170 citations d’Henri-Frédéric AMIEL
- Les pleurnicheries sont puériles, l’action est plus salutaire que les regrets.
- On n’acquiert du caractère que par l’action, et de la foi en soi par le succès.
- L’activité est salutaire, mais l’activité incessante étourdit l’âme comme le tapage d’une manufacture.
- L’action, la pensée, le travail et la prière sont les procédés pour reconstituer l’équilibre de notre vitalité.
- L’action est impossible sans la foi et sans un risque. Or la foi court volontiers tous les risques parce qu’elle est une force ; mais le doute n’a pas ce privilège.
- La parfaite liberté d’esprit implique la non-action : car agir suppose soit l’illusion qu’on voit à fond ce qui est vrai, utile ou bon, soit un parti pris, un coup d’autorité qui prononce spontanément : Ainsi je le veux, tel est mon ordre.
1) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur l’action
- Vivre, c’est faire du bien, vivre c’est aimer et vouloir. (Journal du 6 mai 1872)
- Le véritable amour est pur, sincère, désintéressé et sérieux. (Journal du 7 juin 1849)
- Quand l’amour résiste à l’absence, il est à l’épreuve de tout. (Journal du 19 février 1875)
- Amour et charité sont deux vertus dont la pratique soulage le cœur. (Fragments d’un journal intime)
- Le véritable amour peut vivre de privations et survivre à toutes les épreuves. (Journal du 7 avril 1872)
- Quand on a besoin de tendresse, il ne faut pas se montrer en cuirasse. (Journal du 2 décembre 1877)
- L’amour est l’exaltation de la vie, et la tendresse le couronnement de l’amour. (Journal du 6 août 1861)
- Vivre sans amour n’est pas vivre, et vivre dans l’amour sans souffrir est impossible. (Grains de mil, 1854)
- Une bouche souriante et fraîche aux dents de perle appelle l’abeille de l’amour. (Journal du 9 juillet 1851)
- L’amour-propre, c’est l’aversion de tout échec, l’horreur de toute humiliation. (Journal du 29 octobre 1878)
- La dose d’illusion qui entre dans une affection constitue la mesure de sa fragilité. (Journal du 23 juin 1853)
- Un seul sourire peut suffire pour allumer un grand feu dans un cœur aimant. (Fragments d’un journal intime)
- La présence réelle raccommode en quelques minutes ce qu’a gâté l’absence. (Fragments d’un journal intime)
- L’amour véritable se reconnaît à deux signes authentiques, la constance et l’oubli de soi. (Journal du 16 juin 1874)
- Une affection n’est solide que lorsqu’elle peut supporter et survivre aux orages de la vie. (Journal du 27 mars 1870)
- La vraie dignité, c’est d’être homme, c’est-à-dire d’aimer et de respecter ses semblables. (Journal du 10 février 1846)
- Si la conscience nous rappelle notre devoir, l’amour-propre nous parle surtout de notre mérite. (Journal du 10 août 1878)
- Plus on aime la cordialité affectueuse, plus on prend en grippe les humains qui ne la pratiquent jamais. (Journal du 5 mai 1878)
- La vie est courte, on n’a jamais trop de temps pour réjouir le cœur de tous ceux que nous aimons. (Journal du 16 décembre 1868)
- Soyons humains, doux, bons les uns pour les autres : les cœurs aimants sont la consolation de la terre. (Journal du 23 mai 1868)
- L’amour envahissant et jaloux veut absorber son objet et le rendre heureux, mais non pas le laisser être heureux. (Journal du 2 décembre 1877)
- L’amour, l’amour vrai, puissant, celui dont le cœur, l’âme, l’esprit ont besoin, l’amour-sacrifice, l’amour-enthousiasme, l’amour-béatitude, fait éprouver l’infini et réaliser l’impossible. (Journal du 14 octobre 1860)
- Il y a beaucoup de manières d’aimer les gens qui en ce monde souffrent, la seule qui soit bonne est de les aider à porter le poids de la vie en leur fortifiant le cœur et en combattant avec eux. (Fragments d’un journal intime)
- Un ami intime est un vrai bienfait, on s’y délasse, s’y restaure, s’y exerce en donnant, recevant, échangeant, examinant, analysant, discutant les projets, les chagrins, les expériences, les espérances que la vie apporte et que l’âge amène. (Journal du 31 mai 1855)
- Rendre heureux est encore le plus sûr des bonheurs. (Journal du 30 mai 1877)
- Ce qui réjouit les uns bien souvent accable les autres. (Fragments d’un journal intime)
- Le manque d’amour me rend stérile, le bonheur me rendrait fécond. (Journal du 12 février 1853)
- Sans un peu d’indulgence optimiste, on ne peut ni vivre ni laisser vivre. (Journal du 9 juillet 1878)
- L’instruction ne rend pas l’homme meilleur et contribue peu à son bonheur véritable. Les affections du cœur donnent seules à la vie sa plénitude et son prix. (Journal du 25 janvier 1854)
- Que les petits grandissent et se fassent sages, que les grands se soutiennent et soient heureux, que tous soient calmes, satisfaits, reconnaissants, et que la santé du corps couronne celle de l’âme ! (Fragments d’un journal intime)
- Le doute conduit à l’immobilité, il interdit la détermination. (Journal du 3 juillet 1877)
- Dès que la confiance n’est plus complète, elle n’est plus. (Journal du 4 février 1853)
- Qui a plus de confiance en soi a un plus joyeux courage. (Journal du 10 mars 1867)
- Apprends à avoir confiance en toi, et tu sauras vivre. (Journal du 22 novembre 1865)
- Le savoir-faire et le courage ne font pas la destinée, mais y contribuent. (Journal du 2 octobre 1872)
- La confiance en soi est la condition de la hardiesse ; il convient d’oser, d’entreprendre, si l’on veut réussir. (Journal du 26 novembre 1863)
- La confiance est comme la glace d’un miroir : fendue, elle ne peut redevenir unie ; brisée, elle ne se raccommode plus. (Journal du 8 juillet 1868)
- Je n’ai pas ce qui fait la détermination, c’est-à-dire cette illusion qui prend parti pour sa volonté et la croit bonne parce qu’elle est sienne. Pour moi, j’ai toujours l’arrière-pensée que le contraire de ce que je vais dire ou faire était peut-être aussi vrai ou aussi bon. (Journal du 17 novembre 1872)
- La tristesse, le regret, le remords habitent le cœur qui n’a pas fait de son mieux. (Journal du 2 février 1869)
- De l’oeuf de la haine, si petit qu’il soit d’abord, peuvent éclore des monstres. (Journal intime du 28 mars 1855)
- Une âme forte face aux déceptions ne se laisse ni aigrir, ni abattre, ni décourager. (Fragments d’un journal intime)
- La série interminable des déceptions et des désabusements, des pertes et des arrachements, use en nous la force qui console, la foi. (Journal du 13 octobre 1872)
- Ce que nos amis ont le plus de peine à nous pardonner, c’est d’avoir trompé leur attente et déçu les espérances qu’ils avaient pour nous. (Journal intime du 21 février 1872)
- Évite les déceptions par la prévoyance ; sache sourire et ne permets pas aux choses d’entamer ta paix intérieure. Appuie-toi sur toi-même seulement, et tends la main aux autres. (Journal du 26 janvier 1853)
- Nos chagrins et nos déceptions sont, au fond, notre œuvre ; le fait vient du dehors, l’effet vient de nous. Chaque vie se construit son tombeau, chacune de nos actions engendre un démon ou un ange chargé de la punir ou de la récompenser. (Journal du 26 janvier 1853)
- L’ambitieux est esclave de sa passion. (Journal du 20 janvier 1880)
- En rabaissant autrui, on s’abaisse soi-même. (Journal du 16 avril 1869)
- Le désordre d’aujourd’hui escompte la liberté de demain. (Journal du 15 août 1851)
- L’amour-propre est le plus subtil enjôleur de la conscience. (Journal du 31 août 1853)
- La concurrence double l’activité des ambitieux qui se font valoir. (Journal du 26 mai 1880)
- Il faut accepter ou repousser, mais non céder en rechignant. (Journal du 29 janvier 1852)
- La paresse s’empare de tout prétexte pour se croiser les bras. (Journal du 13 janvier 1853)
- L’homme incertain, hésitant, partagé, oublieux, flotte à tout vent. (Fragments d’un journal intime, 1852)
- La calomnie tenace me dégoûte de toute défensive, qui d’ailleurs serait vaine. (Journal du 24 février 1873)
- La vanité perche sur une montagne inaccessible, tout dans la plaine lui paraît nul. (Journal du 13 mars 1876)
- Dans le monde, l’égoïsme et l’orgueil dominent, et chacun veut son triomphe à lui. (Journal du 10 juillet 1876)
- L’ambition est un lion qui risque de dévorer son maître, si celui-ci s’oublie un moment. (Journal du 20 janvier 1880)
- Qui ne respecte rien se met lui-même au-dessus de tout comme le roi absolu au-dessus des lois. (Fragments d’un journal intime)
- La cupidité, forme de l’égoïsme, sépare les hommes au lieu de les relier, et abaisse l’homme bien loin de le grandir. (Journal intime, 23 juin 1851)
- Pour vivre, il faut mettre beaucoup d’eau dans son vin, et savoir avaler beaucoup de couleuvres. Trop de fierté est une condamnation à mort. (Journal du 20 mai 1880)
- L’humanité prise en bloc est bête comme un mouton, éternellement elle se cogne et se bute aux mêmes endroits et gobe les mêmes amorces. (Journal du 23 avril 1872)
- L’inertie, volontaire ou non, est le crépuscule funéraire de l’individu, et la Société est pleine de malheureux qui se sont ensevelis eux-mêmes tout vivants sous la chape de plomb de l’homicide oisiveté. (Journal du 6 janvier 1853)
- L’entêtement dans le faux, sans bonnes raisons et même sans raisons, par pure obstination et pour impatienter le prochain est une des choses qui font démanger les poings dans les classes incultes et la langue chez les gens bien élevés. Et après certains mots, pires que des sévices, il est difficile que les amours-propres aigris reviennent à la confiance, à l’estime et à l’amour. (Journal du 20 février 1871)
- La spécialité de Monsieur Je Sais Tout, c’est la prétention d’enseigner aux gens leurs propres affaires et avec un magnifique entêtement. Il ne manque pas de connaissances, mais il n’admet pas que les autres puissent avoir raison, même dans ce qu’ils savent le mieux. Et aucune objection n’arrive à son entendement. Cela est si ridicule que l’on s’échauffe parfois à la contestation. (Journal du 15 octobre 1872)
- Le succès, bien souvent, ne vaut pas ce qu’il coûte. (Journal du 30 mars 1875)
- Une erreur est d’autant plus dangereuse qu’elle contient plus de vérité. (Journal intime)
- Mieux vaut échouer par le concours que d’être nommé par faveur. (Journal du 15 novembre 1848)
- Détermination, calcul, persévérance, présence d’esprit et mémoire, voilà tout ce qu’il faut pour réussir. (Journal du 6 mars 1861)
- Savoir vivre, c’est mettre en valeur sa vie par une activité que rien ne rebute et n’arrête, et trouver sa joie au travail, et non au succès. (Fragments d’un journal intime)
- L’illusion est courte, le regret est durable. (Journal du 23 mai 1872)
- Le découragement est une incrédulité. (Journal du 18 septembre 1864)
- Qui n’accepte pas le regret n’accepte pas la vie. (Journal du 3 septembre 1855)
- Plus on fuit l’épreuve, la lutte et le danger, plus on devient vulnérable. (Journal du 30 mai 1872)
- La force et l’assurance ne naissent que par la lutte et par l’épreuve. (Journal du 16 novembre 1849)
- Un homme ne se connaît qu’à l’épreuve, qui n’a jamais souffert se connaît peu. (Journal du 14 septembre 1868)
- Le découragement, c’est la perte de toute foi, la perte de toute confiance en soi. (Journal du 22 septembre 1869)
- Ceux qui se découragent ont tort, le monde refleurit toujours, le tout est de survivre aux orages. (Journal du 29 février 1872)
- Le découragement, c’est le vampire qui nous boit le sang du cœur, et qui nous ôte la force de faire. (Journal du 22 septembre 1869)
- Mille ignorants n’ébranlent pas la conviction de celui qui sait. (Fragments d’un journal intime)
- Qui veut convaincre les autres doit se convaincre d’abord lui-même. (Les lettres de jeunesse, 1904)
- On est souvent étonné de voir combien sont faciles les choses réputées impossibles. (Journal du 6 septembre 1869)
- Il est stupide de laisser à ceux qui ne nous donnent aucune joie le privilège de pouvoir nous chagriner. (Journal du 3 avril 1880)
- Vouloir prêcher aux autres sans se prêcher soi-même, c’est vouloir bâtir une maison sans commencer par la base, et à ce prix, l’édification est impossible. (Grains de mil, 1854)
- Une œuvre d’art ne vaut rien sans inspiration. (Journal du 15 juillet 1874)
- La rigueur tue l’inspiration, la méthode étouffe la liberté. (Journal du 27 mars 1855)
- Le vent souffle où il veut, et l’inspiration est capricieuse. (L’Enseignement supérieur à Genève, 1878)
- Il est délicieux d’être l’inspiration, la force, le soutien, le confident, le tout d’une autre âme. (Journal du 2 décembre 1877)
- L’enfer est le malheur sans espérance. (Fragments d’un journal intime)
- Un rien suffit à ôter le bien-être, comme à troubler la santé. (Journal intime)
- Accepter sa maladie est le premier pas vers la guérison. (Journal du 25 juin 1848)
- À ruminer ses misères, on aggrave sa détresse. (Les fragments d’un journal intime, 1852)
- Accuser le sort ou s’accuser soi-même ajoute du mal au mal. (Fragments d’un journal intime)
- Quand la santé reparaît, la maladie s’efface de l’esprit comme un rêve. (Journal du 4 mars 1853)
- La souffrance du corps est peu de choses vis-à-vis de la souffrance du cœur. (Journal du 8 décembre 1873)
- Une larme d’attendrissement contient plus de baisers qu’on puisse nous en donner. (Journal du 25 juin 1865)
- Le bien et le mal se paient d’eux-mêmes, donnez et vous recevrez, refusez et on vous refusera. (Journal du 8 décembre 1849)
- La force naît de la résistance. (Journal du 6 janvier 1875)
- La solution avec les cerveaux bornés est d’éviter toute discussion. (Journal du 25 septembre 1880)
- La moindre petite résistance enflamme et irrite les hommes coléreux. (Fragments d’un journal intime)
- Tous les petits obstacles deviennent gros dès qu’on n’en tient pas compte. (Journal du 23 janvier 1869)
- Ma liberté ne tolère que les jougs légitimes et que les obligations consenties. (Journal du 22 février 1879)
- Atteindre son but à travers tous les obstacles, tirer parti du jeu le plus défavorable et transformer les contrariétés en auxiliaires, c’est l’art du pilote de la vie. (Journal du 13 janvier 1853)
- Le pardon volontaire et gratuit est une surabondance de l’amour. (Journal du 5 juillet 1875)
- Aussi longtemps qu’il y a estime, les amis se pardonnent et se réconcilient. (Journal intime, 1870)
- La vie à deux n’est le plus souvent qu’une série de raccommodements et de pardons. (Journal du 10 août 1880)
- On ne se préserve de la haine que par le pardon, lequel est une surabondance de l’amour. (Journal intime, 1875)
- L’amour véritable est celui qui pousse l’être aimé vers sa perfection. (Journal du 30 juillet 1880)
- La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection. (Journal intime du 26 décembre 1868)
- Raisonner avec la mauvaise foi est du temps perdu. (Journal du 6 octobre 1877)
- La raison et la volonté sont les deux déesses de la vie pratique. (Journal du 4 août 1872)
- Qu’est-ce qu’un esprit cultivé ? C’est celui qui peut regarder d’un grand nombre de points de vue.
- Les faux frères sont pires que les adversaires. (Journal du 6 janvier 1878)
- Avant de donner un conseil, il faut l’avoir accepté, ou mieux, l’avoir fait désirer.
- Tout bon cœur a besoin d’égards, d’affection et de soin. (Journal du 24 février 1872)
- La solidarité, c’est aider chacun à porter le poids de la vie et à la rendre plus facile.
- Les droits d’autrui sont aussi sacrés que les droits personnels. (Journal du 6 mars 1872)
- Suppose toujours dans les autres une excellente intention. (Journal du 16 novembre 1848)
- Être choyé, c’est beaucoup ; pouvoir être utile, c’est plus encore. (Journal du 19 décembre 1852)
- Il n’est pas permis de faire du tort à quelqu’un pour faire du plaisir à un autre. (Journal du 20 janvier 1852)
- Pour être agréable, sache être naturel, enjoué, modeste, spirituel et bienveillant. (Journal du 7 février 1849)
- Patience, indulgence, tolérance, c’est avec ce bagage qu’il faut voyager parmi les hommes. (Journal du 2 mai 1877)
- Chacun juge d’après soi-même, c’est pourquoi nos jugements nous jugent et nous décèlent. (Journal du 20 mai 1869)
- La solidarité, c’est l’aîné qui tend la main au cadet, le valide au malade, le père à ses enfants. (Journal du 4 avril 1866)
- La vertu que nous connaissons le moins et que nous avons le plus de peine à pratiquer, c’est la tolérance. (Journal intime)
- Sans paix, nous ne pouvons accomplir notre tâche, ni être utile aux autres. Le moyen, c’est de ne pas blesser les autres, et de ne nous blesser de rien. (Journal du 27 avril 1853)
- La mère doit se considérer comme le soleil de son enfant, immuable et toujours rayonnant, où la petite créature mobile, prompte aux larmes et aux éclats de rire, légère, inconstante, passionnée, orageuse, vient se recharger de chaleur, d’électricité et de lumière, s’égaliser, se calmer, se fortifier. (Journal du 6 janvier 1853)
- Quand nous changeons, tout semble changer autour de nous.
- Décide toi-même, et ne laisse jamais autrui décider à ta place. (Fragments d’un journal intime)
- Qui se domine peut seul guider sa vie, et seul la concevoir. (Fragments d’un journal intime, 1852)
- L’aversion pour l’inconnu et l’incertain empêche de ne jamais rien oser. (Journal du 20 juillet 1868)
- Qui veut progresser doit apprendre à vaincre son orgueil et à demander aux autres. (Fragments d’un journal intime, 1852)
- L’utilité intellectuelle est de cultiver la pensée ; l’utilité morale est d’apprendre la tolérance. (Journal du 10 décembre 1863)
- La solitude c’est la rêverie, et la rêverie c’est le souvenir. (Journal du 29 juillet 1854)
- La solitude est mauvaise conseillère, et l’isolement aigrit. (Journal du 3 novembre 1869)
- La solitude est nécessaire pour reprendre l’équilibre, et faire le point avec soi-même. (Fragments d’un journal intime)
- La solitude assombrit, étouffe et dessèche ; la vie à deux fait éclore un homme nouveau. (Journal du 31 mars 1872)
- La solitude est bonne pour oublier le train de ce monde, où c’est le plus souvent la queue qui conduit la tête, la force qui l’emporte sur l’esprit, la volonté qui précède l’intelligence, où c’est rarement le plus autorisé, le plus expert qui dirige, qui prononce, qui organise, qui exécute. (Journal du 26 mai 1880)
- La vérité avant tout, même quand elle nous dérange et nous bouleverse ! (Journal du 25 novembre 1863)
- Toute vérité n’est pas bonne à dire, celles qui rendent la vie insupportable doivent être tenues secrètes. (Journal du 2 décembre 1851)
- La vie n’est qu’un perpétuel malentendu, qui ne se débrouille jamais sur un point que pour reprendre sur les autres. Heureux quand deux ou trois réussissent à se comprendre et à s’estimer. (Journal du 25 juin 1872)
- Chaque vie se fait son propre destin. (Journal du 16 décembre 1847)
- Vivre c’est agir, rester les bras croisés, c’est mourir sans avoir vécu. (Journal du 21 février 1846)
- Le remords accompagne une vie mal employée autant qu’une vie criminelle. (Journal du 6 avril 1872)
- La vie est si courte qu’on ne devrait ajourner ni le bonheur ni le bien. (Journal du 15 novembre 1868)
- La vie est trop courte pour la gaspiller à poursuivre un amour impossible. (Fragments d’un journal intime)
- La vie est une lutte où chaque jour doit être un combat contre soi-même. (Journal du 11 septembre 1850)
- Vivons avec ceux qu’on aime comme si c’était la dernière année, peut-être le dernier mois. (Journal du 31 mai 1849)
- La vie sans poésie et la vie sans infini, c’est comme un paysage sans ciel ; on y étouffe. (Fragments d’un journal intime)
- Vivre et laisser vivre, penser et laisser penser, sont des maximes qui me sont également chères. (Journal du 5 septembre 1869)
- Vivre, ce n’est pas concevoir ce qu’il faut faire, c’est le faire ; ce n’est pas entrevoir, c’est réaliser. (Journal du 21 février 1846)
- Aimons-nous et rendons-nous la vie douce, elle est si courte, ne nous préparons pas des regrets irréparables en négligeant nos devoirs.
- Pour vivre, il faut savoir se résigner à ses limites, à ses faiblesses, à sa dépendance et aux affronts. (Journal du 20 mai 1880)
- Connaître son mal est déjà une demi-guérison. (Journal intime, le 25 juin 1848)
- Quand on ne veut rien pour soi-même, on est bien fort. (Journal du 7 novembre 1852)
- Dans l’incertitude, abstenons-nous de prononcer, de douter, de juger ou de condamner.
- Le devoir est la nécessité volontaire, la lettre de noblesse de l’homme. (Journal du 5 mai 1848)
- La vraie liberté suppose un accord parfait entre l’entendement et la volonté. (Fragments d’un journal intime)
- Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent ; faire ce qui est impossible au talent voilà le génie.
- Les riens sont de grandes choses, ils peuvent ruiner la réputation d’un homme. (Journal du 28 novembre 1848)
- Il faut, pour bien avoir les deux pieds sur terre, se rappeler qu’on est ce qu’on est. (Fragments d’un journal intime)
- Apprenons à nous renouveler comme le papillon, on évitera ainsi la satiété et l’ennui. (Journal intime du 16 mars 1864)
- Le début, chose étrange, est les trois-quarts de l’œuvre. L’impression première est une obsession. (Journal du 16 octobre 1872)
- Ne pas s’accepter soi-même, c’est protester implicitement contre le ciel, en répudiant son cadeau et en repoussant sa consigne. (Journal du 30 octobre 1864)
- Si un jour tu as un fils ou une fille, enseigne-lui que le temps perdu, c’est du temps volé, et que l’activité vaine qui ne mène à rien, c’est-à-dire sans but, n’est qu’un autre nom du temps perdu. (Journal du 4 septembre 1863)
2) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur l’amour
3) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur le bonheur
4) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la confiance
5) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la déception
6) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur les défauts
7) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur les échecs et succès
8) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur les épreuves
Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur l’influence
10) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur l’inspiration
11) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur les maux et souffrances
12) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur les obstacles
13) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur le pardon
14) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la perfection
15) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la raison
16) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur les relations humaines
17) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur se transformer
18) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la solitude
19) Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la vérité
Citations d’Henri-Frédéric Amiel sur la vie
21) Autres citations d’Henri-Frédéric Amiel
22) Courte biographie d’Henri Frédéric Amiel (1821-1881) :
Écrivain francophone suisse qui est surtout connu pour son monumental journal. Il fut professeur à l’Université de Genève. Il publia, sans succès, quelques volumes de vers lyriques. Tout portait à croire qu’il serait oublié par la postérité. Le public lecteur en a décidé autrement. Amiel avait gardé de sa jeunesse l’habitude du journal intime. Jusqu’à ses toutes dernières heures, il a noté minutieusement les moindres passages de sa pensée, toutes les nuances claires et sombres de son ciel émotionnel. Cette monographie de l’existence d’une âme est d’une authenticité incomparable. C’est donc après sa mort qu’il devint célèbre. Des extraits en 500 pages qui furent publiés dès 1882. Suite à ce succès, l’intégralité de son journal fut publiée en douze volumes. On y trouve notamment cette phrase maintenant célèbre : ’Chaque paysage est un état d’âme’.
23) Sujets complémentaires :
- Amiel – Fragments d’un journal intime, lien externe Wikisource
- Grains de mil, lien externe Wikisource
- Citations de Pascal, Camus, Descartes, De La Fontaine, Goethe, Nietzsche, Saint-Exupéry et Voltaire