- Je n'enseigne pas, je raconte.
- Mon métier et mon art, c’est vivre.
- Rien de noble ne se fait sans hasard.
- J’aime mieux forger mon âme que la meubler.
- La vraie science est une ignorance qui se sait.
- Rien ne semble vrai, qui ne puisse sembler faux.
- On nous apprend à vivre quand la vie est passée.
- Tous jugements en gros sont lâches et imparfaits.
- Le signe le plus certain de la sagesse est la gaieté.
- Il n'y a pas une idée qui vaille qu'on tue un homme.
- Il est toujours plus plaisant de suivre que de guider.
- Qui craint de souffrir, souffre déjà de ce qu’il craint.
- La vraie liberté, c'est de pouvoir toute chose sur soi.
- C’est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux.
- La plus belle chose au monde, c'est de savoir être soi.
- Le beaucoup savoir apporte l'occasion de plus douter.
- Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage.
- Il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même.
- Je donne mon avis, non comme bon, mais comme mien.
- Sages nous ne pouvons être que de notre propre sagesse.
- Ne pouvant régler les événements, je me règle moi-même.
- Je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche.
- Heureux qui joint la santé du corps à l'exercice de la pensée.
- Il faut s’enquérir qui est mieux savant, non qui est plus savant.
- De nos maladies, la plus sauvage c’est de mépriser notre être.
- La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute.
- La vieillesse nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage.
- C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble.
- Éduquer : ce n'est pas remplir des vases, mais allumer des feux.
- Dire de soi plus de mal qu'il n'y en ait, c'est sottise, non modestie.
- Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’autrui.
- Le gain de notre étude, c'est en être devenu meilleur et plus sage.
- Éduquer : ce n'est pas remplir des vases mais c'est allumer des feux.
- Le cheval du voisin vaut mieux que le mien, de ce qu'il n'est pas mien.
- Je me fais plus de tort en mentant que je n'en fais à celui à qui je mens.
- Il n'est passion qui ébranle tant la sincérité des jugements que la colère.
- Tous les inconvénients ne valent pas qu’on veuille mourir pour les éviter.
- Celui-là a le mieux profité de sa leçon qui la pratique et non qui la récite.
- La plus constante marque de sagesse, c'est une constante réjouissance.
- Il ne faut pas laisser au jugement de chacun la connaissance de son devoir.
- Il est plus insupportable d'être toujours seul que de ne pouvoir jamais l'être.
- Si la vie n’est qu’un passage, dans ce passage au moins semons des fleurs.
- C'est une vie exquise, celle qui se maintient en ordre, jusque dans son privé.
- La plus belle chose au monde est de savoir comment appartenir à soi-même.
- La colère est une passion qui se plaît en elle-même et qui se flatte elle-même.
- Savoir est peu de choses, l’essentiel est de savoir tirer parti de ce que l’on sait.
- Ce sont les questions, plus que les réponses qui montrent l’étendue de l’esprit.
- Toute autre science est dommageable à celui qui n'a pas la science de la bonté.
- La vertu est chose bien vaine et frivole si elle tire sa recommandation de la gloire.
- Le pire état de l'homme, c'est quand il perd la connaissance et gouvernement de soi.
- Rien n'imprime si vivement quelque chose à notre souvenance que le désir de l'oublier.
- La vie n'est en soi ni bien ni mal ; c'est la place du bien et du mal selon que vous la leur faites.
- Ceux même qui écrivent contre la gloire veulent que les livres où ils la combattent portent leur nom.
- L'homme est malmené non pas tant par les événements que, surtout, par ce qu'il pense des événements.
- Qui se connaît, connaît aussi les autres, car chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.
- La forme la plus évidente et le signe le plus apparent de la véritable sagesse est une réjouissance constante et spontanée.
- Quand on me contrarie, on éveille mon attention, non pas ma colère ; je m'avance vers celui qui me contredit, qui m'instruit.
- Fonder la récompense des actions vertueuses sur l'approbation des autres, c'est prendre un fondement trop incertain et trop trouble.
- Pourquoi vouloir comprendre la mort ? Elle ne nous concerne pas quand on est vivant, et quand on est mort, on ne se pose plus cette question. Il n'y a que les vivants qui ont besoin de nos larmes.
- La guerre la plus difficile pour l’être humain est la guerre avec soi-même. L’histoire est remplie d’hommes et de femmes qui ont vaincu le monde, mais qui se sont effondrés devant eux-mêmes et leurs faiblesses.
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