Les plus belles citations de Fiodor Dostoïevski
- 1) Les carnets du sous-sol, 1864
- 2) Crime et châtiment, 1866
- 3) Les Démons, 1871
- 4) Les frères Karamazov, 1880
- 5) L’idiot, 1868
- 6) Journal d’un écrivain, 1877
- 7) Les pauvres gens, 1846
- 8) Les possédés, 1871
- 9) Souvenirs de la maison des morts, 1862
- 10) Citations sans référence
- Courte biographie de F. Dostoïevski
- Le mari et la femme sont leurs propres juges.
- L’homme aime à ressasser ses malheurs, et pour ses bonheurs, il les oublie.
- On peut être pauvre et honnête homme.
- Où il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de sagesse.
- Un être qui s’habitue à tout, voilà je pense, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme.
- Un homme d’action est essentiellement borné.
- Avec cent lapins on ne fabriquera jamais un cheval, avec cent soupçons on ne fabriquera jamais une preuve.
- Dans la pauvreté, vous pouvez conserver la noblesse innée de votre cœur ; dans la misère, personne n’en est jamais capable.
- Il est dangereux, ce fier enthousiasme refoulé de la jeunesse.
- Il y a des gens, de parfaits inconnus, qui appellent l’intérêt au premier coup d’oeil, ainsi, soudainement, sans qu’aucune parole ne soit encore échangée.
- J’aime cela, qu’on se trompe ! … C’est la seule supériorité de l’homme sur les autres organismes. C’est ainsi qu’on arrive à la vérité !
- Je ne comprends décidément pas pourquoi il est plus glorieux de bombarder de projectiles une ville assiégée que d’assassiner quelqu’un à coups de hache.
- Je suis un homme, et c’est parce que je me trompe que je suis un homme. On n’est jamais arrivé à aucune vérité sans s’être trompé au moins quatorze fois ou peut-être même cent quatorze et c’est peut-être un honneur en son genre.
- Le criminel, au moment où il accomplit son crime, est toujours un malade.
- Les gens ne comptent que leur malheur ; leur bonheur, ils ne le comptent jamais. S’ils le comptaient comme il faut, ils comprendraient que chacun a sa part en réserve.
- Les petites choses ont leur importance, c’est toujours par elles qu’on se perd.
- L’homme qui a tout entre les mains laisse parfois tout lui passer sous le nez.
- Pour se conduire avec sagesse, l’intelligence seule ne suffit pas.
- Si l’homme n’est pas lâche, il doit fouler aux pieds toutes les craintes qui l’arrêtent !
- Chacun ne peut juger que d’après soi-même.
- Il faut croire qu’il est vrai que toute la seconde moitié de la vie humaine n’est faite d’ordinaire que des habitudes contractées pendant la première.
- Il faut être un grand homme pour savoir résister même au bon sens.
- Il n’y a pas de préjugés anodins.
- La charité n’atteint pas son but parce qu’elle ne fait qu’augmenter la mendicité.
- La meilleure solution serait de ne jouer aucun rôle, de montrer son propre visage, n’est-ce pas ? Il n’y a rien de plus astucieux que son propre visage parce que personne n’y croit.
- Le plus difficile dans la vie est de vivre et de ne pas mentir.
- Bien souvent les gens, même méchants, sont plus naïfs, plus simples, que nous ne le pensons. Nous aussi, d’ailleurs.
- Il n’y a qu’un moyen de salut : prends à ta charge tous les péchés des hommes. En effet, mon ami, dès que tu répondras sincèrement pour tous et pour tout, tu verras aussitôt qu’il en est vraiment ainsi, que tu es coupable pour tous et pour tout.
- Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent que pour dix justes qui persévèrent.
- Le plus terrible dans la beauté n’est pas d’être effrayante, mais d’être mystérieuse. En elle Dieu lutte avec le diable, et le champ de bataille se trouve dans le cœur de l’homme.
- Le socialiste chrétien est plus dangereux que le socialiste athée.
- L’humanité pleine d’amour est une force redoutable, à nulle autre pareille.
- On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure aux fauves.
- Pardonne tout le mal que l’on t’a fait, et la paix véritable descendra en toi.
- Partout le cerveau des hommes cesse aujourd’hui ironiquement de comprendre que la véritable garantie de la personne réside non dans un effort personnel isolé, mais dans la solidarité des hommes.
- Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier, comme individus.
- Raisonner sur la sagesse et tâcher de s’élever jusqu’à elle, c’est là que doit tendre notre existence.
- Rien ne peut compenser une seule larme d’un seul enfant.
- C’est par paresse humaine que les gens se jugent au premier abord et n’arrivent pas à se connaître.
- Dans un amour abstrait de l’humanité, on n’aime presque toujours que soi seul.
- Il n’y a rien de plus vexant que d’être, par exemple, riche, de bonne famille, d’extérieur avenant, passablement instruit, pas sot, même bon, et de n’avoir néanmoins aucun talent, aucun trait personnel, voire aucune singularité, de ne rien penser en propre; enfin, d’être positivement « comme tout le monde ».
- L’essence du sentiment religieux échappe à tous les raisonnements ; aucune faute, aucun crime, aucune forme d’athéisme n’a de prise sur elle. Il y a et il y aura éternellement dans ce sentiment quelque chose d’insaisissable et d’inaccessible à l’argumentation des athées.
- La beauté est une énigme.
- Mettre à mort un meurtrier est une punition sans commune mesure avec le crime qu’il a commis.
- On ne méprise pas celui qu’on craint.
- Il y a énormément de gens qui sont malades … de leur santé, je veux dire de leur certitude démesurée d’être des gens normaux, et qui de ce fait, sont imbus d’une terrible prétention, d’une effrontée satisfaction d’eux-mêmes.
- Le secret pour voyager d’une façon agréable consiste à savoir poliment écouter les mensonges des autres et à les croire le plus possible; on vous laissera, à cette condition, produire à votre tour votre petit effet, et ainsi le profit sera réciproque.
- Toute Société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu’un et quelque chose, et surtout que ce soit le fait de tout le monde, et non pas de chacun à sa fantaisie.
- Celui qui creuse une fosse pour autrui y tombe lui-même.
- La misère est toujours importune : on dirait que les gémissements des malheureux empêchent les riches de dormir.
- Les larmes sont impuissantes contre le malheur, je le sais par expérience.
- Quand je suis chagrine, j’aime à bavarder sur quelque chose. C’est un remède : on se sent soulagé tout de suite, surtout si l’on dit tout ce qu’on a sur le cœur.
- Soyez un homme noble, ferme dans l’adversité ; rappelez-vous que la pauvreté n’est pas vice. D’ailleurs, pourquoi désespérer ? Tout cela n’aura qu’un temps ! Avec l’aide de Dieu tout s’arrangera.
- Il est des instants, vous arrivez à des instants, où le temps s’arrête soudain et le présent devient éternité.
- Je ne vous souhaite pas beaucoup de bonheur : vous vous ennuieriez. Je ne vous souhaite pas non plus de malheur ; mais à la suite de la philosophie populaire, je répète simplement vivez davantage et tâchez de ne pas trop vous ennuyer.
- L’homme est malheureux parce qu’il ne sait pas qu’il est heureux.
- L’homme n’a fait qu’inventer Dieu pour vivre sans se tuer : voilà le résumé de l’histoire universelle jusqu’à ce moment.
- Mon ami, la vérité vraie est toujours invraisemblable, savez-vous cela ? Pour rendre la vérité vraisemblable, il faut absolument l’additionner de mensonge.
- Tout est bien pour quiconque sait que tout est tel. Si les hommes savaient qu’ils sont heureux, ils le seraient, mais, tant qu’ils ne le sauront pas, ils seront malheureux. Voilà toute l’idée, il n’y en a pas d’autres.
- La même Société qui abhorre le bourreau professionnel n’éprouve aucun dégoût pour le bourreau gentleman.
- La tyrannie est une habitude malsaine qui se développe progressivement et dégénère en maladie.
- On se représente difficilement jusqu’à quel point la nature humaine peut être dénaturée.
- Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre. Souvenirs de la maison des morts.
- Arrêter de lire des livres, c’est arrêter de penser.
- C’est incroyable l’effet que peut produire un rayon de soleil sur l’âme humaine !
- Celui qui veut se rendre utile, même avec les mains attachées, peut faire beaucoup de bien.
- De quoi un honnête homme peut-il parler avec le plus de plaisir ? Réponse : de lui-même.
- En passant l’éponge sur tout méfait, un malfaiteur croit que tout lui est permis.
- Il en faut peu pour détruire quelqu’un : il suffit de lui dire que ce qu’il fait ne sert à personne.
- Il est impardonnable de maltraiter une créature sans défense, surtout un enfant.
- Il faut d’abord apprendre à vivre soi-même avant de faire la Leçon aux autres.
- Il faut se parler en face… pour pouvoir lire l’âme à travers le visage, et pour que le cœur rêve tout haut. Une parole prononcée avec conviction, pleine de sincérité et sans hésitation, vaut beaucoup plus que dix pages d’écriture.
- Il n’est au monde rien de plus difficile que la franchise et de plus aisé que la flatterie.
- Il n’y a pas de bonheur dans le confort, le bonheur se paie au prix de la souffrance.
- Il n’y a pas de situation où l’on ne puisse se tenir avec dignité. La douleur doit nous relever au lieu de nous avilir.
- Il n’y a que par le respect de soi-même qu’on force le respect des autres.
- J’aime pouvoir parler de tout avec une personne comme avec moi-même.
- L’âme se guérit auprès des enfants.
- La beauté sauvera le monde.
- La civilisation a rendu l’homme sinon plus sanguinaire, en tout cas plus ignoblement que jadis.
- La liberté n’est pas de se retenir, mais de savoir se contrôler.
- La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer.
- La politique, c’est l’amour de la patrie et rien de plus.
- La souffrance est l’unique cause de la conscience.
- L’argent, c’est la liberté monnayée.
- Le ciel était si étoilé, un ciel si lumineux, qu’à lever les yeux vers lui on devait malgré soi se demander: se peut-il que sous un pareil ciel vivent des hommes irrités et capricieux ?
- Le plus intelligent de tous, à mon avis, c’est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d’imbécile.
- Les chemins mènent toujours quelque part. L’essentiel n’est donc pas dans la direction qu’il suit, mais dans le fait que la direction existe.
- Les grandes idées sont plus souvent le fruit d’un grand coeur que d’une grande intelligence.
- L’homme est une machine si compliquée que parfois on n’y comprend rien.
- L’homme normal… J’envie cet homme. Je ne le nie pas: il est bête. Mais, qu’en savez-vous ? Il se peut que l’homme normal doive être bête.
- Ne dire qu’une partie de la vérité, c’est ne rien dire.
- Ne remplis pas ta mémoire de rancœurs, au risque qu’il n’y ait plus de place pour les moments heureux.
- Ne s’émerveiller de rien est beaucoup plus bête que s’émerveiller de tout.
- Nos désirs sont presque toujours erronés à cause d’une conception erronée de nos intérêts.
- Parfois on parle de la brutalité « animale » de l’être humain, mais c’est terriblement injuste et insultant pour les bêtes : jamais un animal ne pourrait être aussi cruel qu’un être humain, aussi artistiquement cruel.
- Pour agir avec intelligence, il ne suffit pas de l’être.
- Quand tu m’as embrassé, cela est arrivé une fois et je ne l’oublierai jamais, un brouillard a voilé mes yeux et toute mon âme s’est fondue.
- Que doit-on préférer: un bonheur facile ou des souffrances élevées ?
- Que vaut-il mieux pour nous ? Qu’on sache la vérité sur nous ou qu’on dise de nous des bêtises ?
- Seul le cœur sait trouver ce qui est précieux.
- Si tu tends vers un objectif et que tu commences à t’arrêter en chemin pour jeter des pierres sur tous les chiens qui t’aboient dessus, tu n’atteindras jamais ton but.
- Si vous voulez étudier un homme et connaître son âme, regardez-le quand il rit.
- Sur la terre, il est impossible de s’arranger sans mentir.
- Tout a une limite, la dépasser serait dangereux ; car après l’avoir franchie, il est impossible de faire marche arrière.
- Une cause juste ne peut être anéantie par quelques erreurs.
- Une erreur originale vaut mieux qu’une vérité banale.
1) Citations de Fiodor Dostoïevski : Les carnets du sous-sol
2) Citations de Fiodor Dostoïevski : Crime et châtiment
3) Citations de Fiodor Dostoïevski : Les Démons
4) Citations de Fiodor Dostoïevski : Les frères Karamazov
5) Citations de Fiodor Dostoïevski : L’idiot
6) Citations de Fiodor Dostoïevski : Journal d’un écrivain
7) Citations de Fiodor Dostoïevski : Les pauvres gens
8) Citations de Fiodor Dostoïevski : Les possédés
9) Citations de Fiodor Dostoïevski : Souvenirs de la maison des morts
10) Citations de Fiodor Dostoïevski sans référence
Courte biographie de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881)
Fiodor Dostoïevski est un écrivain russe connu mondialement pour plusieurs romans. Il est né à Moscou. Après une enfance difficile, il fréquente une école d’officiers et participe aux activités d’un mouvement progressiste (Le Cercle de Petrachevski) opposé à L’empereur Nicolas Ier. Arrêté en 1849, il est condamné à mort, mais gracié par l’Empereur juste avant son exécution. Il purgera plutôt une peine de 4 ans dans un bagne de Sibérie. Par la suite, il redevient sous-lieutenant pendant peu de temps. Il démissionne de l’armée en 1859 afin de se consacrer entièrement à sa passion l’écriture. Épileptique, joueur et couvert de dettes, Dostoïevski fuit ses créanciers et mène une vie d’errance en Europe au cours de laquelle il abandonne toute foi dans le socialisme et devient un patriote convaincu de l’Empire russe. La publication de Crime et Châtiment en 1866 fait de lui un écrivain admiré. Ses romans sont parfois qualifiés de « métaphysiques », tant la question angoissée du libre arbitre et de l’existence de Dieu est au cœur de son écriture. Dans ses oeuvres, des points de vue différents s’opposent avec des personnages qui se construisent eux-mêmes, au travers de leurs actes et de leurs relations. Dostoïevski chemine ainsi sur différents thèmes de la nature humaine. Ses dernières années sont marquées par de longs discours sur le peuple russe. Selon lui, la Russie a pour mission d’apporter le bonheur à l’humanité. À la toute fin de sa vie, il est devenu un fervent croyant et a donc abandonné l’agnosticisme de ses jeunes années. Il succombe à une hémorragie le 9 février 1881. Ses obsèques nationales ont eu lieu le 12 février 1881. Il repose au cimetière Tikhvine à Saint-Pétersbourg.