Les 60 meilleures citations de Francis BACON
- L’amitié double les joies et réduit de moitié les peines.
- L’amour est l’unique force qui organise les choses, qui les fait croître et fleurir.
- L’amitié est le plus doux assaisonnement de tous les biens. (Les essais, 1625)
- L’amitié qui nous cache nos défauts nous sert moins que la haine qui nous les reproche.
- La reconnaissance du moindre bienfait prouve qu’on préfère les sentiments aux richesses. (Les essais, 1625)
- Les idées gouvernent le monde.
- La connaissance, c’est du pouvoir.
- La pire solitude, c’est celle d’un homme qui n’a point d’amis. (Les essais, 1625)
- La nature des choses se livre davantage à travers les tourments de l’art que dans sa liberté propre. (Instauratio Magna)
- Il y a des livres dont il faut seulement goûter, d’autres qu’il faut dévorer, d’autres enfin, mais en petit nombre, qu’il faut, pour ainsi dire, mâcher et digérer. (Essai sur l’étude)
- L’avis d’un ami sincère est plus efficace que tous les avis des hommes les plus éclairés. (Les essais, 1625)
- On a comparé les tribunaux au buisson épineux où la brebis cherche un refuge contre les loups, et d’où elle ne sort point sans y laisser une partie de sa toison. (Les essais, 1597)
- Celui qui donne un bon conseil construit d’une main, celui qui conseille et donne l’exemple, à deux mains ; mais celui qui donne de bonnes leçons et un mauvais exemple construit d’une main et détruit de l’autre.
- La dissimulation est une sagesse abrégée.
- L’envie est de toutes les passions humaines la plus constante.
- L’excessive confiance en soi-même est la reine des sots. (Les essais, 1625)
- La prospérité révèle nos vices et l’adversité nos vertus. (Apophtegms, 1625)
- Les auteurs qui ont écrit sur le mépris de la gloire ont mis leur nom en tête du traité.
- La fortune vend à qui se hâte une infinité de choses qu’elle donne à qui sait attendre.
- Les hommes craignent la mort pour la même raison que les enfants ont peur dans les ténèbres.
- L’homme pédant veut toujours être applaudi, par les autres ou par lui-même. (Les essais, 1625)
- L’amour-propre est plus habile à cacher nos défauts qu’à montrer nos vertus. (Les essais, 1625)
- Le soupçon est, parmi nos pensées, ce que la chauve-souris est parmi les oiseaux, comme elle, il ne voltige que dans l’obscurité. (Les essais, 1597)
- Les habitudes sont un miroir qui reflète notre caractère. (Essais ,1597)
- Les habitudes sont des fils invisibles qui nous relient à notre passé. (Essais ,1597)
- Les habitudes sont des armes à double tranchant, capable de nous aider ou de nous nuire. (Essais ,1597)
- Les habitudes sont la force invisible qui dirige notre vie, et nous sommes les seuls à décider de leur direction. (Essais, 1597)
- L’habitude peut être brisée, mais il est plus facile de la briser en commençant tôt plutôt qu’en laissant devenir profondément enracinée. (Essais ,1597)
- Les opportunités sont souvent masquées par les peurs. (Essais, 1597)
- Il est plus facile de concevoir des opportunités que de les saisir. (Essais, 1597)
- Les opportunités sont comme les étoiles, elles brillent dans l’obscurité. (Essais, 1597)
- Les opportunités ne se présentent jamais à ceux qui ne les cherchent pas. (Essais, 1597)
- Les opportunités sont comme des semences, il faut les planter pour qu’elles poussent. (Essais, 1597)
- Les opportunités sont souvent perdues parce que les gens sont trop occupés à attendre. (Essais, 1597)
- Celui qui dit ce qu’il sait dit aussi ce qu’il ignore.
- Qui sait ce qu’on doit taire vaut bien celui qui sait tout dire. (Les essais, 1625)
- La médisance est le mauvais assaisonnement d’un bon repas. (Les essais, 1625)
- On montre moins d’esprit que de jugement lorsqu’on veut disputer sur tout. (Les essais, 1625)
- La politesse est le vêtement de l’esprit, elle doit servir comme les habits de tous les jours. (Les essais, 1625)
- Les louanges sont les rayons réfléchis de la vertu. (Les essais, 1625)
- La lecture apporte à l’homme plénitude, le discours assurance et l’écriture exactitude.
- Soyez juste envers vous-même sans être injuste envers les autres. (Essais de morale et de politique, 1597)
- L’hospitalité est la vertu d’une belle âme qui tient à tout l’univers par les liens de l’humanité. (Les essais, 1625)
- La tendresse qu’inspirent une épouse et des enfants est une leçon continuelle d’humanité. (De dignitale et augmentis scientiarum, 1605)
- Améliorez le présent sans faire la satire du passé.
- Un corps sain est la bonne demeure de l’âme ; un corps malade en est la prison.
- Heureux celui qui prend un genre de vie conforme au caractère de son esprit. (Les essais, 1625)
- Lis, non pour contredire ou réfuter ni pour croire ou admettre, mais pour peser le pour et le contre, et réfléchir.
- Un peu de philosophie incline les esprits vers l’athéisme, mais la profondeur philosophique les ramène à la religion.
- La vengeance est une justice sauvage et barbare.
- L’hérétique n’est pas celui que le bûcher brûle, mais celui qui l’allume.
- Celui qui s’applique à la vengeance garde fraîches ses blessures. (Essais)
- Les armes et les guerres sont deux pestes qui moissonnent la jeunesse des états. (Les essais, 1625)
- En prenant sa revanche, un homme devient égal à son ennemi, mais en s’abstenant de la prendre, il lui devient supérieur.
- Le doute est l’école de la vérité.
- La plaisanterie sert souvent de véhicule à la vérité.
- Le bien et le vrai ne sont qu’une seule et même chose.
- La meilleure partie de la beauté est ce qu’aucune photo ne peut exprimer.
- L’art, c’est l’homme ajouté à la nature.
- On ne commande à la nature qu’en lui obéissant.
- Serrer trop fort le pressoir donne un vin qui sent le pépin.
- Le temps est le plus grand des innovateurs. (Les essais, 1625)
- Toute beauté remarquable a quelque bizarrerie dans ses proportions.
- On peut déguiser son naturel, le vaincre quelquefois, mais jamais on ne l’étouffe. (Les essais, 1625)
1) Amour et amitié
2) Connaissances
3) Conseils
4) Défauts
5) Habitudes
6) Opportunités
7) Paroles
8) Qualités
9) Sagesse
10) Vengeance
11) Vérités
12) Autres sujets
Biographie courte de Francis Bacon (1561-1626) :
Philosophe, scientifique et politicien anglais, Francis Bacon est né à Londres. Son père, Nicholas Bacon, fut Lord Keeper (Lord Garde du Grand Sceau) pendant vingt ans. À douze ans, Francis est envoyé au Trinity College de l’université de Cambridge. Il s’y fait remarquer par la précocité de son génie. Par la suite, il devient connu pour sa contribution à la réforme de la méthode expérimentale scientifique. Selon lui, l’expérience est un instrument au service de la découverte. Et des expérimentations permettent d’infirmer ou de confirmer une hypothèse préalablement proposée. Il précise ces règles dans le Novum Organum. Ceci fait de lui l’un des pionniers de la pensée scientifique moderne. Francis Bacon débute en politique en tant que membre de la Chambre des communes sous Élisabeth 1 en 1592. Après sa mort, il travaille après de Jacques Ier, qui est grandement intéressé par la science. Il le nomme solliciteur général et 1607, attorney général en 1615, membre du conseil privé en 1616 et garde des Sceaux en 1617. Il seconde avec succès le roi dans son rapprochement de l’Écosse et de l’Angleterre. Cela lui vaut d’être nommé Grand chancelier en 1618. Mais il avait à peine exercé cette fonction pendant deux ans qu’il est accusé par les Communes de s’être laissé corrompre, en acceptant de l’argent pour des concessions de places et de privilèges. Il est démis de ses fonctions en 1621 pour corruption envers la cour de chancellerie. Il décède 5 ans plus tard à 65 ans.
Sujets complémentaires :