260 citations de William SHAKESPEARE en 20 catégories
- Antoine et Cléopâtre
- Comme il vous plaira
- Hamlet
- Henry IV
- Henry VI
- Jules César
- La Tempête
- La vie et la mort du roi Richard II
- Le Marchand de Venise
- Le Roi Lear
- Le Conte d’hiver
- Le Songe d’une nuit d’été
- Macbeth
- Othello
- Roméo et Juliette
- Timon d’Athène
- Tout est bien qui finit bien
- Troïlus et Cressida
- Poème Vénus et Adonis
- Autres oeuvres
- Biographie
- Sujets complémentaires
- Être furieux, c’est être vaillant par excès de peur.
- C’est un amour bien pauvre celui que l’on peut calculer.
- Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent.
- La mort est une dette que chacun ne peut payer qu’une fois.
- Qui néglige les marques de l’amitié, finit par en perdre le sentiment.
- L’ambition fait préférer une défaite à une victoire qui ternit la renommée du chef.
- L’âme ne se sépare pas du corps avec plus de douleur que l’homme de sa grandeur.
- La nature manque ordinairement de pouvoir pour égaler les étranges créations de l’imagination.
- L’âme de mon père grandit en moi.
- La beauté provoque le larron plus que l’or.
- La laideur ne fait que s‘enlaidir par l‘impertinence.
- Le temps n’a pas la même allure pour tout le monde.
- La vertu accouplée à la beauté, c’est le miel servant de sauce au sucre.
- Avoir beaucoup vu et ne rien avoir, c’est avoir les yeux riches et les mains pauvres.
- J’aimerais mieux une folie qui me rendrait gaie qu’une expérience qui me rendrait triste.
- De même que tout est mortel dans la nature, de même toute nature atteinte d’amour est mortellement atteinte de folie.
- Le serment d’un amoureux n’est pas plus valable que la parole d’un cabaretier : l’un et l’autre se portent garants de faux comptes.
- Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous, n’y sont que des acteurs, chacun fait ses entrées, chacun fait ses sorties, et notre vie durant, nous jouons plusieurs rôles.
- Juger autrui, c’est se juger.
- Il est dangereux d’être trop zélé.
- Être ou ne pas être : voilà la question.
- Sois familier, mais aucunement vulgaire.
- Pense avant de parler et pèse avant d’agir.
- Les mots sans les pensées ne vont jamais au ciel.
- Le pauvre qui s‘élève fait des amis de ses ennemis.
- Que le roi seulement soupire et tout le royaume gémit.
- Il n’est pas de vertu que la calomnie ne sache atteindre.
- La vertu même n’échappe pas aux coups de la calomnie.
- Un homme peut sourire, sourire, et n’être qu’un scélérat.
- La folie chez les grands ne doit pas aller sans surveillance.
- Sois loyal envers toi-même, et ne sois déloyal envers personne.
- Tenez toujours votre raison derrière votre penchant pour veiller sur lui.
- Rien n’est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on en pense.
- Mettez l’action d’accord avec la parole, la parole d’accord avec l’action.
- Considère avant d’entrer en querelle, mais une fois en lice, fais-toi considérer.
- Et quoi qu’il arrive cette nuit, confiez-le à votre réflexion, mais pas à votre langue.
- Aux maux désespérés, il faut des remèdes désespérés, ou il n’en faut pas du tout.
- La jeunesse trouve la révolte en elle-même, quand elle ne la trouve pas près d’elle.
- Celui qui peut sourire alors qu’on l’a volé vole lui-même quelque chose à son voleur.
- Nous savons ce que nous sommes, mais nous ne savons pas ce que nous pourrions être.
- Serais-tu aussi chaste que la glace et pure que la neige que tu n’échapperais pas à la calomnie.
- Prête l’oreille à tous, mais tes paroles au petit nombre. Prends l’opinion de chacun ; mais réserve ton jugement.
- Maintenant que la vieillesse est venue à pas de loup, je sens sa main qui me presse, m’entraînant je ne sais où.
- Il n’y a pas plus ancienne noblesse que les cultivateurs, les piocheurs et les fossoyeurs. C’était le métier d’Adam.
- Mais à mesure que le temple est plus vaste, les devoirs que le service intérieur impose à l’âme grandissent également.
- Qu’est-ce que l’homme, si le bien suprême, l’aubaine de sa vie est uniquement de dormir et de manger ? … Une bête, rien de plus.
- Donnez-moi cet homme, qui n’est pas l’esclave de la passion, et je le porterai. Au fond de mon cœur, oui, dans le cœur de mon cœur.
- Là où l’amour est grand, les moindres appréhensions sont des craintes. Là où grandissent les moindres craintes, croissent les grands amours.
- Quand tu as adopté et éprouvé un ami, accroche-le à ton âme avec un anneau d’acier, mais ne durcis pas ta main au contact de chaque nouveau camarade frais éclos.
- L’habitude, ce monstre qui dévore tout sentiment, ce démon familier, est un ange en ceci que, pour la pratique des belles et bonnes actions, elle nous donne aussi un froc, une livrée facile à mettre.
- Le théâtre a pour objet d’être le miroir de la nature, de montrer à la vertu ses propres traits, à l’infamie sa propre image, et au temps même sa forme et ses traits dans la personnification du passé.
- Inquiète est la tête qui porte une couronne.
- C’est une grande chose que l’instinct ; j’ai été poltron par instinct.
- Le cœur bat plus délicieusement à relancer un lion qu’à faire lever un lièvre.
- Si l’on passait l’année entière en vacances ; s’amuser serait aussi épuisant que travailler.
- La Renommée est un instrument à vent que font résonner les soupçons, les jalousies, les conjectures.
- La vraie noblesse est exempte de crainte.
- De tous les sentiments vils, la peur est le plus maudit.
- Si on nous interdit ces pierres, nous combattrons avec nos dents.
- C’est à l’endroit où l’eau est la plus profonde qu’elle est le plus calme.
- Il pense trop. Ce genre d’homme est dangereux.
- Un ami devrait supporter les faiblesses de son ami.
- Les lâches meurent plusieurs fois avant leur mort, le brave ne goûte jamais la mort qu’une fois.
- Qui veut élever en un instant une flamme puissante commence par l’allumer avec de faibles brins de paille.
- Toujours l’amitié, quand elle commence à s’affaiblir et à décliner, a recours à un redoublement de politesses cérémonieuses.
- Que nous devons mourir, nous le savons. Ce n’est que de l’époque et du soin d’en retarder le jour que s’inquiètent les hommes.
- Les hommes interprètent les choses selon leur sens, très différent peut-être de celui dans lequel se dirigent les choses elles-mêmes.
- Les hommes, à certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n’en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.
- Les affaires humaines ont leurs marées qui, saisies au moment du flux, conduisent à la fortune ; l’occasion manquée, tout le voyage de la vie se poursuit au milieu des bas-fonds et des misères.
- Le passé est un prologue.
- La douleur est le poison de la beauté.
- Conquête trop aisée est bientôt méprisée.
- Les serments les plus forts se consument au feu de la passion comme une paille légère.
- Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est enveloppée dans un somme.
- Tiens parole ; veille à ne pas lâcher la bride. Au badinage : les serments les plus solides. Ne sont que paille sur feu du sang.
- Le pain de l’exil est amer.
- La vérité a un cœur tranquille.
- L’espérance d’une joie est presque égale à la joie.
- Les larmes prouvent leur amour, elles n’apportent pas leur remède.
- Les petites pluies sont longues, les tempêtes soudaines sont courtes.
- Tout conseil vient en retard quand la volonté se révolte contre la raison.
- Le malheur se fait d’autant plus lourd qu’il s’aperçoit qu’on le supporte difficilement.
- Le sage ne s’afflige jamais des maux présents, mais emploie le présent pour en prévenir d’autres.
- Mourir en combattant, c’est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c’est payer servilement à la mort le tribut de sa vie.
- Est bien payé qui est bien satisfait.
- C’est perdre la vie que de l’acheter par trop de soucis.
- Il n’est pas de vice si simple qui n’affiche des dehors de vertu.
- En toute chose, on est plus ardent à la poursuite qu’à la jouissance.
- Il est des gens qui n’embrassent que des ombres ; ceux-là n’ont que l’ombre du bonheur.
- Le pouvoir terrestre qui ressemble le plus à Dieu est celui qui tempère la justice par la clémence.
- Il m’est plus aisé d’apprendre à vingt personnes ce qu’il est bon de faire, que d’être l’une des vingt à suivre mes propres leçons.
- Une âme mauvaise produisant de saints témoignages est comme un scélérat à la joue souriante, une belle pomme pourrie au cœur.
- La plus grande gloire obscurcit la moindre. Un ministre brille autant qu’un roi jusqu’à ce que le roi paraisse : et alors tout son prestige s’évanouit.
- L’homme qui n’a pas de musique en lui et qui n’est pas ému par le concert des sons harmonieux est propre aux trahisons, aux stratagèmes et aux rapines.
- Le corbeau chante aussi bien que l’alouette pour qui n’y fait pas attention. Que de choses n’obtiennent qu’à leur saison leur juste assaisonnement de louange et de perfection.
- La clémence ne se commande pas. Elle tombe du ciel, comme une pluie douce, sur le lieu qu’elle domine ; double bienfaisance, elle fait du bien à celui qui donne et à celui qui reçoit.
- Si les empires, les grades, les places ne s‘obtenaient pas par la corruption, si les honneurs purs n‘étaient achetés qu‘au prix du mérite, que de gens qui sont nus seraient couverts, que de gens qui commandent seraient commandés.
- Le prince des ténèbres est un gentilhomme.
- Sache que les hommes sont ce qu’est leur époque.
- Un esprit sensible ne convient pas à qui porte une épée.
- Qui cache ses fautes est, à la fin, trahi par sa conscience.
- C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles.
- Les hommes doivent souffrir leur départ comme leur venue ici.
- La sagesse et la bonté semblent viles à ceux qui ont l’âme vile.
- Qu’il est plus aigu que la dent d’un serpent d’avoir un enfant ingrat.
- La nature a, peut-être, ses raisons de faire des cœurs impitoyables.
- Mieux vaut être méprisé et le savoir qu’être méprisé et s’entendre flatter.
- Celui qui souffre seul, souffre surtout par imagination, en pensant aux destinées privilégiées, aux éclatants bonheurs qu’il laisse derrière lui ; mais l’âme dompte aisément la souffrance, quand sa douleur a des camarades d’épreuve.
- Le repentir porte avec lui une certaine douceur.
- Le besoin que j’ai de toi, c’est ta propre vertu qui l’a fait naître.
- Je crois que le malheur peut flétrir la joue, mais ne peut rien contre l’âme.
- Quoique l’autorité soit un ours féroce, avec de l’or, on la mène souvent par le nez.
- Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste.
- L‘amour ne regarde pas avec les yeux mais avec l‘âme.
- Quand la loyauté tue la vérité, quelle infernale guerre sainte.
- L’affection et la naïveté muette disent bien plus en disant moins.
- Pesez des serments avec des serments et vous pèserez le néant.
- L’amour peut transformer les objets les plus vils, le néant même, et leur donner de la grâce et du prix.
- L’amour a le pouvoir de conférer noblesse et beauté aux choses viles et ordinaires qui n’ont aucune valeur.
- Comme l’imagination prête un corps aux choses inconnues, la plume du poète leur donne une figure et assigne à ces bulles d’air un lieu dans l’espace et un nom.
- Les amoureux et les fous ont la cervelle si effervescente, la fantaisie si inventive qu’ils conçoivent beaucoup plus de choses que la froide raison n’en peut comprendre.
- Je n’ai point vu de jour aussi laid ni si beau.
- Il faut toujours craindre de changer de visage.
- Pour tromper le monde, ressemblez au monde.
- Ce qui commence dans le mal s’affermit par le mal.
- Un visage faux doit cacher ce que sait un cœur faux.
- L’inquiétude présente est moindre que l’horreur imaginaire.
- Les dangers visibles nous causent moins d’effroi que les dangers imaginaires.
- Le chagrin qui ne parle pas murmure en secret au cœur surchargé de se rompre.
- La gaieté doit assaisonner tous les mets de la table sans quoi se réunir serait insupportable.
- Quand tout ce qu’il y a d’infâme aurait le front de la vertu, la vertu n’en devrait pas moins avoir l’air vertueux.
- Tu voudrais la grandeur, tu n’es pas exempt d’ambition, mais tu n’as pas la méchanceté qui doit l’accompagner.
- Souvent, pour nous attirer à notre perte, les instruments des ténèbres nous disent des vérités ; ils nous séduisent par d’innocentes bagatelles, pour nous pousser en traîtres aux conséquences les plus profondes.
- Qu’ils sont pauvres, ceux qui n’ont pas la patience.
- Il faut, parbleu, battre le fer lorsque le fer est chaud.
- L’honnêteté est une folle qui s’aliène ceux qu’elle sert.
- Le personnage que nous sommes, c’est un jardin, et notre volonté le cultive.
- Il vaut encore mieux se servir d’une arme brisée que de rester les mains nues.
- La jalousie est un monstre qui s’engendre lui-même et naît de ses propres entrailles.
- Que celui qui est volé ne s‘aperçoive pas du larcin, qu‘il n‘en sache rien, et il n‘est pas volé du tout.
- La réputation est un préjugé vain et fallacieux : souvent gagnée sans mérite et perdue sans justice.
- Oh ! Attention, à la jalousie ; c’est le monstre aux yeux verts qui tourmente la proie dont il se nourrit.
- Comme je plains ceux qui n’ont pas de patience, une blessure ne peut-elle guérir autrement que petit à petit ?
- Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes.
- Il est dans la nature des hommes de quereller pour de petites choses, bien que les grandes seules les préoccupent.
- Quand celui qu’on a volé ne s’aperçoit point de ce qui lui manque, s’il n’en sait rien, c’est comme s’il n’avait rien perdu.
- Un rien, un souffle, une ombre légère comme l’eau, tout devient aux yeux d’un jaloux, preuve aussi forte que parole d’Évangile.
- Réputation, réputation, réputation ! Oh, j’ai perdu ma réputation ! J’ai perdu la partie immortelle de moi-même, et ce qui reste est bestial.
- Il y a bien des choses qui poussent vite sous le soleil, mais les plantes qui sont les premières à porter fruit commencent d’abord par fleurir.
- Il dépend de nous-mêmes d’être d’une façon ou d’une autre. Notre corps est le jardin, notre volonté le jardinier. Le pouvoir de tout modifier souverainement est dans notre volonté.
- Les idées funestes sont, par leur nature, des poisons qui d’abord font à peine sentir leur mauvais goût, mais qui, dès qu’ils commencent à agir sur le sang, brûlent comme des mines de soufre.
- Il reçoit bien les conseils, celui qui ne reçoit en les écoutant qu’un soulagement superflu. Mais celui-là reçoit une peine en même temps qu’un conseil, qui n’est quitte avec le chagrin qu’en empruntant à la pauvre patience.
- C’est de ta peur que j’ai peur.
- C’est ton nom seul qui est mon ennemi.
- Il me faut ou partir et vivre, ou rester et mourir.
- Allons sagement et doucement : trébuche qui court vite.
- Il se rit des plaies, celui qui n’a jamais reçu de blessures.
- Il est des coutumes qu’il est plus honorable d’enfreindre que de suivre.
- Celui-là rit des cicatrices, qui n’a jamais ressenti la douleur d’une blessure.
- L’amour des jeunes gens n’est pas vraiment dans le cœur, il n’est que dans les yeux.
- La vertu même devient vice, étant mal appliquée, et le vice est parfois ennobli par l‘action.
- Un peu de chagrin prouve beaucoup d’amour, mais beaucoup de chagrin montre trop peu d’esprit.
- Un chagrin raisonnable prouve l’affection ; mais un chagrin excessif prouve toujours un manque de sagesse.
- Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument.
- Le chagrin à certaines doses prouve beaucoup d’affection ; mais à trop forte dose, il prouve toujours quelque faiblesse d’esprit.
- Des ailes légères de l’amour j’ai volé sur le haut de ces murailles ; car des barrières de pierre ne sauraient interdire l’entrée à l’amour ; et tout ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter.
- Le plus doux miel devient fastidieux par sa suavité même, et détruit l’appétit par le goût : aime donc modérément : modéré est l’amour durable : la précipitation n’atteint pas le but plus tôt que la lenteur.
- Qui aime qu’on le flatte est digne du flatteur.
- La meilleure condition, sans le consentement, est un état de détresse et de malheur pire que la pire condition accompagnée de consentement.
- La promesse est ce qu’il y a de plus courtois et de plus fashionable ; l’exécution est une sorte de codicille ou de testament qui atteste une maladie grave dans le jugement de l’auteur.
- La passion s’accroît en raison des obstacles qu’on lui oppose.
- Souvent, nous avons en nous les remèdes que nous attendons du ciel.
- Notre inconscience fait son marché des objets précieux que nous possédons, elle les ignore tant qu’elle n’a pas vu leur tombe.
- Aie le pouvoir de nuire à ton ennemi, sans jamais en faire usage ; et garde ton ami aussi soigneusement que ta propre vie : qu’on te reproche de te taire, jamais d’avoir parlé.
- La trame de notre vie est tissue à la fois de bien et de mal. Nos vertus seraient fières si nos fautes ne les flagellaient pas ; et nos vices désespéreraient s’ils n’étaient pas relevés par nos vertus.
- L’homme orgueilleux se dévore lui-même.
- La plaie de la paix, c’est la sécurité, la sécurité sûre d’elle-même.
- Les blessures que l’homme fait à lui-même guérissent difficilement.
- Les hommes prisent l’objet qu’ils ne possèdent pas bien au-dessus de sa valeur.
- Le Temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.
- La monstruosité en amour, Madame, c’est que la volonté est infinie, et l’exécution restreinte ; c’est que le désir est sans bornes, et que l’action est esclave de la limite.
- La naissance, la beauté, la bonne façon, le raisonnement, le courage, l’instruction, la douceur, la jeunesse, la libéralité et autres qualités semblables, ne sont-elles pas comme les épices et le sel, qui assaisonnent un homme ?
- La mer a des bornes, mais le désir n’en a point.
- L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie.
- L’amour est un charbon qu’il faut éteindre, sinon il met tout le cœur en feu.
- Un cœur léger vit longtemps.
- La pitié devrait être la vertu de la loi.
- Tout nuage n’enfante pas une tempête.
- Mon désespoir enfante une vie meilleure.
- Misérable est l’amour qui se laisserait mesurer.
- Surveille ta langue aussi longtemps que tu vivras.
- Rien n’est rebutant aux yeux de ceux qui gagnent.
- Quand l’argent précède, toutes les portes s’ouvrent.
- L’ingratitude d’un enfant est pire qu’un croc de vipère.
- L’amour contient tout juste ce qu’il faut pour l’éteindre.
- La clémence assassine en pardonnant à ceux qui tuent.
- Rien n’existe avant de prendre forme dans nos pensées.
- La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.
- Il ne faut point se fier à celui qui a violé une fois sa parole.
- La bonté fait du bien à celui qui donne et à celui qui reçoit.
- La musique est l’aliment de l’amour. (La Nuit des rois, 1600)
- Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s’expliquer.
- Ne va jamais si loin que tu ne puisses te retirer avec honneur.
- La vie est un spectacle, autant faire sa propre mise en scène.
- J’ai gaspillé le temps et maintenant le temps perdu me détruit.
- Une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur.
- Ils ont échoué parce qu’ils n’avaient pas commencé par le rêve.
- Il n’y a rien de bon ou de mauvais, sinon l’idée que l’on s’en fait.
- Les hommes qui parlent le moins sont les plus vaillants. (Henry V)
- Rentre en toi-même ; frappe à ton cœur et demande-lui ce qu’il sait.
- On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l’amour.
- L’un s’élève par péché, l’autre tombe par vertu. (Mesure pour mesure)
- L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie. (Les sonnets, 1609)
- L’honnêteté est la meilleure politique. Si je perds mon honneur, je me perds.
- Se lamenter sur un malheur passé, voilà le plus sûr moyen d’en attirer un autre.
- Quand le courage empiète sur la raison, il ronge le glaive avec lequel il combat.
- Si la connaissance est le but, te connaître doit suffire. (Peines d’amour perdues)
- Celui qui est étourdi croit que le monde tourne en rond. (La mégère apprivoisée)
- Qui masque ses fautes se voit, en fin de compte, démasquer par sa conscience.
- Je veux m’allier au noir désespoir contre mon âme et devenir l’ennemie de moi-même.
- Un feu léger est vite étouffé : si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l’éteindre.
- Rien n’est mauvais, rien n’est bon. C’est notre pensée qui crée le bonheur ou le malheur.
- La liberté sans frein est toujours mariée avec le malheur. (La comédie des erreurs, 1594)
- Le divertissement le plus agréable est celui qui plaît à son insu. (Peines d’amour perdues)
- L’honnêteté est la meilleure façon d’agir. Si je perds mon honneur, je me perds moi-même.
- Rendez grâce pour ce que vous êtes aujourd’hui et lutter pour ce que vous allez être demain.
- La jeunesse qui se borne au logis a toujours l’esprit borné. (Les deux gentilshommes de Vérone)
- Que ta loyauté s’exerce sur ton propre soi. Ainsi, tu ne seras plus jamais traître envers les autres.
- Le sage ne s’assied pas pour se lamenter, mais se met gaiement à la besogne pour réparer le mal.
- Tirer avantage d’un affront est un don que peu de gens possèdent. (Peines d’amour perdues, 1596)
- La reconnaissance est un noble et digne salaire pour les âmes généreuses. (Titus Andronicus, 1589)
- Les rêves, en vérité, sont ambition ; car la substance même de l’ambition n’est que l’ombre d’un rêve.
- Quand les efforts des hommes tendent vers un but commun, leurs souffles s’harmonisent d’eux-mêmes.
- Il n’est pas de visages plus francs que ceux qui sont baignés de larmes. (Beaucoup de bruit pour rien, 1600)
- Car jamais il n’y eut philosophie qui, patiemment, pût endurer mal de dent. (Beaucoup de bruit pour rien, 1600)
- Déguiser ses propres imperfections, c’est toujours la preuve du grand talent. (Beaucoup de bruit pour rien, 1600)
- Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire.
- La conscience n’est qu’un mot à l’usage des lâches, inventé tout d’abord pour tenir les forts en respect. (Richard III)
- L’imagination est si féconde en formes changeantes, que rien n’égale ses bizarres fantaisies. (La Nuit des rois, 1600)
- Vois comme cette petite chandelle rayonne au loin sa lumière ! Ainsi rayonne une bonne action dans un monde malveillant.
- La colère est pareille à un cheval fougueux ; si on lui lâche la bride, son trop d’ardeur l’a bientôt épuisé. (Henry VIII, 1623)
- Un excès de présomption n’est pas un vice aussi bas aussi dangereux qu’un humiliant mépris de soi-même. (Henri V, 1599)
- À Noël je n’ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J’aime chaque saison pour ce qu’elle apporte.
- Avant de narguer les autres à coups de vieilles formules, faites votre examen de conscience. (Beaucoup de bruit pour rien, 1600)
- Nos doutes sont des traîtres, et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon, parce que nous avons peur d’essayer.
- En temps de paix, rien ne sied mieux que le calme, la modestie, l’humilité, mais que vienne la guerre alors prends exemple sur le tigre.
- La calomnie vit héréditairement et s’établit pour toujours dans le lieu dont elle a une fois pris possession. (La comédie des erreurs, 1594)
- L’imagination est le commencement de la création. On imagine ce qu’on désire, on veut ce qu’on imagine, et enfin, on crée ce que l’on veut.
- Ainsi le zèle dépasse toujours la mesure ; tout en s’étudiant à posséder ce qu’il désire, il oublie la chose essentielle. (Peines d’amour perdues)
- Le temps est le maître absolu des hommes ; il est tout à la fois leur créateur et leur tombe, il leur donne ce qu’il lui plaît et non ce qu’ils demandent.
- À large panse, maigre cervelle ! Les morceaux succulents, s’ils enrichissent la chair, mettent l’esprit en banqueroute. (Peines d’amour perdues, 1595)
- Il est bon d’aimer la musique, quoiqu’elle ait souvent le don magique de changer le mal en bien et de provoquer le bien au mal. (Mesure pour mesure)
- Demain, et demain, et demain ! C’est ainsi que, à petits pas, nous nous glissons de jour en jour jusqu’à la dernière syllabe du temps inscrit sur le livre de notre destinée.
- Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
- Plus la poésie est vraie, plus elle est fausse ; et les amoureux sont fort adonnés à la poésie ; et ce qu’ils jurent en poésie, en tant qu’amoureux, c’est, on peut bien le dire, fausseté pure.
- Le temps est très lent pour ceux qui attendent, très rapide pour ceux qui ont peur, très long pour ceux qui se lamentent, très court pour ceux qui festoient. Mais, pour ceux qui aiment, le temps est éternité.
- Ne dis pas à l’amour : plus tard. L’avenir est fait de hasards. C’est aujourd’hui qu’il faut cueillir ce que demain viendra flétrir. Vite un baiser, ma toute belle : jeunesse passe à tire-d’aile. (La Nuit des rois, 1600)
- C’est le métier de tout homme de parler de patience à ceux qui se tordent sous le poids de la souffrance ; mais nul n’a la vertu ni le pouvoir d’être si moral, quand il endure lui-même la pareille. (Beaucoup de bruit pour rien)
- L’amour n’est pas l’amour s’il fane lorsqu’il se trouve que son objet s’éloigne et quand la vie devient dure. Quand les choses changent, le vrai amour reste inchangé, c’est un phare érigé pour toujours qui voit les ouragans sans jamais en trembler.
- Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire et souvenez-vous : Avant de parler, écoutez… Avant d’écrire, réfléchissez… Avant de prier, pardonnez… Avant de blesser, considérez l’autre… Avant de détester, aimez… Et avant de mourir, vivez.
- Toujours quelques doses de bien reposent dans le sein du mal même, si les hommes se donnaient la peine de l’y chercher. Un ennemi est pour nous une sorte de conscience extérieure qui nous conseille et nous recommande fortement notre devoir. C’est ainsi que l’on peut cueillir quelques gouttes de miel sur la ronce la plus sauvage, et faire servir l’enfer même à nous prêcher la vertu. (Henri V, 1599)
1) Citations de Shakespeare extraites d’Antoine et Cléopâtre, 1606 :
2) Citations de Shakespeare extraites de Comme il vous plaira, 1623 :
3) Citations de Shakespeare extraites de Hamlet, 1603 :
4) Citations de Shakespeare extraites de Henry IV, 1599 :
5) Citations de Shakespeare extraites de Henry VI, 1591 :
6) Citations de Shakespeare extraites de Jules César, 1599 :
7) Citations de Shakespeare extraites de La Tempête, 1611 :
8) Citations de Shakespeare extraites de La vie et la mort du roi Richard II, 1595 :
9) Citations de Shakespeare extraites du Marchand de Venise, 1595 :
10) Citations de Shakespeare extraites du Roi Lear, 1606 :
11) Citations de Shakespeare extraites du Conte d’hiver, 1611 :
12) Citations de Shakespeare extraites du Songe d’une nuit d’été, 1600 :
13) Citations de Shakespeare extraites de Macbeth, 1605 :
14) Citations de Shakespeare extraites d’Othello, 1604 :
15) Citations de Shakespeare extraites de Roméo et Juliette, 1590 :
16) Citations de Shakespeare extraites de Timon d’Athène, 1607 :
17) Citations de Shakespeare extraites de Tout est bien qui finit bien, 1608 :
18) Citations de Shakespeare extraites de Troïlus et Cressida, 1602 :
19) Citations de Shakespeare extraites du Poème Vénus et Adonis, 1593 :
20) Autres sources de citations écrites par William Shakespeare :
21) Biographie de William Shakespeare (1564 à 1616) : :
Fils de paysan né et décédé à Stratford-upon-Avon au Royaume-Uni, Shakespeare s’est marié à 18 ans à Anne Hathaway. Trois enfants naissent de cette union. Installé à Londres vers 1588, il jouissait dès 1592 d’une certaine renommée en tant qu’acteur et auteur dramatique. C’est à cette époque qu’il a rédigé, sous la protection du comte de Southampton, ses premiers poèmes : Vénus, Adonis et le Viol de Lucrèce. En 1609, il a publié Les sonnets : 154 poèmes qui traitent du désir, de la jalousie, de la hantise de la vieillesse et de la mort ainsi qu’une analyse très fine du sentiment amoureux. Shakespeare a fréquemment eu l’occasion de présenter ses pièces à la cour d’Élisabeth 1re. Après plusieurs années passées au théâtre, il s’est retiré en 1612 dans son village natal, pour y vivre jusqu’à sa mort le 23 avril 1616. Shakespeare est l’un des plus grands poètes, écrivains et dramaturges de langue anglaise. En son honneur, l’anglais est souvent surnommé la langue de Shakespeare. Il est surtout connu pour sa capacité à représenter les différents aspects de la nature humaine dans ses pièces. Celles-ci sont encore régulièrement présentées dans plusieurs pays. Ses oeuvres ont été traduites dans un grand nombre de langues. Finalement, Shakespeare est l’un des auteurs les plus connus du monde entier.
22) Sujets complémentaires :