75 citations de Pierre Corneille

    Portrait of Pierre Corneille à 41 ans

     

  • Ce n’est pas obéir qu’obéir lentement.
  • Qui veut tout retenir laisse tout échapper.
  • Le bonheur semble fait pour être partagé.
  • Un bienfait perd sa grâce à le trop publier.
  • Qui veut pouvoir tout ne doit pas tout oser.
  • Apprenez à quitter un lâche qui vous quitte.
  • Qui n’a fait qu’obéir saura mal commander.
  • Faites votre devoir et laissez faire aux dieux.
  • A force d’être juste, on est souvent coupable.
  • À raconter ses maux, souvent on les soulage.
  • L’exemple touche plus que ne fait la menace.
  • Tu t’es, en m’offensant, montré digne de moi.
  • Le trop de promptitude à l’erreur vous expose.
  • Plus le péril est grand, plus doux en est le fruit.
  • Mais que sert le mérite où manque la fortune ?
  • Qui s’expose au péril veut bien trouver sa perte.
  • Un corps peut-il guérir, dont le cœur est malade.
  • On est toujours trop prêt quand on a du courage.
  • Il n’est plus temps d’aimer alors qu’il faut mourir.
  • La raison et l’amour sont ennemis jurés. (La Veuve)
  • Le trop de confiance attire le danger. (Le Cid, 1636)
  • Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre.
  • L’amour est un grand maître, il instruit tout d’un coup.
  • À qui sait bien aimer, il n’est rien d’impossible.(Médée)
  • La guerre civile est le règne du crime. (Sertorius, 1662)
  • C’est un torrent qui passe et ne saurait durer. (L’Illusion)
  • Qui change une fois peut changer tous les jours. (Médée)
  • Fuyez un ennemi qui sait votre défaut. (Polyeucte, 1641)
  • Qui n’appréhende rien, présume trop de soi. (Polyeucte, 1641)
  • On perd tout quand on perd un ami fidèle. (Horace, II, 1, 1640)
  • Quand on a tout perdu, on n’a plus rien à craindre. (Horace, 1640)
  • C’est une imprudence d’écouter trop d’avis, et se tromper au choix.
  • Dans le bonheur d’autrui, je cherche mon bonheur. (Le Cid, I, 3, 1636)
  • Le temps est un grand maître, il règle bien des choses. (Sertorius, 1662)
  • Un menteur est toujours prodigue de serments. (Le menteur, III, 5, 1644)
  • La peine qui n’est plus augmente nos délices. (La veuve, le 9 mars 1632)
  • La moitié du monde sur l’exemple d’autrui se conduit et se fonde. (Mélite)
  • À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. (Don Gomès, act II, scène II)
  • On n’aime point à voir ceux à qui l’on doit tout. (Nicomède, II, 1, 418, 1651)
  • Qui se vainc une fois peut se vaincre toujours. (Tite et Bérénice, II, 2, 1670)
  • Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années. (Le Cid)
  • Un bien acquis sans peine est un trésor en l’air. (La suite du menteur, 1645)
  • O qu’il est doux de plaindre le sort d’un ennemi quand il n’est plus à craindre.
  • La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne. (Le menteur, I, 1, 1644)
  • Une fausse louange est un blâme secret. (Mélite, I, 4, le 15 décembre 1629)
  • Je ne cherche en aimant que le seul bien d’aimer. (La veuve, le 9 mars 1632)
  • On pardonne aisément à qui trouve son mieux. (Mélite, II, 6, le 15 décembre 1629)
  • Qu’aisément un esprit qui se laisse flatter s’imagine un bonheur qu’il pense mériter.
  • Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal. Il m’a fait trop de mal pour en dire du bien.
  • On n’est point criminel quand on punit un crime. (Cinna ou La clémence d’Auguste, 1641)
  • Qui vit haï de tous ne saurait longtemps vivre. (Cinna ou La clémence d’Auguste, I, 2, 1641)
  • Qu’il fait bon avoir enduré ! Que le plaisir se goûte au sortir des supplices ! (La veuve, 1632)
  • Si l’amour vit d’espoir, il périt avec lui ; c’est un feu qui s’éteint, faute de nourriture. (Le Cid)
  • Dans l’attente de la personne qu’on aime, une heure est fâcheuse à passer. (La suivante, 1634)
  • Les exemples vivants ont bien plus de pouvoir ; un prince dans un livre apprend mal son devoir.
  • Ah ! que loin de vos yeux les moments à mon coeur deviennent ennuyeux. (Le menteur, V, 6, 1644)
  • On a peine à haïr ce qu’on a bien aimé, et le feu mal éteint est bientôt rallumé. (Sertorius, I, 3, 1662)
  • La jalousie aveugle un coeur atteint, et, sans examiner, croit tout ce qu’elle craint. (Le menteur, 1644)
  • La confidence avec un bon ami jamais, sans l’offenser, ne s’exerce à demi. (La veuve, le 9 mars 1632)
  • Et l’on peut me réduire à vivre sans bonheur. Mais non pas me résoudre à vivre sans honneur. (Le Cid)
  • Mon chagrin, tout injuste qu’il est, je le chasse, il revient ; je l’étouffe, il renaît. (Tite et Bérénice, I, 1, 1670)
  • Pour t’élever de terre, homme, il te faut deux ailes, la pureté du coeur et la simplicité. (à‰tude d’ensemble)
  • N’accusez point l’amour ni son aveuglement ; quand on connaît sa faute, on manque doublement. (Médée)
  • Le cuisant souvenir d’une action méchante au moindre mot nous donne l’épouvante. (La veuve, le 9 mars 1632)
  • D’un chagrin secret la sombre et dure loi m’y fait voir des malheurs qui ne sont que pour moi.(Sophonisbe, 1663)
  • Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes. Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
  • On décrit mal sa joie au milieu des malheurs ; et sa plus douce idée est un sujet de pleurs. (Andromède, I, 1, 1650)
  • Heureux est celui qui de coeur et d’esprit sait goûter ce que c’est que d’aimer. (L’imitation de Jésus-Christ, 1651-1659)
  • L’amour dont la vertu n’est point le fondement, se détruit de soi-même, et passe en un moment. (L’illusion comique, V, 3, 1636)
  • Un homme de bien agit et raisonne en homme de bien, un méchant agit et raisonne en méchant. (Discours du poème dramatique, 1660)
  • L’âme abandonnée à ses remords secrets a toujours son supplice et ses bourreaux tout prêts.( La mort de l’empereur Commode, IV, 1, 1657)
  • Les bienfaits ne font pas toujours ce que tu penses ; d’une main odieuse ils tiennent lieu d’offenses. (Cinna ou La clémence d’Auguste, 1641)
  • Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront, et saura faner vos roses, comme il a ridé mon front. (Les stances à la marquise, 1658)
  • Nos plus heureux succès sont mêlés de tristesse. Toujours quelques soucis en ces événements Troublent la pureté de nos contentements. (Cid, III, V)

Courte biographie de Pierre Corneille (1606 – 1684 )

Pierre Corneille était un dramaturge et poète français. Il est né le 6 juin 1606 à Rouen, en France. Il est l’un des principaux représentants de la tragédie classique française et est surtout connu pour ses pièces de théâtre, notamment « Le Cid » (1637), « Polyeucte » (1643) et « Le Menteur » (1643). Corneille a étudié le droit avant de se tourner vers l’écriture. En 1629, il publie son premier poème, « Ode à la Paix », qui connaît un vaste succès. En 1634, il écrit sa première pièce de théâtre, « La Veuve », qui remporte également un grand succès. Corneille est l’un des principaux représentants de la tragédie classique française et a été salué pour son style lyrique et son sens de la structure dramatique. Ses pièces ont été jouées dans de nombreux théâtres en France et à l’étranger et ont été traduites dans de nombreuses langues. Corneille est décédé le 1er octobre 1684 à Paris.

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