105 citations de Platon en 12 catégories
- Chacun cherche sa moitié. (Le Banquet)
- Inspiré par l’amour, tout le monde devient poète.
- Ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets de l’amour.
- Le beau seul a cette destination d’être parfaitement manifeste et parfaitement digne d’amour.
- Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l’amour physique ? Non, pas plus qu’il n’existe plaisir plus déraisonnable.
- Le beau, c’est la splendeur du vrai.
- La simplicité véritable allie la bonté à la beauté.
- Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique.
- La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée.
- La musique est un bienfait du ciel, elle en est descendue. (Les fragments)
- L’ignorance, racine et tige de tous les maux.
- La nécessité est la mère de l’invention. (La République)
- Ce que je ne sais pas, je ne crois pas non plus le savoir.
- La pensée est l’exercice de l’intelligence. (Les définitions)
- Apprendre, c’est se ressouvenir de ce que l’on avait oublié.
- La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses.
- Qu’est-ce que craindre la mort sinon s’attribuer un savoir qu’on n’a point ?
- On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation.
- L’opinion est quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance. (La République)
- Garde-toi de donner par force aux enfants l’aliment des études, mais que ce soit en le mêlant à leurs jeux, afin d’être encore plus capable d’apercevoir quelles sont les inclinations naturelles de chacun.
- Je suis plus sage que cet homme. Il peut bien se faire que ni lui ni moi ne sachions rien de fort merveilleux ; mais il y a cette différence que lui, il croit savoir, quoiqu’il ne sache rien ; et que moi, si je ne sais rien, je ne crois pas non plus savoir. Il me semble donc qu’en cela du moins je suis un peu plus sage, car je ne crois pas savoir ce que je ne sais pas. (Apologie de Socrate, 21d)
- Donne et tu recevras.
- Ce ne sont pas les murs qui font la cité, mais les hommes.
- L’homme est le seul des animaux à croire à des dieux. (Protagoras)
- Le corps est un tombeau pour l’âme chez celui qui ne sait pas s’ouvrir.
- Avec une bonne volonté, on peut arriver à de beaux résultats. (Phèdre)
- La témérité est l’exagération du courage à braver inutilement des périls.
- La plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants. (Gorgias)
- Le plaisir prive l’homme de ses facultés presque autant que la souffrance.
- En recherchant le bien à faire à nos semblables, nous rencontrons le nôtre.
- L’homme le plus heureux est celui qui n’a dans l’âme aucune trace de méchanceté.
- Les maux du corps sont les mots de l’âme ainsi, on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme.
- Homme : animal dépourvu d’ailes, bipède ; celui qui, seul de tous les êtres, est apte à recevoir une connaissance, laquelle est de forme rationnelle.
- La victoire sur soi-même est de toutes les victoires la première et la plus glorieuse, alors que la défaite où l’on succombe à ses propres armes est ce qu’il y a de plus honteux et de plus lâche.
- Les malicieux ont l’âme petite, mais la vue perçante.
- Le plus grand mal, à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas la peine de sa faute.
- Le mal le plus grand, c’est pour l’homme qui commet l’injustice de ne pas en payer la peine. (Gorgias)
- Le bon juge ne sera pas un jeune homme, il faut qu’il soit vieux et qu’il ait acquis une connaissance de l’injustice.
- Ce n’est pas parce qu’on craint de la commettre, mais c’est parce qu’on craint de la subir que l’on blâme l’injustice.
- Je ferai taire les médisants en continuant de bien vivre ; voilà le meilleur usage que nous puissions faire de la médisance.
- Regardons comme un moindre mal d’être victimes de grands crimes ou de grandes injustices que de les commettre (Lettre VII))
- Au fond, nul homme n’est juste volontairement. Dès qu’il a le pouvoir de mal faire sans crainte, le sage lui-même ne résiste pas à la tentation. (La république)
- C’est la vraie marque d’un philosophe que le sentiment d’étonnement. (Ménon)
- La plus noble des études est l’étude de ce qu’est l’homme et de ce qu’il doit rechercher.
- Il faut appeler philosophes ceux qui s’attachent en tout à l’essence, et non amis de l’opinion.
- Il en est de la philosophie comme des apéritifs corsés, ça se sirote par petites gorgées, en prenant son temps. (Le banquet)
- Il n’y aura de cesse aux maux de l’espèce humaine, avant que, soit l’espèce de ceux qui philosophent droitement et en vérité n’accède au pouvoir politique. (Lettre VII)
- Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique.
- L’excès de liberté ne peut tourner qu’en excès de servitude pour un particulier aussi bien que pour un État.
- Il faudrait pour le bonheur des États que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes. (La République)
- L’un des préjudices d’avoir refusé de prendre part à la vie politique est que vous finissez par être gouverné par vos subordonnés.
- Si un État veut éviter la désintégration civile, il ne faut pas permettre à la pauvreté et à la richesse extrêmes de se développer dans aucune partie du corps civil, car cela conduit au désastre. C’est pourquoi le législateur doit établir maintenant quelles sont les limites acceptables à la richesse et à la pauvreté. (Les lois)
- Ce qui donne naissance à la société, c’est l’impuissance où chaque homme se trouve de se suffire à lui-même, et le besoin qu’il éprouve de beaucoup de choses. La multiplicité de ses besoins a réuni dans une même habitation plusieurs hommes en vue de s’entraider : et nous avons donné à cette société le nom d’État. (La République)
- L’amour est aveugle.
- Chacun s’attache à son semblable. (Le banquet)
- Une trop grande familiarité fait naître le dégoût. (Phèdre)
- Ce que tu ne veux pas pour toi, ne le fais pas à ton prochain.
- La peine suit toujours de près la méchanceté. (Les fragments)
- Comme on le voit pour les chevaux, les hommes qu’on châtie deviennent plus méchants.
- La flatterie est le miel et le condiment de toutes les relations entre les hommes. (Le banquet)
- Chaque cœur chante une chanson inachevée, jusqu’à qu’un autre cœur la chuchote en retour.
- Fais preuve de gentillesse envers tous ceux que tu rencontres ; leur combat est peut-être plus dur que le tien.
- L’amitié, c’est une bienveillance réciproque qui rend deux êtres soigneux l’un du bonheur de l’autre. (Les fragments)
- L’art de convaincre consiste à dire trois fois la même chose : on dit ce que l’on va dire, on le dit, on dit ce que l’on a dit.
- Si tu t’appliques à rendre ton esprit indépendant, tu n’en seras que moins vulnérable aux offenses extérieures. (Critias)
- Il y a, selon moi, naissance de Société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d’un grand nombre de gens.
- L’idée du bien est la plus difficile à appliquer.
- La dignité est une majesté qui résulte d’une raison droite et sérieuse.
- L’homme sage voudra toujours être avec celui qui est meilleur que lui.
- Aux enfants, il faut laisser un bel héritage de conscience plutôt que d’or. (Les lois)
- Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d’éviter celle qui descend.
- Le sage n’est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure.
- L’âme ne raisonne jamais mieux que quand elle s’isole le plus complètement en elle-même.
- Les sages parlent parce qu’ils ont quelque chose à dire ; les fous, parce qu’ils veulent dire quelque chose.
- Il n’y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien et l’ignorance qui est un mal.
- Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée.
- Ceux qui sont capables de voir au-delà des ombres et des mensonges de leur culture ne seront jamais compris, et encore moins crus, par les masses.
- La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l’intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie.
- Vous pourrez arriver à vivre d’une façon infiniment plus sage lorsque vous apprendrez à vous connaître et à vous perfectionner vous-même, mais vous n’êtes pas encore conscient de votre propre puissance.
- C’est donc la sagesse, qui en toute occasion, fait réussir les hommes. On sait, en effet, que la sagesse ne commet jamais de faute et qu’elle agit forcément bien et atteint son but ; autrement, ce ne serait plus la sagesse. (Euthydème)
- Il faut aller à la vérité avec toute son âme.
- Il n’est pas permis de s’emporter contre la vérité.
- L’intellect saisit les vérités et vit ainsi dans l’éternité.
- On peut convaincre par la force de la vérité, on ne doit pas imposer la vérité par la force.
- Si l’on interroge bien les hommes, en posant bien les questions, ils découvrent d’eux-mêmes la vérité sur chaque chose.
- La vie est, en quelque sorte, un pèlerinage.
- L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre. (Discours Criton)
- La vie qui n’est pas consacrée à la recherche ne vaut pas la peine d’être vécue.
- Pour bien vivre, il faut entretenir en soi-même les plus fortes passions. (Gorgias)
- Il vaut pour un homme la peine de vivre : quand il contemple la beauté en elle-même !
- On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité. La vraie tragédie de la vie, c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière.
- Ce n’est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur ; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal. (Dialogues)
- Une main lave l’autre. (Axiochos)
- Le temps est l’image mobile de l’éternité immobile.
- Le temps est une image mobile de l’éternité. (Timée)
- Pour être un bon vainqueur, il faut être un bon perdant.
- Il y a en chacun de nous des calculs que nous nommons espérance.
- À pratiquer plusieurs métiers, on ne réussit dans aucun. (La République)
- Les yeux de l’esprit ne s’ouvrent que lorsque les yeux du corps se ferment.
- L’audace et la peur sont des conseillers imprudents. (Timée – IVe s. av. J.-C.)
- En toutes choses les extrêmes sont rares, les choses moyennes très communes.
- Le premier bien est la santé, le deuxième la beauté, le troisième la richesse. (Les lois)
- Se contenter de peu est le plus sûr moyen d’être riche ; c’est une disposition par laquelle on est maître de soi-même. (Les définitions)
- Tous les vivants se transmuent les uns dans les autres : en intelligence et en sottise suivant qu’ils gagnent ou perdent, ils subissent des métamorphoses. (Timée)
- La vieillesse est un état de repos et de liberté, quant aux sens. Lorsque la violence des passions s’est relâchée, et que leur feu s’est amorti, on se voit délivré d’une foule de tyrans forcenés.
1) Citations de Platon sur l’amour :
2) Citations de Platon sur l’art :
3) Citations de Platon sur les connaissances :
4) Citations de Platon sur l’humanité :
5) Citations de Platon sur l’injustice :
6) Citations de Platon sur la philosophie :
7) Citations de Platon sur la politique :
8) Citations de Platon sur les relations humaines :
9) Citations de Platon sur la sagesse :
10) Citations de Platon sur la vérité :
11) Citations de Platon sur la vie :
12) Autres citations de Platon :
Biographie de Platon (428/427 – 348/347 av. J.-C.) :
Platon est généralement considéré comme l’un des premiers philosophes occidentaux. Issu de la Grèce antique, il reprend initialement la philosophie de certains de ses prédécesseurs, incluant Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore. Puis, il définit sa propre pensée portant sur la métaphysique, l’éthique, la philosophie de l’art et la politique. Son œuvre est composée principalement de dialogues. Il développe également une réflexion sur la théorie des idées. Celle-ci interprète le monde comme un ensemble de réalités participant à des modèles immuables.
Sujets complémentaires :
- Citations d’Aristote, Marc Aurèle, Confucius, Sénèque, Socrate et Lao Tseu
- Autres personnages avec citations dans ce site Internet.
- Platon : Wikipédia, lien externe
- Platon : Wikiquote, lien externe
- Platon : Wikisource, lien externe
- Platon : bibliographie commentée, lien externe
- Platon : conseils de lecture, lien externe
- Platon : Wikisource, Axiochus, lien externe
- Platon : Wikisource, Lettres de Platon, lien externe
- Platon : Wikisource, De la vertu, lien externe