Les meilleures citations de Sacha GUITRY classées par oeuvres
- Comme on peut faire un mot délicieux d’un geste !
- Un acteur est un menteur autorisé, mais c’est un menteur.
- Quel plaisir voulez-vous qu’on éprouve à fréquenter des êtres qui ne se contentent pas de partager vos idées, mais qui les ont, et qui ont toujours l’air de les avoir eues avant vous ?
- On peut oublier peut-être le mal que l’on vous fait, mais on ne se console pas du mal que l’on fait
- La fidélité n’est pas une qualité humaine. Non, une qualité dont on ne fait bénéficier qu’un seul être à la fois ne saurait être une qualité.
- On se fatigue d’un tableau parfait. On ne peut rien en espérer. Une esquisse ne fatigue jamais, elle promet tant de choses !… On admire un tableau… on adore une esquisse.
- Ça ne se donne pas, les leçons, ça se prend.
- Admirer, c‘est aimer sans espoir de retour. Ce n‘est pas un échange.
- C’est passionnant d’enseigner à quelqu’un qu’on aime ce qu’on aime.
- La réalité, quelle qu’elle soit, est bien plus belle que l’illusion.
- Si tu savais comme on a besoin de peu de chose pour être heureux !
- Vois-tu, il faut être gravement malade tous les dix ans, parce que, si on en revient, on est bien mieux après…
- Tout nous trahit lorsque nous trahissons.
- À force de changer de femme, on finit par changer soi-même !
- Quel ravage un être peut causer par la seule force de sa séduction.
- Se séparer, ce n’est pas quitter quelqu’un, c’est se quitter tous les deux.
- Les meilleures leçons sont celles que l‘on prend sans que les personnes à qui on les prend en soient informées.
- Il n‘est pas question de se mentir, mais il ne faut pas non plus t‘imaginer que tu me dis la vérité parce que tu me dis ce que tu penses. Ton absolue sincérité n‘est pas une garantie. On n‘est pas infaillible parce qu‘on est sincère.
- La plus grande des solitudes, c’est de se trouver en face d’une personne qui ne pense pas la même chose que vous.
- Quand l’un des deux s’en va, c’est que l’autre s’ennuie. Et quand l’autre s’ennuie c’est qu’il est malheureux. Or, lorsque l’un est malheureux, le devoir de l’autre est de l’abandonner… afin qu’il soit moins malheureux.
- Nous éprouvons le besoin périodique de reprendre notre liberté, sans jamais nous rendre compte que c’est toujours pour l’aliéner… car nous passons notre vie à changer de prison, jusqu’au jour où nous rencontrons le geôlier de nos rêves !
- Redouter l’ironie, c’est craindre la raison.
- Le peu que je sais, c’est à mon ignorance que je le dois.
- Qui ne tolère pas la plaisanterie supporte mal la réflexion.
- Il y a des gens qui parlent, qui parlent jusqu‘à ce qu‘ils aient trouvé quelque chose à dire.
- Et, dès lors, l’ironie est le seul témoignage de modestie qui ne soit pas entaché de vanité.
- Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d‘eux, ils en diraient bien davantage.
- Sois de ton temps, jeune homme, car on n’est pas de tous les temps, si l’on n’a pas d’abord été de son époque.
- L’homme qui ne tient pas compte du scepticisme éventuel de son interlocuteur ne me semble pas être un homme complètement intelligent.
- L‘un des mensonges les plus fructueux, les plus intéressants qui soient, et l‘un des plus faciles en outre, est celui qui consiste à faire croire à quelqu‘un qui vous ment qu‘on le croit.
- Être fidèle, c’est bien souvent, enchaîner l’autre.
- Dire le contraire de la vérité, c’est s’en être approché, de dos, mais de bien près…
- Vous savez fort bien que quand on a tellement à se plaindre de l’autre, c’est qu’on n’est pas content de soi.
- Combien de gens se croient tout permis dans leur ménage, sous prétexte qu’ils sont fidèles ! Or, ça ne leur donne pas le droit d’empoisonner la vie de l’autre.
- Lorsque deux êtres normaux sont en désaccord, et que ce désaccord semble s‘éterniser, il arrive un moment où l‘un des deux finit par se demander si l‘autre n‘est pas fou.
- Il vaut mieux aimer qu‘être aimé. C‘est plus sûr.
- Tous les hommes sont des comédiens sauf quelques acteurs.
- Un amant sérieux, ce n’est pas un amant ! (L’illusionniste, 1917)
- Son sommeil était, de beaucoup, Ce qu‘elle avait de plus profond.
- Il faut avoir le courage d’avouer ses fautes. (Le cinéma et moi, 1977)
- Quelle triste époque que celle où l’on bâillonne les poètes ! (Béranger)
- On ne réfléchit pas lorsqu’on est heureux. (Les femmes et l’amour, 1935)
- Le luxe est une affaire d‘argent. L‘élégance est une question d‘éducation.
- On ne peut pas mentir aux êtres qui vous plaisent ! (Beaumarchais, 1950)
- Que s’aimer modérément soit l’apanage des médiocres. (Elles et toi, 1946)
- La vie ne se renouvelle pas… on renouvelle sa vie ! (La prise de Berg-op-Zoom)
- Quand se décidera-t-on à prendre au sérieux les comiques. (Théâtre, je t‘adore)
- Le bonheur, c’est d’aimer une femme et c’est d’être aimé d’elle. (Deburau, 1918)
- Il faut aimer l’amour, parce que, aimer l’amour, c’est aimer la vie. (Talleyrand, 1948)
- La raison et la logique ne peuvent rien contre l’entêtement et la sottise. (Nono, 1905)
- Quand on s‘aime pour plus d‘une raison, c‘est qu‘on ne s‘aime pas vraiment. (Désiré)
- Tous les gestes sont bons quand ils sont naturels. Ceux qu‘on apprend sont toujours faux.
- Être riche ce n’est pas avoir de l’argent, c’est en dépenser. (Mémoires d’un tricheur, 1935)
- Rien n’est plus abominable que des inquiétudes, qui ne sont pas fondées. (Le veilleur de nuit)
- Qui aime la vérité a le courage de la regarder en face. (Monsieur Prudhomme a-t-il vécu, 1931)
- La Foi n’est pas une faiblesse tant qu’on place au-dessus d’elle son labeur quotidien ! (Pasteur)
- Il y a beaucoup de gens, vous savez, qui croient que c’est chic d’avoir l’air de s’ennuyer partout ! (Je t’aime)
- Il paraît qu’on passe la moitié de sa vie à vouloir des choses qui sont faites pour les autres ! (L’Accroche-cœur)
- De même les paresseux essaient en vain de travailler… moi j’essaie en vain de ne rien faire. (Le veilleur de nuit)
- Rien, vraiment, n’est plus odieux que d’être accusé d’une chose à laquelle on n’avait jamais songé… (La jalousie)
- Le bijou qui nous vient d’un homme riche et laid ne vaut jamais la fleur de l’homme qui nous plaît ! (L’amour masqué)
- En amour, le plaisir que j‘éprouve est pour moi secondaire. Ma sensualité se satisfait fort bien du plaisir que je donne.
- Écoles ; établissements où l‘on apprend à des enfants ce qu‘il leur est indispensable de savoir pour devenir des professeurs.
- Nous sommes loin de nous douter des services que pourraient nous rendre nos défauts si nous savions les mettre en œuvre.
- On parle beaucoup trop aux enfants du passé et pas assez de l’avenir, c’est-à-dire trop des autres et pas assez d’eux-mêmes.
- Ne cherchez pas des gens qui vous donnent des conseils… regardez plutôt ceux qui vous donnent des exemples… (Pasteur)
- J’estime qu’un amour qui ne prend pas naissance d’une façon clandestine ne peut pas devenir un amour très profond ! (Je t’aime)
- Ceux qui ont un intérêt quel qu‘il soit, matériel ou moral, à avoir une opinion, doivent être considérés avec la plus grande méfiance.
- S’il n’y avait que des gens qui se conduisent mal…. à quoi est-ce qu’on reconnaîtrait ceux qui se conduisent bien ? (L’Accroche-cœur)
- Ce qui ennuie les imbéciles, ce n’est pas qu’on soit vaniteux, c’est qu’on ait des motifs de l’être, car eux le seraient à notre place ! (Beaumarchais, 1950)
- Pour moi un gouvernement qui tombe, c’est une pièce qui s’en va de l’affiche, et je considère comme une comédie nouvelle celui qui vient le remplacer. (Toâ)
- Travailler sans en avoir envie, ça n‘est pas un travail qu‘on fait, c‘est une besogne. Et c‘est à ces moment-là qu‘on se rend compte à quel point l‘on a peu de mérite à faire les choses qui vous plaisent.
- Qu’on dise que l’excès en tout est un défaut, j’y consens volontiers. Mais si l’excès en tout est un défaut, ne pas jouer du tout, cela devient un défaut puisque c’est excessif. (Mémoires d’un tricheur, 1935)
- Le théâtre ne peut jamais être considéré comme un art d’agrément… car ce qui est en jeu, ce n’est pas l’agrément de celui qui l’exerce, mais bien précisément le plaisir de ceux qui en sont les spectateurs. (L’école du mensonge)
- Il arrive un âge où tout à coup l’on s’aperçoit que le physique que l’on a ne correspond plus très bien aux habitudes que l’on prend, aux idées qui vous viennent, aux sentiments que l’on éprouve… (Monsieur Prudhomme a-t-il vécu ?)
- Je pense que l’on aime jamais autant que l’on croit aimer. De même qu’on ne haït réellement pas autant que l’on croit haïr. Toute erreur au départ sur l’un de ces deux points peut être fatale, d’autant plus qu’ils sont liés, si tu veux bien m’en croire.
1) Citations de Sacha Guitry extraites de L’École des philosophes, 1933 :
2) Citations de Sacha Guitry extraites de Jean de La Fontaine, 1916 :
3) Citations de Sacha Guitry extraites de Franz Hals, 1931 :
4) Citations de Sacha Guitry extraites de Mon père avait raison, 1919 :
5) Citations de Sacha Guitry extraites de Quadrille, 1937 :
6) Citations de Sacha Guitry extraites de Une petite main qui se place, 1922 :
7) Citations de Sacha Guitry extraites de Toutes réflexions faites, 1947 :
Un amour heureux est un amour sans histoires.
8) Citations de Sacha Guitry extraites de Une folie, 1951 :
9) Autres citations de Sacha Guitry :
10) Courte biographie de Sacha Guitry (1885 – 1957) :
Sacha Guitry était écrivain, acteur et réalisateur. Il est né le 2 février 1885 à Saint-Pétersbourg et décédé le 24 juillet 1957 à Neuilly-sur-Seine. Fils du comédien Lucien Guitry et de l’actrice Yvonne Printemps, Guitry a débuté sa carrière au théâtre avant de se tourner vers le cinéma. Il a écrit et réalisé de nombreux films, dont quelques-uns sont devenus des classiques du cinéma français, comme « Le Roman d’un tricheur » et « Le Blanc et le noir ». Guitry était également connu pour ses nombreuses pièces de théâtre, qui ont été jouées avec succès à Paris et en tournée. Il est l’un des plus grands auteurs de comédie du 20ème siècle en France. En plus de sa carrière artistique, Guitry a également été impliqué dans la vie politique française. Il a été élu député de la Seine en 1936 et a été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1945. Il est une figure importante de l’histoire de l’art et de la culture française.