170 citations d’Albert Einstein
- Sans désarmement, pas de paix durable.
- Rien n’est plus proche du vrai que le faux.
- Nous aurons le destin que nous aurons mérité.
- La vertu républicaine correspond à mon idéal politique.
- J’éprouve l’émotion la plus forte devant le mystère de la vie.
- Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifiés.
- L’effort d’unir sagesse et pouvoir aboutit rarement et seulement très brièvement.
- C’est le rôle essentiel du professeur d’éveiller la joie de travailler et de connaître.
- L’homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté.
- Ce qu’il y a de plus incompréhensible dans l’univers, c’est qu’il est compréhensible.
- L’expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l’homme est celle du mystère.
- Une situation pacifique ne s’instaure que dans la compréhension et l’indulgence réciproques.
- Ce qui reste éternellement incompréhensible dans la nature, c’est qu’on puisse la comprendre.
- La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j’ajouterai : Dieu merci.
- L’homme évite habituellement d’accorder de l’intelligence à autrui, sauf quand par hasard il s’agit d’un ennemi.
- Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité.
- J’apprécie dans notre système politique, la sollicitude plus étendue pour l’individu en cas de maladie ou de besoin.
- L’humanité se passionne pour des buts dérisoires. Ils s’appellent la richesse, la gloire, le luxe. Déjà jeune je les méprisais.
- Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton.
- Mon idéal politique est l’idéal démocratique. Chacun doit être respecté en tant que personne et personne ne doit être divinisé.
- Il devient indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé.
- Ils veulent comprendre les quelques idées que j’ai découvertes. Mais j’y ai consacré ma vie, toute ma vie d’un effort ininterrompu.
- Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
- L’enseignement devrait être ainsi : celui qui le reçoit le recueille comme un don inestimable, mais jamais comme une contrainte pénible.
- J’ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et qu’elles ne reposent en fin de compte que sur la violence.
- La vraie valeur d’un homme se détermine d’abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du Moi.
- Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu’il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres.
- Je suis réellement un homme quand mes sentiments, mes pensées et mes actes n’ont qu’une finalité : celle de la communauté et de son progrès.
- Celui qui ressent sa propre vie et celle des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux, puisqu’il n’a aucune raison de vivre.
- Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure.
- Les hommes me témoignent une invraisemblable et excessive admiration et vénération. Je ne veux ni ne mérite rien. J’imagine la cause profonde, mais chimérique de leur passion.
- Je me pose une très vieille question. Que dois-je faire quand l’état exige de moi un acte inadmissible et que la société attend de moi une attitude que ma conscience morale rejette ?
- Peu d’êtres sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont même incapables d’arriver à formuler de telles opinions.
- Chaque jour, mille fois, je ressens ma vie, corps et âme, intégralement tributaire du travail des vivants et des morts. Je voudrais donner autant que je reçois et je ne cesse de recevoir.
- Il ne convient pas que chaque contemporain se contente d’attendre et de critiquer. Il doit servir la cause aussi bien qu’il le peut. Le sort de l’humanité en général sera celui qu’elle méritera.
- En tant qu’homme, certains idéaux dirigent mes actions et orientent mes jugements. Car je n’ai jamais considéré le plaisir et le bonheur comme une fin en soi et j’abandonne ce type de jouissance aux individus réduits à des instincts de groupe.
- Celui qui veut développer le sentiment international et combattre le chauvinisme national, doit donc combattre le service militaire obligatoire. […] Le service militaire obligatoire doit être combattu parce qu’il constitue le foyer principal d’un nationalisme morbide.
- Les idéaux qui ont illuminé ma route et m’ont empli sans cesse d’un vaillant courage ont été le bien, la beauté et la vérité. […] Les buts banaux que poursuit l’effort humain, la possession de biens, le succès extérieur, le luxe, m’ont toujours, depuis mes jeunes années, paru méprisables.
- C’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement. Sinon la société est inexorablement vouée à l’échec, comme l’être humain privé de la possibilité de communiquer.
- Des idéaux ont suscité mes efforts et m’ont permis de vivre. Ils s’appellent le bien, le beau, le vrai. Si je ne me ressens pas en sympathie avec d’autres sensibilités semblables à la mienne, et si je ne m’obstine pas inlassablement à poursuivre cet idéal éternellement inaccessible en art et en science, la vie n’a aucun sens pour moi.
- La pire des institutions grégaires se prénomme l’armée. Je la hais. Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang aux sons d’une musique, je méprise cet homme. Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu’une moelle épinière le satisfait. Nous devrions faire disparaître le plus rapidement possible ce cancer de la civilisation.
- Gandhi incarne le plus grand génie politique de notre civilisation. Il a défini le sens concret d’une politique et sut dégager en tout homme un inépuisable héroïsme quand il découvre un but et une valeur à son action. L’Inde, aujourd’hui libre, prouve la justesse de son témoignage. (Comment supprimer la guerre, dans Comment je vois le monde)
- Ma responsabilité dans la question de la bombe atomique se traduit par une seule intervention : j’ai écrit une Lettre au Président Roosevelt. Le risque universel causé par la découverte de la bombe. Mais les savants allemands s’acharnaient sur le même problème et avaient toutes les chances de le résoudre. J’ai donc pris mes responsabilités.
- La découverte des réactions atomiques en chaîne ne constitue pas pour l’humanité un danger plus grand que l’invention des allumettes. Mais nous devons tout entreprendre pour supprimer le mauvais usage du moyen. Dans l’état actuel de la technologie, seule une organisation supra-nationale peut nous protéger, si elle dispose d’un pouvoir exécutif suffisant. (Pour la protection du genre humain, dans Comment je vois le monde)
- Je hais violemment l’héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable. Je préférerais me laisser assassiner plutôt que de participer à cette ignominie. Et pourtant, je crois profondément en l’humanité. Je sais que ce cancer aurait dû depuis longtemps être guéri. Mais le bon sens des hommes est systématiquement corrompu. Et les coupables se nomment : école, presse, monde des affaires, monde politique.
- À l’heure actuelle, quelle situation est faite dans le corps social de l’humanité à l’homme de science ? Dans une certaine mesure, il peut se féliciter que le travail de ses contemporains, même de façon très indirecte, ait radicalement modifié la vie économique des hommes parce qu’il a éliminé presque entièrement le travail musculaire. Mais il est aussi découragé puisque les résultats de ses recherches ont provoqué une terrible menace pour l’humanité. Car les résultats de ses investigations ont été récupérés par les représentants du pouvoir politique, ces hommes moralement aveugles.
- Croire en un monde extérieur indépendant du sujet qui le perçoit constitue la base de toute science de la nature. Cependant les perceptions des sens n’offrent que des résultats indirects sur ce monde extérieur ou sur la « réalité physique ». Alors seule la voie spéculative peut nous aider à comprendre le monde. Nous devons donc reconnaître que nos conceptions de la réalité physique n’offrent jamais que des solutions momentanées. Et nous devons donc être toujours prêts à transformer ces idées, c’est-à-dire le fondement axiomatique de la physique, si, lucidement, nous voulons voir de manière aussi parfaite que possible les faits perceptibles qui changent. Quand nous réfléchissons même rapidement sur l’évolution de la physique, nous observons bien, en effet, les profondes modifications de cette base axiomatique.
- Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé.
- Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse.
- Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité.
- Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux.
- Le non-mathématicien est saisi d’un frisson mystique quand il entend parler de « quatre dimensions »… Et pourtant, rien n’est plus banal que l’affirmation que le monde dans lequel nous vivons est continuum d’espace-temps à quatre dimensions. (La relativité, 1956)
- C’est un véritable miracle de voir que les méthodes modernes d’instruction n’ont pas encore entièrement étouffé la saine curiosité intellectuelle ; cette petite plante délicate, en plus d’un encouragement, a surtout besoin de liberté ; sans quoi, elle s’étiole et ne manque pas de périr.
- L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique.
- N’essayez pas de devenir une personne qui a du succès. Essayez de devenir une personne qui a de la valeur.
- Je ne sais pas comment on fera la Troisième Guerre mondiale, mais je sais comment on fera la quatrième : avec des bâtons et des pierres.
- Nous savons de la vie quotidienne que nous existons d’abord pour d’autres personnes, car de leur sourire et de leur bien-être dépend notre propre bonheur.
- L’État est créé pour les hommes et non l’inverse… L’État doit être notre serviteur, et nous n’avons pas à en être les esclaves. Cette loi fondamentale est bafouée par l’État quand il nous contraint par la force au service militaire et à la guerre.
- L’État exigeant de ses citoyens le service militaire, se voit obligé d’exalter en eux le sentiment nationaliste, base psychologique des conditionnements militaires. À côté de la religion, l’État doit glorifier dans ses écoles, aux yeux de sa jeunesse, son instrument de force brutale. L’introduction du service militaire obligatoire, voilà la principale cause, à mon sens, de la décadence morale de la race blanche.
- Le fait que le monde soit intelligible est un miracle. (Lettres à Maurice Solovine)
- Si je commençais à me soucier de mon aspect, je ne serais plus moi-même. (Lettre, décembre 1913)
- Je n’ai pas de talent particulier. Je suis seulement passionnément curieux. (Lettre à Carl Seelig, 11 mars 1952)
- La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. (Lettre d’Albert Einstein à son fils Éduard, le 5 février 1930)
- Avec la gloire, je deviens de plus en plus stupide, ce qui, je le reconnais, est un phénomène très courant. (Lettre à H. Zangger, décembre 1919)
- Je suis satisfait de ma vie ces dernières années. J’ai gardé ma bonne humeur et je ne prends ni moi-même ni les autres au sérieux. (Lettre à P. Moos, 30 mars 1950)
- Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde. (Lettre à la Reine Élisabeth de Belgique, 28 mars 1954)
- En tant qu’êtres humains, nous avons été dotés de ce qu’il faut d’intelligence pour nous rendre compte à quel point celle-ci est inappropriée face à l’existence. (Lettre à la Reine Élisabeth de Belgique, septembre 1932)
- Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler « religieux », ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler. (Lettre du 24 mars 1954)
- Un être humain est une partie limitée dans le temps et l’espace, il fait l’expérience de ses pensées et de ses sentiments comme quelque chose séparée du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est pour lui une prison qui le limite à ses désirs personnels et à l’affection pour les quelques personnes de son entourage. Sa tâche est de se libérer par lui-même de cette prison en élargissant son cercle de compassion jusqu’à y inclure toutes les créatures vivantes et la nature entière dans toute sa beauté. (Lettre à Robert S. Marcus, 1950)
- Un estomac creux n’est pas un bon conseiller politique. (Cosmic religion)
- Dieu ne joue pas aux dés. (Cinquième Congrès Solvay de physique, 1927)
- Soit A un succès dans la vie. Alors A = x y z, où x = travailler, y = s’amuser, z = se taire. (The observer)
- Ce qui est incompréhensible, c’est que le monde soit compréhensible. (Physics & Reality, Franklin Institute Journal)
- Pour châtier mon mépris de l’autorité, le destin a fait de moi une autorité. (Ne dites pas à Dieu ce qu’il doit faire, François de Closets, 2006)
- J’affirme que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique. (Ideas and Opinions, 1954)
- Je ne peux concevoir un Dieu personnel qui influencerait directement les actions des individus. (Nécrologie d’Einstein du New York Times du 19 avril 1955)
- Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l’ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains. (Télégramme au rabbin Goldstein)
- L’imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. (Cosmic Religion and Other Opinions and Aphorisms, 1931)
- Éveiller et renforcer le plaisir de travailler chez le jeune homme est la tâche la plus importante pour les éducateurs. Seule une telle base conduit au bonheur de posséder l’un de ces biens les plus précieux du monde : la connaissance ou l’habileté artistique. (La relativité, 1956)
- Il faut se garder d’inculquer au jeune homme l’idée que le succès est le but de la vie, car un homme qui a du succès reçoit ordinairement, de ses semblables, une part incomparablement plus grande que celle qui correspond aux services qu’il a pu leur rendre. (Albert Einstein et la relativité, 1961)
- On trouve difficilement en physique une loi plus simple que celle de la propagation de la lumière dans le vide. Tout écolier sait ou croit savoir que la lumière se propage en ligne droite avec une vitesse de 300 000 km/s. Nous savons en tout cas avec une grande exactitude que cette vitesse est la même pour toutes les couleurs. (La relativité, 1956)
- Je refuse de séjourner dans un pays où la liberté politique, la tolérance et l’égalité ne seront pas garanties par la loi. Je maintiendrai cette attitude aussi longtemps que nécessaire. Par liberté politique, je comprends la liberté d’exprimer publiquement ou par écrit mon opinion politique et par tolérance, j’entends le respect de toute conviction individuelle. (Profession de foi)
- Je suis convaincu qu’il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer ces maux graves, à savoir, l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation orienté vers des buts sociaux. Dans une telle économie, les moyens de production appartiendraient à la société elle-même et seraient utilisés d’une façon planifiée. Une économie planifiée, qui adapte la production aux besoins de la société, distribuerait le travail à faire entre tous ceux qui sont capables de travailler et garantirait les moyens d’existence à chaque homme, à chaque femme, à chaque enfant. (Pourquoi le Socialisme, publié dans la revue Monthly Review de mai 1949, https://monthlyreview.org/2009/05/01/why-socialism/, Monthly Review est un mensuel socialiste publié aux États-Unis)
- Inventer, c’est penser à côté.
- La créativité est contagieuse, transmets-la.
- Il n’y a pas d’échec. Il n’y a que des abandons.
- L’imagination est la plus haute forme de la recherche.
- Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir.
- Un problème sans solution est un problème mal posé.
- Je ne m’inquiète jamais de l’avenir. Il arrive bien assez tôt.
- L’ignorant ne changerait pour rien au monde son ignorance.
- Un homme doit chercher ce qui existe et ce qui devrait exister.
- Apprenez d’hier, vivez pour aujourd’hui et espérez pour demain.
- La gravité n’est pas responsable de ceux qui tombent en amour.
- Essayez et testez, l’expérience s’acquiert via les essais et erreurs.
- Tout le monde veut que ça change, mais personne ne veut changer.
- Tout problème a une solution, ou bien vous faites partie du problème.
- Il est grand temps de remplacer l’idéal du succès par celui du service.
- Il n’y a rien de tel qu’une question idiote, seulement une réponse idiote.
- La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.
- La politique dure l’instant d’un moment. Une équation existe pour l’éternité.
- Un drapeau est un symbole qui nous rappelle que l’homme vit en troupeau.
- La seule chose qui fait la vie mérite d’être vécue, c’est vivre pour les autres.
- L’éducation est ce qui reste après qu’on ait oublié ce qu’on a appris à l’école.
- Faites toujours ce qui est droit, cela va satisfaire les uns et étonner les autres.
- Des moyens parfaits et des buts confus semblent être notre plus grand problème.
- Le problème aujourd’hui n’est pas l’énergie atomique, mais le cœur des hommes.
- Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois.
- Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a pratiquement cessé de vivre.
- Mes découvertes n’ont jamais découlé d’un processus de raisonnement rationnel.
- La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.
- Ne jamais faire quelque chose contre sa conscience même si c’est l’État qui l’ordonne.
- C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu.
- Il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort, la science devient criminelle.
- La croissance intellectuelle doit commencer à la naissance et ne s’arrêter qu’à la mort.
- La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.
- En apparence, la vie n’a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu’il n’y en ait pas un.
- Regarde profondément dans la nature, et alors tu comprendras mieux toutes les choses.
- La science est un outil puissant. L’usage qu’on en fait dépend de l’homme, pas de l’outil.
- Ce n’est que lorsque les hommes vivent pour autrui, qu’ils commencent à vivre vraiment.
- C’est l’art suprême du professeur de réveiller la joie dans le savoir et l’expression créative.
- La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.
- Le génie consiste à voir ce que tout le monde a vu et à penser ce que personne n’a pensé.
- Les pionniers d’un monde sans guerre sont les jeunes gens qui refusent le service militaire.
- Je ne suis pas tellement intelligent, mais je me concentre sur les problèmes plus longtemps.
- Nous devons faire de notre mieux. C’est notre responsabilité sacrée en tant qu’être humain.
- Si nous savions ce que nous faisons, cela ne s’appellerait plus de la recherche, n’est-ce pas ?
- L’étudiant n’est pas un conteneur, vous devez remplir, mais une torche que vous avez à allumer.
- Le progrès technique est comme une hache qu’on aurait mise dans les mains d’un psychopathe.
- La logique vous emmènera d’un point A à un point B. L’imagination vous emmènera n’importe où.
- Tout ce qui est vraiment grand et inspiré n’a été réalisé que par des individus travaillant librement.
- Ce qui m’intéresse vraiment, c’est de savoir si Dieu avait un quelconque choix en créant le monde.
- Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un but, non pas à des personnes ou des choses.
- Je crois qu’une vie extérieure simple et modeste est bonne pour chacun, pour le corps et pour l’esprit.
- La possession de merveilleux moyens de production n’a pas apporté la liberté, mais le souci et la famine.
- Un homme qui lit trop et qui fait trop peu d’efforts cérébraux prend vite des habitudes de paresse d’esprit.
- Je sais pourquoi tant de gens aiment couper du bois. C’est une activité où l’on voit tout de suite le résultat.
- La chose la plus importante est de ne pas s’arrêter de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’exister.
- J’aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas. La fantaisie est plus importante que le savoir.
- Ce qu’on appelle le bon sens est en fait l’ensemble des idées reçues qu’on nous a inculquées jusqu’à 18 ans.
- Je pense 99 fois et ne découvre rien. Je cesse de penser, je me plonge dans le silence et la vérité m’apparaît.
- N’importe quel type intelligent peut faire les choses plus compliquées. Mais il faut du génie pour faire plus simple.
- Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d’entre elles ne pourra en poser un.
- Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.
- Tout ce que l’homme ignore n’existe pas pour lui. Donc, l’univers de chacun se résume à la taille de ses connaissances.
- Les problèmes importants que nous éprouvons ne peuvent se solutionner sur le plan de la pensée où nous les avons créés.
- Une mode domine chaque époque sans que la plupart des gens soient capables de voir les tyrans qui imposent leur volonté.
- Ce que nous avons appelé ’matière’ est l’énergie, dont la vibration a été hautement réduite afin d’être perceptible par les sens.
- Ce ne sont pas les différences d’opinions qui gênent le fonctionnement d’un groupe, mais la rigidité de certains de ses membres.
- L’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste.
- J’ai commis une grave erreur quand j’ai signé la Lettre au président Roosevelt recommandant la fabrication de bombes atomiques.
- Un système de valeurs morales construit sur la base du confort du bonheur individuel est tout juste suffisant pour un troupeau de bétail.
- Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle.
- Toute personne qui ne prend pas au sérieux la vérité dans les petites choses, ne peut pas être digne de confiance pour les grandes choses.
- La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même, car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.
- Soyez curieux : c’est en cherchant à comprendre, en voulant apprendre que vous devenez un expert, que vous trouvez de nouvelles solutions.
- Chez l’homme primitif, c’est avant tout la crainte qui provoque les idées religieuses, crainte de la faim, des bêtes féroces, de la maladie, de la mort.
- Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne.
- Celui qui suit la foule n’ira jamais plus loin que la foule qu’il suit. Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que personne n’a jamais atteints.
- Celui qui a le sentiment que sa propre vie et celle de ses semblables sont dépourvus de sens est non seulement malheureux, mais il est à peine capable de vivre.
- Nous devons faire attention à ne pas faire de l’intellect notre dieu ; il a, bien sûr, des muscles puissants, mais pas de personnalité. Il ne peut pas commander ; seulement servir.
- Il existe une très vieille question : comment l’homme doit-il se comporter quand l’État lui prescrit des actes et que la société attend de lui une attitude que sa conscience rejette comme injustes ?
- Il faut toujours penser par soi-même. Ne rien apprendre par cœur, mais tout redécouvrir et en tout cas, ne rien accepter qui ne soit prouvé. Ne rien négliger de ce qui est concevable ou imaginable.
- Je soutiens que le moyen violent du refus du service militaire reste le meilleur moyen. Il est préconisé par des organisations qui, dans divers pays, aident moralement et matériellement les courageux objecteurs de conscience.
- J’admets avoir besoin de me rappeler cent fois par jour que ma vie intérieure et extérieure dépend du labeur d’autres êtres humains, vivants ou décédés. Je dois m’efforcer de donner aussi largement que j’ai reçu et reçois encore.
- L’attention portée à l’être humain et à son destin doit toujours être au centre de nos préoccupations et de nos réalisations professionnelles… afin que les créations de notre esprit, plutôt que de nuire, bénéficient à l’humanité toute entière.
- Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n’en connaissons que la représentation que nous en faisons.
- La plus belle chose que nous pouvons avoir est le mystérieux. C’est la source de tout véritable art et science. Celui qui est étranger à cette émotion, qui ne peut plus s’arrêter pour s’interroger et rester captivé d’admiration, est mort à peu de choses près. Ses yeux sont fermés.
- Les grands esprits ont toujours fait face à de violentes oppositions de la part d’esprits médiocres. L’esprit médiocre est incapable de comprendre l’homme qui refuse de se plier aveuglément aux préjugés traditionnels et choisit plutôt d’exprimer ses opinions courageusement et honnêtement.
- Chacun est là pour une courte visite. Il ne sait pas pourquoi, mais il croit parfois le sentir. Mais on sait du point de vue de la vie journalière, sans réfléchir davantage, qu’on est là pour les autres hommes – tout d’abord pour ceux dont le sourire et le bien-être sont les conditions entières de notre propre bonheur, ensuite aussi pour la multitude des inconnus, au sort desquels nous lie un lien de sympathie.
- Notre monde est menacé par une crise dont l’ampleur semble échapper à ceux qui ont le pouvoir de prendre de grandes décisions pour le bien ou pour le mal. La puissance déchaînée de l’homme a tout changé, sauf nos modes de pensées et nous glissons vers une catastrophe sans précédent. Une nouvelle façon de penser est essentielle si l’humanité veut vivre. Détourner cette menace est le problème le plus urgent de notre temps.
1) Citations d’Albert Einstein dans ‘Comment je vois le monde’
2) Citations d’Albert Einstein extraites de ses discours et entretiens
3) Citations d’Albert Einstein extraites de fr.wikiquote.org
4) Citations d’Albert Einstein extraites de ses lettres
5) Autres citations d’Albert Einstein avec référence
6) Citations d’Albert Einstein sans référence
Biographie brève d’Albert Einstein (1879-1955) :
D’origine juive allemande, Albert Einstein est l’un des physiciens les plus célèbres de l’histoire. Il amorce ses études en Allemagne et s’y fait remarquer pour être très doué pour les mathématiques. Poursuivant ses études à l’École Polytechnique de Zurich en Suisse, il y développe une passion pour la physique. Montrant peu de motivation pour la rigidité académique, il est embauché à l’Office des Brevets de Berne en 1902. Ceci lui permet de vivre correctement en poursuivant la rédaction de sa thèse, qu’il publie en 1906. L’originalité de celle-ci lui vaut d’être reconnu par de grands savants comme Max Planck, qui l’invitera à enseigner à Berlin. Il publie dans un livre la théorie de relativité générale en 1916. Il obtient le prix Nobel de physique en 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. À cause de ses origines juives, il est contraint de quitter l’Allemagne pour les États-Unis en 1933. Conscient des applications potentiellement militaires de ses travaux, il rédige une Lettre au Président Roosevelt en 1939, pour l’avertir que l’Allemagne tente de se doter de la bombe atomique. Devenu citoyen américain en 1940, Einstein constitue jusqu’à sa mort à être une référence scientifique et morale de premier plan. Il est notamment reconnu pour l’équation E=mc² et pour avoir soutenu publiquement le désarmement après la Deuxième guerre mondiale.