55 citations de Georges Clémenceau
- Rêver, c’est espérer.
- La vie est une chance d’oser.
- L’erreur peut être une vérité en devenir.
- La vérité d’aujourd’hui peut avoir été l’erreur d’hier.
- Toute tolérance devient à la longue un droit acquis.
- La fonction de notre intelligence est de nous engager dans les directions de la connaissance.
- L’amitié est sa propre récompense.
- Que chacun balaye devant sa porte.
- La vie et la mort sont soumises à la destinée.
- Il n’y a pas de pire malheur qu’une amitié trompée.
- Faire le bien c’est ensemencer le champ du bonheur.
- Poésie et musique sont les suprêmes délices des choses.
- Le plus grand des bonheurs est d’adoucir les peines de ses semblables.
- Le fourbe abuse de l’hospitalité la plus tendre pour porter des coups de traître.
- On connaît un homme, on connaît sa figure ; mais son cœur, on ne le connaît pas.
- Une cuillérée de riz, lorsqu’on a faim, vaut mieux qu’un boisseau de riz, lorsqu’on est rassasié.
- Deux époux mal assortis sont comme deux chanteurs qui chantent les mêmes paroles sur un air différent.
- La vie est une œuvre d’art.
- Ne réussissent que ceux qui osent.
- Les polytechniciens savent tout, mais rien d’autre.
- L’homme est une bête féroce. (Justice militaire, 1901)
- Manier le silence est plus difficile que de manier la parole.
- La démocratie, c’est le pouvoir pour les poux de manger les lions.
- Être vaincu vaut mieux que d’être vainqueur du côté des scélérats.
- Tout vaut mieux que la honte du mensonge. (Contre la justice, 1900)
- La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires.
- Il est plus facile de faire la guerre que la paix. (Discours du 14 juillet 1919)
- Un homme qui doit être convaincu avant d’agir n’est pas un homme d’action.
- Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés.
- Il n’y a pas de repos pour les peuples libres ; le repos, c’est une idée monarchique.
- On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre, et après la chasse.
- L’homme absurde est celui qui ne change jamais. (Discours prononcé le 22 juillet 1917)
- S’aimer, ce n’est pas se le dire, c’est se le prouver. (Déclaration ministérielle, nov. 1917)
- Je connais un tas de types à qui je ne pardonnerai jamais les injures que je leur ai faites.
- Tout vaut mieux que la lâcheté suprême de l’injustice consciente. (Contre la justice, 1900)
- On ne peut pas servir l’humanité aux dépens de la France. (Discours du 5 novembre 1918)
- Il est plus facile de réformer autrui que soi-même. (Grandeurs et misères d’une victoire, 1930)
- Le mal venu de l’égoïsme fait chacun de nous victime et bourreau tour à tour. (Les Plus Forts, 1898)
- Un arrangement médiocre, ou une paix boiteuse, vaut mieux que la guerre. (La mêlée sociale, 1895)
- La vanité humaine est si grande que le plus ignorant croit avoir besoin d’idées. (Les Plus Forts,1898)
- Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.
- Ce que nous dénommons vérité n’est qu’une élimination d’erreurs. (Aux embuscades de la vie, 1903)
- Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c’est faire de la politique. (L’homme libre)
- Ce qui m’intéresse, c’est la vie des hommes qui ont échoué car c’est le signe qu’ils ont essayé de se surpasser.
- Un traître est celui qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre ; et un converti, celui qui quitte cet autre pour s’inscrire au vôtre.
- Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.
- Une vie est une oeuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Échouer même est enviable, pour avoir tenté.
- Il faut faire l’ordre à l’intérieur. Pour cela, il faut la loi : il n’y a pas de liberté sans loi et sans sanctions pour ceux qui transgressent le droit des autres.
- La Justice et la Vérité, même méconnues de tout un peuple, resteront la Justice et la Vérité, c’est-à-dire des choses supérieures aux aberrations d’un jour.
- On ne peut jamais savoir ce qu’il peut advenir d’un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil. (La mêlée sociale, 1909)
- Il suffit d’ajouter « militaire » à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique.
- Le rôle social imparti au soldat est la servitude absolue. C’est le dernier terme de l’asservissement machiné de la créature humaine… Les militaires professionnels ne sont pas tenus de raisonner, leur métier même leur fait un crime de l’exercice de cette faculté naturelle.
Citations de Georges Clemenceau : Au soir de la pensée, 1927 :
Citations de Georges Clemenceau : Le voile du bonheur, 1901 :
Autres citations de Georges Clemenceau :
Courte biographie de Georges Clemenceau (1841-1929) :
Georges Clémenceau est issu d’une famille à la fibre républicaine. Son père a participé aux Trois Glorieuses et a créé, lors de la Révolution de 1848, une « Commission démocratique nantaise ». Il a fait ses études au lycée de Nantes, étudiant en médecine et en droit, il soutient en 1865 une thèse de doctorat intitulée « De la génération des éléments atomiques ». Il pratique la médecine pendant une vingtaine d’années. Député à partir de 1876, il prend la tête des radicaux, rompt avec le président Mac-Mahon et combat avec vigueur de Jules Ferry. Président du Conseil, il dirige un très long gouvernement pendant la IIIe République. Celui-ci est marqué par la manière sanglante avec laquelle il réprime la révolte des viticulteurs du sud. De nouveau au pouvoir en 1917, en pleine guerre, il s’emploie à remonter le moral de l’armée. Après l’armistice, et il devient aux yeux d’un grand nombre, le « Père la Victoire ». Principal négociateur du traité de Versailles, il se présente par la suite à la présidence de la République. Cet échec marque la fin de sa carrière politique.
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