210 citations de VOLTAIRE en 19 catégories
- 1) Amitié
- 2) Amour, sentiment et émotion
- 3) Beauté
- 4) Bien
- 5) Bonheur et malheur
- 6) Justice, jugement et injustice
- 7) Liberté, décision et responsabilité
- 8) Littérature
- 9) Matérialisme
- 10) Orgueil et amour-propre
- 11) Parole
- 12) Passion
- 13) Présent
- 14) Relations humaines
- 15) Santé
- 16) Travail
- 17) Vérité, opinion, Ignorance et idée
- 18) Ce qu’il faut pour être heureux
- 19) Autres citations de Voltaire
- Biographie de Voltaire
- Sujets complémentaires
- Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami.
- Les devoirs de l’amitié sont la confiance, la bienveillance et les conseils.
- Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Sur l’usage de la vie, 1740)
- Un ami, don du ciel, est le vrai bien du sage. (Discours sur l’homme, De la liberté, 1734)
- Pour les cœurs corrompus l’amitié n’est point faite. (Quatrième discours, De la modération en tout)
- La première loi de l’amitié est qu’elle doit être cultivée, la seconde loi est d’être indulgent quand la première a été négligée.
- Il ne faut songer qu’à vivre avec soi-même et avec ses amis, et non à s’établir une seconde existence très chimérique dans l’esprit des autres hommes. (Les pensées philosophiques, 1862)
- La clémence a raison, et la colère a tort.
- Les larmes sont le langage muet de la douleur.
- À l’amour tout miracle est possible. (La Henriade, chant IX, 1728)
- Les beaux esprits se rencontrent. (Lettre à M. Thiérot, 30 juin 1760)
- Vous devez passer votre vie à aimer et à penser, c’est la véritable vie des esprits.
- L’absence augmente toujours l’amour qui n’est pas satisfait. (L’ingénu, XIV, 1767)
- L’amour doit vous instruire, suivez ses douces lois. (La princesse de Navarre, 1745)
- Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères. (Prière à Dieu, XXIII, 1763)
- L’amour seul donne les plaisirs, et le plaisir est d’être aimée. (À Mademoiselle Raucourt, 1773)
- L’amour, c’est l’étoffe de la nature que l’imagination a brodée. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- L’amour heureux est trop volage, du mariage craignez les nœuds. (La princesse de Navarre, 1745)
- La sombre Jalousie, au teint pâle et livide, suit d’un pied chancelant le soupçon qui la guide. (La Henriade)
- La tristesse et la crainte, deux sentiments bien désagréables. Ajoutez-y les regrets, c’est le pire état de l’âme.
- Il ne faut qu’aimer d’un amour sincère, pour goûter la douceur qu’on sent à demeurer fidèle. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- L’amour est de toutes les passions la plus forte : elle attaque à la fois la tête, le cœur et le corps. (Les pensées philosophiques, 1862)
- La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l’âme.
- La beauté n’est qu’un piège tendu par la nature à la raison.
- On ne peut vivre dans ce monde qu’avec des illusions ; et, dès qu’on a un peu vécu, toutes les illusions s’en volent.
- La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- Nos deux yeux ne rendent pas notre condition meilleure, l’un nous sert à voir les biens, et l’autre les maux de la vie. Bien des gens ont la mauvaise habitude de fermer le premier, et bien peu ferment le second. (Le crocheteur borgne, p.253, L’Ingénu et autres contes)
- Il n’y a point de mal dont il ne naisse un bien.
- Le monde avec lenteur marche vers la sagesse.
- Tout homme doit s’intéresser au bien de l’humanité.
- Le mieux est l’ennemi du bien. (La Bégueule, 1772)
- Le seul moyen d’obliger les hommes à dire du bien de vous, c’est d’en faire.
- J’ai fait un peu de bien, c’est mon plus bel ouvrage. (Épitres CXXI, à Horace)
- Pour être un bon ministre, il faut avoir pour passion dominante l’amour du bien public.
- Le vrai philosophe n’attend rien des hommes, et il leur fait tout le bien dont il est capable.
- La découverte de ce qui est vrai et la pratique de ce qui est bon sont les deux objectifs les plus importants de la philosophie.
- Le paradis terrestre est où je suis. (Le mondain, 1736)
- Le malheur des uns fait le bonheur des autres. (Candide)
- Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. (Candide)
- Ce n’est pas notre condition, c’est la trempe de notre âme qui nous rend heureux.
- L’honneur est le diamant que la vertu porte au doigt. Les pensées philosophiques (1862)
- Il y a une distance immense entre être heureux et être aimable. (Lettre au comte de Tressan, 1776)
- Le vrai bonheur, le seul digne de l’homme, est de toucher un cœur. (Épître au roi – Novembre 1744)
- Tel homme qui dans un excès de mélancolie se tue aujourd‘hui, aimerait à vivre s‘il attendait huit jours.
- La solide affaire qu’on doive approfondir, c’est d’être heureux, et d’avoir du plaisir. (La Prude, V, 2, 1747)
- Le plaisir est plus rapide que le bonheur et le bonheur que la félicité. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- On confie aisément des malheurs qu’on surmonte. Mais qu’il est accablant de parler de sa honte. (Brutus, p.56)
- Le bonheur est souvent la seule chose que l’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert.
- La consolation de la vieillesse est de rendre la jeunesse heureuse. (Lettre à Wilhelmine de Bayreuth, le 4 février 1763)
- La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux. (Lettre à Madame la présidente de Bernière, 1722)
- Comme les richesses de ce monde sont périssables ; il n’y a rien de solide que la vertu et le bonheur. (Candide, ou l’Optimisme, 1759)
- Le bonheur est un bien que nous vend la nature ; il n’est point de moisson sans culture. (Quatrième discours, De la modération en tout, 1737)
- Nous cherchons tous le bonheur, mais sans savoir où, comme des ivrognes qui cherchent leur maison, sachant confusément qu’ils en ont une.
- Au lieu donc de nous étonner et de nous plaindre du malheur et de la brièveté de la vie, nous devons nous étonner et nous féliciter de notre bonheur et de sa durée. (Lettres philosophiques, p.175)
- Un jugement trop prompt est souvent sans justice.
- Le remords est la seule vertu qui reste au coupable.
- La loi naturelle est l’instinct qui nous fait sentir la justice.
- Il en est des lois comme des vêtements, qui sont tous de convention.
- Malheur à qui ne se corrige pas, soi et ses œuvres ! Il faut se corriger.
- Les hommes n’ont jamais de remords des choses qu’ils sont dans l’usage de faire.
- Il est avantageux de s’accommoder quand on a raison, et de plaider quand on a tort.
- Que toute loi soit claire, uniforme et précise, l’interpréter, c’est presque toujours la corrompre.
- Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. (Zadig ou la destinée, 1747)
- Il est défendu de tuer ; tout meurtrier est puni, à moins qu‘il n‘ait tué en grande compagnie, et au son des trompettes.
- Il a fallu des siècles pour rendre justice à l’humanité, pour sentir qu’il était horrible que le grand nombre semât, et le petit recueillît. (Lettres philosophiques, 1734)
- Tous les hommes seraient donc nécessairement égaux, s‘ils étaient sans besoins. La misère attachée à notre espèce subordonne un homme à un autre homme : ce n‘est pas l‘inégalité qui est un malheur réel, c‘est la dépendance. (Dictionnaire philosophique, 1764)
- Le filoutage, le larcin, le vol, étant d’ordinaire le crime des pauvres, et les lois ayant été faites par les riches, ne croyez-vous pas que tous les gouvernements qui sont entre les mains des riches doivent commencer par essayer de détruire la mendicité, au lieu de guetter les occasions de la livrer aux bourreaux. (Polique et législation Prix de la justice et de l’humanité, II)
- La modération est le trésor du sage.
- On peut juger du caractère des hommes par leurs entreprises.
- Pense pour toi-même et laisse aux autres le privilège de le faire aussi.
- Guidés par le caprice ou par I’humeur, les hommes agissent sans but et sans dessein.
- La liberté dans l’homme est la santé de l’âme. (Discours sur l’homme, De la liberté, 1734)
- On rougirait bientôt de ses décisions, si l’on voulait réfléchir sur les raisons pour lesquelles on se détermine.
- Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours sans maître. (Quatrième discours, De la modération en tout, 1737)
- Nous ne sommes pas seulement responsables de ce que nous faisons, mais aussi, pour que ce que nous ne faisons pas.
- Si l’homme est créé libre, Il doit se gouverner. Si l’homme a des tyrans, il les doit détrôner. (Discours en vers sur l’homme, 1734)
- Il est bien malaisé d‘ôter à des insensés des chaînes qu‘ils révèrent. (Le dîner du comte de Boulainvilliers, troisième Entretien, 1767)
- N’est-il pas honteux que les fanatiques aient du zèle et que les sages n’en aient pas ? Il faut être prudent, mais non pas timide. (Pensées détachées de M. l’Abbé de St-Pierre)
- Il en a coûté sans doute pour établir la liberté en Angleterre ; c’est dans des mers de sang qu’on a noyé l’idole du pouvoir despotique ; mais les Anglais ne croient pas avoir acheté trop cher leurs lois. (Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises (1734)
- La vertu suppose la liberté, comme le transport d‘un fardeau suppose la force active. Dans la contrainte point de vertu, et sans vertu point de religion. Rends-moi esclave, je n‘en serai pas meilleur. Le souverain même n‘a aucun droit d‘employer la contrainte pour amener les hommes à la religion, qui suppose essentiellement choix et liberté. Ma pensée n‘est pas plus soumise à l‘autorité que la maladie ou la santé. (Droit canonique, 1771)
- La lecture agrandit l’âme. (L’Ingénu)
- La poésie est l’éloquence harmonieuse.
- Si l’on n’imprimait que l’utile, il y aurait cent fois moins de livres.
- L’écriture est la peinture de la voix. (Dictionnaire philosophique, 1764)
- Je sème un grain qui pourra produire un jour une moisson. (Traité sur la tolérance, 1763)
- La poésie est une espèce de musique il faut l’entendre pour en juger. (Lettres philosophiques, p.142)
- Définissez les termes, vous dis-je, ou jamais nous ne nous entendrons. (Dictionnaire philosophique, 1764)
- Si l’auteur m’émeut, s’il m’intéresse, je ne le chicane pas, je ne sens que le plaisir qu’il m’a donné. (Lettre à Laharpe)
- Un mérite de la poésie dont bien des gens ne se doute pas, c’est qu’elle dit plus que la prose, et en moins de paroles que la prose.
- La littérature est devenue immense, le nombre des livres innombrable, la science universelle impossible. Le bel esprit n’est plus qu’un écho, et le siècle présent n’est que le disciple du siècle passé. On s’est fait un magasin d’idées et d’expressions où tout le monde puise. Rien n’est neuf, par conséquent tout languit, et la multitude des auteurs a fait la décadence. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Le superflu, cette chose si nécessaire.
- La nécessité doit l’emporter sur le superflu.
- Qui n’a besoin de rien n’est jamais pauvre. (Café ou l’Écossaise, II, 6, le 26 juillet 1760)
- Avoir de quoi vivre dans, c’est là le plus grand des biens. (Memnon ou La sagesse humaine, 1747)
- Je compterais plus sur le zèle d’un homme espérant une grande récompense que sur celui d’un homme l’ayant reçue.
- Quand il s’agit d’argent, tout le monde est de la même religion. (Lettre à Mme. d’Épinal, Ferney, 26 décembre 1760, Lettre 4390)
- C’est n’être bon à rien que n’être bon qu’à soi.
- C’est un poids bien pesant qu’un nom trop tôt fameux.
- L’amour-propre est sans bornes quand on ne pense qu’à soi. (Xénophane, 1772)
- Ce n’est pas l’amour qu’on devrait dépeindre comme aveugle, mais l’amour-propre.
- C’est par orgueil qu’on est petit. On est grand quand on le surmonte. (Stances, XXVIII)
- Dieu nous a donné le vivre ; c’est à nous de nous donner le bien vivre. (Le sottisier, 1883)
- L’amour-propre est un ballon gonflé de vent dont il sort des tempêtes quand on y fait une piqûre.
- L’amour-propre, ce flatteur tyran, redoutez ses attraits, et vivez avec lui sans en être l’esclave. (Stances, XXXVIII, 1764)
- Ce qui fait et fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable orgueil des hommes.
- L’orgueil des petits consiste à parler toujours de soi l’orgueil des grands est de n’en jamais parler. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- L’homme humble est celui qui ne parle jamais de lui, le sot est celui qui parle pour ne rien dire. (Lettre à M. De Cideville, le 22 septembre 1733)
- L‘amour-propre et toutes ses branches sont aussi nécessaires à l’homme que le sang qui coule dans ses veines ; et ceux qui veulent lui ôter ses passions, parce qu‘elles sont dangereuses ressemblent à celui qui voudrait ôter à un homme tout son sang, parce qu‘il peut tomber en apoplexie.
- Le secret d’ennuyer est de tout dire.
- On parle toujours mal quand on n’a rien à dire.
- Dire le secret d’autrui est une trahison, dire le sien est une sottise.
- L’art de la citation est l’art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-même.
- Qui discute a raison, et qui dispute a tort. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- La médisance est la fille immortelle de l’amour-propre et de l’oisiveté. (Épîtres, 1733)
- Un bon mot ne prouve rien. (Le dîner du comte de Boulainvilliers, deuxième Entretien, 1767)
- La calomnie, comme l’hirondelle, va à tire-d’aile. (Lettre au comte d’Argental, le 22 août 1761)
- Qui parle le plus en sait bien souvent le moins. (Lettre à M. De Cideville, le 22 septembre 1733)
- Mon fils, l’art le plus nécessaire n’est pas de bien parler, mais de savoir se taire. (L’indiscret, I, 1725)
- Quand une calomnie est entrée dans l’âme du méchant, elle n’en déloge jamais. (Les pensées philosophiques, 1862)
- La vie est trop courte, le temps trop précieux, pour dire des choses inutiles. (Lettre à l’abbé Duros, le 30 otobre 1738)
- Apprendre plusieurs langues, c’est l’affaire de peu d’années, être éloquent dans la sienne, c’est l’affaire de toute une vie.
- Les paroles sont aux pensées ce que l’or est aux diamants ; il est nécessaire pour les mettre en œuvre, mais il en faut peu.
- Il faut toujours en fait de nouvelles attendre le sacrement de la confirmation. (Lettre à Charles-Augustin Ferriol, comte d’Argental, 28 août 1760)
- Rien ne se fait sans un peu d’enthousiasme
- Les petites considérations sont le tombeau des grandes choses.
- Les vraies passions donnent des forces, en donnant du courage.
- Un courage indompté, dans le coeur des mortels, fait ou les grands héros ou les grands criminels.
- Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer. (Zadig)
- Être parfaitement sage, il n’y a guère d’hommes à qui cette folie n’ait quelquefois passé par la tête. (Memnon ou La sagesse humaine, 1747)
- Si la nature ne nous avait fait un peu frivoles, nous serions très malheureux ; c‘est parce qu‘on est frivole que la plupart des gens ne se pendent pas. (Correspondance, à la marquise du Deffant)
- Un jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion. (Le désastre de Lisbonne, 1756)
- Si le passé est accouché du présent, le présent accouche du futur ; tout a des pères, mais tout n’a pas toujours des enfants. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- Notre existence est un point, notre durée un instant, notre globe un atome. À peine a-t-on commencé à s’instruire un peu que la mort arrive avant qu’on ait de l’expérience. (Micromégas)
- Si les hommes étaient assez malheureux pour ne s’occuper que du présent, on ne sèmerait point, on ne bâtirait point, on ne planterait point, on ne pourvoirait à rien on manquerait de tout au milieu de cette fausse jouissance.
- La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.
- La tolérance n’a jamais excité de guerre civile ; l’intolérance a couvert la terre de carnage.
- L’honneur est un mélange naturel de respect pour les hommes et pour soi-même. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Nous respectons plus les morts que les vivants. Il aurait fallu respecter les uns et les autres. (Dictionnaire philosophique, 1764)
- Il y a deux monstres qui désolent la terre en pleine paix l’un est la calomnie, et l’autre l’intolérance. Je les combattrai jusqu’à ma mort.
- La seule arme contre ce monstre qu’est le fanatisme, c’est la raison. La seule manière d’empêcher les hommes d’être absurdes et méchants, c’est de les éclairer.
- Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature. (Traité sur la tolérance, 1763)
- J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé.
- Le travail modéré contribue à la santé du corps et à celle de l’âme. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- Un peu de vin pris modérément est un remède pour l’âme et pour le corps. (Memnon ou La sagesse humaine, 1747)
- Le travail est souvent le père du plaisir.
- Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. (Candide, ou l’Optimisme)
- Point de grandes choses sans de grandes peines. (Discours de réception de M. Voltaire le 9 mai 1746)
- Il y a plusieurs manières de perdre son temps ne rien faire, mal faire ce qu’il faudrait faire, le faire au mauvais moment.
- J’ai eu toujours pour maxime que l’occupation et le travail sont la seule ressource contre l’infortune. (Discours sur l’homme)
- Ce qui m’a dégoûté de la profession d’avocat, c’est la profusion de choses inutiles dont on voulut charger ma cervelle. Au fait! est ma devise.
- Je travaille jour et nuit la raison en est que j’ai peu de temps à vivre, et que je ne veux pas perdre de temps, mais je voudrais bien aussi ne pas vous faire perdre le vôtre. (Lettre à Marie du Deffand, le 11 décembre 1769)
- Aime la vérité mais pardonne l’erreur.
- La paix vaut encore mieux que la vérité.
- Il est certain qu’il faut voyager. (Candide, ou l’Optimisme, 1759)
- Il n’y a peut-être rien de si fou que de croire avoir toujours raison.
- Aucun problème ne peut résister à l’assaut de la pensée soutenue.
- La vérité est un fruit qui ne doit être cueilli que s’il est tout à fait mûr.
- Les vérités sont des fruits qui ne doivent pas être cueillis que bien mûrs.
- L’intérêt que j’ai à croire une chose n’est pas une preuve de l’existence de cette chose.
- La foi consiste à croire ce que la raison ne croit pas. (Dictionnaire philosophique, 1764)
- Le bon sens un état mitoyen entre la stupidité et l’esprit. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- L’ignorance est la plus grande maladie du genre humain. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Bien des erreurs sont nées d’une vérité dont on abuse. (Essai sur les moeurs et l’esprit des nations)
- Quand on ne voyage qu’en passant, on prend les abus pour les lois du pays. (Le Sottisier, Pensées)
- Si tes remords sont vrais, ton coeur n’est plus coupable. (Le fanatisme ou Mahomet le prophète, 1741)
- L’opinion est le crépuscule, la science est le jour, et l’ignorance la nuit. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Tout dogme est ridicule, funeste ; toute contrainte sur le dogme est abominable. Ordonner de croire est absurde.
- Dans l’âge avancé, la sagesse est donnée pour cacher la décrépitude de l’esprit. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Un homme qui a tort, et qui veut déshonorer celui qui a raison, se déshonore soi-même. (Diatribe du docteur Akakia, 1753)
- Que conclure à la fin de tous mes longs propos. C’est que les préjugés sont la raison des sots. (Poème sur la Loi Naturelle)
- La superstition met le monde entier en flammes ; la philosophie les éteint. (Dictionnaire philosophique de 1822, Superstition)
- Si vous voulez qu’on tolère ici votre doctrine, commencez par n’être ni intolérants ni intolérables. (Traité sur la tolérance, 1763)
- Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal ; c’est une très grande vertu, quand il fait du bien. (Lettre à Thiriot, 21 octobre 1736)
- Les opinions ont plus causé de maux sur ce petit globe que la peste et les tremblements de terre. (Lettre à Élie Bertrand, 5 janvier 1759)
- Le doute est un état mental désagréable, mais la certitude est ridicule. (Lettre au Prince de la Prusse Frederick William, 28 November 1770)
- Il y a des vérités qui ne sont pas pour tous les hommes et pour tous les temps. (Lettre à François-Joachim de Pierre, cardinal de Bernis, 23 avril 1764)
- Les idées sont précisément comme la barbe, elle n’est point au menton d’un enfant; les idées viennent avec l’âge. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Lorsqu’une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu’elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance.
- C’est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font des esclaves par la violence, que nous devons nos respects. (Lettres philosophiques, p.76)
- Il y a très peu d’hommes vraiment originaux presque tous se gouvernent, pensent et sentent par l’influence de la coutume et de l’éducation. (Lettres philosophiques, p.181)
- La nature nous a fait frivoles pour nous consoler de nos misères.
- Le bonheur parfait est inconnu. Pour l’homme il n’est pas fait. (La Bégueule)
- On ne peut désirer ce que l’on ne connait pas. (Tragédie Zaïre, acte I, scène 1)
- Il faut aimer, c’est ce qui nous soutient, sans rien aimer il est triste d’être homme.
- Il faut penser, sans quoi l’homme devient, malgré son âme, un vrai cheval de somme.
- Il faut, la nuit, tenir entre deux draps le tendre objet que notre coeur adore, le caresser, s’endormir dans ses bras. Et le matin, recommencer encore.
- Il faut avoir douce Société, des gens savants, instruits, sans suffisance, et des plaisirs de grande variété. Sans quoi les jours sont plus longs qu’on ne pense.
- Il faut, le soir, un souper délectable où l’on soit libre, où l’on goûte à propos, les mets exquis, les bons vins, les bons mots. Et sans être ivre, il faut sortir de table.
- Il faut avoir un ami, qu’en tout temps, pour son bonheur, on écoute, on consulte, qui puisse rendre à notre âme en tumulte. Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands
- Le temps adoucit tout. (L’Ingénu, p. 64)
- À tous les cœurs bien nés, que la patrie est chère !
- L’éducation développe les facultés, mais ne les crée pas.
- Ce sont les grandes actions qui louent les grands hommes.
- Juger un homme par ses questions plutôt que par ses réponses.
- Nous souffrons et nous faisons souffrir : telle est notre destinée.
- La superstition est à la religion ce que l’astrologie est à l’astronomie.
- Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.
- Il vaut mieux tard que mal, et cela en tout genre. (Lettre à M. Colini, 1762)
- Quiconque a le génie de son art, passe bien vite et sans effort du petit au grand.
- Il n’est pas plus étonnant de naître une seconde fois, que d’être né une première.
- Un lion mort ne vaut pas un moucheron qui respire. (Précis de l’Ecclésiaste, 1759)
- Je vous écris une longue lettre parce que je n’ai pas le temps d’en écrire une courte.
- Un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation.
- Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. (Épître à l’Auteur du Livre des Trois Imposteurs, 1770)
- Les grands talents sont toujours nécessairement rares. (Discours de réception de M. Voltaire le 9 mai 1746)
- La vie est prodigieusement ennuyeuse quand elle est uniforme. (Lettre à Marie du Deffand, le 18 février 1760)
- Il est triste que souvent pour être bon patriote on soit l’ennemi du reste des hommes. (Dictionnaire philosophique, 1764)
- Le temps, qui seul fait la réputation des hommes, rend à la fin leurs défauts respectables. (Lettres philosophiques, p.120)
- Un vieillard est un grand arbre qui n’a plus ni fruits ni feuilles, mais qui tient encore à la terre. (Les pensées philosophiques, 1862)
- Ce que nous appelons le hasard n’est et ne peut être que la cause ignorée d’un effet connu. (Le dictionnaire philosophique, 1764)
- Les choses ont souvent besoin d’être quittées pour être senties, et les personnes pour être jugées. (Les pensées philosophiques, 1862)
- En général, l‘art du gouvernement consiste à prendre le plus d‘argent qu‘on peut à une grande partie des citoyens, pour le donner à une autre partie.
- Il faut vingt ans pour mener l’homme de l‘état de plante où il est dans le ventre de sa mère, et de l‘état de pur animal, qui est le partage de sa première enfance, jusqu‘à celui où la maturité de la raison commence à poindre. Il a fallu trente siècles pour connaître un peu sa structure. Il faudrait l‘éternité pour connaître quelque chose de son âme. Il ne faut qu‘un instant pour le tuer. (Dictionnaire philosophique, 1774)
Citations de Voltaire sur 1) Amitié :
Citations de Voltaire sur 2) Amour, sentiment et émotion :
Citations de Voltaire sur 3) Beauté :
Citations de Voltaire sur 4) Bien :
Citations de Voltaire sur 5) Bonheur et malheur :
Citations de Voltaire sur 6) Justice, jugement et injustice :
Citations de Voltaire sur 7) liberté, décision et responsabilité :
Citations de Voltaire sur 8) littérature :
Citations de Voltaire sur 9) Matérialisme :
Citations de Voltaire sur 10) Orgueil et amour-propre :
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Citations de Voltaire sur 19) Autres citations de Voltaire :
Biographie de Voltaire (1694-1778) :
François-Marie Arouet (dit Voltaire) est originaire d’un milieu bourgeois, son père était notaire. Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Il commence à écrire à un jeune âge. Des vers irrévérencieux causent son incarcération à la Bastille en 1717. Une altercation avec le chevalier Rohan-Chabot le contraint à un exil de trois ans. Au contact de philosophes anglais, il s’engage alors dans une philosophie réformatrice de la justice et de la Société. De retour en France, Voltaire poursuit sa recherche de la vérité et ses écrits le rendent célèbre. En 1746, ses oeuvres lui permettent d’entrer à l’Académie Française et à la cour. En 1759, il publie « Candide », une de ses oeuvres les plus célèbres. Esprit universel ayant marqué le siècle des Lumières, Voltaire laisse une oeuvre considérable. A cause de la censure, la plupart de ses écrits étaient interdits à l’époque. Ils étaient donc publiés de manière anonyme ou imprimés à l’étranger et introduits clandestinement en France.
Sujets complémentaires :
- Poème de Voltaire : Ce qu’il faut pour être heureux.
- Citations d’Albert Camus, Jean de La Fontaine, Blaise Pascal et Antoine de Saint-Exupéry
- Liste complète des personnes célèbres de ce site web
- Wikiquote sur Voltaire, lien externe
- Lettre philosophiques de Voltaire, lien externe wikisource
- Dictionnaire philosophique de Voltaire,1764, lien externe