La source de nos satisfactions et mécontentements est en nous-mêmes.
La vie est un mouvement perpétuel et alternatif d’égoïsme et d’altruisme.
La volonté est toujours chancelante lorsqu’elle n’est pas appuyée par la foi.
Le Bonheur est une notion très personnelle. Beaucoup en jouissent sans s’en apercevoir ; la plupart l’ensevelissent sous des pensées sombres et des soucis inutiles.
Le doute et la défiance, en nous détournant des recherches de la vérité et du bien, sont souvent des causes d’insuccès.
Le malheur est souvent composé de malentendus, de mésintelligences qui auraient pu facilement être évités.
Le mécontent est celui qui ne sait pas borner ses besoins à sa capacité de les satisfaire.
Le meilleur moyen de détruire le mal est de lui retirer toute notre attention.
Le pessimiste est sensible surtout au mal, comme le frileux est sensible surtout au froid.
Le principe est que nul n’est sensé ignorer les lois, or, il est de notoriété publique que nul ne les connaît toutes et complètement.
Mieux vaut ne pas attendre que les choses tournent à notre gré, faisons-les concourir nous-mêmes à notre but, ce sera plus tôt et sûrement fait.
Ne nourrissons notre esprit que des pensées que nous aimerions voir prédominer dans le monde.
Non seulement l’argent ne fait pas le bonheur, mais très souvent il est source de malheur en causant la discorde.
Notre propre jugement ne peut être préférable à celui d’autrui qu’en ce qui nous concerne personnellement.
Notre vie présente est le fruit de notre activité passée.
Nous découvrirons toujours de la beauté dans ce que nous considérons avec des yeux affectueux et bienveillants.
Nous ne sommes pas seulement dans ce monde pour être, mais surtout pour devenir.
On ne peut efficacement aider que celui qui s’aide lui-même.
On souffre parfois plus de ce qui pourrait être, que de ce qui est.
Par la foi on peut déplacer des montagnes, oui des montagnes de soucis, de préjugés, de tourments et de tristesse.
Plus on réduit ses besoins, plus on s’affranchit de la tutelle sociale.
Plus un enfant est laissé à lui-même, plus il devient débrouillard, plus il acquiert de présence d’esprit.
Pour avancer il faut regarder son chemin, non celui du voisin.
Progresser n’est pas autre chose qu’évoluer dans le sens d’un idéal qu’on se propose.
Quand le ciel est couvert, sombre, perçons en imagination, la couche des nuages et figurons-nous l’azur lumineux de l’au-delà.
Quel avantage retirons-nous de la recherche du mal en autrui ?
Qui pourrait tout comprendre, saurait tout pardonner.
Rien n’est fixe, tout est transitoire, car dans tous les domaines tout évolue constamment.
Seul l’homme actif sait mettre à profit les connaissances accumulées.
Si notre attention est constamment portée vers le bien, il dominera notre vie et le mal en sera éliminé.
Si nous pensons au mal avec persévérance, il nous atteindra sûrement.
Si toutes les individualités se ressemblaient, il en résulterait une uniformité désespérante.
Tandis que le travailleur crée, l’oisif ne sait que détruire.
Tous les êtres éprouvent des sensations, mais tous varient dans leur façon de sentir.
Tout homme devient fort dans la mesure où il croit en sa puissance. En dirigeant constamment nos pensées vers le bien, nous acquerrons la foi et la confiance.
Un acte fait partie d’un enchaînement de faits qu’il faudrait tout connaître avant de le juger.
Une vie ne peut être conçue dépourvue de toute volonté.
Une volonté énergique met en fuite le hasard et la fatalité.