150 excellentes citations d’Aristote
- Nul n’est bon s’il n’éprouve de la joie des belles actions.
- Les actions conformes à la vertu sont agréables par elles-mêmes.
- La politique a pour fin, non pas la connaissance, mais l’action. (Politique)
- C’est de par leur caractère que les hommes sont ce qu’ils sont, mais c’est de par leurs actions qu’ils sont heureux, ou le contraire. (Poétique)
- On ne connaît personne sinon par l’amitié.
- Avoir beaucoup d’amis, c’est n’avoir point d’amis.
- Ce n’est pas un ami que l’ami de tout le monde. (Éthique)
- Le meilleur ami est celui qui veut le plus sincèrement le bien de son ami.
- Il faut se conduire avec ses amis comme on voudrait les voir se conduire avec soi.
- L’homme le plus heureux ne saurait se passer d’un bon ami. (Les discours de morale)
- L’amitié est une forme d’égalité comparable à la justice. Chacun rend à l’autre des bienfaits semblables à ceux qu’il a reçus.
- Lorsque les hommes sont amis, la justice n’est point nécessaire, mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l’amitié.
- L’ordre est un des éléments du beau.
- La beauté est une qualité qui plaît sans effort aux sens et à l’esprit. (Poétique)
- La beauté est un accord bien proportionné des parties dans un tout. (Éthique à Nicomaque)
- La beauté est une forme de séduction naturelle qui attire notre regard et notre admiration. (Politique)
- La beauté se trouve dans la forme, et cette forme est le résultat de la bonne proportion des parties. (Poétique)
- Le bien est ce vers quoi tend tout être.
- Faire du bien aux autres, c’est de l’égoïsme éclairé.
- L’amitié est une égalité entre gens de bien. (Éthique à Nicomaque)
- Le vrai bien est individuel et impossible à enlever à son possesseur.
- Le bien humain réside dans une activité de l’âme conforme à la vertu.
- Bien vivre et bien faire n’est pas autre chose que ce que nous appelons être heureux.
- Dans toute action, dans tout choix, le bien c’est la fin, car c’est en vue de cette fin qu’on accomplit toujours le reste.
- Le bonheur est l’activité de l’âme dirigée par la vertu.
- Le bonheur d’une vie ne s’apprécie qu’au soir d’une vie.
- Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes. (Éthique à Eudème)
- Le bien ne suffit pas à assurer le bonheur, mais le mal suffit à assurer le malheur.
- Le bonheur est en même temps ce qu’il y a de meilleur, de plus beau et de plus agréable.
- Le bonheur est le sens et le but de la vie, le principe et la finalité de l’existence humaine. (Éthique à Nicomaque)
- Les hommes, et il ne faut pas s’en étonner, paraissent concevoir le bien et le bonheur d’après la vie qu’ils mènent.
- Le bonheur dépend de nous-mêmes. Notre attitude envers nous-mêmes et ce qui nous entoure est ce qui va déterminer que nous sommes plus ou moins heureux.
- La bienveillance est le commencement de l’amitié.
- Le doute est le commencement de la sagesse. (Éthique à Eudème)
- Le commencement de toutes les sciences, c’est l’étonnement de ce que les choses sont ce qu’elles sont. (Métaphysique)
- Le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace.
- Le cœur vraiment courageux ne sera, ni celui qui craint tout, ni celui qui ne craint absolument rien.
- Le courage est la première des qualités humaines, car elle garantit toutes les autres. (Éthique à Nicomaque)
- L’homme qui, par raison et pour remplir son devoir, marche au danger, sans rien craindre de ce danger, celui-là est courageux.
- Le désir est l’appétit de l’agréable. (Traité de l’âme)
- Le plaisir est une conséquence de ce qu’on fait par désir.
- Chez l’homme tempérant, il faut qu’il y ait accord entre cette faculté (de désirer) et la raison. Toutes deux se proposent, en effet, le même but, qui est le bien.
- L’acte que provoque le désir n’est point un acte de nécessité ; car le plaisir est la suite du désir, et ce qui se fait par plaisir n’est jamais d’une nécessité inévitable.
- L’éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux.
- Pensez en homme cultivé, mais parlez en homme du peuple.
- Éduquer l’esprit sans éduquer le cœur revient à n’avoir aucune éducation du tout.
- Seul un esprit éduqué peut comprendre une pensée différente de la sienne sans devoir l’accepter.
- C’est la marque d’un esprit cultivé qu’être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant.
- La plus grande injustice est de traiter également les choses inégales.
- Quel plus terrible fléau que l’injustice qui a les armes à la main ? (Politique)
- La justice politique est celle qui est faite par la loi, et non pas celle de la nature.
- Il existe une justice et une injustice dont tous les hommes ont comme une divination et dont le sentiment leur est naturel et commun, même quand il n’existe entre eux aucune communauté ni contrat. (Rhétorique)
- Le spectacle de la nature est toujours beau.
- La nature ne fait rien en vain. (Physique, II, 8, 194a15)
- La nature est le principe générateur et producteur de tout ce qui existe. (Physique, II, 1, 192b2)
- Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail.
- Rien de plus cruel que de vouloir élever l’homme à une perfection dont il n’est pas capable. (Les entretiens)
- Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections.
- Chez l’homme accompli tout se fait selon le bien et le Beau, chacun de ses actes s’exécutant à la perfection selon la vertu qui lui est propre.
- Ce n’est pas en un jour ou en un mois, mais bien peu à peu et par une succession de petits efforts quotidiens, que l’homme devient excellent. (Éthique à Nicomaque)
- La politique est l’art de commander à des hommes libres.
- L’homme est naturellement un animal politique. (Politique)
- Il faut donc, si l’on veut faire en politique quelque chose, être moralement vertueux.
- La prudence n’accompagne pas l’homme injuste. (Éthique à Nicomaque, Livre VI, chapitre 4)
- La prudence s’applique aux actions que le courage nous inspire instinctivement. (La grande morale)
- La prudence est aussi une vertu qui agit, une vertu pratique ; car toutes les vertus sont actives et pratiques ; et la prudence au milieu d’elles joue en quelque sorte le rôle du chef et de l’architecte.
- C’est la marque d’un esprit instruit de pouvoir entretenir une pensée sans l’accepter.
- Le sage n’aspire pas au plaisir, mais à l’absence de souffrance. (Ethique à Nicomaque)
- La sagesse est la source de la prudence, de la justice et de la tempérance. (Éthique à Nicomaque, livre VI, chapitre 7)
- La sagesse est la capacité à comprendre les principes fondamentaux qui régissent le monde et la vie. (Politique, livre VI, chapitre 2)
- La sagesse est la capacité à prendre les bonnes décisions et à agir de manière appropriée. (Éthique à Nicomaque, livre VI, chapitre 7)
- La sagesse est la plus haute des vertus, car c’est la sagesse qui permet à une personne de comprendre les choses les plus importantes. Aristote (Éthique à Nicomaque, livre VI, chapitre 7)
- L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.
- Nous ne connaissons pas le vrai si nous ignorons les causes.(Métaphysique)
- C’est par l’expérience que la science et l’art font leur progrès chez les hommes.
- Le philosophe est celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible.
- De tout ce qui est en nous, la science est sans contredit ce qui est le plus stable et le plus fort.
- Il y a autant de différence entre les savants et les ignorants qu’entre les vivants et les morts. (Les Entretiens)
- La science ne se rapporte qu’aux choses qui admettent la démonstration ; mais les principes sont indémontrables ; de telle sorte que la science ne s’applique pas aux principes, et que c’est l’intelligence seule ou l’entendement qui s’y applique. (La Grande Morale)
- Le sacrifice de soi est la condition de la vertu.
- Plus une chose est difficile, plus elle exige d’art et de vertu.
- La vertu est l’instinct naturel vers le bien guidé par la raison.
- La vertu est le juste milieu entre deux vices. (Éthique à Nicomaque)
- La vertu parfaite est toujours accompagnée de la réflexion et de la prudence.
- Une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu.
- Ni les honneurs ni le pouvoir ne pourront corrompre l’homme vertueux, non plus que la vertu elle-même.
- Il y a dans chacun de nous des vertus innées qu’y met la nature, et qui y sont comme des forces instinctives.
- La multitude, dont aucun membre n’est un homme vertueux, peut cependant, par l’union de tous, être meilleure que l’élite.
- La vie des gens vertueux ne réclame nullement le plaisir comme je ne sais quel accessoire ; le plaisir, elle le trouve en elle-même.
- Nous n’agissons pas correctement parce que nous avons la vertu ou l’excellence, nous les avons parce que nous avons agi correctement.
- La vertu purement naturelle agit sans la raison ; et précisément parce qu’elle est isolée de la raison, elle est faible et n’est pas du tout digne de louange.
- La vertu est ce qui nous dispose à l’égard des peines et des plaisirs, de telle façon que notre conduite soit la meilleure possible ; le vice est précisément le contraire.
- La vertu est une disposition acquise et durable à agir de façon volontaire et réfléchie, suivant un juste milieu déterminé par rapport à nous, tel que la raison l’a défini, comme elle est elle-même définie par le sage. (Éthique de Nicomaque)
- Les vertus ne sont pas en nous par l’action seule de la nature, et elles n’y sont pas d’avantage contre le vœu de la nature ; mais la nature nous en a rendus susceptibles, et c’est l’habitude qui les développe et les achève en nous. (Éthique à Nicomaque)
- Naturellement, la vertu se soumet à la raison ; et elle agit comme celle-ci le lui ordonne, de telle sorte que la vertu penche d’elle-même du côté où la raison la conduit ; car c’est la raison qui choisit toujours le meilleur parti.
- L’objet de la guerre, c’est la paix.
- L’énergie de l’esprit est l’essence de la vie.
- On ne devient homme qu’en se surpassant.
- La totalité est plus que la somme des parties.
- Qui chérit à l’excès sait haïr à l’excès. (Politique)
- On ne peut jamais s’acquitter envers ses parents.
- L’intention fait la culpabilité et le délit. (Rhétorique)
- L’invité est meilleur juge d’un repas que le cuisinier.
- On ne prend pas deux fois le renard au même piège.
- Le plus limité, s’il est adéquat, est toujours préférable.
- La reconnaissance vieillit vite. (Les discours de morale)
- Aimer, c’est vouloir du bien à quelqu’un. (Rhétorique, II)
- Il n’y a point de génie sans un grain de folie. (Poétique)
- Il n’y a pas une méthode unique pour étudier les choses.
- C’est le discernement qui fait surtout l’homme équitable.
- En toute chose, c’est la fin qui est essentielle. (Poétique)
- La première qualité du style, c’est la clarté. (Rhétorique)
- L’habitude est une seconde nature. (Étique à Nicomaque)
- L’infini n’est pas un état stable, mais la croissance elle-même.
- Aimer, c’est jouir, tandis que ce n’est pas jouir que d’être aimé.
- Tous les travaux rémunérés absorbent et amoindrissent l’esprit.
- Au fond d’un trou ou d’un puits, il arrive qu’on aperçoive les étoiles.
- La qualité de l’expression verbale est d’être claire sans être banale.
- Ce que nous devons apprendre à faire, nous l’apprenons en le faisant.
- Tu connaîtras la justesse de ton chemin à ce qu’il t’aura rendu heureux.
- L’égoïsme n’est pas l’amour de soi, mais une passion désordonnée de soi.
- Il y a toujours une certaine douleur à la suite de tout ce qu’on fait par nécessité.
- Le sage poursuit l’absence de douleur et non le plaisir. (L’Éthique à Nicomaque)
- La richesse consiste bien plus dans l’usage qu’on en fait que dans la possession.
- Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, se trouve votre vocation.
- Il n’y a qu’une seule façon d’éviter les critiques : ne dis rien, ne fais rien, ne sois rien.
- La poésie est quelque chose de plus philosophique et de plus grande importance que l’histoire.
- Ce n’est pas l’événement qui nous perturbe, mais l’idée que nous nous faisons de l’évènement.
- Vouloir prouver des choses qui sont claires d’elles-mêmes, c’est éclairer le jour avec une lampe.
- L’homme est un être sociable ; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables. (Éthique à Nicomaque)
- L’honnêteté est la qualité de l’homme qui exige moins que ne lui assureraient ses droits fondés sur la loi.
- Nous appelons libre celui qui est à lui-même sa propre fin et n’existe pas pour un autre. (Métaphysique I)
- L’homme idéal porte les accidents de la vie avec dignité et grâce, en tirant le meilleur parti des circonstances.
- Les avares amassent comme s’ils devaient vivre toujours ; les prodigues dissipent comme s’ils allaient mourir.
- Le pouvoir et la richesse ne peuvent que nuire au méchant, qui ne saura jamais en faire un convenable usage.
- L’information exposée dans les circonstances les plus choquantes est celle dont le public se souviendra le plus longtemps.
- La douceur est un milieu entre l’emportement, qui se met toujours en colère, et l’impassibilité, qui ne peut jamais s’y mettre.
- L’amabilité peut se montrer sous deux faces ; elle sait à la fois plaisanter avec mesure et supporter au besoin les moqueries des autres.
- Tout le monde se croit fort capable d’user du pouvoir, de la domination, de la richesse ; mais c’est une supposition bien gratuite et bien fausse.
- Le crédit doit être donné aux observations plutôt qu’aux théories, et aux théories seulement si elles ont pu être confirmées par des faits observables.
- La volonté et la libre réflexion s’appliquent aux choses de sensation et de mouvement, en un mot à tout ce qui peut naître et périr. (La Grande Morale)
- Chaque être humain naît avec un ensemble unique de potentialités qui aspirent à se réaliser, aussi sûrement que le gland est un chêne en puissance.
- L’homme qui veut acquérir par sa moralité une véritable considération, doit rechercher avec soin le milieu dans chacune des passions qu’il peut ressentir.
- Le rôle propre du poète n’est pas de dire ce qui est réellement arrivé, mais de dire ce qui pourrait arriver selon la vraisemblance, ou selon la diversité. (Poétique)
- Une hirondelle ne fait pas le printemps, non plus qu’une seule journée de soleil ; de même ce n’est ni un seul jour ni un court intervalle de temps qui font la félicité et le bonheur.
- Le débauché qui ne se maîtrise pas réclamera, et il soutiendra qu’il n’est pas responsable de son vice ; car il prétendra qu’il ne commet sa faute que parce qu’il y est forcé par la passion et le désir.
- La brutalité est en quelque sorte le vice poussé au dernier excès ; et quand nous voyons un homme absolument dépravé, nous disons que ce n’est plus un homme mais une brute, la brutalité nous représentant un des degrés du vice.
- Il apparaît nettement que l’on ne recherche les honneurs que pour se convaincre de sa propre valeur ; du moins cherche-t-on à se faire honorer par les gens intelligents, par ceux qui vous connaissent et en se réclamant de son propre mérite.
- Il n’est pas nécessaire pour un roi d’être philosophe, cela peut même être un désavantage. Un roi devrait plutôt prendre conseils auprès de vrais philosophes, puis remplir son règne par de bonnes actions, et non pas par de bonnes paroles.
- L’ennemi de quelqu’un est celui qui nie même les avantages évidents que possède cette personne. L’envieux lui est contraire, en ce sens qu’il est toujours indistinctement peiné de voir la prospérité d’un autre, que cet autre d’ailleurs la mérite ou ne la mérite point.
- Tous les arts, toutes les recherches méthodiques de l’esprit, aussi bien que tous nos actes et toutes nos décisions réfléchies semblent toujours avoir en vue quelque bien que nous désirons atteindre ; et c’est là ce qui fait qu’on a parfaitement défini le bien quand on a dit qu’il est l’objet de tous les vœux.
1) Citations d’Aristote sur l’action :
2) Citations d’Aristote sur l’amitié :
3) Citations d’Aristote sur la beauté :
4) Citations d’Aristote sur le bien :
5) Citations d’Aristote sur le bonheur :
6) Citations d’Aristote sur le commencement :
7) Citations d’Aristote sur le courage :
8) Citations d’Aristote sur les désirs :
9) Citations d’Aristote sur l’éducation :
10) Citations d’Aristote sur la justice :
11) Citations d’Aristote sur la nature :
12) Citations d’Aristote sur la perfection :
13) Citations d’Aristote sur la politique :
14) Citations d’Aristote sur la prudence :
15) Citations d’Aristote sur la sagesse :
16) Citations d’Aristote sur le savoir et la science :
17) Citations d’Aristote sur la vertu :
18) Autres citations d’Aristote :
19) Très courte biographie d’Aristote (384 av. J.-C. – 322 av. J.-C.) :
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Disciple de Platon au sein de l’Académie, Aristote fut un homme de sciences particulièrement multiple. Philosophe de la Grèce Antique, il voyait dans la philosophie la totalité ordonnée du savoir humain. Ses travaux couvrent la logique, l’éthique, la physique, la chimie, la biologie, la botanique, la zoologie, la psychologie, la rhétorique, la théorie littéraire, l’histoire, l’épistémologie, la métaphysique et la politique. L’étendue et la variété de ses travaux lui ont valu le qualificatif de « prince des philosophes ». Sa doctrine philosophique est connue sous le nom d’aristotélisme.
20) Sujets complémentaires :
- Citations de Bouddha, Confucius, Épicure, Platon, Publilius Syrus, Sénèque, Socrate et Lao Tseu
- Autres personnages avec citations
- Physique dans Wikisource, lien externe
- La Politique dans Wikisource, lien externe
- La Morale dans Wikisource, lien externe
- Morale à Nicomaque, lien externe
- Cours Philo5 concernant Aristote, lien externe
- Logique formelle d’Aristote, lien externe
- Page Wikipédia sur Aristote, lien externe