50 citations d’Henry David THOREAU
- Peu importe si le début paraît petit.
- La conscience est l’étoile polaire de l’âme.
- Sois fidèle à ton travail, ta parole et ton ami.
- La vie est trop courte pour qu’on soit pressé.
- L’homme est l’artisan de son propre bonheur.
- Il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage.
- Les hommes sont devenus les outils de leurs outils.
- Celui qui veut être un homme doit être anticonformiste.
- Le monde n’est qu’une toile laissée à notre imagination.
- Les choses ne changent pas, c’est nous qui changeons.
- La bonté est le seul investissement qui n’échoue jamais.
- La seule façon de dire la vérité est de parler avec amour.
- L’homme dont les plaisirs sont moins chers est plus riche.
- C’est dans la nature que réside la préservation du monde.
- Je me rends riche en rendant mes besoins peu nombreux.
- Peu importe la gravité de votre vie, affrontez-la et vivez-la.
- À long terme, les hommes n’atteignent que ce qu’ils visent.
- Ce n’est pas ce que tu vois qui compte, c’est ce que tu vois.
- La richesse est la capacité d’expérimenter pleinement la vie.
- Nos vies sont gaspillées par les détails ; simplifiez, simplifiez.
- La masse des hommes mène des vies de désespoir tranquille.
- Frapper à la racine du mal équivaut à en couper mille branches.
- Le langage de l’amitié n’est pas des mots mais des significations.
- Plutôt que l’amour, que l’argent, que la gloire, donnez-moi la vérité.
- Nous sommes heureux en proportion de ce dont on peut se passer.
- Une recherche trop assidue du bonheur prive du bon temps qui passe.
- J’ai fait une promenade dans les bois et j’en suis sorti plus grand que les arbres.
- La morale, ce n’est pas seulement être bon, mais aussi être bon à quelque chose.
- Qui veut vraiment trouver des imperfections peut aussi bien les trouver au Paradis.
- Ils sont un millier à couper les branches du mal, mais un seul s’attaque aux racines.
- Dans la mesure où nous simplifions notre vie, l’univers nous apparaît moins compliqué.
- Personne n’a la responsabilité de tout faire, mais chacun doit accomplir quelque chose.
- L’expérience est dans les doigts et dans la tête. Le coeur n’a pas d’expérience. (Journal)
- La vérité marche lentement, mais elle finit toujours par arriver. (Civil Disobedience, 1849)
- Ce qu’un homme pense de lui-même, voilà ce qui règle ou plutôt indique son destin. (Walden)
- Allez en toute confiance dans la direction de vos rêves. Vivez la vie comme vous l’avez imaginé.
- Ce n’est que lorsque nous oublions tous nos apprentissages que nous commençons à connaître.
- Le succès arrive généralement à ceux qui sont passionnés et donc trop occupés pour le chercher.
- Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi. (La désobéissance civile)
- Si un homme ne marche pas au pas de ses camarades, c’est qu’il entend le son d’un autre tambour.
- À quoi bon emprunter sans cesse le même vieux sentier ? Vous devez tracer des sentiers vers l’inconnu.
- Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant.
- Poursuis un chemin, même étroit et tortueux soit-il, dans lequel tu peux marcher avec amour et révérence.
- Si nous sommes calmes et préparés, nous devrions pouvoir trouver une compensation à chaque déception.
- Ce que tu obtiens en atteignant tes objectifs n’est pas aussi important que ce que tu deviens en atteignant tes objectifs.
- Je ne connais rien de plus encourageant que la capacité incontestable de l’homme à élever sa vie par un effort conscient.
- L’oppresseur ne se rend pas compte du mal qu’implique l’oppression tant que l’opprimé l’accepte. (La Désobéissance civile)
- Presque tous les hommes savent gagner de l’argent, mais il n’y en a pas un sur un million qui sache le dépenser. (Fragments d’un journal)
- Si l’artefact du gouvernement est d’une nature telle qu’il vous oblige à être l’agent de l’injustice envers un autre, alors, dis-je, il enfreint la loi.
- La plupart des gens désirent bien plus avoir des vêtements à la mode, ou du moins propres et sans raccommodages, que d’avoir la conscience nette.
- Tu aimes respecter et admirer quelqu’un que tu aimes, mais en réalité, tu aimes encore plus les gens qui ont besoin de compréhension et qui font des erreurs et doivent grandir avec leurs erreurs.
- Je suis allé dans les bois parce que je voulais vivre délibérément, pour ne voir que les faits essentiels de la vie, et voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu’elle avait à enseigner, et non, quand je suis venu pour mourir, découvrir que je n’avais pas vécu.
- Comme un seul pas ne formera pas de chemin sur la terre, une seule pensée ne formera pas de chemin dans l’esprit. Pour former un chemin physique profond, nous marchons sans arrêt. Pour créer un chemin mental profond, nous devons pratiquer sans cesse le type de pensées que nous souhaitons voir prédominer dans nos vies.
- Être philosophe, ce n’est pas seulement avoir des pensées subtiles, ni même fonder une école, c’est aimer la sagesse à tel point que l’on vit selon ses exigences ; une vie de simplicité, d’indépendance, de générosité, de confiance. C’est résoudre quelques-uns des problèmes de la vie, non seulement en théorie, mais aussi en pratique. (Walden)
Biographie courte d’Henry David Thoreau (1817-1862) :
Philosophe, naturaliste, essayiste et poète américain, Henry David Thoreau est né à Concord au Massachusetts. Il est le troisième de quatre enfants. Son père était un homme d’affaires. Sa mère passait son temps à élever Henry et ses trois frères et sœurs. À 16 ans, il entre au Harvard College, où il est connu comme un érudit sérieux mais non conventionnel. Il suit des cours dans une grande variété de matières, notamment les mathématiques, l’anglais, l’histoire, la philosophie et quatre langues. Pendant ses études, il est exposé aux écrits de Ralph W. Emerson, qui sera plus tard son principal mentor et ami. Après avoir obtenu son diplôme en 1837, Thoreau occupe le poste d’instituteur et de tuteur.
En 1839, un séjour en pleine nature le convainc qu’il ne doit pas poursuivre une carrière d’instituteur, mais plutôt viser à devenir un poète de la nature. Il est invité en 1841 à vivre dans la maison d’Emerson, où il sera son assistant. Considérant qu’il a besoin de temps et d’espace pour écrire, en 1845 Thoreau emménage dans une cabane qu’il a lui-même construite dans une forêt près de Walden Pand. Il y reste deux ans. En juillet 1846, il se rend en ville pour faire réparer une paire de chaussures, il y est arrêté pour avoir refusé de payer une taxe destinée à soutenir la guerre américaine au Mexique. Il passe une nuit en prison. Inspiré par cet évènement, son essai le plus célèbre, La Désobéissance civile (publié en 1849) fait appel à la résistance passive et aux lois injustes. Il y témoigne une opposition personnelle face aux autorités esclavagistes de l’époque. Ses écrits ont probablement inspiré des actions collectives menées par Gandhi et Martin Luther King Jr. contre la ségrégation raciale. Puis, le journal qu’il tenait à Walden Pand devient la source de son livre le plus célèbre, Walden, Or Life in the Woods (1854). Il s’agit d’une réflexion sur l’économie, la nature et la vie simple menée à l’écart de la Société.
Thoreau quitte définitivement sa cabane dans les bois en 1847 et réside à nouveau dans la maison d’Emerson jusqu’en 1849, puis le reste de sa vie dans la maison familiale. Il travaille occasionnellement à la fabrique de crayons et effectue des travaux d’arpentage. Il fait plusieurs voyages pour admirer la nature au Canada, à Cape Cod et au Maine, des paysages qui ont inspiré ses livres « d’excursions » – A Yankee in Canada, Cape Cod et The Maine Woods. À 43 ans, Thoreau est atteint de la tuberculose, il sait qu’il était en train de mourir. Il écourte ses voyages et prépare des articles pour publication. Bien qu’il n’ait jamais bien gagné sa vie avec ses écrits, ses œuvres remplissent 20 volumes. Il décède de la maladie le 6 mai 1862 à 44 ans.
Thoreau est principalement connu pour avoir vécu les doctrines du transcendantalisme telles qu’elles sont consignées dans son chef-d’œuvre, Walden. Il a horreur de l’esclavage, qui démontre selon lui que le christianisme n’est que superstition. L’amour et le respect de la nature qu’il exprime sont devenus, à mesure que son œuvre a été connue, une source d’inspiration pour des naturalistes amateurs et des écologistes. De plus, ses idées économiques et politiques intéressent des activistes sociaux et adeptes de la simplicité volontaire.