Citations de Baruch Spinoza
Table des matières
- L’homme libre désire le bien.
- Il n’y a pas d’espoir sans crainte, ni de crainte sans espoir.
- L’amour est la joie, accompagnée de l’idée d’une cause extérieure.
- La haine est la tristesse, accompagnée de l’idée d’une cause extérieure.
- La joie est le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection.
- La satisfaction intérieure est en vérité ce que nous pouvons espérer de plus grand.
- L’homme libre, qui vit parmi les ignorants, s’applique autant qu’il le peut à éviter leurs bienfaits.
- Est dite libre la chose qui existe par la seule nécessité de sa nature et se détermine par elle-même à agir.
- Dans la mesure où les hommes sont soumis aux passions, on ne peut pas dire qu’ils s’accordent par nature.
- Le désir qui naît de la joie est plus fort, toutes circonstances égales d’ailleurs, que le désir qui naît de la tristesse.
- Les hommes jugent des choses selon la disposition de leur cerveau et les imaginent plutôt qu’ils ne les connaissent.
- Dans la vie, il est avant tout utile de parfaire l’entendement, autrement dit la Raison, autant que nous le pouvons, et en cela seul consiste la souveraine félicité ou béatitude de l’homme.
- Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre.
- Les hommes sont conduits plutôt par le désir aveugle que par la raison.
- Je me suis soigneusement abstenu de tourner en dérision les actions humaines, de les prendre en pitié ou en haine ; je n’ai voulu que les comprendre.
- J’ai mis tous mes soins à ne pas tourner en dérision les actions des hommes, à ne pas pleurer sur elles, à ne pas les détester, mais à en acquérir une connaissance vraie : j’ai aussi considéré les affects humains tels que l’amour, la haine, la colère, l’envie, la superbe, la pitié et les autres mouvements de l’âme, non comme des vices mais comme des propriétés de la nature humaine : des manières d’être qui lui appartiennent comme le chaud et le froid, la tempête, le tonnerre et tous les météores appartiennent à la nature de l’air.
- Je t’ai rendu absolument libre.
- Tu es absolument libre de créer dans ta vie un paradis ou un enfer.
- Je ne peux pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil,
- Arrête de croire en moi de cette façon,
- Croire, c’est supposer, deviner, imaginer.
- Je ne veux pas que tu croies en moi, je veux que tu me sentes en toi.
- Que tu me sentes en toi quand tu t’occupes de tes moutons, quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la rivière….
- Exprime ta joie et habitue-toi à prendre juste ce dont tu as besoin !
- La seule chose sûre, c’est que tu es là, que tu es vivant, que ce monde est plein de merveilles… et que dans toutes ces merveilles tu es capable de savoir exactement ce dont tu as vraiment besoin.
- Ne me cherche pas en dehors,
- Tu ne me trouveras pas….
- Je suis là…
- La nature,
- Le cosmos… C’est moi.
- Bien agir et être dans la Joie.
- Comprendre est le commencement d’approuver.
- La puissance d’agir accroît la puissance d’exister.
- Le hasard n’arrive qu’à celui qui est bien préparé.
- Le chat n’est pas tenu de vivre selon les lois du lion.
- La haine doit être vaincue par l’amour et la générosité.
- Tout homme aime mieux donner des ordres qu’en recevoir.
- Il vaut mieux enseigner les vertus que condamner les vices.
- Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels.
- L’expérience ne nous enseigne pas les essences des choses.
- Tout homme libre doit s’activer à rendre libre la vie des autres.
- La cause qui préserve et favorise la superstition est donc la peur.
- Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre.
- L’homme juste et libre est celui qui connaît la vraie raison des lois.
- Le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus noble.
- Un sentiment ne peut être contrarié ou supprimé que par un sentiment.
- Seule une pluie d’amour peut faire éclore la vie dans toute sa plénitude.
- La béatitude n’est pas la récompense de la vertu, mais la vertu elle-même.
- C’est un défaut commun aux hommes que de confier aux autres leurs desseins.
- Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d’abord votre bonne humeur.
- Ce n’est pas la folie qui est capable de bouleverser le monde, c’est la conscience.
- Nous nous croyons libres que parce que nous ignorons les causes qui nous font agir.
- Tout dans la Nature, procède selon une nécessité éternelle et une absolue perfection.
- La beauté n’est pas tant une qualité de l’objet considéré qu’un effet en celui qui le considère.
- Qui est conduit par la crainte et fait le bien pour éviter le mal, n’est pas conduit par la Raison.
- Le chemin qui conduit à la connaissance est un chemin qui passe par les bonnes rencontres.
- L’orgueil est le fait d’avoir, par amour, une opinion plus avantageuse que de raison sur soi-même.
- La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.
- L’activité la plus élevée qu’un être humain peut atteindre est d’apprendre pour comprendre, parce que Comprendre est Libérateur.
- Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette opinion consiste en cela seul qu’ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.
- Les hommes se trompent en ce qu’ils pensent être libres ; et cette opinion consiste uniquement pour eux à être conscients de leurs actions, et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. L’idée de leur liberté, c’est donc qu’ils ne connaissent aucune cause à leurs actions.
1) Citations de Baruch Spinoza extraites de L’Éthique, 1677
2) Citations de Baruch Spinoza extraites de Traité politique, 1677
3) Vision de Dieu de Baruch Spinoza :
4) Autres citations de Baruch Spinoza :
Biographie de Baruch Spinoza (1632 1677) également connu sous les noms de Bento de Espinosa et Benedictus de Spinoza :
Né à Amsterdam et mort à La Haye, Spinoza est un philosophe hollandais dont la pensée eut une influence considérable à son époque et encore aujourd’hui. Son prénom signifie « bienheureux », bien que la traduction varie selon les langues. Issu d’une famille juive portugaise, Spinoza fut un héritier critique du cartésianisme et prit ses distances vis-à-vis de toute pratique religieuse. En posant les fondements de la critique biblique, y compris des conceptions modernes de l’univers, il est devenu l’un des plus grands rationalistes de la philosophie du XVIIe siècle. Après sa mort, le spinozisme eut une influence durable bien que condamné en tant que doctrine athée. Nietzsche le qualifiait de « précurseur », notamment en raison de son refus de la téléologie. Gilles Deleuze le surnommait le « Prince des philosophes ».