85 citations de Pablo PICASSO
- Les autres parlent, moi je travaille.
- On met longtemps à devenir jeune.
- Le goût est l‘ennemi de la créativité.
- Je ne dis pas tout, mais je peins tout.
- Tout ce qui peut être imaginé est réel.
- Rien ne peut être fait sans la solitude.
- Le métier, c’est ce qui ne s’apprend pas.
- Donnez-moi un musée et je le remplirai.
- Nos morts continuent de vieillir avec nous.
- Au fond il n‘y a que l‘amour. Quel qu‘il soit.
- Un tableau ne vit que par celui qui le regarde.
- L‘action est la clé fondamentale de tout succès.
- Dans chaque être humain vit une colonie entière.
- L‘art lave notre âme de la poussière du quotidien.
- Les tableaux ne sont que recherches et expériences.
- Tout acte de création est d’abord un acte de destruction.
- Ce qui est plus abstrait peut être le sommet de la réalité.
- Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense.
- J‘ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant.
- La musique et l’art sont les lumières qui guident le monde.
- Je ne suis qu‘un fantaisiste public qui comprend son temps.
- L’art est un mensonge qui nous permet de dévoiler la vérité.
- Si l‘on sait exactement ce qu‘on va faire, à quoi bon le faire ?
- C‘est dans le travail d‘une vie que réside la véritable séduction.
- Il faudrait pouvoir montrer les tableaux qui sont sous le tableau.
- Je peins des objets comme je les pense, pas comme je les vois.
- Ça commence par une idée et puis ça devient tout autre chose.
- Qu‘est-ce que l‘art ? Si je le savais, je me garderais de le révéler.
- L’inspiration existe, mais elle doit vous trouver en train de travailler.
- J’aimerais vivre comme un homme pauvre avec beaucoup d’argent.
- Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l’intérieur.
- Le but de l‘art est de laver la poussière de la vie quotidienne de nos âmes.
- Par l‘art, nous pouvons exprimer notre conception de ce que la nature n‘est pas.
- S’il n’y avait qu’une vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème.
- Il n‘y a, en art, ni passé, ni futur. L‘art qui n‘est pas dans le présent ne sera jamais.
- Qui voit la figure humaine correctement ? Le photographe, le miroir ou le peintre ?
- L‘artiste doit savoir comment convaincre les autres de la vérité de ses mensonges.
- Apprenez les règles comme un professionnel afin de pouvoir les briser en tant qu‘artiste.
- Le but de l‘artiste est de découvrir le chemin que suit le cerveau en matérialisant un rêve.
- Un atelier de peintre doit être un laboratoire. On n‘y fait pas un métier de singe, on invente.
- Nous faisons de la peinture, nous ne sommes pas des fabricants de vérités et de maximes.
- Ne remettez au lendemain que ce que vous êtes enclin à avoir laissé inachevé à votre mort.
- Les accidents, essayer de les éviter… c’est impossible. Ce qui est accidentel révèle l’homme.
- Un tableau était une somme d’additions. Chez moi, un tableau est une somme de destructions.
- Je ne crois pas aux accidents. Il n’y a pas de rencontres dans l’histoire, il n’y a pas d’accidents.
- Pour que des tableaux se vendent cher, il faut qu‘ils aient été vendus très bon marché au début.
- J‘essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c‘est ainsi que j‘espère apprendre à le faire.
- Pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu‘ils connaissent avec ce qu‘ils ignorent.
- Pourquoi deux couleurs, quand on les met un à côté de l‘autre, chantent ? Peut-on vraiment l‘expliquer ?
- Certains peintres transforment le soleil en un point jaune ; d‘autres transforment un point jaune en soleil.
- L‘amour est une ortie qu‘il faut moissonner chaque instant si l‘on veut faire la sieste étendu à son ombre.
- Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant.
- Mes tableaux ont été peints pour faire fonctionner l‘imagination des hommes, mais elle n‘a pas fonctionné.
- Je peux vous expliquer l‘image et vous comprendrez mon explication, mais vous ne comprendrez pas l‘image.
- Faut-il peindre ce qu‘il y a sur un visage ? Ce qu‘il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ?
- Pour moi, un tableau n‘est jamais une fin ni un aboutissement, mais plutôt un heureux hasard et une expérience.
- Rappelle-toi : l‘unique personne qui t‘accompagne toute ta vie, c‘est toi-même ! Sois vivant dans tout ce que tu fais.
- Pour moi, peindre un tableau, c‘est engager une action dramatique au cours de laquelle la réalité se trouve déchirée.
- J’ai peur des gens qui parlent de belles choses. Qu’est-ce qui est beau ? Quelque chose qui échappe aux définitions.
- Tout le monde veut comprendre la peinture, mais pourquoi personne n‘essaye de comprendre le chant des oiseaux ?
- On ne copie jamais la nature, on ne l‘imite pas davantage, on laisse des objets imaginés revêtir des apparences réelles.
- La jeunesse est la période où l‘on se déguise, où l‘on cache sa personnalité. C‘est une période de mensonges sincères.
- J‘ai horreur des gens qui parlent du beau ou de la beauté. Qu‘est-ce que c‘est le beau ? Il faut parler des problèmes de peindre.
- Au début de chaque tableau, il y a quelqu‘un qui travaille avec moi. Vers la fin, j‘ai l‘impression d‘avoir travaillé sans collaborateur.
- Il y a des êtres qui font d‘un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d‘une simple tache jaune, un véritable soleil.
- L‘art n‘est pas l‘application d‘un canon de beauté, mais ce que l‘instinct et le cerveau peuvent concevoir indépendamment du canon.
- Ce qui compte, c‘est la spontanéité, l‘impulsion. Voilà la vérité vraie ». C‘est la main qui fait tout, souvent sans intervention de la pensée.
- Quand Rothschild achète un Picasso, on dit qu’il a du goût. Quand Bernard Tapie achète un tableau, on demande où il a trouvé les ronds…
- Chaque fois que je m‘approche d‘un peintre qui travaille d‘après nature et que je regarde sa toile, je vois toujours de la mauvaise peinture.
- Celui qui met du rouge quand il n‘a pas de bleu vous invite dans un monde barbouillé de couleur, de poésie et de vérité. Qui l‘aime le suive.
- Comme un artiste, tout dont j‘ai besoin est de mes peintures et de mes brosses et quelqu‘un pour m‘emmener de force quand la toile est faite.
- Je n‘ai jamais fait d‘essais ni d‘expérimentations. Dès que j‘ai eu quelque chose à dire, je l‘ai dit de la manière dont je pensais qu‘il fallait le dire.
- C‘est dangereux le succès. On commence à se copier soi-même et se copier soi-même est plus dangereux que de copier les autres… c‘est stérile.
- Qu‘est-ce qu‘au fond un peintre ? C‘est un collectionneur qui veut se constituer une collection en faisant lui-même les tableaux qu‘il aime chez les autres.
- L‘artiste est un réceptacle pour les émotions qui viennent de partout : du ciel, de la terre, d‘un morceau de papier, d‘une forme en passant, d‘une toile d‘araignée.
- Je voudrais arriver à ce qu‘on ne voit jamais comment mon tableau a été fait. Qu‘est-ce que cela peut faire ? Ce que je souhaite c‘est que de mon tableau se dégage uniquement l‘émotion.
- Il n‘y a pas d‘art abstrait. Il faut toujours commencer par quelque chose. On peut ensuite enlever toute apparence de réalité, il n‘y a plus de danger, car l‘idée de l‘objet a laissé une empreinte ineffaçable.
- L‘art n‘est pas chaste, on devrait l‘interdire aux ignorants innocents, ne jamais mettre en contact avec lui ceux qui y sont insuffisamment préparés. Oui, l‘art est dangereux. Ou s‘il est chaste, ce n‘est pas de l‘art.
- C‘est nous, les peintres, les vrais héritiers, ceux qui continuent à peindre. Nous sommes les héritiers de Rembrandt, Velasquez, Cézanne, Matisse. Un peintre a toujours un père et une mère, il ne sort pas du néant…
- La vieillesse, c‘est l‘hiver pour les ignorants et le temps de la moisson pour les sages. Sur le rythme et le cours du temps : « Dans le temps des semailles, apprends ; dans le temps des moissons, enseigne ; en hiver, jouis.
- Il faut réveiller les gens. Bouleverser leur façon d‘identifier les choses. Il faudrait créer des images inacceptables. Que les gens écument. Les forcer à comprendre qu‘ils vivent dans un drôle de monde. Un monde pas rassurant.
- Ce qui m‘intéresse c‘est le mouvement de la peinture, l‘effort dramatique d‘une vision à l‘autre, même si l‘effort n‘est pas poussé jusqu‘au bout… J‘en suis arrivé au moment où le mouvement de ma pensée m‘intéresse plus que la pensée elle-même.
- Ne laissez jamais une dichotomie régir votre vie, une dichotomie dans laquelle vous détestez ce que vous faites afin de pouvoir profiter de votre temps libre. Trouvez une situation dans laquelle votre travail vous procure autant de bonheur que votre temps libre.
- En ce qui me concerne, j‘entends continuer dans le sens de l‘esthétique, ou si vous préférez, purement cérébral. Je continuerai de faire de l‘art sans me préoccuper de ses influences, ou s‘il ‘humanise‘ notre vie. Si elle renferme une vérité, mon œuvre sera utile sans mon désir explicite, sinon, eh bien tant pis.
- La peinture non figurative n‘est jamais subversive. C‘est toujours une espèce de sac dans lequel le spectateur peut jeter tout ce dont il veut se débarrasser. Sur l‘art abstrait : « Des traits de pinceau qui n‘ont aucune signification ne feront jamais un tableau. Moi aussi, je donne des coups de pinceau et parfois on dirait même que c‘est de l‘abstrait… Mais ils signifient toujours quelque chose ; un taureau, une arène, la mer, la montagne, la foule…
Courte biographie de Pablo Picasso (1881-1973) :
Pablo Ruiz Picasso est né à Malaga en Espagne, mais il a passé l’essentiel de sa vie en France. Doué dès son jeune âge et encouragé par son père (professeur de dessin), il est formé à l’école des arts de Barcelone, puis à l’École des Beaux-Arts de Madrid à partir de 1896. En 1900, il visite Paris et est influencé par des artistes comme Honoré Daumier ou Toulouse-Lautrec. Il s’établit définitivement à Paris en 1904. En début de carrière, ses créations appartiennent à la période bleue (1901-1904) puis à la période rose (1904-1906). Vers 1907, il débute une nouvelle vision de la représentation des personnes en les représentant comme de simples formes, telles que des cubes. Il est d’ailleurs avec Georges Braque le créateur du mouvement appelé le cubisme. Dans les années 1920, il se rapproche du surréaliste et participe à la première exposition de cette tendance à Paris en 1925. À la même époque, il commence à réaliser des sculptures. En 1936. Il est nommé directeur du musée du Prado à Madrid. Pendant la Guerre civile espagnole, le bombardement de la ville de Guernica par des avions allemands et italiens lui inspire un de ses tableaux les plus célèbres : Guernica. Picasso revient à Paris en 1939, où il demeure pendant la Seconde Guerre mondiale. Après ce conflit meurtrier, Picasso adhère au Conseil Mondial de la Paix et à cette occasion il peint la Colombe de la paix en 1949. Pendant ses dernières années, il vit le plus souvent sur la Côte d’Azur. Il y crée notamment de nombreuses céramiques. Il s’éteint le 8 avril 1973 à l’âge de 91 ans à la suite d’une embolie pulmonaire. Dans sa longue carrière, il a produit près de 50 000 œuvres dont 1 885 tableaux, 1 228 sculptures, 2 880 céramiques, 7 089 dessins, 342 tapisseries, 150 carnets de croquis et 30 000 estampes (gravures, lithographies, etc.). Il est l’un des plus importants artistes de son siècle. Une dizaine de musées dans le monde lui sont exclusivement consacrés. Plusieurs sont d’avis que son œuvre a changé le cours de l’art moderne.
Voici les dates importantes de la vie de Pablo Picasso :
- 25 octobre 1881 : Naissance
- 1892 : Encouragé par son père, à 11 ans, il s’inscrit à l’École d’Arts de la Corogne.
- 1895 : Il complète sa formation aux Beaux-Arts de Barcelone.
- 1898 : Picasso abandonne ses études et entreprend une carrière d’artiste indépendant aux influences variées : Toulouse-Lautrec, Gauguin, Van Gogh…
- 1901 – 1914 : C’est la période bleue de Picasso, représentant sa tristesse causée par le suicide d’un de ses amis.
- 24 juin 1901 : Picasso expose chez le marchand de tableaux Ambroise Vollard à Paris, 64 peintures d’inspiration impressionniste. Ces toiles frappent par la netteté du dessin et l’intensité des couleurs.
- 1904 – 1906 : Picasso entre dans sa période rose. Il s’installe au Bateau-Lavoir avec plusieurs artistes de sa génération.
- 1907 – 1915 : Picasso se plonge dans le cubisme. Les « Demoiselles d’Avignon » marquent son entrée dans l’art moderne. Avec Braque notamment, il développe le cubisme synthétique à partir de 1912 et introduit divers matériaux dans ses toiles (sable, papier, tôle, bois…).
- 1916 – 1924 : Période classique, Picasso retourne à l’art figuratif en revenant à des peintures plus classiques, comme notamment « Trois femmes à la Fontaine » ou « les flûtes de pan ».
- 1937 : Picasso symbolise l’horreur de la guerre avec « Guernica », inspiré du bombardement de la ville basque par les avions allemands et italiens.
- 1939 : Picasso s’engage auprès du parti communiste français et sa palette devient plus sombre. La déraison humaine devient le thème de plusieurs de ses œuvres.
- 8 avril 1973 : Mort de Pablo Picasso à 91 ans dans sa propriété de Mougins dans les Alpes-Maritimes.
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