cela vous donne la clé de votre serrure intérieure et vous communiquez bien plus facilement avec les autres.
- Le bon sens nous montre que la vie humaine est courte, et qu’il vaut mieux faire de notre court passage sur terre quelque chose d’utile pour soi et pour les autres. (Une année avec le Dalaï-Lama)
- Quand nous ressentons de la compassion envers les autres, cet état ne soulage pas uniquement les autres de leurs souffrances. La compassion développe un sentiment profond de bonheur et de paix intérieure.
- La véritable essence de l’être humain est la bonté. Il existe d’autres qualités provenant de l’éducation, du savoir, mais il est essentiel, si l’on veut devenir un véritable être humain et donner un sens à son existence, d’avoir un cœur bon.
- La compassion n’a guère de valeur si elle en reste au stade d’idée. Elle doit façonner notre attitude envers notre prochain, se traduire dans tous nos actes et toutes nos pensées. On peut très bien comprendre abstraitement la nécessité de se montrer humble et néanmoins demeurer arrogant. (L’art de la compassion)
- Gentillesse et compassion sont essentielles pour donner sens à la vie. Elles sont le fondement d’un bon cœur, le cœur de celui qui est animé du désir d’aider les autres. Au travers de la gentillesse, au travers aussi de l’affection, de l’honnêteté, de la vérité et de la justice, c’est à nous que nous faisons du bien. (L’art de la gentillesse)
- Je crois qu‘à tous les niveaux de la société, familiale, tribale, nationale et internationale, la clé pour un monde plus heureux et plus prospère est le développement de la compassion. Nous n‘avons pas besoin de devenir religieux, ni de croire en une idéologie. La seule chose nécessaire, c‘est que chacun de nous développe ses bonnes qualités humaines. (fr.dalailama.com)
- Mes jeunes amis, vous avez grandis dans une spirale de destruction à l’échelle de la planète, du fait des guerres, du terrorisme et du pillage des ressources naturelles. L’injustice, la cupidité et la folie mènent le monde à sa perte. Je vous appelle à faire une révolution sans précédent dans l’histoire humaine : la Révolution de la compassion. (Mon autobiographie spirituelle, 2009)
- Avant de vouloir prendre soin d’autrui, il faut d’abord être capable de s’aimer soi-même. L’amour de soi ne s’appuie pas sur un sentiment de dette personnelle dont nous serions redevables envers nous-mêmes, mais simplement sur le fait que, par nature, nous aspirons tous à être heureux et à ne pas souffrir. Ce n’est qu’après avoir accepté cette bienveillance à l’égard de soi qu’il est possible de l’étendre à tous les autres. (Les Voies spirituelles du bonheur, 2002)
- Malheureusement, l’amour et la compassion ont été exclus de trop nombreux domaines de l’échange social, pendant trop longtemps. Confinés à la sphère privée et familiale, leur expression en public est jugée embarrassante, voire naïve. C’est tragique car à mon sens l’expression de la compassion, loin d’être une marque d’idéalisme coupé de la réalité est la manière la plus efficace de servir tant l’intérêt d’autrui que le nôtre. (Mon autobiographie spirituelle)
- La majorité des 5,8 milliards d’êtres humains ne sont pas croyants (dans le bouddhisme). Nous ne pouvons pas discuter avec eux, leur dire qu’ils devraient croire. Non ! Impossible ! Et, de manière réaliste, si la majorité de l’humanité restait incroyante, ce serait sans importance. Pas de problème ! Le problème est que la plupart des gens ont perdu ou ignorent le sens des valeurs profondes, la compassion, la notion de responsabilité. C’est cela notre préoccupation. (Time, décembre 1997)
- Être dépressif est un état extrême : nous devons tout faire pour y remédier.
- Devenir maître de notre esprit demande du temps. (L’art de la compassion)
- Toutes les activités au bénéfice des autres sont des actes qui renforcent l’esprit.
- Pour jouir d’une vie heureuse et accomplie, la clé est l’état d’esprit. C’est là l’essentiel.
- Si cette situation ou ce problème sont tels que je ne puis y remédier, alors cela ne sert à rien de s’en soucier.
- Notre émotivité entraîne une instabilité permanente de l’esprit, ce qui peut, à haute dose, mettre notre santé en péril. (L’art de la compassion)
- Dans notre vie quotidienne, tolérance et patience ont de grands avantages : nous permettre de soutenir et de maintenir notre présence d‘esprit.
- Nos états d’esprit positifs peuvent agir comme antidotes à nos tendances négatives et à nos états d’esprit fauteurs d’illusions. (L’art du bonheur)
- Pour être vraiment heureux, il faut avoir l’esprit calme, et cette paix de l’esprit ne s’installe que par le biais de la compassion. (Sur la voie de l’éveil)
- Plus vous êtes honnête et ouvert, moins vous aurez peur. Il n’y a aucune inquiétude à avoir quant au fait d’être exposé ou révélé aux autres. Plus vous êtes honnête, plus grande sera votre confiance en vous.
- Personne ne peut nous contraindre à transformer notre esprit, pas même le Bouddha. Nous le faisons de notre propre chef. C’est pourquoi le Bouddha a déclaré : « Vous êtes votre propre maître. (L’art du bouddhisme)
- Transformer son esprit, voilà selon moi en quoi consiste la spiritualité. Or la meilleure façon de le transformer est de l’habituer à penser de manière plus altruiste. L’éthique laïque pour tous, qui ne se limite pas au groupe des croyants de telle ou telle religion.
- Les grandes figures spirituelles sont celles qui ont fait vœu d‘éradiquer tous les états d‘esprit négatifs, afin d‘être en position d‘aider tous les êtres doués de sensation dans leur quête du bonheur. Ils ont cette vision et cette aspiration, qui requièrent une énorme confiance en soi. Cette confiance est capitale car c‘est elle qui vous donne l‘intrépidité d‘esprit qui accompagne l‘accomplissement des plus hautes ambitions. (L‘art du bonheur)
- Au souvenir de sentiments extrêmes dans notre vie, quand nos impressions sont très vives ou que nous avons la sensation d’un «je» faisant ces expériences, à ce moment-là, le « j e» nous semble être le maître et nos agrégats, comme le corps ou l’esprit, ses serviteurs. Le «je» paraît les employer. Cette impression n’en est pas moins fausse. Ce «je» indépendant qui agit comme un maître n’existe pas. (La méditation au quotidien, 1992)
- Nous appartenons tous à la grande famille humaine.
- Avec la réalisation de son potentiel et la confiance en ses capacités, on peut bâtir un monde meilleur.
- Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.
- On s’intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l’humanité ?
- Le Monde appartient à l’humanité, non pas un chef, que ce soit un roi, un prince ou un chef religieux. Le Monde appartient à l’humanité.
- Le besoin d’amour est le fondement de l’interdépendance qui nous lie les uns aux autres. Si doué et si habile que soit un individu donné, il ne peut survivre seul.
- Aujourd’hui, plus que jamais, la vie doit être caractérisée par un sens de la responsabilité universel, non seulement de nation à nation et d’homme à homme, mais aussi d’humain à d’autres formes de vie.
- Lorsque vous doutez de vous, que vous n’avez pas confiance en vous, songez au fantastique potentiel d’être humain qui est le vôtre et qui ne demande qu’à croître. Alors vous serez heureux de découvrir ce trésor qui réside en vous.
- Il est évident que la communauté humaine a atteint un point critique de son histoire. Le monde d’aujourd’hui nous oblige à accepter l’idée que l’humanité dans son ensemble ne forme qu’un seul tout. (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- Je crois en l’éducation. Il faut inculquer un sens d’unité de l’humanité. La réalité est que l’avenir de chaque continent dépend des autres. Ma nation, ma nation, voilà un concept erroné. Le sentiment nationaliste est dépassé. (Interview par H. Thibault du Monde)
- En tant qu’êtres humains libres, nous pouvons utiliser notre unique intelligence pour essayer de nous comprendre nous-mêmes et notre monde. Mais si nous sommes empêchés d’utiliser notre potentiel créatif, nous sommes privés de l’une des caractéristiques fondamentales de l’être humain.
- Je vous parle en tant qu’être humain et vous demande de ne jamais oublier que vous êtes humains, avant d’être Américains, Occidentaux, Africains, membres de tel ou tel groupe religieux et ethnique. Ces caractéristiques sont secondaires. Ne leur laissez pas prendre le dessus. (Faites la révolution !)
- La bataille contre l’ignorance se gagne tous les jours, et elle finit par ouvrir sur des perspectives insoupçonnées.
- Combattre l’ignorance, c’est aussi combattre la souffrance. L’ignorance est la source des poisons et obscurcissements mentaux.
- Je crois que toute souffrance est causée par l’ignorance. Des gens provoquent la douleur d’autres dans la poursuite égoïste de leur bonheur ou de leur satisfaction. Pourtant, le vrai bonheur vient d’un sentiment de paix intérieure et du contentement, qui à son tour doit être atteint grâce à la culture de l’altruisme, à l’amour, la compassion et à l’élimination de l’ignorance, de l’égoïsme et de la cupidité.
- Il faut de toute urgence instaurer sur le plan mondial des codes de bonne conduite. Sinon, le monde de l’économie et des affaires continuera à protéger ses seuls intérêts en suscitant des problèmes écologiques très importants. Les systèmes économiques sont en grande partie responsables des écarts inacceptables qui séparent tant les nations que les citoyens d’une même nation… La situation se dégradera en augmentant la souffrance générale et les systèmes économiques eux-mêmes entreront en crise. Dalaï-Lama et Fabien Ouak (La vie est à nous, p. 83)
- L’apaisement réside en chacun de nous.
- Nous portons tous en nous le bien comme le mal.
- Si nous voulons créer la paix dans le monde, créons-la d’abord en chacun de nous.
- Le malheur provient toujours de ce que l’on se sent prisonnier à l’intérieur de sa propre peau, de sa propre cervelle.
- La paix intérieure ne peut être détruite que par des ennemis intérieurs, comme la haine, alors que des ennemis extérieurs restent impuissants.
- En dépassant vos propres problèmes et en prenant soin des autres, vous acquérez la force intérieure, la confiance en vous, le courage, et un plus grand sentiment de calme.
- Quelle que soit votre apparence extérieure, ou ce que les autres pensent de vous, la chose la plus importante est d’être votre propre témoin, pour éviter regrets et remords. Et de temps à autre, faites un examen interne consciencieux.
- Même si seulement quelques individus essaient de créer la paix mentale et le bonheur en eux-mêmes, et agissent de manière responsable et avec bienveillance envers les autres, ils auront une influence positive dans leur communauté.
- La spiritualité, c’est la recherche de la vérité intérieure, de la sagesse et de la compassion. C’est une quête personnelle, qui implique la pratique de l’autodiscipline, de la méditation et de la réflexion sur soi-même. (The Art of Happiness in a Troubled World » par le Dalaï Lama et Howard Cutler (2009)
- Pour que l’humanité survivre, le bonheur et l’équilibre intérieur sont cruciaux. Sinon, la vie de nos enfants et leurs enfants sont plus susceptibles d’être malheureuses, désespérées et courtes. Le développement matériel contribue certainement au bonheur, dans une certaine mesure, et à un mode de vie confortable. Mais cela ne suffit pas. Pour atteindre un niveau de bonheur plus profond, nous ne pouvons négliger notre développement intérieur. Mon sentiment est que notre sens des valeurs humaines de base doit se poursuivre au même rythme que l’accroissement récent de nos capacités matérielles. (Mon autobiographie spirituelle, 2009)
- C’est dans son cœur qu’il faut construire la paix.
- Tout le monde parle de la paix, mais on ne peut réaliser la paix à l’extérieur si l’on héberge en soi la colère ou la haine.
- Résoudre un conflit par la raison plutôt que par la force donne le sentiment d’agir de façon juste et procure une profonde satisfaction.
- La paix n’a de signification que là où les droits de l’homme sont respectés, là où les gens sont nourris, et là où les individus et les nations sont libres.
- Si le calme ne règne pas en soi-même, il ne peut y avoir de paix dans l’approche d’autrui, et donc pas de relations pacifiques entre individus ou entre nations.
- Le désarmement extérieur pour qu’il soit possible il faut qu’il y commence, qu’il y vienne de cette notion de désarmement intérieur. (Discours à Bercy en octobre 2003)
- La responsabilité universelle est absolument indispensable à la survie de l’humanité ; c’est le meilleur fondement de la paix dans le monde. (Sommet de la Terre de Rio, 1992)
- La planète n’a pas besoin de gens qui réussissent. La planète a désespérément besoin de plus de faiseurs de paix, de guérisseurs, de conteurs d’histoires et de passionnés de toute sorte.
- Le dialogue est la seule façon raisonnable et intelligente de résoudre les différends et les conflits d’intérêts, entre les hommes comme entre les nations. (Discours au parlement européen en octobre 2001)
- Promouvoir une culture de dialogue et de non-violence pour l’avenir de l’humanité est un devoir auquel la communauté internationale ne saurait se soustraire. (Discours au Parlement Européen en octobre 2001)
- La discipline intérieure, ou autodiscipline, est la clé pour maîtriser notre esprit et nos émotions, et pour atteindre un état de paix intérieure. Dalaï-Lama et Howard Cutler (The Art of Happiness: A Handbook for Living, 1998)
- La paix, ce n’est pas quelque chose qui vient de l’extérieur. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur. C’est quelque chose qui doit commencer au-dedans de nous-mêmes ; chacun a la responsabilité de faire croître la paix en lui afin que la paix demeure générale.
- La Paix ce n’est pas quelque chose qui vient de l’extérieur. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur. C’est quelque chose qui doit commencer au-dedans de nous-mêmes ; chacun a la responsabilité de faire croître la Paix en lui afin que la Paix demeure générale. (La sagesse du cœur : Le Dalaï-Lama par lui-même)
- La responsabilité ne revient pas seulement aux dirigeants de nos pays ou à ceux qui ont été nommés ou élus pour faire un travail particulier. Il repose avec chacun de nous individuellement. La paix, par exemple, commence en chacun de nous. Lorsque nous avons la paix intérieure, nous pouvons être en paix avec ceux qui nous entourent.
- Je crois, me disait-il un jour, que chaque individu a pour responsabilité d’aider à guider notre famille globale dans la bonne direction. Les vœux pieux ne suffisent pas. Il est nécessaire de prendre conscience de notre responsabilité universelle. N’oubliez pas que la paix dans le monde commence par la paix au cœur de chacun d’entre nous.
- Responsabilité universelle : pour relever le défi aujourd’hui, nous devons développer un plus grand sentiment de responsabilité universelle. Chacun de nous doit travailler, non pas seulement pour soi-même ou sa famille, ou sa nation, mais pour le bien-être de toute l’humanité. La responsabilité universelle est la clé de notre survie ; elle est le meilleur socle pour construire la paix dans le monde.
- Si tu veux connaître quelqu’un, n’écoute pas ce qu’il dit, mais regarde ce qu’il fait.
- On peut vivre sans religion et sans méditation, mais on ne peut survivre sans affection humaine.
- Quand tu parles, tu ne fais que répéter ce que tu sais. Mais quand tu écoutes, tu peux apprendre quelque chose de nouveau.
- Le plus grand ennemi de l’homme est l’amour insensé qu’il éprouve pour lui-même. C’est cet amour qui le sépare des autres.
- La politesse est d’abord un cadeau qu’on se fait à soi-même. (La Force du bouddhisme : Mieux vivre dans le monde d’aujourd’hui, 1994)
- Notre tendance à comparer nous influence fortement. Regardez les gens moins favorisés à la place de côtoyer plus fortunés que vous. Cela vous évitera bien des amertumes. (L’art du bonheur)
- Dès l’instant que nous vivons avec quelqu’un d’autre, nous devons le traiter avec affection et toujours être attentif à ce qu’il pense. Chacun des deux doit aussi porter sa part de responsabilité, quoiqu’il arrive.
- La famille est la cellule la plus fondamentale de la Société. Si la paix et les valeurs humaines y règnent, non seulement les parents vivront heureux et sans tension, mais aussi leurs enfants, leurs petits-enfants et peut-être les générations suivantes.
- Ne vous considérez jamais comme supérieur à ceux que vous aidez. Personnellement, quand je rencontre un mendiant, je m’efforce toujours de ne pas le voir comme un inférieur, mais comme un être humain qui ne diffère en rien de moi. (365 Méditations quotidiennes du Dalaï-Lama)
- Il n’est pas rare que nous fassions preuve d’une sensibilité excessive en exagérant les évènements mineurs de façon disproportionnée, et simultanément nous savons souvent rester indifférents aux choses réellement importantes, celles qui exercent leurs effets en profondeur et à long terme. (L’art du bonheur)
- La famille doit jouer le rôle majeur. Si dans les familles règne véritablement la paix, si on n’y trouve pas seulement des connaissances mais de réelles valeurs morales, et qu’on y apprend à vivre de manière droite et altruiste, il devient alors possible de bâtir le reste de la société. Pour moi, la famille a une immense responsabilité.
- La chaleur humaine permet l’ouverture. Vous découvrez que tous les êtres humains sont comme vous, tout simplement. Et il vous est bien plus facile d’instaurer une relation. Au contraire, si vous instaurez des relations basées sur le pouvoir et l’argent, dès que vous connaîtrez une disgrâce, vos ’amis’ vous laisseront tomber. (L’art du bonheur)
- Le fait de cultiver une attitude de proximité chaleureux envers autrui calme automatiquement l’esprit. Cela contribue à dissiper les peurs et les incertitudes qui peuvent nous troubler, et nous donne la force de faire face à d’éventuels obstacles. C’est la source suprême de succès dans la vie. (L’esprit en éveil : Conseils de sagesse aux hommes d’aujourd’hui)
- Le but de la vie doit être positif. Nous ne sommes pas nés dans le but de compliquer les choses, de nuire aux autres. Pour que la vie ait une valeur, il faut consolider les qualités fondamentales de l’humanité, la chaleur humaine, la bonté, la compassion. Alors notre vie revêt un sens et devient plus paisible, plus heureuse. (L’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien)
- Ma religion est très simple. Ma religion est la bonté. (Kindness, Clarity, and Insight, 1984)
- Toutes les religions ont leur propre beauté et nous devons nous montrer respectueux avec elles.
- Si vous avez une foi ou une religion particulière, c’est une bonne chose. Mais vous pouvez survivre sans elle.
- J’appelle l’amour et la compassion une religion universelle. Telle est ma religion. (Mon autobiographie spirituelle)
- Malgré leurs différences philosophiques et rituelles, toutes les religions se ressemblent : elles délivrent un message de compassion, d’amour et de pardon.
- Religion : ma religion est simple. Elle est celle de la générosité et de l’amour. Si vous pouvez aider les autres, faites-le. Mais si vous ne le pouvez pas, au moins ne leur nuisez pas. C’est l’essence de toutes les traditions religieuses.
- Je crois que le but de toutes les grandes traditions religieuses n’est pas de construire de grands temples à l’extérieur, mais de créer des temples de bonté et de compassion à l’intérieur, dans nos cœurs. (Le Dalaï-Lama parle de Jésus, 1998)
- Puisque nous devons respecter tous les êtres humains, l’humanité entière, il faut donc respecter leurs conceptions et leur foi. Y compris les non-croyants. C’est également leur droit de ne pas croire. (Interview par U. Gauthier du Nouvel Observateur en 2008)
- Tout le monde est libre de croire ou de ne pas croire, mais à partir du moment où vous avez une religion et croyez à ce qu’elle enseigne, accordez-lui une grande importance et évitez d’avoir la foi un jour sur deux, n’agissez pas n’importe comment et faites-en sorte que vos pensées correspondent à ce que vous dites.
- La responsabilité universelle est la meilleure des bases pour construire à la fois notre bonheur personnel et la paix mondiale, pour définir un usage équitable de nos ressources naturelles et, dans l’intérêt des générations à venir, pour donner à l’environnement l’attention qu’il réclame. (Discours au Parlement Européen en octobre 2001)
- Tolérance : je crois qu’il vaut mieux qu’il y ait plusieurs religions et philosophies plutôt qu’une seule religion et une seule philosophie. C’est une nécessité car nos dispositions mentales sont différentes. Chaque religion propose des idées et des techniques spécifiques. Les apprendre et les intégrer ne pourra qu’enrichir notre propre foi.
- Le but de la religion n’est pas de bâtir de beaux temples et de beaux sanctuaires, mais de cultiver les qualités humaines positives comme la tolérance, la générosité et l’amour. Toutes les religions du monde, quelle que soit leur vision philosophique, sont, d’abord et avant tout, fondées sur le principe de réduire notre égoïsme et de servir les autres. (Nouvelle réalité : l’âge de la responsabilité universelle)
- Regardez les situations sous tous les angles, et vous deviendrez plus ouverts.
- Tout est utile dans la mesure où vous savez saisir les occasions d’apprentissage qui se présentent à vous.
- Certains regardent la vase au fond de l’étang, d’autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l’eau, il s’agit d’un choix. (Art du bonheur)
- Lorsque vous parlez, vous ne faites que répéter ce que vous savez déjà, alors que lorsque vous écoutez, vous pouvez apprendre quelque chose de nouveau.
- Réfléchissons à ce qui possède vraiment une valeur, à ce qui donne un sens à notre vie, et ordonnons nos priorités en conséquence. (L’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien)
- Plus on rencontre d’opinions différentes, plus on a l’occasion d’acquérir une compréhension nouvelle des autres et de s’améliorer soi-même. Ne nous figeons pas sur nos idées personnelles et dialoguons avec les autres dans une attitude grande ouverte.
- Si vous êtes angoissé parce que vous n’avez aucune confiance en vous et pensez que rien de ce que vous faites ne réussira, réfléchissez un peu. Essayez de voir pourquoi vous vous donnez perdant dès le départ. Vous ne trouverez aucune raison valable. Le problème vient de votre façon de penser, non d’une incapacité réelle. (365 Méditations quotidiennes du Dalaï-Lama)
- Dès lors que vous avez une motivation pure et sincère, tout le reste suit.
- Pour vaincre la paresse, il existe quatre antidotes : la foi, l’intention, l’effort et la souplesse.
- La seule chose qui importe, c’est de mettre en pratique ce que l’on croit avec sincérité et sérieux.
- Vous devriez mettre un terme à toutes les activités négatives et concentrer les efforts sur le fait d’accumuler les actions saines.
- Changer prend du temps, nécessite de la patience et de la persévérance ; c’est un véritable processus d’apprentissage. (L’art du bonheur : Les sages conseils du Dalaï-Lama)
- Si personne n’agit, aucun progrès n’est possible et aucune erreur ne peut être corrigée. Mais on doit également se demander si ce qu’on va dire ou faire sera utile à quelque chose.
- Il est plus facile de s’en prendre à autrui que de tenter de comprendre les raisons de notre trouble lorsque quelque chose nous dérange et nous déstabilise. (Sages paroles du Dalaï-Lama)
- La pratique spirituelle est une question de transformation intérieure. Elle nécessite de l’autodiscipline, de la patience et de la persévérance, ainsi que de la foi en sa propre capacité à changer et à grandir. (How to Expand Love: Widening the Circle of Loving Relationships » par le Dalaï Lama et Jeffrey Hopkins (2005)
- Agir sur nos émotions négatives est un travail de longue haleine. Persévérance, détermination, volonté sont nécessaires. Lorsque vous êtes découragés, lorsque vos acquis vous paraissent dérisoires, relisez ou songez aux vies des grands maîtres du passé, à l’histoire du Bouddha. Tous ont surmonté des difficultés, des souffrances, souvent invraisemblables, au cours de leur quête spirituelle. Réaliser la Voie, se réaliser, demande un grand courage. (Sages paroles du Dalaï-Lama, 2002)
- Je crois fortement que nous devons développer consciemment un plus grand sens de la responsabilité universelle. Nous devons apprendre à agir non seulement pour nous-mêmes, pour les nôtres ou pour notre propre pays, mais également pour le bien de l’humanité toute entière. La responsabilité universelle est la meilleure des bases pour construire à la fois notre bonheur personnel et la paix mondiale, pour définir un usage équitable de nos ressources naturelles et, dans l’intérêt des générations à venir, pour donner à l’environnement l’attention qu’il réclame. (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- De nombreux problèmes et conflits mondiaux naissent parce que nous avons perdu de vue ce caractère humain qui nous relie les uns aux autres comme les membres d’une même famille. Nous avons tendance à oublier qu’en dépit de leur diversité de race, de religion, de culture, de langue, d’idéologie, etc., les peuples sont égaux dans leur désir fondamental de paix et de bonheur : tous nous voulons être heureux et aucun d’entre nous ne désire souffrir. Nous nous efforçons du mieux que nous pouvons de réaliser nos désirs. Cependant, même si nous faisons en théorie l’apologie de la diversité, bien souvent en pratique, nous ne la respectons pas, malheureusement. En fait, notre incapacité à tenir compte des différences devient la cause majeure des conflits entre les peuples. Dalaï Lama (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- Nous contribuons à augmenter notre souffrance en alimentant nos émotions conflictuelles.
- Un esprit discipliné mène au bonheur et un esprit indiscipliné mène à la souffrance. (L’art du bonheur)
- La compassion, c’est éprouver pour celui qui souffre une profonde sympathie et avoir le désir de l’aider à le libérer de ses souffrances. (L’art de la compassion, 2002)
- Même un être illuminé, armé de connaissance et de pouvoirs illimités, et de l’aspiration de sauver tous les êtres de la souffrance ne peut éliminer le karma individuel de chacun.
- Tant que vous pensez que tout est la faute des autres, vous souffrez. Quand vous réalisez que tout prend naissance en vous, vous pouvez alors cheminer vers la paix et la joie.
- Le malheur s’empare de chacun de nous parce que nous nous prenons pour le centre du monde, car nous avons la misérable conviction d’être seuls à souffrir l’insoutenable.
- Si j’éprouve des sentiments négatifs envers ceux qui m’ont fait souffrir, ils ne feront que détruire la paix de mon esprit. Mais si je pardonne, mon esprit sera calme. (Savoir pardonner, co-auteur Victor Chan)
- Se considérer comme supérieur aux autres, c’est être soi-même son pire ennemi et aller droit à la ruine. Le mal, la peur et la souffrance qui règnent dans ce monde ont une même origine : l’attachement au Moi. (Les mots de sa Sainteté le Dalaï-Lama)
- Savoir transformer notre attitude devant la souffrance pour mieux la tolérer, voilà qui peut grandement aider à neutraliser la tristesse, l’insatisfaction ou le mécontentement. Qui a dit que la vie était facile ? Considérez la souffrance comme normale et, tout d’un coup, une souffrance qui se présente devient plus tolérable. (L’art du bonheur)
- Vouloir s’affranchir de la souffrance est le corollaire du désir d’être heureux. C’est pourquoi il est tout à fait juste de rechercher les causes du malheur, en explorant tous les niveaux, mondial, social, familial et individuel. Tant que nous verrons dans la souffrance un état contre nature, une situation anormale que nous redoutons, que nous évitons et rejetons, nous n’en débusquerons jamais les causes. (L’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien)
- Une grande partie de nos souffrances viennent de ce que nous avons trop de pensées. En même temps, nous ne pensons pas de manière saine. Nous ne prêtons intérêt qu’à notre satisfaction immédiate, sans mesurer à long terme les avantages et les inconvénients pour nous-mêmes ou pour les autres. Or, cette attitude finit toujours par se retourner contre nous. Il est sûr et certain qu’en changeant simplement notre façon de voir les choses, nous pourrions réduire nos difficultés actuelles et éviter d’en créer de nouvelles.
- Ayant perdu mon pays à l’âge de seize ans, étant devenu réfugié à vingt-quatre ans, j’ai rencontré de très nombreuses difficultés durant ma vie. Lorsque j’y réfléchis, je m’aperçois que nombre d’entre elles étaient insurmontables. Non seulement elles étaient inévitables, mais on ne pouvait leur trouver de solution favorable. En ce qui concerne ma paix d’esprit et ma santé physique, je puis pourtant prétendre m’en être raisonnablement bien tiré, ce qui m’a permis d’affronter l’adversité avec toutes mes ressources, mentales, physiques et spirituelles. Si j’avais été submergé par l’inquiétude et le désespoir, ma santé en aurait souffert, et je me serais trouvé entravé dans mes actes. (Sagesse ancienne, monde moderne)
- Le fondement de toute pratique spirituelle est l’amour. (Les mots de sa Sainteté)
- La vraie spiritualité est une attitude mentale que l’on peut pratiquer n’importe quand !
- Conserver sa tradition spirituelle n’empêche en rien de s’intéresser aux enseignements des autres religions.
- Il est urgent de trouver un meilleur équilibre entre nos préoccupations matérielles et notre développement spirituel.
- Il faut avoir une conviction totale dans son propre chemin spirituel, alliée à un respect parfait envers les autres vérités.
- Nous pouvons vivre sans thé, mais pas sans eau ; de même, nous pouvons vivre sans religion, mais nous ne pouvons pas vivre sans spiritualité.
- La révolution spirituelle que je préconise ne dépend pas de conditions extérieures liées au progrès matériel ou la technologie. Elle naît de l’intérieur, motivé par le désir profond de se transformer pour devenir un meilleur être humain. (Mon autobiographie spirituelle)
- Quand nous évaluons un acte particulier afin de déterminer s’il est moral ou spirituel, notre critère doit être celui de la qualité de notre motivation. Si quelqu’un prend délibérément la résolution de s’abstenir de voler, mais que cette décision est uniquement motivée par la peur de se faire prendre et d’être puni par la loi, elle n’est pas à proprement parler morale, car ce ne sont pas des considérations morales qui ont dicté son choix. (L’art de la compassion)
- La vie en elle-même est un éternel recommencement.
- Attachons-nous à reconnaître le caractère si précieux de chaque journée.
- Il est indispensable de faire en sorte que chaque jour de notre vie ait un sens.
- Vous êtes maître de votre vie et qu’importe votre prison, vous en avez les clefs.
- Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.
- Plus nous aurons donné de sens à notre vie, moins nous éprouverons de regrets à l’instant de la mort. (Du bonheur de vivre et de mourir en paix, 1998)
- Vous allez devoir vivre avec vos actions pour le reste de votre vie, alors pour vous épargner le regret et l’angoisse, vivez votre vie avec honneur à partir de maintenant.
- Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre.
- Mon message est la pratique de la compassion, de l’amour et de la bienveillance. Ces choses sont très utiles dans notre vie de tous les jours, et aussi pour la Société humaine entière.
- Prends soin de tes PENSÉES, elles deviendront des MOTS. Prends soin de tes MOTS, ils deviendront des ACTIONS. Prends soin de tes ACTIONS, elles deviendront des HABITUDES. Prends soin de tes HABITUDES, elles deviendront TON CARACTÈRE. Prends soin de TON CARACTÈRE, il deviendra TON DESTIN. ET TON DESTIN SERA TA VIE.
- Aussi longtemps que nous vivrons dans ce monde, nous rencontrerons forcément des problèmes. Si dans ces moments-là nous perdons espoir et courage, nous réduisons d’autant nos capacités à faire face aux difficultés. Si, en revanche, nous gardons à l’esprit que nous ne sommes pas les seules victimes de cette souffrance, mais qu’elle est notre lot commun à tous, cette optique plus réaliste renforcera notre détermination et notre aptitude à surmonter les épreuves. Grâce à cette attitude, chaque nouvel obstacle peut être véritablement perçu comme une occasion supplémentaire autant que précieuse de faire progresser notre esprit.
- Si nous devenions violents, nous n’aurions plus rien à défendre.
- Se résigner, c’est donner prime à la violence, c’est tolérer l’intolérable, se croiser les bras au lieu de réagir.
- L’histoire de l’humanité a démontré que l’usage de la violence a toujours débouché sur de nouvelles violences.
- La violence est démodée. Ce n’est pas une bonne manière de construire la paix. Prenez l’Irak : toute cette force déployée n’a rien résolu. Il faut espérer que le XXIe siècle soit plus humain, soit un siècle de dialogue.
- On ne devrait pas parler de terroriste musulman ou de terroriste bouddhiste. En réalité, dès qu’une personne est impliquée dans des activités terroristes, elle n’est plus musulmane ou bouddhiste. (Interview par H. Thibault du Monde)
- Dans le contexte de la mondialisation naissante, toutes les formes de violence, dont la guerre, sont des moyens tout à fait inadaptés pour résoudre les conflits. La violence et la guerre ont toujours fait partie de notre histoire. Autrefois, il y avait des vainqueurs et des vaincus. Mais, aujourd’hui, si un conflit mondial devait avoir lieu, il n’y aurait plus aucun vainqueur. Nous devons donc avoir le courage et le discernement de réclamer un monde sans armes nucléaires et, à long terme, sans armée nationale. Dalaï Lama (Discours au Parlement européen le 24 octobre 2001)
- La violence et la guerre ont toujours fait partie de notre histoire. Autrefois, il y avait des vainqueurs et des vaincus. Mais, aujourd’hui, si un conflit mondial devait avoir lieu, il n’y aurait plus aucun vainqueur. Nous devons donc avoir le courage et le discernement de réclamer un monde sans armes nucléaires et sans armées nationales, à long terme. (Discours au Parlement Européen en octobre 2001)
- Le silence est parfois la meilleure des réponses.
- Jugez vos succès d’après ce que vous avez dû sacrifier pour les obtenir.
- Tous nos actes ont des conséquences positives ou négatives selon leur nature.
- Se concentrer sur l’apprentissage intellectuel peut conduire à négliger l’intelligence du cœur.
- On peut se servir d’une technique de méditation bouddhiste sans devenir bouddhiste pour autant : l’important c’est qu’elle soit efficace pour vous.
- Remerciez vos ennemis, ils sont vos plus grands maîtres. Ils vous apprennent à faire face à la souffrance et à développer la patience, la tolérance, la compassion, sans rien attendre en retour.
- C‘est ma religion, elle est simple. Il n‘y a pas besoin de temples, pas besoin de philosophie compliquée. Notre propre cerveau, notre propre cœur est notre temple, la philosophie est la bonté.
- Notre tendance naturelle nous porte souvent à renvoyer aux autres, ou à des facteurs extérieurs, la responsabilité de nos problèmes. Nous cherchons en outre fréquemment une cause unique et essayons de nous exonérer de toute responsabilité.
- De nos jours, on se nourrit uniquement d’informations venues de l’extérieur, par l’intermédiaire des médias, en particulier la télévision. Elles deviennent nos seules références, nos seules sources d’information. Cette dépendance excessive nous rend incapables de nous tenir debout tout seuls, de nous reposer sur nos qualités propres, et nous n’avons pas confiance en notre vraie nature.
- Environnement : prendre soin de notre planète, c’est comme prendre soin de notre propre maison. Puisque nous sommes issus de la nature, ne pas la respecter n’a aucun sens. C’est pourquoi je dis que la question de l’environnement ne peut être comparée à la religion, l’éthique ou la morale. Ces dernières sont du « luxe » car nous pouvons survivre sans elles. Par contre, nous ne survivrons pas si nous détruisons la nature.
1) Citations du Dalaï-Lama sur l’amour :
2) Citations du Dalaï-Lama sur l’argent :
3) Citations du Dalaï-Lama sur le bonheur :
4) Citations du Dalaï-Lama sur la bonté :
5) Citations du Dalaï-Lama sur le changement :
6) Citations du Dalaï-Lama sur la colère et les conflits :
7) Citations du Dalaï-Lama sur la compassion :
8) Citations du Dalaï-Lama sur l’état d’esprit :
9) Citations du Dalaï-Lama sur l’humanité :
10) Citations du Dalaï-Lama sur l’ignorance :
11) Citations du Dalaï-Lama sur le monde intérieur :
12) Citations du Dalaï-Lama sur la paix :
13) Citations du Dalaï-Lama sur les relations humaines :
Le Dalaï-Lama à Anvers en Belgique en 2006. Attribution: Yancho Sabev, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia
14) Citations du Dalaï-Lama sur la religion :
15) Citations du Dalaï-Lama sur la sagesse :
16) Citations du Dalaï-Lama sur se transformer :
17) Citations du Dalaï-Lama sur la souffrance :
18) Citations du Dalaï-Lama sur la spiritualité :
19) Citations du Dalaï-Lama sur la vie :
20) Citations du Dalaï-Lama sur la violence :
21) Autres citations du Dalaï-Lama :
22) Courte biographie du 14e Dalaï-Lama (Tenzin Gyatso) (1935 à …)
- Dalaï-Lama signifie Océan de sagesse. Il est l’une des rares personnes au monde à jouir d’une immense autorité morale et à susciter chez des millions de gens le respect et une profonde sympathie. Le Dalaï-Lama est une figure dominante du bouddhisme tibétain et une icône de paix dans le monde entier. Il s’est donné pour mission de faire la promotion de la tolérance, du respect et de la non-violence. Voici les grands événements de sa vie : 1935 : naissance de Tenzin Gyatso au nord-est du Tibet, 1937 : reconnu comme une des nombreuses réincarnations du Dalaï-Lama, 1940 : intronisation en tant que quatorzième Dalaï-Lama, 1950 : la Chine envahit le Tibet, 1954 : rencontre avec Mao Tsé-Toung en Chine, 1956 : rencontre avec Nehru en Inde, 1959 : exil en Inde à Dharamsala, 1973 : rencontre avec le Pape Paul VI, 1987 : émeutes de Lhassa, réprimées par la Chine, 1989 : obtention du prix Nobel de la paix.
23) Publications francophones importantes :
- L’Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quotidien
- Du bonheur de vivre et de mourir en paix
- Transformer son esprit
- Comment pratiquer le bouddhisme
- 365 méditations quotidiennes du Dalaï-Lama
- Quand l’esprit dialogue avec le corps.
- Le Sens de la vie
- Conseils du cœur
- La Voie de la lumière : Une introduction au bouddhisme
- Vaincre la mort et vivre une vie meilleure
- Conseils spirituels aux bouddhistes et aux chrétiens
- Les voies spirituelles du bonheur
- Sagesse ancienne, monde moderne
- Le Dalaï-Lama parle de Jésus
- Le Pouvoir de la bonté
24) Sujets complémentaires :
- Citations de : Gandhi, M. L. King, J. Krishnamurti et Mère Teresa
- Texte du Dalaï-Lama : L’art de la gentillesse
- Citations sur l’amour et l’amour désintéressé