Citations célèbres de Nicolas Machiavel
- La fin justifie les moyens. (Le Prince)
- Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.
- Le monde fut toujours habité pas des hommes qui ont eu les mêmes passions.
- Les hommes font l’erreur de ne pas savoir où mettre la limite à leurs espérances.
- La nature nous a créés avec la faculté de tout désirer et l’impuissance de tout obtenir.
- Il perd, celui qui sait ce qu’il va faire s’il gagne. Il gagne, celui qui sait ce qu’il va faire s’il perd.
- L’audace emporte souvent ce que l’on n’obtiendrait point par des moyens ordinaires (Les discours sur Tite-Live, 1512-1517)
- Il faut estimer comme un bien le moindre mal.
- Ce sont les circonstances qui décident du bien et du mal.
- Les hommes ne savent être ni entièrement bons, ni entièrement mauvais.
- Le mal se déguise souvent sous l’apparence du bien. (L’entremetteuse maladroite, 1513)
- En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal.
- De deux maux, c’est le fait d’un homme prudent de choisir le moindre. (La Mandragola, 1513)
- Le récit de nos maux nous soulage, et celui de notre joie ajoute encore à notre contentement. (Apolliona, 1515)
- Gouverner, c’est faire croire.
- La meilleure forteresse des tyrans, c’est l’inertie des peuples.
- Tout n’est pas politique, mais la politique s’intéresse à tout. (Le Prince)
- Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions, et nous dirigeons le reste.
- Contenter le peuple et ménager les grands, voilà la maxime de ceux qui savent gouverner.
- Une société corrompue est une société dans laquelle les hommes ne savent plus exercer leur liberté. (Le prince)
- L’expérience prouve que jamais les peuples n’ont accru leur richesse et leur puissance sauf sous un gouvernement libre.
- Ceux qui de particuliers deviennent princes seulement par les faveurs de la fortune ont peu de peine à réussir, mais infiniment à se maintenir.
- Quiconque veut fonder un état et lui donner des lois doit supposer d’avance les hommes méchants et toujours prêts à déployer ce caractère de méchanceté.
- Il y a deux manières de combattre : l’une avec les lois l’autre avec la force. La première est celle des hommes la seconde celle des bêtes. Mais comme très souvent la première ne suffit pas, il est besoin de recourir à la seconde. (Le Prince, 1513)
- Un État bien constitué doit donc ordonner aux citoyens l’art de la guerre comme un exercice, un objet d’étude pendant la paix; et, pendant la guerre, comme un objet de nécessité et une occasion d’acquérir de la gloire, mais c’est au gouvernement seul, ainsi que le pratiqua celui de Rome, à l’exercer comme métier.
- Il n’est rien de plus difficile à prendre en main, de plus périlleux à diriger, ou de plus aléatoire, que de s’engager dans la mise en place d’un nouvel ordre des choses, car l’innovation a pour ennemis tous ceux qui ont prospéré dans les conditions passées et a pour tièdes défenseurs tous ceux qui peuvent prospérer dans le nouvel ordre des choses.
- Une guerre est juste quand elle est nécessaire.
- Le riche désarmé est la récompense du soldat pauvre. (L’art de la guerre, 1521)
- On peut commencer la guerre quand on veut, mais on ne la finit pas de même.
- On ne doit jamais laisser se produire un désordre pour éviter une guerre ; car on ne l’évite jamais, on la retarde à son désavantage.
- La médisance irrite les hommes et ne les corrige pas
- Les bienfaits nouveaux n’effacent pas les vieilles injures.
- Tout ce qui sert votre ennemi vous nuit ; tout ce qui lui nuit vous sert. (Maximes et pensées)
- L’amour ne s’allume dans notre coeur que par l’espoir qu’il trouvera du retour. (L’entremetteuse maladroite, 1513)
- Un changement en prépare un autre.
- Ce que l’on ne peut éviter, il faut le vouloir
- Une bataille que vous gagnez annule toutes vos erreurs.
- On ne chemine jamais qu’entraîné par la force de son naturel.
- Chacun voit ce que tu parais, peu perçoivent ce que tu es. (Le Prince)
- L’habituel défaut de l’homme est de ne pas prévoir l’orage par beau temps.
- Rien n’est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d’espérer.
- Ce n’est pas le titre qui honore l’homme, mais l’homme qui honore le titre. (Discours sur la première décade de Tite Live)
- Les hommes sont si aveugles, si entraînés par le besoin du moment, qu’un trompeur trouve toujours quelqu’un qui se laisse tromper.
- Pour prévoir l’avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont précédés.
- Un geste d’humanité et de charité a parfois plus d’emprise sur l’esprit de l’homme qu’une action marquée du sceau de la violence et de la cruauté.
- Ceux qui ne savent pas changer de méthode lorsque les temps l’exigent, prospèrent sans doute tant que leur marche s’accorde avec celle de la Fortune ; mais ils se perdent dès que celle-ci vient à changer. (Le Prince)
1) Citations de Nicolas Machiavel sur l’ambition :
2) Citations de Nicolas Machiavel sur le mal :
3) Citations de Nicolas Machiavel sur la politique :
4) Citations de Nicolas Machiavel sur la guerre :
5) Citations de Nicolas Machiavel sur les relations humaines :
6) Autres citations de Nicolas Machiavel :
7) Courte biographie Nicolas Machiavel (1469 à 1527) :
Niccolò Machiavelli (Niccolò di Bernardo dei Machiavegli), en français Nicolas Machiavel est un auteur italien de la Renaissance. Il naît à Florence dans une vieille famille sans richesse et sans statut politique. Bien que sa famille connaisse régulièrement des difficultés financières, Nicolas, qui lit beaucoup, reçoit une solide éducation humaniste. Théoricien de la politique, de l’histoire et de la guerre, il a été pendant quatorze ans fonctionnaire de la République florentine pour laquelle il a effectué plusieurs missions diplomatiques, notamment auprès de la papauté. En 1502, Machiavel est envoyé auprès de César Borgia, qui l’influence fortement. En 1512, la chute de la république de Florence et le retour des Médicis au pouvoir provoquent la disgrâce de Machiavel. Accusé d’appartenir au groupe qui avait chassé les Médicis auparavant, il est emprisonné en février 1513 et torturé. Libéré le mois suivant, il se retire et rédige différents ouvrages. Machiavel est l’un des fondateurs du courant réaliste en politique internationale. Ses œuvres les plus connues sont Le Prince, L’Art de la guerre et Discours sur les affaires de Pise. On lui attribue d’avoir introduit le cynisme en politique. Machiavel a donné en français naissance à plusieurs termes : « machiavélisme » et ses dérivés, qui font référence à une interprétation cynique de ses œuvres.