Les 50 meilleures citations de François FÉNELON
- Hâtez-vous de vous corriger avant de vouloir corriger les autres.
- La force ne peut jamais persuader les hommes, elle ne fait que des hypocrites.
- La piété n’a rien de faible, ni de triste, ni de gêné : elle élargit le cœur ; elle est simple et aimable ; elle se fait tout à tous pour les gagner tous.
- Accordez à tous les hommes la tolérance, non en approuvant tout comme indifférent, mais en souffrant avec patience, et en tâchant de ramener les hommes par une douce persuasion.
- Le vrai courage ne se laisse jamais abattre.
- La jalousie est la marque d’un esprit borné et d’une âme basse.
- Le plus malheureux de tous les hommes est celui qui croit l’être.
- La sage modération est un charme pour apaiser les esprits irrités.
- La sagesse n’a point de honte de paraitre enjouée quand il le faut.
- Ceux qui ont le goût de la vertu ne peuvent être ensemble sans être unis par la vertu qu’ils aiment.
- Heureux celui qui, n’étant point esclave d’autrui, n’a point la folle ambition de faire d’autrui son esclave.
- Apprenez à ne juger promptement de personne, ni en bien, ni en mal ; l’un et l’autre est très dangereux.
- Il faut être patient pour devenir maître de soi et des autres ; l’impatience qui paraît être une force de l’âme, n’est qu’une faiblesse et une impuissance de souffrir la peine.
- Avant de se jeter dans le péril, il faut le prévoir et le craindre : mais quand on y est, il ne reste plus qu’à le mépriser. Montrez un cœur plus grand que tous les maux qui vous menacent.
- La sagesse n’a rien d’austère ni d’affecté, c’est elle qui donne les vrais plaisirs. Elle seule sait les rendre purs et durables ; elle prépare le plaisir par le travail, et elle délasse du travail par le plaisir.
- Les hommes veulent tout avoir, et ils se rendent malheureux par le désir du superflu ; s’ils voulaient vivre simplement et se contenter de satisfaire aux vrais besoins, on verrait partout l’abondance, la joie, la paix et l’union.
- Il faut mériter les louanges, puis les fuir.
- Écoutez tout le monde, mais croyez peu de gens.
- La bienfaisance est l’élément de toute âme honnête.
- Apprenez à souffrir : en l’apprenant, on apprend tout.
- Il ne faut avoir de l’esprit que par mégarde et sans y songer.
- Il n’y a ni vertu, ni vrai courage, ni gloire solide, sans humanité.
- La grandeur est comme certains verres qui grossissent tous les objets.
- La vertu surmonte tout quand elle est douce, simple, ingénue et modeste.
- La simplicité est la droiture d’une âme qui s’interdit tout retour sur elle et sur ses actions.
- La bassesse est quelquefois le chemin de la fortune, mais elle ne procure jamais l’estime.
- Il y a une simplicité qui est un défaut, et il y a une simplicité qui est une merveilleuse vertu.
- La condition des hommes serait pire que celle des bêtes, si la solide philosophie et la vraie religion ne les soutenaient.
- Il y a dans la véritable vertu une candeur et une ingénuité que rien ne peut contrefaire et à laquelle on ne se méprend point.
- La véritable élévation est une disposition sublime de l’âme ; son effet est de donner de grandes vues à l’esprit et d’inspirer au cœur de nobles sentiments.
- Celui qui n’a point senti sa faiblesse et la violence de ses passions, n’est point encore sage, car il ne se connaît point encore, et ne sait pas se défier de soi.
- La sobriété rend la nourriture la plus simple très agréable. C’est elle qui donne, avec la santé la plus vigoureuse, les plaisirs les plus purs et les plus constants.
- Ceux qui ont dans leurs mains les lois pour gouverner le peuple, doivent toujours se laisser gouverner eux-mêmes par les lois : c’est la loi, et non pas l’homme, qui doit régner.
- La véritable éloquence n’a rien d’enflé ni d’ambitieux : elle se modère et se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et sublime que quand il faut l’être.
- L’aliment de l’âme, c’est la vérité et la justice. ~ (Réflexions pour tous les jours du mois, 1715)
- Pour être sobre en paroles, il faut l’être en pensées. ~ (Lettre au duc de Chevreuse, 1699)
- Le plus grand des plaisirs est de tromper un trompeur ! ~ (Achille et Ulysse, 1712)
- Faites le malheur du monde, et vous y trouverez le vôtre. ~ (Léger et Ébroïn, 1712)
- Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi. ~ (Léger et Ébroïn, 1712)
- Deux cœurs qui se parlent se versent, pour ainsi dire, l’un dans l’autre. ~ (Lettre au vidame d’Amiens, le 31 mai 1707.
- La vraie obéissance de l’homme consiste à ne plus s’écouter soi-même. ~ (Lettre à l’électeur de Cologne, le 7 février 1708.
- Bien des gens ne veulent jamais avoir tort, pour couvrir une faute, on en fait cent. ~ (Les réflexions et pensées recueillies, 1720)
- Faites-vous aimer des bons esprits, mais faites-vous craindre des âmes méchantes. ~ (Lettre au duc de Bourgogne, le 12 février 1702.
- L’amour, il faut le désirer, travailler à le mériter, sans sentir le malheur d’en être privé. ~ (Les lettres sur la religion, 1713)
- C’est la destinée de la vertu d’être livrée à la persécution des lâches et des méchants. ~ (Hercule et Thésée, 1712)
- On déshonore la justice quand on n’y joint pas la douceur, les égards, la condescendance. ~ (Les pensées recueillies, 1720)
- Ceux qui veulent qu’on ne parle pas mal d’eux n’ont qu’une seule ressource, qui est de bien faire. ~ (Louis XI et Philippe de Commines, 1712)
- La philanthropie est une vertu douce, patiente et désintéressée, qui supporte le mal sans l’approuver. ~ (Socrate, Alcibiade et Timon, 1712)
- Avoir raison et souffrir de passer pour avoir tort, et laisser triompher celui qui a tout le tort de son côté, c’est vaincre le mal par le bien. ~ (Lettre au Père Lami, le 23 janvier 1701.
- Il faut mettre du courage dans toutes entreprises : Moins on se fait de violence, et moins on est capable de s’en faire : et au contraire, plus on se fait de violence, et plus on s’accoutume à prendre sur soi. ~ (Lettre au vidame d’Amiens, le 10 août 1708)
- Apprenez à être patient ; défiez-vous de vos premières, et même de vos secondes réflexions ; suspendez un instant votre jugement ; et approfondissez peu à peu avant de vous engager dans toute initiative. ~ (Lettre au marquis de Louville, le 18 octobre 1701)
- Admirez les plantes et fleurs qui naissent de la terre ; elles fournissent des aliments aux hommes et des remèdes aux malades. Leurs espèces et leurs vertus sont innombrables ; elles ornent la terre ; elles donnent de la verdure, des fleurs odoriférantes et des fruits délicieux. ~ (Le traité de l’existence de Dieu, 1727)
De : Examen de la conscience d’un roi, 1734 :
De : Les aventures de Télémaque, 1699 :
De : Les réflexions et pensées, 1720 :
Autres citation de François Fénelon :
Courte biographie de François Fénelon (1651 – 1715) :
Connu sous le nom de Fénelon, François de Salignac de La Mothe-Fénelon, était un prélat, écrivain et philosophe français né le 6 août 1651 à Périgueux, en France. Il était le fils de Bernard de La Mothe-Fénelon, un avocat au parlement de Périgueux, et de Marguerite de Salignac, une femme issue d’une famille noble de la région. Fénelon étudia d’abord à Périgueux avant de poursuivre ses études à l’Université de Cahors et à l’Université de Paris, où il obtint son doctorat en théologie. En 1675, il entra dans l’ordre des prêcheurs (Dominicains) et fut ordonné prêtre en 1679. Fénelon fut rapidement reconnu comme ses connaissances et son talent d’orateur, et il fut nommé précepteur de Louis de France, fils de Louis XIV, en 1689. En 1694, il publia son ouvrage le plus connu, « Les Aventures de Télémaque », qui fut un succès immédiat et qui le fit connaître au-delà des cercles littéraires. Cet ouvrage était une allégorie de l’éducation du prince et proposait une vision idéalisée de la monarchie. En 1709, Fénelon fut nommé archevêque de Cambrai, mais il se heurta rapidement aux préférences politiques de Louis XIV et fut accusé d’hérésie. Il fut exilé à l’abbaye de Saint-Denis, où il mourut le 7 janvier 1715. Fénelon est un des précurseurs du courant du « déisme », qui met en avant l’idée que Dieu est présent dans la nature et non pas dans les institutions religieuses. Ses écrits ont également influencé de nombreux philosophes et penseurs, Jean-Jacques Rousseau et Immanuel Kant entre autres.