50 citations de Saint-Augustin
- La nécessité ne connaît pas de loi.
- Une loi injuste, ce n’est pas une loi.
- On ne connaît personne sinon par l’amitié.
- Nul ne pèche par un acte qu’il ne peut éviter.
- Ce que tu es parle plus fort que ce que tu dis.
- Tant qu’il y a de l’inquiétude il reste de l’espoir.
- La simulation de l’humilité est pire que la fierté.
- Soyons meilleurs et les temps seront meilleurs.
- La nature est le meilleur enseignant de la vérité.
- Nous ne possédons le bonheur qu’en espérance.
- Quand tu seras à Rome, agis comme les Romains.
- Intelligence : Connais-toi, accepte-toi, surpasse-toi.
- La charité équivaut à l’ensemble de tous les préceptes.
- Vas sur ton chemin, car celui-ci n’existe que par tes pas.
- Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède.
- Se tromper est humain, persévérer dans l’erreur est diabolique.
- Le désir de la renommée tente même les esprits les plus nobles.
- On peut être cruel en pardonnant et miséricordieux en punissant.
- Vieillir est encore le seul moyen qu’on ait trouvé de vivre longtemps.
- Apprends à danser sinon les anges au ciel ne sauront quoi faire de toi.
- Il n’y a aucune nature mauvaise et le mal n’est qu’une privation du bien.
- Les royaumes sans la justice ne sont que des entreprises de brigandage.
- Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page.
- Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion.
- Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme.
- Les riches ; vous voyez bien ce qu’ils ont. Vous ne voyez pas ce qui leur manque.
- Douter, c’est croire implicitement à l’existence de la vérité et en désirer la connaissance.
- Au lieu d’aller dehors, rentre en toi-même : c’est au cœur de l’homme qu’habite la vérité.
- Je m’endormis, et à mon réveil trouvais que ma difficulté avait beaucoup perdu de sa violence.
- L’homme souhaite le bonheur même lorsqu’il fait en sorte que le bonheur devienne impossible.
- Sois calme et comprends, car tu te troubles et dans ta demeure intérieure tu atténues la lumière.
- C’est l’orgueil qui a changé les anges en démons. C’est l’humilité qui fait des hommes des anges.
- L’esprit commande le corps et le corps obéit. L’esprit se commande à lui-même et trouve de la résistance.
- L’homme est méchant de peur d’être malheureux, et il est encore plus malheureux parce qu’il est méchant.
- Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois.
- Heureux celui qui vous aime, qui aime son ami en vous et son ennemi à cause de vous. (Les confessions, 398)
- Il y a une grande différence entre le refoulement du désir par l’âme désespérée et son expulsion de l’âme guérie.
- Aboyer, solliciter au mal, tout cela est dans les moyens du diable ; mais il ne peut mordre que qui veut être mordu.
- Celui qui est charnel l’est jusque dans les choses de l’esprit ; celui qui est spirituel l’est jusque dans les choses de la chair.
- Tout homme cherche la paix même en faisant la guerre, et nul ne cherche la guerre en faisant la paix. (La charte de la paix)
- Désires-tu t’élever ? Commence par descendre. Tu planifies une tour qui percera les nuages ? Pose d’abord la fondation de l’humilité.
- Veux-tu t’élever ? Commence par descendre. Tu projettes de construire une tour qui percera les nuages ? Pose d’abord les fondations de l’humilité.
- Comment se fait-il donc que de toutes les conditions de la vie, il n’en est pas une seule qui soit agréable à tous, tandis que tous sont unanimes pour aimer la vie heureuse ?
- Les temps sont mauvais, les temps sont difficiles, voilà ce que disent les gens… Vivons bien, et les temps seront bons ! C’est nous qui sommes les temps ! Tels nous sommes, tels sont les temps.
- À force de tout voir, on finit par tout supporter… À force de tout supporter, on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer, on finit par tout accepter… À force de tout accepter, on finit par tout approuver.
- La vie heureuse est donc le bien commun que tous ambitionnent ; mais quel moyen d’y arriver, quel chemin prendre pour y parvenir, c’est là que les hommes ne sont plus d’accord. (Tout homme veut être heureux !)
- Il y a trois temps : le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur… Le présent du passé, c’est la mémoire ; le présent du présent c’est l’intuition directe ; le présent de l’avenir, c’est l’attente. (Les confessions, Livre XI)
- Aime et fais ce que tu veux. Si tu te tais, tais-toi par amour, si tu parles, parle par amour, si tu corriges, corrige par amour, si tu pardonnes, pardonne par amour. Aie au fond du cœur la racine de l’amour ; de cette racine, rien ne peut sortir de mauvais. (Epistulam ad Parthos tractatus decem)
- Il nous reste à rechercher ensemble la vérité comme une chose qui n’est pas encore connue ni des uns ni des autres, car c’est seulement alors que nous pouvons la chercher avec amour et sérénité, si nous n’avons pas l’audacieuse prétention de l’avoir déjà découverte et de la posséder définitivement.
- Les hommes sont entraînés par des passions diverses, l’un désire une chose et l’autre en veut une autre ; il y a dans le genre humain bien des conditions différentes, et dans cette multitude de conditions chacun choisit et adopte celle qui lui plaît ; mais quel que soit l’état de vie dont on fasse choix, il n’est personne qui ne veuille être heureux. (Tout homme veut être heureux !)
Courte biographie de Saint-Augustin (354 – 430) :
Saint-Augustin était un philosophe et théologien chrétien latin du IVe siècle, connu pour ses réflexions sur la foi divine et la liberté humaine. Il est né le 13 novembre 354 à Thagaste, en Afrique du Nord (actuelle Algérie), et est décédé le 28 août 430 à Hippone, en Afrique du Nord. Augustin a étudié la philosophie et la rhétorique à Carthage et à Rome avant de se convertir au christianisme et de devenir évêque d’Hippone. Il est surtout connu pour ses écrits sur la théologie et la spiritualité, dont « Les Confessions », qui raconte son parcours spirituel, et « La Cité de Dieu », qui traite de la relation entre l’Église et l’État. Saint-Augustin est l’un des plus grands penseurs de l’histoire de la chrétienté et ses ouvrages ont exercé une grande influence sur la religion et la pensée en occident. Il est également un des pères de l’Église catholique. Il a été canonisé en 1303 par le pape Boniface VIII.