70 citations profondes d’Etty HILLESUM
- La véritable santé intérieure consiste à accepter la réalité sous toutes ses formes. Mais l’acceptation n’est ni résignation, ni soumission.
- J’ai en moi une immense confiance. Non pas la certitude de voir la vie extérieure tourner bien pour moi, mais celle de continuer à accepter la vie et à la trouver bonne, même dans les pires moments
- Avant, un bon déjeuner était la chose la plus naturelle au monde, aujourd’hui c’est une aubaine inespérée, et si la vie s’est faite plus rude et plus menaçante, elle est aussi plus riche dans la mesure où l’on a renoncé à ses exigences et où l’on accueille avec gratitude, et comme un don du ciel, tout ce qui reste de bon. (Une vie bouleversée)
- Les gens ne veulent pas l’admettre : un moment vient où l’on ne peut plus « agir », il faut se contenter d' »être » et d’accepter. Et cette acceptation, je la cultive depuis bien longtemps… On me dit parfois : » Oui, mais tu vois toujours le bon côté des choses. » Quelle platitude ! Tout est parfaitement bon. Et en même temps parfaitement mauvais. Les deux faces des choses s’équilibrent, partout et toujours. Je n’ai jamais eu l’impression de devoir me forcer à en voir le bon côté, tout est parfaitement bon, tel quel. Toute situation, si déplorable soit-elle, est un absolu et réunit en soi le bon et le mauvais. (Une vie bouleversée)
- On peut combattre la guerre en libérant en soi l’amour, chaque jour, à chaque instant.
- J’ai beaucoup trop d’amour en moi pour me contenter de le donner à un seul être. L’idée que l’on ait le droit d’aimer, sa vie durant, un seul être, à l’exclusion de tout autre, me paraît bien ridicule. Il y a là quelque chose d’appauvrissant et d’étriqué. Finira-t-on par comprendre à la longue que l’amour de l’être humain en général porte infiniment plus de bonheur et de fruits que l’amour du sexe opposé, qui enlève de la substance à la collectivité ? (Une vie bouleversée)
- Beaucoup, ici, sentent dépérir leur amour du prochain parce qu’il n’est pas nourri de l’extérieur. Les gens, ici, ne vous donnent pas tellement l’occasion de les aimer, dit-on. « La masse est un monstre hideux, les gens sont pitoyables », a dit quelqu’un. Mais, pour ma part, je ne cesse de faire cette expérience intérieure : il n’existe aucun lien de causalité entre le comportement des gens et l’amour que l’on éprouve pour eux. L’amour du prochain est comme une prière élémentaire qui vous aide à vivre.
- Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts si l’on veut pardonner aux autres. (Faire la paix avec soi)
- Tout progresse selon un rythme profond propre à chacun de nous et l’on devrait apprendre aux gens à écouter et à respecter ce rythme.
- Les quelques grandes choses qui importent dans la vie, on doit garder les yeux fixés sur elles, on peut laisser tomber sans crainte tout le reste. Et ces quelques grandes choses, on les retrouve partout, il faut apprendre à les redécouvrir sans cesse en soi pour s’en renouveler. Et malgré tout, on en revient toujours à la même constatation : par essence la vie est bonne.
- Quand on a perdu son propre centre, tous les êtres et toutes les choses perdent aussi leur place et leur réalité. (Ainsi parlait Etty Hillesum)
- Quand on n’a pas en soi une force énorme, pour qui le monde extérieur n’est qu’une série d’incidents pittoresques incapables de rivaliser avec la grande splendeur […] qui est notre inépuisable trésor intérieur –alors on a tout lieu de sombrer, ici, dans le désespoir. (Lettres de Westerbork)
- On peut nous rendre la vie assez dure, nous dépouiller de certains biens matériels, nous enlever une certaine liberté de mouvement tout extérieur, mais c’est nous-même qui nous dépouillons de nos meilleures forces par une attitude psychologique désastreuse. En nous sentant persécutés, humiliés, opprimés. En éprouvant de la haine. En crânant pour cacher notre peur. On a bien le droit d’être triste et abattu, de temps en temps, par ce qu’on nous fait subir ; c’est humain et compréhensible. Et pourtant, la vraie spoliation c’est nous-même qui nous l’infligeons. (Une vie bouleversée)
- N’est-il pas de bonne économie qu’à des époques paisibles et dans des circonstances favorables, des artistes d’une grande sensibilité aient le loisir de rechercher en toute sérénité la forme la plus belle et la plus propre à l’expression de leurs intuitions les plus profondes, pour que ceux qui vivent des temps plus troublés, plus dévorants, puissent se réconforter à leurs créations, et qu’ils y trouvent un refuge tout prêt pour les désarrois et les questions qu’eux-mêmes ne savent ni exprimer ni résoudre, toute leur énergie étant requise par les détresses de chaque jour ? (Une vie bouleversée)
- Même si on ne nous laisse qu’une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d’elle il y aura toujours le ciel tout entier.
- Je crois que la beauté du monde est partout, même là où les manuels de géographie nous décrivent la terre comme aride, infertile et sans accidents. (Une vie bouleversée)
- Je me sens responsable du sentiment grand et beau que la vie m’inspire et j’ai le devoir d’essayer de le transporter intact à travers cette époque pour atteindre des jours meilleurs. (Une vie bouleversée)
- La force essentielle consiste à sentir au fond de soi, jusqu’à la fin, que la vie a un sens, qu’elle est belle ; que l’on a réalisé toutes ses virtualités au cours d’une existence qui était bonne, telle qu’elle était. (Une vie bouleversée)
- La vie que je mène ici n’entame guère mon capital d’énergie, le physique se délabre bien un peu, et l’on tombe parfois dans des abîmes de tristesse, mais dans le noyau de son être on devient de plus en plus fort. (Lettres de Westerbork)
- Je me sens étonnamment heureuse, non pas d’un bonheur exalté ou forcé, mais tout simplement heureuse, parce que je sens douceur et confiance croître en moi de jour en jour. Parce que les faits troublants, menaçants, accablants qui m’assaillent ne produisent chez moi aucun effet de stupeur. Parce que je persiste à envisager et à vivre ma vie dans toute la clarté et la netteté de ses contours. (Une vie bouleversée)
- La vie et la mort, la souffrance et la joie, tout, tout est en moi, je l’accepte comme une totalité indivisible.
- Chaque jour je dis adieu. Le véritable adieu ne sera plus alors qu’une petite confirmation de ce qui se sera accompli en moi de jour en jour.
- La mort est là, grande et simple et naturelle, elle est entrée dans ma vie sans un bruit. Elle y a désormais sa place, et je la sais indissociable de la vie. (Faire la paix avec soi)
- En disant « J’ai réglé mes comptes avec la vie », je veux dire : l’éventualité de la mort est intégrée à ma vie ; regarder la mort en face et l’accepter comme partie intégrante de la vie, c’est élargir la vie. À l’inverse, sacrifier dès maintenant à la mort un morceau de cette vie, par peur de la mort et refus de l’accepter, c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée, méritant à peine le nom de vie.
- La véritable paix ne viendra que lorsque nous aurons tous, en tant qu’individus, trouvé la paix à l’intérieur de nous.
- En fin de compte, nous n’avons qu’un devoir moral : récupérer en nous-mêmes de larges zones de paix, de plus en plus de paix, et la refléter envers les autres. Et plus il y aura de paix en nous, plus il y aura de paix aussi dans notre monde troublé.
- Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-même de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition. (Une vie bouleversée)
- C’est ici et maintenant, dans ce lieu, en ce monde, que je dois trouver la clarté, la paix et l’équilibre. Je dois me replonger sans cesse dans la réalité, m’expliquer avec tout ce que je rencontre, accueillir le monde extérieur dans mon monde intérieur et l’y nourrir.
- N’existe-t-il pas d’autres réalités que celle qui s’offre à nous dans le journal et dans les conversations irréfléchies et exaltées de gens affolés ? Il y a aussi la réalité de ce petit cyclamen rose indien et celle aussi du vaste horizon que l’on finit toujours par découvrir au-delà des tumultes et du chaos de l’époque. (Une vie bouleversée)
- Le grand obstacle, c’est toujours la représentation et non la réalité. La réalité, on la prend en charge avec toute la souffrance, toutes les difficultés qui s’y attachent – on la prend en charge, on la hisse sur ses épaules, et c’est en la portant qu’on accroît son endurance. Mais la représentation de la souffrance – qui n’est pas la souffrance, car celle-ci est féconde et peut vous rendre la vie précieuse – il faut la briser. Et en brisant ces représentations qui emprisonnent la vie derrière leurs grilles, on libère en soi-même la vie réelle avec toutes ses forces, et l’on devient capable de supporter la souffrance. (Une vie bouleversée)
- Tant que j’impose encore des exigences à quelqu’un d’autre, je ne suis pas libre intérieurement. (Ainsi parlait Etty Hillesum)
- Quand on veut avoir une influence morale sur les autres, il faut commencer à s’attaquer sérieusement à améliorer sa morale personnelle.
- À vouloir modeler l’autre sur l’image qu’on se fait de lui, on finit par se heurter à un mur et l’on est toujours trompé, non par l’autre, mais par ses propres exigences.
- Tout doit devenir plus naturel et plus simple et on finira peut-être pas se sentir adulte et capable d’assister à son tour d’autres créatures de cette terre et de leur apporter un peu de clarté, car c’est cela qui importe finalement.
- Je cherche à comprendre et à disséquer les pires exactions, j’essaie toujours de retrouver la place de l’homme dans sa nudité, sa fragilité, de cet homme bien souvent introuvable. Enseveli parmi les ruines monstrueuses de ses actes absurdes. (Une vie bouleversée)
- Dans ce monde saccagé, les chemins les plus courts d’un être à un autre sont des chemins intérieurs… On ne connaît pas la vie de quelqu’un si l’on n’en sait que les événements extérieurs. Pour connaître la vie de quelqu’un, il faut connaître ses rêves, ses rapports avec ses parents, ses états d’âmes, ses désillusions, sa maladie, sa mort. (Une vie bouleversée)
- Le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier.
- Je sais que ceux qui haïssent ont à cela de bonnes raisons. Mais pourquoi devrions-nous choisir la voie la plus facile ? (Faire la paix avec soi)
- On ne peut tout dominer par la raison, laissons donc les Fontaines du sentiment et de l’intuition jaillir un peu elles aussi. (Une vie bouleversée)
- Il faut si peu de mots pour dire le peu de choses qui comptent dans la vie.
- Ne pas parler, ne pas écouter le monde extérieur, mais observer un silence total et laisser résonner en soi ce que l’on a de plus personnel.
- Les mots doivent accentuer le silence. Ainsi les mots ne devraient-ils servir qu’à donner au silence sa forme et ses limites. (Une vie bouleversée)
- Il faut si peu de mots pour dire les quelques grandes choses qui comptent dans la vie. Je voudrais tracer ces quelques mots au pinceau, sur un grand fond de silence. (Une vie bouleversée)
- On doit toujours, en dépit d’une foule de gens, d’une foule de questions, d’une multiplicité de sujets d’étude, porter en soi un grand silence où se retirer à tout moment, même au milieu de la plus grande cohue ou de la conversation la plus intense.
- En moi un immense silence, qui ne cesse de croître. Tout autour, un flux de paroles qui vous épuisent parce qu’elles n’expriment rien. Il faut être toujours plus économe de paroles insignifiantes pour trouver les quelques mots dont on a besoin. Le silence doit nourrir de nouvelles possibilités d’expression. (Une vie bouleversée)
- J’ai appris qu’en supportant toutes les épreuves on peut les tourner en bien. (Une vie bouleversée)
- En dépit du poids des choses, de ma fatigue, de ma souffrance, de tout, il me reste au moins ma joie, la joie de l’artiste à percevoir les choses et à les transformer dans son esprit en une image personnelle. (Une vie bouleversée)
- Je vis chaque minute de ma vie multipliée par mille et, de surcroît, je fais une place à la souffrance. Et ce n’est certes pas une place modeste que la souffrance revendique de nos jours. Et qu’importe, en dernière analyse, si à telle époque c’est l’Inquisition, à telle autre la guerre et les pogroms, qui font souffrir les gens ? La souffrance a toujours revendiqué sa place et ses droits, peu importe sous quelle forme, elle se présente. Ce qui compte, c’est la façon de la supporter, savoir lui assigner sa place dans la vie tout en continuant à accepter cette vie. (Une vie bouleversée)
- J’ai tout simplement à être, à vivre, à tenter d’atteindre une certaine humanité.
- Soyez simples et vivez simplement. Soyez honnête, combattez l’envie d’être bien vu des autres.
- À chaque instant de sa vie, il faut être prêt à une révision déchirante et à un nouveau départ dans un cadre entièrement différent. (Une vie bouleversée)
- Si on ne cherche pas à mettre le moindre détail de sa vie quotidienne en harmonie avec les grandes idées qu’on défend, ces idées n’ont aucun sens. (Ainsi parlait Etty Hillesum)
- La source vitale doit toujours être la vie elle-même, non une autre personne. Beaucoup de gens, de femmes surtout, puisent leurs forces chez un autre être, c’est lui leur force vitale, non la vie elle-même. Situation fausse, défi à la nature. (Une vie bouleversée)
- Quand on a une vie intérieure, peu importe, sans doute, de quel côté des grilles du camp on se trouve. (Une vie bouleversée)
- Être à l’écoute de soi-même. Se laisser guider, non plus par les incitations du monde extérieur, mais par une urgence intérieure.
- Maintenant que je ne peux plus rien posséder, maintenant que je suis libre, tout m’appartient désormais et ma richesse intérieure est immense.
- Cette peur de ne pas tout avoir dans la vie, c’est elle justement qui vous fait tout manquer. Elle vous empêche d’atteindre l’essentiel. (Une vie bouleversée)
- Si chacun de nous écoutait seulement un peu plus sa voix intérieure, s’il essayait seulement d’en faire retentir une en soi-même alors il y aurait beaucoup moins de chaos dans le monde.
- Cette activité intellectuelle, cette vie intérieure intense, n’ont à mon avis de valeur que si elles peuvent se poursuivre dans toutes les situations, même les plus extrêmes. (Une vie bouleversée)
- Je suis un chemin et me sens guidée au long de ce chemin. Je retrouve toujours ma capacité à entrer en moi-même et je sais dès lors mieux que jamais comment agir. Ou plutôt je sais que devant toute situation je saurai comment agir.
- Chez moi, tout va de l’intérieur vers l’extérieur, non en sens inverse. Généralement, les mesures les plus menaçantes viennent se briser sur ma certitude et confiance et, ainsi filtrées par moi, perdent le plus clair de leur caractère menaçant. (Une vie bouleversée)
- Il faudrait effacer de l’intérieur tout le petit fatras bassement humain, toutes les fioritures. Une petite tête comme la mienne est toujours bourrée d’inquiétude pour rien du tout. Il y a aussi des sentiments et des pensées qui vous élèvent et vous libèrent, mais le fatras s’insinue partout. Créer au dedans de soi une grande et vaste plaine, débarrassée de broussailles sournoises qui vous bouchent la vue, ce devrait être le but de la méditation. (Une vie bouleversée)
- La vie est si curieuse, si surprenante, si nuancée, et chaque tournant du chemin nous découvre une vue entièrement nouvelle. La plupart des gens ont une vision conventionnelle de la vie, or il faut s’affranchir intérieurement de tout, de toutes les représentations convenues, de tous les slogans, de toutes les idées sécurisantes, il faut avoir le courage de se détacher de tout, de toute norme et de tout critère conventionnel, il faut oser faire le grand bond dans le cosmos : alors la vie devient infiniment riche, elle déborde de dons, même au fond de la détresse. (Une vie bouleversée)
- En tout lieu de cette terre on est chez soi, lorsqu’on porte tout en soi. (Une vie bouleversée)
- Même si je n’y survis pas, ma façon de mourir apportera une réponse au « qui suis-je ? ». (Une vie bouleversée)
- Parfois, la chose la plus importante de votre journée est le repos que vous prenez entre deux respirations profondes.
- La révolte qui attend pour naître le moment où le malheur vous atteint personnellement n’a rien d’authentique et ne portera jamais de fruits. (Lettres de Westerbork)
- Nous avons tant à changer en nous-mêmes que nous ne devrions même pas nous préoccuper de haïr ceux que nous appelons nos ennemis. (Une vie bouleversée)
- Tout est hasard, ou rien n’est hasard. Si je croyais à la première possibilité, je ne pourrais pas vivre, mais je ne suis pas encore convaincue de la seconde. (Une vie bouleversée)
- La difficulté c’est de s’affranchir des parents pour devenir soi-même intellectuellement autonome. On peut considérer cet affranchissement comme une seconde naissance, qui porte en elle beaucoup d’affrontements et de difficultés.
- Penser, c’est une grande et belle occupation dans les études, mais ce n’est pas ce qui vous tire de situations psychologiques difficiles. Il y faut autre chose. Il faut savoir se rendre passif, se mettre à l’écoute. Retrouver le contact avec un petit morceau d’éternité. (Une vie bouleversée)
- Ce besoin d’écrire, je le comprends aussi, je crois. C’est une autre façon de posséder, de tirer vers soi les choses par des mots et des images, de se les approprier ainsi. Voilà de quoi était fait jusqu’à présent mon besoin d’écrire : me cacher loin de tous avec tous les trésors que j’avais accumulés, noter tout cela, les retenir pour moi et en jouir. (Une vie bouleversée)
- L’effrayant c’est que des systèmes, en se développant, dépassent les hommes et les enserrent dans leur poigne satanique, leurs auteurs aussi bien que leurs victimes, de même que de grands édifices ou des tours, pourtant bâtis par la main de l’homme, s’élèvent au-dessus de nous, nous dominent et peuvent s’écrouler sur nous et nous ensevelir. (Une vie bouleversée)
1) Citations d’Etty Hillesum sur l’acceptation :
2) Citations d’Etty Hillesum sur l’amour :
3) Citations d’Etty Hillesum sur les apprentissages :
4) Citations d’Etty Hillesum sur le découragement :
5) Citations d’Etty Hillesum sur être positif :
6) Citations d’Etty Hillesum sur la mort :
7) Citations d’Etty Hillesum sur la paix :
8) Citations d’Etty Hillesum sur la réalité :
9) Citations d’Etty Hillesum sur les relations humaines :
10) Citations d’Etty Hillesum sur les sentiments :
11) Citations d’Etty Hillesum sur le silence :
12) Citations d’Etty Hillesum sur la souffrance :
13) Citations d’Etty Hillesum sur la vie :
14) Citations d’Etty Hillesum sur la vie intérieure :
15) Autres citations d’Etty Hillesum :
16) Sujets complémentaires :