Lever de soleil sur un lac Lever de soleil sur un lac Lever de soleil sur un lac Lever de soleil sur un lac
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Citations inspirantes de Simone WEIL

  • L’œuvre d’art que je ne fais pas, personne ne le fera.
  • Le triomphe de l’art est de conduire à autre chose que soi.
  • L’attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.
  • Nous ne possédons rien au monde, car le hasard peut tout nous ôter.
  • Aimer un être, c’est tout simplement reconnaître qu’il existe autant que vous.
  • Dès qu’on a pensé quelque chose, chercher en quel sens le contraire est vrai.
  • Les opprimés en révolte n’ont jamais réussi à fonder une Société non oppressive.
  • Ce monde est la porte d’entrée. C’est une barrière. Et, en même temps, c’est le passage.
  • L’obéissance à un homme dont l’autorité n’est pas illuminée de légitimité, c’est un cauchemar.
  • Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir, mais à ne pas être altéré par la souffrance.
  • C’est en allant au fond de nous-même, que nous pouvons découvrir que nous avons exactement ce que nous désirons.
  • On meurt pour ce qui est fort, non pour celui qui est faible. Mourir pour ce qui est fort fait perdre à la mort son amertume.
  • L’avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien ; c’est nous qui, pour le construire, devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même.
  • Plus le niveau de la technique est élevé, plus les avantages que peuvent apporter des progrès nouveaux diminuent par rapport aux inconvénients.
  • Impossible de pardonner à qui nous a fait du mal, si ce mal nous abaisse. Il faut penser qu’il ne nous a pas abaissé, mais a révélé notre vrai niveau.
  • Quand une âme est parvenue à un amour qui emplit également tout l’univers, cet amour devient ce poussin aux ailes d’or qui perce l’œuf du monde.
  • Le mot de révolution est un mot pour lequel on tue, pour lequel on meurt, pour lequel on envoie les masses populaires à la mort, mais qui n’a aucun contenu.
  • Qui ne choisit pas choisit mal. Avoir raison peut être une prison. Pour sortir de cette prison, il faut se mettre à la place des autres. Le génie est la vertu surnaturelle de l’humilité dans le domaine de la pensée.
  • J’ai beau mourir, l’univers continue. Cela ne me console pas si je suis autre que l’univers. Mais si l’univers est à mon âme comme un autre corps, ma mort cesse d’avoir pour moi plus d’importance que celle d’un inconnu.
  • L’espérance est la connaissance que le mal qu’on porte en soi est fini et que la moindre orientation de l’âme vers le bien, ne durât-elle qu’un instant, en abolit un peu, et que, dans le domaine spirituel, tout bien, infailliblement, produit du bien.
  • L’enracinement reste peut-être le besoin le plus important de l’âme humaine. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir.
  • La plénitude de l’amour du prochain c’est simplement d’être capable de lui demander : « Quel est ton tourment ? » On peut ajouter : et ne pas hésiter à lui avouer notre tourment à nous. Car l’amour du prochain avant tout, est échange. L’échange est difficile entre gens qui se croient différents les uns des autres ; supérieurs ou inférieurs, le problème est le même. Si un jour le monde trouve la paix ; c’est parce que l’homme aura appris à communiquer avec l’homme. (La joie par l’évangile)
  • Il faut mettre des bornes à l'égoïsme et à l'orgueil. (L'enracinement)
  • La joie est notre évasion hors du temps. (La connaissance surnaturelle)
  • La vie les vend cher, les progrès qu'elle fait faire. (La condition ouvrière)
  • Désirer échapper à la solitude est une lâcheté. (La pesanteur et la grâce)
  • La beauté, c'est l'harmonie du hasard et du bien. (La pesanteur et la grâce)
  • La politique m'apparaît comme une sinistre rigolade. (La condition ouvrière)
  • L’homme est libre de consentir ou non à la nécessité. (Les intuitions pré-chrétiennes)
  • L'enfer est du néant qui a la prétention et donne l'illusion d'être. (La pesanteur et la grâce)
  • Rien au monde ne peut empêcher l’homme de se sentir né pour la liberté. (Oppression et liberté)
  • Accepter le mal qu’on nous fait comme remède à celui que nous avons fait. (La pesanteur et la grâce)
  • La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu'à l'âme. (La pesanteur et la grâce)
  • L'enfer c'est de s'apercevoir qu'on n'existe pas et de ne pas y consentir. (La connaissance surnaturelle)
  • L'intérêt est un principe d'action égoïste qui ne peut engendrer des maux illimités. (Oppression et liberté)
  • Pour se rendre invisible n'importe quel homme n'a pas de moyen plus sûr que de devenir pauvre. (Cahiers)
  • On ne possède que ce à quoi on renonce. Ce à quoi on ne renonce pas nous échappe. (La Pesanteur et la Grâce)
  • Parmi les êtres humains, on ne reconnaît pleinement l'existence que de ceux qu'on aime. (La pesanteur et la grâce)
  • Toutes les tragédies que l’on peut imaginer reviennent à une seule et unique tragédie : l’écoulement du temps. (Leçons de philosophie)
  • Le présent, nous y sommes attachés. L'avenir, nous le fabriquons dans notre imagination. Seul le passé, quand nous ne le refabriquons pas, est réalité pure. (La pesanteur et la grâce)
Photo de Simone Weil à environ 20 ans
Simone WEIL