90 citations de Nelson Mandela (le libérateur de l’Afrique du Sud)
- Un cœur bon et un bon esprit forment toujours une formidable combinaison.
- Il y aura toujours des hommes de bonne volonté sur terre, dans tous les pays.
- Le bien advient parmi ceux qui font confiance, qui croient en la bonté de l’homme.
- Prenez sur vous, où que vous viviez, de donner de la joie et l‘espoir autour de vous.
- La bonté de l’homme est une flamme qu‘on peut cacher, mais qu‘on ne peut pas éteindre.
- Parfois, il incombe à une génération de faire preuve de grandeur. Vous pouvez être cette grande génération.
- L’habitude de se préoccuper des détails et d’apprécier les petits gestes de courtoisie est révélatrice des bons caractères. (Pensées pour moi-même)
- L‘honnêteté, la sincérité, la simplicité, l‘humilité, la générosité, l‘absence de vanité, la capacité à servir les autres, qualités à la portée de toutes les âmes, sont les véritables fondations de notre vie spirituelle.
- Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j‘ai toujours aperçu une lueur d‘humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. (Un long chemin vers la liberté)
- Aucun pays ne peut vraiment se développer sans que ses citoyens soient éduqués.
- Un pays, une société qui ne se soucie pas de ses enfants n’est pas une vraie nation.
- L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. (Un long chemin vers la liberté)
- Le mal est une chose qui est enseignée à l’homme par les circonstances, l’entourage ou l’éducation. Ce n’est jamais une chose innée.
- Les jeunes doivent se prendre en main et s’assurer qu’ils reçoivent le meilleur enseignement possible, afin de pouvoir bien nous représenter à l’avenir. (Pensées pour moi-même)
- Le continent africain est déjà conscient de l’importance de l’environnement. Mais la plupart des problèmes du continent en matière d’environnement découlent simplement de la pauvreté et du manque d’éducation.
- Sans éducation, vos enfants ne peuvent jamais vraiment relever les défis auxquels ils seront confrontés. Il est donc très important de donner leur donner une éducation et de leur expliquer qu’ils devront jouer un rôle pour leur pays.
- Il est difficile d’expliquer à quelqu’un qui a les idées étroites qu’être « éduqué » ne signifie pas seulement savoir lire et écrire et avoir une licence, mais qu’un illettré peut être un électeur bien plus « éduqué » que quelqu’un qui possède des diplômes.
- La non-violence est une bonne politique lorsque les conditions le permettent.
- La lutte est ma vie. Je continuerai à combattre pour la liberté jusqu’à la fin de ma vie.
- Que la liberté règne. Le soleil ne s’est jamais couché sur une réalisation humaine aussi glorieuse.
- Que règne la liberté. Car jamais le soleil ne s’est couché sur une réalisation humaine plus glorieuse.
- La liberté sans le civisme, la liberté sans la capacité de vivre en paix, n’est absolument pas la vraie liberté !
- En franchissant la porte de la prison, je me suis dit que, si je continuais à les haïr, je resterais à jamais leur prisonnier.
- Que chacun sache que pour tous, le corps, l’esprit et l’âme ont été libérés afin de s’épanouir. (Discours d’investiture, 10 mai 1994)
- Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. (Un long chemin vers la liberté)
- L’espoir est au combattant de la liberté, ce que la bouée de sauvetage est au nageur : la garantie qu’il ne se noiera pas, qu’il restera à l’abri du danger.
- La liberté n’a pas de sens si les gens ne peuvent pas mettre de nourriture dans leur estomac, s’ils ne peuvent pas avoir d’abri, si l’analphabétisme et la maladie continuent de les perdre.
- Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. (https://fr.wikiquote.org/wiki/Nelson_Mandela)
- Que jamais, jamais et jamais plus ce beau pays ne revive l’expérience de l’oppression de l’un par l’autre et ne souffre l’indignité d’être le paria du monde. (Discours d’investiture, 10 mai 1994)
- Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c’est l’oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à l’opprimé d’autre recours que d’utiliser les méthodes qui reflètent celles de l’oppresseur.
- La démocratie signifiait qu’on devait écouter tous les hommes, et qu’on devait prendre une décision ensemble en tant que peuple. La règle de la majorité était une notion étrangère. Une minorité ne devait pas être écrasée par une majorité. (Un long chemin vers la liberté)
- Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu‘un d‘autre de sa liberté. L‘opprimé et l‘oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j‘ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l‘opprimé et l‘oppresseur. (Un long chemin vers la liberté)
- La liberté ne peut jamais être tenue pour acquise. Chaque génération doit la sauvegarder et la prolonger. Vos parents et grands-parents ont beaucoup sacrifié pour que vous ayez la liberté sans souffrir ce qu’ils ont souffert. Utilisez ce précieux droit pour vous assurer que les ténèbres du passé ne reviennent jamais.
- Aider les autres, c’est construire avec eux un monde meilleur. (Discours de réception du prix Nobel de la paix, 1993)
- Ne détournez pas les yeux, n’hésitez pas. Reconnaissez que le monde a faim d’actes, pas de paroles. Agissez avec courage et vision.
- Que la justice soit pour tous. Que la paix soit pour tous. Qu’il y ait du travail, du pain, de l’eau et du sel pour tous. (Discours d’investiture, 10 mai 1994)
- Une vision qui ne s’accompagne pas d’actions n’est qu’un rêve. Une action qui ne découle pas d’une vision, c’est du temps perdu. Une vision suivie d’action peut changer le monde.
- Souvent, les révolutionnaires d’autrefois ont succombé à l’appât du gain, et se sont laissées prendre à la tentation de confisquer des ressources publiques pour leur enrichissement personnel. (Conversations avec moi-même)
- La première chose est d’être honnête avec vous-même. Vous ne pouvez jamais avoir un impact sur la société si vous n’avez pas changé vous-même. Les grands artisans de la paix sont tous des gens intègres, honnêtes, mais humbles.
- C’est auprès de mes camarades que j’ai appris, dans la lutte, le sens du courage. Je n’ai cessé de voir des hommes et des femmes risquer et donner leur vie pour une idée. J’ai vu des hommes supporter des brutalités et des tortures sans craquer, montrant une force et une résistance qui défient l’imagination.
- Les personnes courageuses ne craignent pas de pardonner, pour le bien de la paix.
- Il est si facile de casser et de détruire. Les héros sont ceux qui font la paix et construisent.
- Quand tu t’es battu si dur pour te remettre debout. Ne retourne jamais vers ceux qui t’ont mis à terre.
- Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé. (Un long chemin vers la liberté)
- Le temps de guérir les blessures est venu. Le moment de faire des ponts est arrivé. C’est maintenant le temps de bâtir qui s’ouvre qui s’ouvre devant nous.
- Le principal est d’être honnête avec vous-même. Vous ne pouvez pas avoir un impact sur la société, si vous n’avez pas changé vous-même… Les grands artisans de la Paix sont tous des gens intègres, honnêtes et humbles.
- Tant que la pauvreté, l’injustice et les inégalités persistent dans notre monde, aucun de nous ne peut se reposer.
- Pauvreté massive et inégalités obscènes sont de si terribles fléaux de notre temps qu‘ils ont leur place aux côtés de l‘esclavage et de l‘apartheid dans les maux sociaux.
- La pauvreté n‘est pas une chose naturelle. Il s‘agit d‘une pure création humaine et elle ne peut être surmontée et éradiquée qu‘au travers des actions des êtres humains.
- On ne devrait pas juger une nation sur la façon dont elle traite ses citoyens les plus riches mais sur son attitude vis-à-vis de ses citoyens les plus pauvres. (Un long chemin vers la liberté)
- On m’a souvent demandé « Qui est votre héros ? » et je réponds : je ne choisis pas mon héros en fonction de la position qu’il occupe. Mes héros sont ces hommes et ces femmes qui se sont impliqués pour combattre la pauvreté où qu’elle soit dans le monde.
- Vaincre la pauvreté n‘est pas un geste de charité. C‘est un acte de justice. Il s‘agit de protéger les droits humains fondamentaux, le droit de vivre dans la dignité, libre et décemment. Tant que la pauvreté persistera, il ne saurait y avoir de véritable liberté. (Discours sur la pauvreté à Londres en 2005)
- Il n‘y a pas grand-chose de positif à dire sur la pauvreté, mais elle faisait souvent naître l‘amitié. Beaucoup s‘empressent autour de vous quand vous êtes riche, mais seules quelques personnes, rares et précieuses, le font quand vous êtes pauvre. Si la richesse est un aimant, la pauvreté est une sorte de repoussoir. Pourtant quand vous êtes pauvre, les autres vous manifestent souvent une générosité véritable. (Un long chemin vers la liberté)
- Lorsque vous vous libérez de vos peurs, votre seule présence automatiquement libère les autres.
- Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l’espoir là où règne le désespoir.
- J‘ai appris que le courage n‘est pas l‘absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Moi aussi, j’ai ressenti la peur plus que je ne peux m’en souvenir, mais je l’ai dissimulée derrière le masque de l’audace. (Un long chemin vers la liberté)
- Il n’y a rien de plus fort au monde que la gentillesse.
- Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès.
- Vous obtiendrez plus dans ce monde avec le pardon qu’avec des actes de représailles.
- Si vous voulez la coopération des êtres humains autour de vous, vous devez leur faire sentir qu’ils sont importants.
- C’est une vertu précieuse que de rendre les autres heureux et de leur faire oublier leurs soucis. (Pensées pour moi-même)
- Vous ne devez pas compromettre vos principes, mais vous ne devez pas non plus humilier l’opposition. Personne n’est plus dangereux que quelqu’un qui est humilié.
- Une nouvelle société ne peut pas être créée en reproduisant l’horrible passé, aussi raffiné ou reconditionné soit-il.
- J’ai recherché l’idéal d’une société démocratique et libre dans laquelle tous les êtres humains vivent ensemble en harmonie et avec des chances égales.
- Une partie de la construction d’une nouvelle nation comprend la construction d’un esprit de tolérance, d’amour et de respect parmi les gens de ce pays.
- J’étais le symbole de la justice dans le tribunal de l’oppression, le représentant de grands idéaux de liberté, de justice et de démocratie dans une Société qui bafouait ces vertus.
- Nous prenons l’engagement de bâtir une Société dans laquelle tous les Sud-Africains, blancs ou noirs, pourront marcher la tête haute sans aucune crainte au fond de leur cœur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine – une nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde. (Discours d’investiture présidentielle, le 10 mai 1994)
- La meilleure arme est de s’asseoir et de parler.
- Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.
- Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse.
- Aucun pouvoir sur cette terre ne peut détruire la soif de dignité humaine.
- Quand les gens décident de se prendre en main, rien ne peut les arrêter.
- Être heureux n’est pas une affaire de destin, c’est une affaire d’options et de choix.
- Le ressentiment est comme boire du poison et ensuite espérer qu’il va tuer tes ennemis.
- Je ne suis pas un saint, à moins de penser à un saint comme un pécheur qui continue d‘essayer.
- Les compromis sont indispensables pour diriger un pays. (Conversations avec moi-même, 2010)
- N’oublie pas qu’un saint est un pêcheur qui cherche à s’améliorer. (Conversations avec moi-même)
- Une partie de l’optimisme consiste à garder la tête inclinée vers le soleil et à avancer avec les pieds.
- Une façon d’être optimiste consiste à garder sa tête pointée vers le soleil et les pieds en mouvement.
- Nous devons utiliser le temps à bon escient et nous rendre compte qu’il est toujours temps de faire le bien.
- La prison et les autorités conspirent pour dépouiller chacun de sa dignité. Cela en soi m’a permis de survivre.
- L’information est un droit humain fondamental et la base fondamentale de la formation d’institutions démocratiques.
- Médire en parlant des autres est certainement un vice ; quand on parle de soi, c’est une vertu. (Pensées pour moi-même)
- En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant. (Discours d‘investiture, 10 mai 1994)
- La politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique. (Un long chemin vers la liberté)
- Les hommes qui prennent de grands risques doivent s’attendre à en supporter souvent les lourdes conséquences. (Un long chemin vers la liberté)
- La prison est une formidable éducation dans le besoin de patience et de persévérance. C’est avant tout une preuve d’engagement envers soi-même.
- Aucun problème n’est si profond qu’il ne peut être surmonté s’il y a la volonté de toutes les parties, par la discussion et la négociation au lieu de la force et de la violence.
- La cellule est un lieu parfait pour apprendre à se connaître et pour étudier en permanence et en détail le fonctionnement de son esprit et de ses émotions. (Conversations avec moi-même)
- Ce qui compte dans la vie, ce n‘est pas tant d‘avoir vécu. C‘est la différence que nous avons faite dans la vie des autres qui détermine le sens de la vie que nous avons menée (Un long chemin vers la liberté, 1996)
- La musique est une grande bénédiction. Il a le pouvoir de nous élever et de nous libérer. Cela rend les gens libres de rêver. Vous pouvez nous rejoindre pour chanter d’une seule voix. Telle est la valeur de la musique.
- Personne ne naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s‘ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l‘amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire.
1) Citations de Nelson Mandela sur la bonté :
2) Citations de Nelson Mandela sur l’éducation :
3) Citations de Nelson Mandela sur la liberté :
4) Citations de Nelson Mandela sur changer le monde :
5) Citations de Nelson Mandela sur la paix :
6) Citations de Nelson Mandela sur la pauvreté :
7) Citations de Nelson Mandela sur la peur :
8) Citations de Nelson Mandela sur les relations humaines :
9) Citations de Nelson Mandela sur la société :
10) Autres citations de Nelson Mandela :
Courte biographie de Nelson Mandela (1918-2013) :
Homme d’État sud-africain, Nelson Mandela est célèbre à travers le monde. Il est le symbole historique de la lutte contre l’apartheid, un système politique de ségrégation raciale. Il a lutté contre cette injustice systémique pendant plus de 50 ans. Nelson Mandela est devenu membre du parti Congrès National Africain (ANC- African National Congress) en 1944. Ses premières actions politiques reposaient sur la lutte non-violente. En 1961, il crée la branche militaire de l’ANC qui mena une lutte armée contre les installations militaires et publiques du pays. Arrêté en 1962, il fut condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité. Il est libéré par le gouvernement du président Frederik de Klerk en 1990 après 27 années d’emprisonnement. Dès lors, il prône la réconciliation entre les Noirs et les Blancs. En 1993, il reçut conjointement avec Frederik de Klerk le prix Nobel de la paix pour avoir mis fin pacifiquement au régime d’apartheid et pour avoir démocratisé l’Afrique du Sud. En 1994, Nelson Mandela devient le premier président noir de la république. Plusieurs le considèrent comme le père de l’Afrique du Sud moderne, un pays multiracial et démocratique. Finalement, Mandela nous a laissé des oeuvres marquantes, voici les plus connues :
– Un long chemin vers la liberté, 1994
– Conversations avec moi-même, 2010
– Pensées pour moi-même, le livre autorisé de citations, 2011
– Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes – Mémoires de président, 2018
Commentaire éditorial de Denis St-Pierre, auteur de site web :
J’admire profondément Nelson Mandela parce qu’il a réussi le tour de force de désamorcer l’antagonisme profond d’une société blessée par une longue ségrégation. Grâce à sa vision humaniste, il a efficacement contribué à pacifier les esprits et à rapprocher oppressés et oppresseurs, ce que semblait être une mission impossible au début de son engagement, il y a plus de 50 ans.