Les 90 meilleures citations de Jacques SALOMÉ
- Tomber amoureux, c’est s’élever à la rencontre du meilleur de soi.
- L’amour ne donne aucun droit sur l’autre, seulement le devoir de le respecter.
- L‘amour est mouvement. Quand il s‘immobilise, il agonise sans même le savoir.
- L‘amour qui cherche à se démontrer, démontre seulement qu‘il n‘est plus l‘amour.
- L‘amour, c‘est aussi se découvrir en écoutant chanter des mots qui sont encore à inventer.
- La tendresse comme l’amour sont les seules choses au monde qui s’agrandissent en se partageant.
- L’amour durable ne supporte pas la fusion, sinon à dose homéopathique, mais il s’enrichit de la dualité.
- J‘ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon cœur.
- Aimer c‘est aussi tenter de concilier deux grands amours inséparables. Être amoureux de sa propre liberté et devenir amoureux de la liberté de l‘autre.
- En amour, ce qui restera éternel, c‘est le souvenir des échanges et des partages. Alors je t‘écris, pour garder une trace vivante de toutes nos rencontres.
- Au matin d‘une nuit partagée en amoureux, la couleur du jour s‘appelle souvent bonheur. C‘est une couleur très rare, mais qu‘il est possible de reconnaître dans l‘éclat des yeux de l‘un ou de l‘autre.
- Des forces d‘amour et des forces de destruction cohabitent en chacun de nous. Il est important et vital d‘aider les forces d‘amour, non seulement à trouver leur place, mais aussi à se développer à chaque instant de notre vie.
- Quand on veut bien se donner la peine de regarder quelqu‘un, de le prendre dans ses bras, de le respirer doucement, d‘écouter comment son cœur bat, comment la vie circule en lui, on entend alors beaucoup de choses silencieuses.
- Au-delà de nos cinq sens, l’aptitude au bonheur est un sens à éveiller et à cultiver avec amour.
- Le bonheur c‘est oser dire oui. Le malheur du bonheur, c‘est d‘être seul à être heureux. (Si je m‘écoutais je m‘entendrais)
- Le bien-être s’épanouit dans la convivialité, dans la résonance avec le bien-être d’autrui. (Pourquoi est-il si difficile d’être heureux, 2007)
- Il est beaucoup plus facile d‘être malheureux que d‘être heureux… et nous allons de préférence vers la facilité. (Les mémoires de l‘oubli)
- Une forme de générosité consisterait à s‘émerveiller du cadeau que représente le seul fait d‘exister à chaque instant de la vie. (Vivre avec les autres)
- J‘ai appris encore qu‘il y a toujours une part d‘imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu‘il m‘appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l‘immensité d‘un jour.
- Changer, c’est oser se mettre au monde chaque jour.
- Si je ne peux changer une situation, je peux en transformer le sens.
- Choisir c‘est prendre le risque de renoncer. (La vie à chaque instant, 2011)
- La porte du changement ne peut s‘ouvrir que de l‘intérieur. (Les mémoires de l‘oubli)
- Changer n‘est pas devenir quelqu‘un d‘autre, c‘est reconnaître qui l‘on est et l‘accepter.
- Il est difficile d‘accepter qu‘on ne naît pas homme ou femme, mais qu‘on le devient. (Si je m‘écoutais je m‘entendrais)
- J‘ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l‘inutile dont je me suis encombré pendant des années.
- Accepter l’évolution et le changement, ce qui veut dire aussi des engagements à réactualiser. Le propre du vivant sur la planète terre est qu’il évolue, grandit ou se transforme. Une relation vivante est soumise à cette loi d’évolution. Des mises au point, des partages, des réajustements seront indispensables et devront faire l’objet non seulement d’une mise en mots, mais d’une confrontation, pour permettre à l’autre de nous voir (et de nous accepter) là où nous sommes, et non là, où il nous voudrait.
- Heureux qui communique.
- Changer, c’est oser se mettre au monde chaque jour.
- Communiquer, c‘est accepter de partager nos différences.
- C‘est l‘absence de mots qui provoque les blessures incurables.
- Ce que je te dis n‘est pas nécessairement ce que tu entends. (Les mémoires de l‘oubli)
- Le plus important n‘est pas ce que l‘on donne aux autres, mais ce que l‘on éveille et permet en eux.
- Je rêve d’un jour proche où la communication et les relations humaines seront enseignées à l’école.
- C‘est la qualité de la communication verbale et non verbale qui nourrira l‘amour, qui amplifiera les rêves et donnera aux désirs leur puissance et leur ampleur.
- Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer ou continuer à la porter. (Écouter : l’art de se mettre en veilleuse, 2021)
- Ce n‘est pas l‘amour, aussi merveilleux soit-il, qui permet à deux êtres qui s‘aiment de rester ensemble dans la durée d‘une vie. C‘est la qualité de la communication, la richesse des échanges, et la vitalité des partages qui nourriront leur relation et la maintiendront vivante.
- Il n‘y a pas de vie en couple sans conflit conjugal.
- Dans une séparation, ce n‘est pas l‘autre que nous quittons malgré les apparences : c‘est la part de nous-même avec laquelle nous ne voulons plus vivre.
- La dévalorisation est un grand fléau pour les relations ; elle porte ombrage à celui qui la vit tout comme à celui qui tente d’aimer une personne dévalorisée. (Si je m’écoutais je m’entendrais)
- Au moment des faits, dans la situation de crise, de conflits ou de violence le pardon ne peut être présent, il ne peut être envisagé. Ce qui domine c‘est la souffrance, l‘incompréhension ou le désespoir. (Réflexion sur le pardon)
- Être responsable est être partie prenante de tout ce qui m’arrive entre ma naissance et ma mort et j’évite d’accuser qui que ce soit à propos de ce qui surgit dans ma vie, en sachant que j’ai la possibilité d’en découvrir les enjeux les messages possibles.
- Ne jamais laisser croire à un enfant que ses désirs sont tout puissants…
- Le plus beau cadeau que l’on peut faire à un enfant n’est pas tant de l’aimer que de lui apprendre à s’aimer.
- L’amour parental est le seul amour que nous offrons à un enfant pour lui permettre un jour… de nous quitter.
- Être à l’écoute réelle d’un enfant, c’est accepter d’être à l’écoute de l’enfant qui est en nous à chaque instant.
- Au-delà de l’amour, un enfant a surtout besoin d’une relation claire, au bout de laquelle il y a un adulte consistant.
- Comme parents, nous avons à répondre aux besoins de nos enfants. Nous n’avons pas à satisfaire tous leurs désirs.
- Quand un enfant nous parle, le plus important n’est pas d’écouter ce qu’il dit, mais d’entendre comment il vit, ce qu’il dit.
- J‘ai appris douloureusement que je n‘avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j‘aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu‘ils me sollicitaient ; que je n‘avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j‘avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques-unes de mes peurs, tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j‘imaginais) de la vie.
- Comme nul ne sait à l‘avance la durée de vie d‘un amour, il est d‘autant plus important de le vivre au présent.
- J‘ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la vie d‘être présente en moi et autour de moi, à l‘honorer chaque fois que cela m‘est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.
- L’émotion est un miracle qui entre dans le quotidien. C’est du merveilleux qui surgit à l’improviste pour nous entrainer dans l’invention et le renouvellement insoupçonné du présent. Nous accueillons une émotion et lui donnons toute sa place quand nous sommes ouverts.
- Développer la capacité à être présent au présent. Cela veut dire de ne pas se laisser envahir par son passé ou par les situations inachevées de son histoire. Cela veut dire aussi de ne pas fuir dans le futur, soit en l’idéalisant, soit en remettant à demain ce qu’il est possible de vivre aujourd’hui.
- De sourire en sourire, de silence en silence, nous allons l’un vers l’autre. (Bonjour tendresse, 1992)
- Certains silences sont trop tonitruants pour ne pas être entendus. (Si je m‘écoutais je m‘entendrais)
- Communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire, mais pour laisser un espace à la rencontre des mots.
- J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu.
- Vous ne le savez peut-être pas encore, mais les choses les plus importantes d’une vie d’enfant sont écrites avec les mots du silence. Les mots du silence sont des mots très rares qu’on ne trouve dans aucun livre, qui restent longtemps coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge, mais n’arrivent pas jusqu’à la bouche. Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus avec les oreilles. Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermés, s’écoutent avec le cœur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des émotions. (Contes d’errance, contes d’espérance)
- La tendresse d’une écoute, c’est de permettre à l’autre non seulement de se dire, mais aussi de s’entendre.
- Recevoir de la tendresse, c’est se sentir reconnu et accepté comme un être précieux, comme un être exceptionnel.
- La tendresse, c’est l’amour exempt de toute convoitise, de toute possession. C’est faire le choix de l’autre pour lui donner du bon.
- La tendresse, c‘est mon regard émerveillé sur ce que tu me donnes, c‘est ton regard ébloui sur ce que je t‘offre. C‘est une parole ou un silence qui devient offrande.
- L’intimité, c’est de pouvoir déposer des rêves et des projets dans les possibles de l’autre, avec l’espoir de pouvoir en réaliser quelques-uns ensemble. (Éloge du couple)
- La tendresse c‘est apprendre à conjuguer le verbe Toi, un verbe très rare, à chuchoter avec respect, le seul verbe du langage de l‘amour à se conjuguer avec le verbe aimer toujours au présent.
- La tendresse n’est pas un sentiment, mais une qualité de la communication, faite d’attentivité, de douceur et de chaleur que je propose à un moment donné, dans un échange donné, à une personne précise.
- Au-delà de la rencontre amoureuse, j’appelle relation d’Amour un partage inconditionnel où celui qui aime peut accueillir et amplifier l’Amour de l’autre et offrir le sien sans réticence ni limite. (Voyage aux pays de l’amour)
- La tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations et de sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance, stimulation, étonnement, découverte.
- La tendresse est le langage le plus direct pour atteindre l‘âme et nous permettre de rejoindre cette part de nous-mêmes qui sait, au-delà des mots et des gestes, nous rejoindre au plus près de nos possibles, au plus profond de nos attentes.
- La tendresse se trouve à dose homéopathique, dans la lumière d’un regard, la légèreté d’un geste, l’infime d’une attention, dans l’élan d’un mouvement ou dans la densité d’une présence au présent ! Elle peut se donner ainsi dans l’imprévisible de l’instant, dans l’étonnement d’une liberté d’être, dans la générosité d’un partage en réciprocité.
- Ose le meilleur de ta vie car personne d’autre ne la vivra pour toi. (Bonjour Tendresse)
- La vie est pleine de surprises et de répétitions. Osons les surprises pour éviter les répétitions.
- Apprenons à mieux aimer la vie en nous pour mieux la respecter autour de nous. (Pourquoi est-il si difficile d‘être heureux)
- Il faut du temps, beaucoup de temps, pour créer une intimité harmonieuse. (Éloge du couple, 1998)
- Avancer vers la connaissance de l‘autre, c‘est savoir aussi la faille qui le fragilise. (Les mémoires de l‘oubli)
- Déclaration des droits de l’homme et de la femme à l‘amour : t‘aimer sans t‘envahir, te multiplier sans te perdre.
- Le plus difficile dans la vie d‘un couple, c‘est d‘oser vivre pleinement à trois. Toi, moi et la relation qui nous relie et nous magnifie. (Éloge du couple, 1998)
- Je milite aujourd’hui pour une générosité vivifiante, qui donne du bon à celui qui donne comme à celui qui reçoit. Une générosité avec une coloration particulière, celle contenue dans la tendresse qui circule dans certaines relations.
- C‘est dangereux d‘aimer, quand chaque fois se profile le risque d‘un abandon, d‘une trahison. C‘est violent, un amour qui se construit sur des attentes qui sont des exigences. C‘est fragile une relation qui accepte de se nourrir de leurres, qui se perd entre besoins et désirs blessés.
- Apprendre à se respecter et à respecter l‘autre dans ses différences, cela veut dire « ne plus se laisser définir par l‘autre ». Ce n‘est ni le compromis, ni la soumission, ni les concessions qui maintiennent deux êtres ensemble, mais l‘affirmation et la reconnaissance des différences. (Le couple)
- La clé principale du bien-être me semble résider dans notre capacité à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de « leur amour » voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets.
- Vieillir ensemble, ce n‘est pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années. (Parle-moi, j‘ai des choses à te dire)
- J‘ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d‘un oiseau, comme dans le geste d‘un enfant pour tenter de capter le vol d‘un papillon ou encore dans le sourire d‘un vieillard qui croise mon chemin.
- J‘ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s‘accélérait en vieillissant et qu‘il était important non pas d‘ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.
- J’ai appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec des désirs.
- Garder un oeil ouvert à l’intérieur de soi permet au regard d’aller toujours plus loin. (Si je m’écoutais je m’entendrais)
- L’herbe est toujours plus verte chez les autres, jusqu’à ce qu’on découvre que c’est du gazon artificiel. (Si je m’écoutais je m’entendrais, 2003)
- J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.
- J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.
- J’ai appris joyeusement à planter des arbres. C’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.
- Il ne suffit pas d’avoir de la volonté pour avancer et réussir dans ses rêves et ses projets, il faut aussi de la cohérence, de la rigueur et une compétence réelle pour dépasser les obstacles et les échecs. Jacques Salomé (Pourquoi est-il si difficile d’être heureux, 2007)
1) Citations de Jacques Salomé sur l’amour :
2) Citations de Jacques Salomé sur le bonheur :
3) Citations de Jacques Salomé sur les changements :
4) Citations de Jacques Salomé sur la communication :
5) Citations de Jacques Salomé les sur conflits :
6) Citations de Jacques Salomé sur les enfants :
7) Citations de Jacques Salomé sur le présent :
8) Citations de Jacques Salomé sur le silence :
9) Citations de Jacques Salomé sur la tendresse :
10) Citations de Jacques Salomé sur la vie :
11) Citations de Jacques Salomé sur la vie à deux :
12) Citations de Jacques Salomé sur le vieillissement :
13) Autres citations de Jacques Salomé :
14) Site et publications :
15) Courte biographie de Jacques Salomé (1942 – ) :
Jacques Salomé est un psychanalyste, écrivain et conférencier français connu pour ses réflexions sur la communication, la relation à l’autre et l’épanouissement personnel. Il est né le 17 juin 1942 à Rabat, au Maroc, et a grandi en France. Salomé a étudié la psychologie, diplômé de l’école des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, avant de se tourner vers la psychanalyse. Il a travaillé comme psychanalyste et a enseigné la psychologie et la psychanalyse dans de nombreuses universités avant de devenir conférencier à plein temps. Salomé est principalement connu pour ses livres et conférences sur la communication et la relation à l’autre. Il a publié de nombreux ouvrages, dont « L’Estime de soi » et « Le Bonheur, mode d’emploi », et a donné des conférences et des ateliers dans le monde entier. Ses enseignements sont suivis par des milliers de personnes à travers le monde.