110 citations de Marc Aurèle
- Vivre heureusement est un pouvoir intérieur de l’âme.
- Le bonheur, c’est un bon esprit et une bonne conscience.
- Adopte à l’essai la vie de l’homme de bien qui apprécie son lot et se contente, quant à lui, d’agir justement et d’être bienveillant. (Pensées pour moi-même)
- Les facteurs qui font notre bonheur, ne sont pas tous associés à l’argent. Il en faut très peu pour avoir une vie heureuse. Tout est à l’intérieur de vous, dans votre façon de penser.
- Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d’un autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres penchants. Mais l’homme intelligent le place dans sa propre conduite.
- Le bonheur de ceux qui veulent être populaires dépend des autres ; le bonheur de ceux qui recherchent le plaisir fluctue selon des humeurs indépendantes de leur volonté ; mais le bonheur des sages naît de leurs propres actes libres.
- L’univers est changement ; notre vie est ce que nos pensées en font.
- La perte n’est rien d’autre que le changement, et le changement est le grand plaisir de la nature.
- Du raisin vert, du raisin mûr et du raisin sec, tout cela est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n’est pas encore. (Pensées pour moi-même)
- Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.
- Observez toujours que tout est le résultat du changement et habituez-vous à penser qu’il n’y a rien que la nature n’aime davantage que de changer les formes existantes pour en créer de nouvelles.
- La nature a tout fait pour nous aider et pour nous être utile. (Méditations, Livre IX, 30)
- La nature est pleine de signes qui nous rappellent la beauté et la simplicité de la vie. (Méditations, Livre XII, 16)
- La nature est toujours la même, indifférente à nos souffrances et à nos joies. C’est nous qui changeons. (Méditations, Livre X, 22)
- La nature est équitable avec tout le monde. Ce n’est pas notre amie ni notre ennemi. Elle est simplement indifférente. (Méditations, Livre III, 6)
- Nous sommes tous des parties de la nature, nous ne sommes rien de plus que des gouttes d’eau dans un océan immense. (Méditations, Livre III, 11)
- Rappelle-toi que tout ce qui est dans la nature est également en toi. Il y a un petit coin de la terre dans chacun de nous et un petit coin de nous-mêmes dans la terre. (Méditations, Livre IV, 40)
- La nature est un spectacle perpétuel qui se renouvelle sans cesse, et c’est à nous de décider si nous voulons en être les spectateurs émerveillés ou les spectateurs blasés. (Méditations, Livre XI, 4)
- C’est avec ses pensées qu’un homme façonne sa vie.
- Votre esprit ressemblera à ses pensées habituelles, car l’âme prend la couleur de ses pensées.
- Que toutes tes pensées soient telles que si on te demandait à tout instant ce que tu penses, tu puisses toujours l’avouer sans honte.
- Vous avez le pouvoir sur votre esprit, pas sur les événements extérieurs. Réalisez cela, et vous trouverez la force. (Pensées pour moi-même)
- Le bonheur de votre vie dépend de la qualité de vos pensées : pour cela, méfiez-vous en conséquence et veillez à ce que vous ne nourrissiez aucunes idées inappropriées à la vertu et à la nature raisonnable.
- On se cherche des retraites à la campagne, sur les plages, dans les montagnes. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion, puisque tu peux, à l’heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle part, en effet, l’homme ne trouve de plus tranquille et de plus calme retraite que dans son âme, surtout s’il possède en son for intérieur, ces notions sur lesquelles il suffit de se pencher pour acquérir aussitôt une quiétude absolue, et par quiétude, je n’entends rien d’autre qu’un ordre parfait.
- La bonté est invincible si elle est sincère.
- Entre le plus possible dans l’âme de celui qui te parle.
- L’art de vivre ressemble plus à un match de lutte qu’à un ballet.
- Ton esprit sera orienté par les choses que tu verras le plus souvent.
- Fais le bien parce que c’est ta nature et ne demande pas de salaire.
- Ai-je fait acte utile à la communauté ? Je me suis donc rendu service.
- Nous appréhendons davantage l’opinion de nos voisins sur nous-mêmes que la nôtre propre.
- Ne vous occupez que de vous et résolvez d’être un homme bon dans chaque acte que vous accomplissez.
- Habitue-toi à être attentif à ce qu’on te dit et, autant que possible, considère la position de celui qui entend ce que tu dis.
- Habitue-toi à prêter sans distraction l’oreille aux paroles des autres et entre autant qu’il se peut dans la pensée de celui qui parle.
- Dès que tu te lèves, dis-toi d’avance : aujourd’hui je vais rencontrer, un égoïste, un fourbe, un indiscret, un ingrat, un insolent et un envieux, ainsi tu ne seras pas déçu.
- Nous devrions être bons avec autrui aussi naturellement que le cheval galope, que l’abeille fait le miel, ou que la vigne produit des grappes de raisin, saison après saison, sans penser à celles des années précédentes.
- Il est vif et faux de dire ; moi, je préfère être franc avec toi. Point n’est utile de l’annoncer ; cela apparaîtra de soi-même ; cela doit être écrit sur ton front ; ta voix doit y faire aussitôt écho ; cela se lira dans tes yeux, comme la personne aimée comprend tout dans le regard de ses amants.
- Rien n’arrive à personne qu’il ne soit par nature apte à supporter.
- La vie n’est ni bonne ni mauvaise, mais seulement un lieu pour le bien et le mal.
- Vos jours sont comptés. Utilisez-les pour ouvrir les fenêtres de votre âme au soleil.
- Accomplis chaque acte de ta vie comme s’il devait être le dernier. (Pensées pour moi-même)
- Attardez-vous sur la beauté de la vie. Regardez les étoiles et voyez-vous courir avec elles. (Méditations)
- Ce n’est pas la mort qu’un homme devrait craindre, mais il devrait craindre de ne jamais commencer à vivre.
- N’agis pas comme si tu allais vivre dix mille ans. La mort pèse sur vous. Tant que vous vivez, tant que c’est en votre pouvoir, soyez bon.
- Le matin, quand il te coûte de te réveiller, aie cette pensée sous la main : c’est pour faire oeuvre d’homme que je m’éveille. (Pensées pour moi-même)
- Combien de temps il gagne qui ne regarde pas pour voir ce que dit ou fait ou pense son prochain, mais seulement à ce qu’il fait lui-même, pour le rendre juste et saint.
- Le matin, quand tu es paresseux à te réveiller, pense à cette maxime : C’est pour une tâche d’homme que je m’éveille ! Vais-je donc encore m’affliger en marchant à l’exécution du travail pour lequel j’existe, et en vue duquel j’ai été mis au monde ? (Pensées pour moi-même)
- Mourir est aussi l’un des actes de la vie.
- Chaque jour fournit ses propres cadeaux.
- La mort n’est peut-être qu’un changement de place.
- La philosophie consiste à veiller sur le dieu intérieur.
- Rappelle-toi que ta tâche est d’être un bon être humain.
- L’émeraude ne perd pas de sa valeur faute de louanges.
- La vie que tu aimerais après la mort, vis-là sans attendre.
- La bienveillance est invincible. (Pensées pour moi-même)
- Le temps est comme un fleuve que formeraient les événements.
- Il ne faut pas s’irriter contre les choses ; car elles n’en ont nul souci.
- Tant que tu vis, tant que cela t’est possible, devient homme de bien.
- Il ne faut pas en vouloir aux événements. (Pensées pour moi-même)
- Le vrai plaisir d’un homme est de faire des choses, il a été fait pour ça.
- Souviens-toi encore que chacun ne vit que le présent, cet infiniment petit.
- Ce qui dépend de toi, c’est d’accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi.
- Rejette ton sentiment d’avoir été offensé et l’offense elle-même disparaîtra.
- L’homme devrait toujours se conduire comme s’il allait mourir dans la journée.
- Sois comme un promontoire contre lequel les flots viennent sans cesse se briser.
- Crains non point de cesser de vivre, mais plutôt de n’avoir jamais commencé à vivre.
- Ne gaspille plus de temps à discuter de ce qu’un bon homme devrait être. Sois-en un.
- Les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes. (Pensées)
- Ce qui n’est pas utile à la ruche ne l’est pas non plus à l’abeille. (Pensées, Les Stoïciens)
- Développe en toi l’indépendance à tout moment, avec bienveillance, simplicité et modestie.
- La vie est brève, il faut profiter du présent avec réflexion et justice. Détends-toi prudemment.
- L’homme bon, simple et bienveillant a ces qualités dans ses yeux, elles ne peuvent échapper.
- Ne regarde rien comme avantageux pour toi qui puisse te faire perdre le respect de toi-même.
- Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l’univers. (Les maximes, sentences et pensées)
- Au-dedans de toi est la source du bien, une source qui peut toujours jaillir, si tu creuses toujours.
- Rien n’arrive à personne qu’il ne soit par nature capable de supporter. (Pensées pour moi-même)
- La mort n’est pas uniquement une action naturelle, mais c’est encore une oeuvre utile à la Nature.
- L’homme ordinaire est exigeant avec les autres. L’homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
- Regarde ce qui guide les sages, ce qu’ils évitent et ce qu’ils recherchent. (Pensées pour moi-même)
- La meilleure façon de se venger d’un ennemi est de ne pas lui ressembler. (Pensées pour moi-même)
- Il ne s’agit plus de discourir sur ce que doit être l’homme de bien, mais de devenir un homme de bien.
- Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire. (Pensées pour moi-même)
- On n’est pas moins injuste en ne faisant pas ce que l’on doit faire qu’en faisant ce que l’on ne doit pas faire.
- D’une manière générale, il faut savoir beaucoup avant de se prononcer avec certitude sur une action d’autrui.
- Si tu vois un bien supérieur, tourne-toi vers lui de toute ton âme et jouis de ce suprême bien que tu découvres.
- Nous avons le contrôle de notre esprit, mais pas des événements extérieurs. Comprenez ça, et vous serez plus fort.
- Tout ce que nous entendons est une opinion, pas un fait. Tout ce que nous voyons est un point de vue, pas la vérité.
- Bien souvent on se rend coupable en négligeant d’agir, et non pas seulement en agissant. (Pensées pour moi-même)
- Considérez les occasions où votre chagrin et votre colère vous ont causé plus de souffrances que les faits eux-mêmes.
- Accepte tout ce qui vient à toi, tissé dans le schéma de ton destin, car qu’est-ce qui pourrait convenir plus justement à tes besoins ?
- Quand tu te lèves le matin, pense au précieux privilège que tu as d’être vivant, de respirer, de penser, de sentir, de toucher et d’aimer.
- Ne te laisse pas distraire par les événements extérieurs ! Prends le temps d’apprendre quelque chose de bon et cesse de papillonner !
- Comme une meule de moulin peut broyer toute sorte de grain, de même une âme saine doit être prête à accepter tous les événements.
- Ne laisse jamais l’avenir te perturber. Tu le rencontreras, s’il le faut, avec les mêmes armes de raison qui aujourd’hui t’arment contre le présent.
- Ne te laisse point prendre au tourbillon ; mais dans tout élan, propose-toi le juste ; et, dans toute représentation, sauvegarde ta faculté de comprendre.
- Personne ne se lasse d’être aidé. L’aide est un acte conforme à la nature. Ne te lasse jamais d’en recevoir ni d’en apporter. (Pensées pour moi-même)
- Ne te laisse détourner, ni par la critique des uns, ni par les propos qui peuvent en résulter. Mais, s’il est bien d’agir ou de parler, ne t’en juge pas indigne.
- Tout ce qui paraît au-dessus de tes forces n’est pas forcément impossible ; mais tout ce qui est possible à l’homme ne peut être au-dessus de tes forces.
- Ta manière de penser s’orientera d’après la nature des objets que tu représentes le plus souvent, car c’est des représentations que l’âme prend sa couleur.
- Quand l’homme naturellement bienfaisant accomplit un bienfait ou rend service dans la vie de tous les jours, il réalise l’objet de sa constitution, il atteint son but.
- Si tu es meurtri par des choses extérieures, ce n’est pas elles qui te perturbent, mais le jugement que tu en as. Et tu as le pouvoir d’anéantir ce jugement maintenant.
- La douceur est invincible, si elle est véritable, sans grimace ni comédie. Que va faire en effet le plus injurieux des hommes, si tu persistes à être bienveillant pour lui ?
- La perfection du caractère consiste à passer chaque journée comme si c’était la dernière, à éviter l’agitation, la torpeur et l’hypocrisie. (Pensées pour moi-même, VIII, 69)
- Je suis souvent étonné de voir combien chacun s’aime lui-même plus que tout et pourtant tienne moins compte de son propre jugement sur lui-même que celui des autres.
- Toutes choses sont liées entre elles et d’un nœud sacré, et il n’y a presque rien qui n’ait ses relations. Tous les êtres sont coordonnés ensemble, tous concourent à l’harmonie du même monde.
- Si vous êtes bouleversé par quelque chose d’extérieur, la souffrance n’est pas due à cette chose mais à l’estimation que vous en faites ; et cela, vous avez le pouvoir de le changer à tout moment.
- À chacun son plaisir. Le mien consiste à avoir une conscience saine qui ne se détourne ni des hommes, ni des événements qui arrivent aux hommes, mais regarde tout avec des yeux bienveillants.
- Essaie de voir comment te réussit la vie de l’homme de bien qui a pour agréable la part qui lui est assignée sur l’ensemble, et qui se contente d’être juste dans sa propre conduite et bienveillant dans sa façon d’être.
- Qu’exiges-tu de plus, si tu as fait du bien à quelqu’un ? Ne te suffit-il pas d’avoir agi selon ta nature, mais cherches-tu encore à en être payé ? C’est comme si l’œil exigeait une récompense pour voir, et les pieds pour marcher.
- Va toujours par le chemin le plus court, et le plus court est celui qui va selon la nature. Voilà pourquoi il faut agir en tout de la façon la plus naturelle. Une telle ligne de conduite te délivrera de l’emphase, de l’exagération et du style figuré et artificiel.
- De même que les gens qui te font obstacle quand tu marches dans le chemin de la droite raison, ne doivent pas pouvoir t’empêcher de te conduire selon le devoir, de même leur opposition ne doit pas davantage refroidir ta bienveillance à leur égard. Il y a ici deux choses dont il faut également te préserver : la première, c’est de te laisser ébranler en rien dans ton jugement ou dans tes actes ; et la seconde, c’est de rien perdre de ta bonté, même envers ceux qui essaient de t’arrêter ou qui te causent un déplaisir quelconque. Il y aurait égale faiblesse, soit à t’emporter contre eux, soit à renoncer à ce que tu veux faire et à céder sous le coup que tu reçois. C’est déserter également le devoir que d’avoir peur, dans un cas ; et, dans l’autre cas, de prendre en aversion quelqu’un dont la nature même a fait notre parent et notre ami. (Pensées pour moi-même)
1) Citations de Marc Aurèle sur le bonheur :
2) Citations de Marc Aurèle sur le changement :
3) Citations de Marc Aurèle sur la nature :
4) Citations de Marc Aurèle sur les pensées :
5) Citations de Marc Aurèle sur les relations humaines :
6) Citations de Marc Aurèle sur la vie :
7) Autres citations de Marc Aurèle :
Biographie de Marc Aurèle (121-180) :
Empereur romain et philosophe, Marc Aurèle est issu de la classe supérieure traditionnelle. Il est adopté par l’empereur Antoine pour lui succéder. Il accède au pouvoir à l’âge de 40 ans. Malgré sa modestie et son désir de réflexion, il est obligé de combattre militairement à plusieurs reprises pendant son règne. Mais il cultive quand même pendant toute sa vie l’amour de la lecture. Il aborde la philosophie principalement à travers la lecture d’Épictète. Les écrits de Marc Aurèle se présentent surtout sous la forme d’un journal où il décrit les différentes situations qu’il vit. Il a une vision stoïcienne. Selon sa philosophie, la quête du bonheur se fait par le biais de la vertu et de la sagesse.
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