Les 80 meilleures citations de Marcel Proust
- Table des matières
- L’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur.
- L’amour cause de véritables soulèvements géologiques de la pensée.
- L’amour le plus exclusif pour une personne est toujours l’amour d’autre chose.
- La jalousie n’est souvent qu’un inquiet besoin de tyrannie appliquée aux choses de l’amour. (La prisonnière)
- L’absence n’est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la fidèle des présences ?
- C’est étonnant comme la jalousie, qui passe son temps à faire des petites suppositions dans le faux, a peu d’imagination quand il s’agit de découvrir le vrai.
- La vérité suprême de la vie est dans l’art.
- L’art véritable n’a que faire de proclamations et s’accomplit dans le silence.
- Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune.
- Le bonheur est dans l’amour un état anormal.
- Le bonheur est salutaire pour les corps, mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit.
- Ce qui pour nous fait le bonheur ou le malheur de notre vie consiste pour tout autre en un fait presque imperceptible.
- Il n’est pas certain que le bonheur survenu trop tard soit tout à fait le même que celui dont le manque nous rendait jadis si malheureux.
- Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries.
- L’espérance est un acte de foi.
- Ce qu’il y a d’admirable dans le bonheur des autres, c’est qu’on y croit.
- Le regret est un amplificateur du désir.
- Le désir fleurit, la possession flétrit toutes choses. (Les plaisirs et les jours, 1896)
- Nous n’arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, mais peu à peu notre désir change.
- Nos habitudes nous suivent même là où elles ne nous servent plus à rien.
- L’habitude est une seconde nature, elle nous empêche de connaître la première dont elle n’a ni les cruautés, ni les enchantements. (À la recherche du temps perdu)
- Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique. Les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l’habitude le remplit.
- Une idée forte communique un peu de sa force au contradicteur.
- Une idée puissante communique une partie de sa force à ceux qui la remettent en question.
- Nous tenons de notre famille aussi bien les idées dont nous vivons que la maladie dont nous mourrons.
- Il semble que le goût des livres croisse avec l’intelligence.
- La lecture est une amitié ; mais du moins c’est une amitié sincère.
- La lecture est au seuil de la vie spirituelle. Elle peut nous y introduire, elle ne la constitue pas.
- Ce que je reproche aux journaux, c’est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a des choses essentielles.
- Tant que la lecture est pour nous l’initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n’aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire. (Sur la lecture)
- À égalité de mémoire, deux personnes ne se souviennent pas des mêmes choses.
- Certains souvenirs sont comme des amis communs, ils savent faire des réconciliations. (Le côté de Guermantes, 1921)
- Nous trouvons de tout dans notre mémoire. Elle est une espèce de pharmacie, de laboratoire de chimie, où on met au hasard la main tantôt sur une drogue calmante, tantôt sur un poison dangereux.
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10) Citations de Marcel Proust sur le passé :
- On ne peut regretter que ce qu’on se rappelle.
- Comment oublier à jamais quelqu’un qu’on aime depuis toujours ?
- Tout comme l’avenir, ce n’est pas tout à la fois, mais grain par grain que l’on goûte le passé.
- On ne profite d’aucune Leçon parce qu’on ne sait pas descendre jusqu’au général et qu’on se figure toujours se trouver en présence d’une expérience qui n’a pas de précédents dans le passé.
- L’oubli est un puissant instrument d’adaptation à la réalité parce qu’il détruit peu à peu en nous le passé survivant qui est en constante contradiction avec elle. (À la recherche du temps perdu, 1918)
- Chacun appelle idées claires celles qui sont au même degré de confusion que les siennes.
- Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.
- Tant de fois, au cours de ma vie, la réalité m’avait déçu, parce qu’au moment où je la percevais, mon imagination, qui était mon seul organe pour jouir de la beauté, ne pouvait s’appliquer à elle en vertu de la loi inévitable qui veut qu’on ne puisse imaginer que ce qui est absent. (Le temps retrouvé)
- Rien n’est plus limité que le plaisir et le vice.
- On est impuissant à trouver du plaisir quand on se contente de le chercher.
- Que de bonheurs possibles dont on sacrifie ainsi la réalisation à l’impatience d’un plaisir immédiat. (Du côté de chez Swann, 1913)
- Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer de regard.
- On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit.
- L’amour est un exemple frappant du peu qu’est la réalité pour nous.
- En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.
- Les jours sont peut-être égaux pour une horloge, mais pas pour un homme.
- L’univers est vrai pour nous tous et dissemblable pour chacun. (La Prisonnière)
- Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d’entretenir en nous quelques petites folies.
- La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature.
- Les paradoxes d’aujourd’hui sont les préjugés de demain.
- Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres.
- Il y a des moments où on a besoin de sortir de soi, d’accepter l’hospitalité de l’âme des autres.
- Il est vraiment rare qu’on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas. (Albertine disparue, 1925)
- L’espérance d’être soulagé donne du courage pour souffrir.
- Vouloir n’y pas penser, c’était y penser encore, en souffrir encore.
- La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l’ivresse.
- On ne guérit d’une souffrance qu’à condition de l’éprouver pleinement.
- On n’est jamais aussi malheureux qu’on croie. (Du côté de chez Swann, 1913)
- Le but de la vie de l’écrivain est dans son oeuvre.
- Nous ne savons jamais si nous ne sommes pas en train de manquer notre vie.
- Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie. (Du côté de chez Swann, 1913)
- Il y a des moments dans la vie où une sorte de beauté vient de la multiplicité des ennuis qui nous accablent.
- Théoriquement on sait que la terre tourne, mais en fait on ne s’en aperçoit pas, le sol sur lequel on marche semble ne pas bouger et on vit tranquille. Il en est ainsi du temps dans la vie.
- Le temps perdu est celui de la paresse.
- Nos propres défauts vus du dehors nous exaspèrent.
- Il est peu et de réussites faciles et d’échecs définitifs.
- Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie.
- L’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions.
- Toute action de l’esprit est aisée si elle n’est pas soumise au réel.
- L’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit des prétextes pour l’éluder.
- Dans l’homme le plus méchant, il y a un pauvre cheval innocent qui peine.
- Les beautés qu’on découvre le plus tôt sont aussi celles dont on se fatigue le plus vite.
- On dédaigne volontiers un but qu’on n’a pas réussi à atteindre, ou qu’on a atteint définitivement.
- La lâcheté ne sait pas profiter des Leçons que la générosité lui donne. (Pastiches et mélanges, 1919)
- Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous.
- La beauté des êtres n’est pas comme celle des choses. Nous sentons qu’elle est celle d’une créature unique, consciente et volontaire.
- Il est faux de croire que l’échelle des craintes correspond à celle des dangers qui les inspirent. On peut avoir peur de ne pas dormir et nullement d’un duel sérieux, d’un rat et pas d’un lion.
- On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner, car elle est un point de vue sur les choses. (À la recherche du temps perdu)
1) Citations de Marcel Proust sur l’amour :
2) Citations de Marcel Proust sur l’art :
3) Citations de Marcel Proust sur le bonheur :
4) Citations de Marcel Proust sur les croyances :
5) Citations de Marcel Proust sur les désirs :
6) Citations de Marcel Proust sur les habitudes :
7) Citations de Marcel Proust sur les idées :
8) Citations de Marcel Proust sur la lecture :
9) Citations de Marcel Proust sur la mémoire :
11) Citations de Marcel Proust sur la perception :
12) Citations de Marcel Proust sur le plaisir :
13) Citations de Marcel Proust sur la réalité :
14) Citations de Marcel Proust sur les relations humaines :
15) Citations de Marcel Proust sur la souffrance :
16) Citations de Marcel Proust sur la vie :
17) Autres citations de Marcel Proust :
18) Courte biographie de Marcel Proust (1871-1922)
Marcel Proust est un écrivain français. Né à Paris, sa mère lui apporte une culture riche et profonde. Son père est professeur à la Faculté de médecine de Paris. Il donne rapidement les signes d’une intelligence supérieure à la moyenne, mais sa santé est délicate. Très jeune, il fréquente des salons aristocratiques où il rencontre des écrivains. Profitant de la fortune de sa famille, il n’a pas d’emploi et il se consacre donc à écrire. L’œuvre romanesque de Marcel Proust est une réflexion sur le temps, l’art et l’amour.
Version électronique des certaines de ses œuvres : ebooks-bnr.com
19) Sujets complémentaires, citations de :