Les 45 meilleures citations d’Alfred de MUSSET
- La paresse est un manque de courage.
- Entre presque oui et oui, il y a tout un monde.
- En te perdant, je sens que je t’aimais. (Adieu)
- Qu’est-ce donc qu’oublier si ce n’est pas mourir.
- Il faut aimer sans cesse après avoir aimé. Poésies
- Il vaut mieux faire que dire. (Pierre et Camille, chap. 2)
- Il n’y a pas d’amour sans confiance. (Fils du Titien, 1841)
- Il n’y a pas de vrai génie sans patience. (Le Fils du Titien)
- Aimer est quelque chose, et le reste n’est rien. (Idylle, 1850)
- Aimer, c’est se donner corps et âme, c’est faire un seul être de deux.
- L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime. (Poésies nouvelles)
- J’aime tous les vins francs parce qu’ils font aimer. (Coupe et les lèvres)
- Le soupçon détruit l’amour. (La confession d’un enfant du siècle, 1836)
- Le mal cherche le mal. (Les premières poésies, Les vœux stériles, 1831)
- La bouche garde le silence, pour écouter parler le cœur. (La Nuit de mai)
- Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur. (La nuit de mai, 1835)
- Quoi qu’on en dise, l’amour c’est l’espérance. (Nouvelles, Emmeline, 1841)
- Quand deux amoureux sont d’accord, les obstacles sont bien peu de chose.
- Qui j’ose aimer, Je ne saurais, pour un empire, vous la nommer. (Le Chandelier)
- Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne.
- Aimer, c’est une grande affaire ; il faut avoir du courage pour aimer. (Margot, 1838)
- Ce n’est quelquefois qu’en perdant ceux qu’on aime qu’on sent combien on les aimait.
- Heureux qui sait se faire aimer après sept années de mariage. (Lorenzaccio, I, 3, 1833)
- Dis-moi un peu d’où vient cette manie de n’être jamais ce qu’on est. (Le roman par lettres)
- Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu. (Les poésies nouvelles, La nuit de mai, 1835)
- Une larme est ce qu’il y a de plus vrai, de plus impérissable au monde. (Le poète déchu, VII, 1839)
- Le bonheur n’est pas dans la recherche de la perfection, mais dans la tolérance de l’imperfection.
- Fais de ton amour un jour au lieu d’un songe. (Les poésies nouvelles, Se voir le plus possible, 1850)
- Souvent l’amour meurt parce qu’on ne fait pas, pour le conserver, tout ce qu’on avait fait pour l’inspirer.
- Prenez garde à un homme qui demande un pardon ; il peut avoir si aisément la tentation d’en mériter deux.
- Puisque c’est ainsi que va le monde, eh bien ! Nous le prendrons comme il est. (Les deux maîtresses, 1837)
- Je n’appartiens à personne ; quand la pensée veut être libre, le corps doit l’être aussi. (Lorenzaccio, II, 2, 1833)
- L’homme est un apprenti, la douleur est son maître. Nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. (La nuit d’Octobre)
- Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien.
- L’amour, vous le savez, cause une peine extrême, c’est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même. (À Ninon, 1837)
- Qu’importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu’on écoute les cœurs se répondre. (La confession d’un enfant du siècle, 1836)
- Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir, le seul guide en ce monde est la main d’une amie. (Les poésies nouvelles, 1850)
- Une larme en dit plus que tu n’en pourrais dire ; une larme a son prix, c’est la sœur d’un sourire. (Les poésies nouvelles, Idylle, 1839)
- Prenez de l’amour ce qu’un homme sobre prend de vin, mais ne devenez pas un ivrogne. (La confession d’un enfant du siècle, 1836)
- Tant qu’un grain d’amitié reste dans la balance, le souvenir souffrant s’attache à l’espérance. (Les premières poésies, Namouna, 1832)
- Les morts dorment en paix dans le sein de la terre. Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints. Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière.
- Trouver sur les lèvres d’un honnête homme ce qu’on a soi-même dans le cœur, c’est le plus grand des bonheurs qu’on puisse désirer. (Lorenzaccio, 1833)
- La poésie est si essentiellement musicale qu’il n’y a pas de si belle pensée devant laquelle le poète ne recule si sa mélodie ne s’y trouve pas. (Le poète déchu, VIII, 1839)
- Se voir le plus possible et s’aimer seulement, sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge, vivre à deux et donner son cœur à tout moment. (Poésies)
- Un artiste est un homme, il écrit pour des hommes. Pour prêtresse du temple, il a la liberté ; pour trépied, l’univers ; pour éléments, la vie ; pour encens, la douleur, l’amour et l’harmonie ; pour victime, son cœur ; pour Dieu, la vérité. (La coupe et les lèvres, 1832)
Courte biographie d’Alfred de Musset (1810-1857) :
Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique né et décédé à Paris. Il est intéressé par le droit et à la médecine, mais abandonne vite ses études supérieures pour se consacrer à la littérature. À seulement 19 ans, il publie Contes d’Espagne et d’Italie, son premier recueil poétique. Il commence alors à mener une vie d’excès et de débauche, marquée par sa liaison avec George Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre : À quoi rêvent les jeunes filles ?, Les Caprices de Marianne, Lorenzaccio (son chef-d’œuvre), Fantasio et On ne badine pas avec l’amour. Il publie parallèlement des poèmes La Nuit de mai et La Nuit de décembre, La Nuit d’août, La Nuit d’octobre, et un roman autobiographique La Confession d’un enfant du siècle en 1836. Dépressif et affaibli par la surconsommation d’alcool, il réduit ses activités de création dès l’âge de 30 ans. En 1845, il reçoit la Légion d’honneur et est élu à l’Académie française en 1852. Il meurt à 46 ans et est enterré humblement au cimetière du Père-Lachaise. Redécouvert au XXe siècle, Alfred de Musset est désormais comme un des plus grands écrivains romantiques de la France. Il est reconnu particulièrement pour son questionnement de la pureté et la débauche (Gamiani ou Deux nuits d’excès, 1833), une exaltation du sentiment amoureux et une description clair et sincère de la douleur.