95 citations de Johann Wolfgang von Goethe
- Veux-tu qu’on t’aime ? Aime.
- Rien ne vaut ce jour d’aujourd’hui.
- Chacun n’entend que ce qu’il comprend.
- On ne vit qu‘en laissant vivre. (Pensées)
- Parler est un besoin, écouter est un talent.
- La personnalité est tout dans l‘art et la poésie.
- Être adulte, c’est avoir pardonné à ses parents.
- Celui qui vit doit être préparé aux changements.
- Rien ne corrige la misère ; ni le repentir, ni le temps.
- Le devoir : aimer ce que l’on se prescrit à soi-même.
- Ce que l’on ne comprend pas, on ne le possède pas.
- Celui qui sait profiter du moment, c’est là l’homme avisé.
- Les couleurs sont les faits et les souffrances de la lumière.
- Une vie inutile est une mort anticipée. (Iphigénie en Tauride)
- Pour moi, le plus grand supplice serait d’être seul au paradis.
- Nous sommes changés et façonnés par ce que nous aimons.
- Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour.
- Accepter un bon conseil, c’est accroître sa propre performance.
- Peu d’hommes veulent devenir quelqu’un, tous veulent l’être déjà.
- Qui n’a jamais été dans la misère veut un peu plus que ce qu’il faut.
- Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour elle au combat.
- Ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le revivre.
- Si tu veux jouir de ton mérite, il faut que tu prêtes du mérite aux autres.
- Le véritable poète a pour vocation d’accueillir en lui la splendeur du monde.
- Tout s’arrangerait parfaitement bien si l’on pouvait faire les choses deux fois.
- La générosité séduit toujours, surtout lorsqu’elle s’accompagne de modestie.
- Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres.
- Celui qui reconnaît consciemment ses limites est le plus proche de la perfection.
- Il faut commencer par être aimable lorsqu’on veut être aimé. (Les complices, 1769)
- On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin.
- Un grand sacrifice est aisé, mais ce sont les petits sacrifices continuels qui sont durs.
- Veux-tu vivre heureux ? Voyage avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir.
- Seul celui qui sait se dominer peut se libérer de la puissance qui enchaîne tous les êtres.
- Je préfère une vérité nuisible à une erreur utile : la vérité guérit le mal qu‘elle a pu causer.
- Il ne suffit pas de savoir, il faut aussi appliquer ; il ne suffit pas de vouloir, il faut aussi agir.
- Ne faites pas de trop petits rêves, car ils n’ont pas le pouvoir de faire avancer les hommes.
- À l’étranger, il y a trop ou trop peu; ce n’est que dans notre pays que nous trouvons la juste.
- Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins.
- Perte d’argent, perte légère ; perte d’honneur, grosse perte ; perte de courage, perte irréparable.
- Dans la vie, les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné, chacun peut faire une partie différente.
- Au fond, on ne sait que lorsqu’on sait peu; avec le savoir croit le doute. (Sentences en prose, 1870)
- Beaucoup de parents rendent difficile la vie de leurs enfants en tentant exagérément de la leur faciliter.
- Le grand âge ne nous fait pas retomber en enfance, il dévoile juste l’enfant que nous n’avons jamais cessé d’être.
- Bien savoir et bien faire une seule chose procure un plus haut développement que d’en faire à demi une centaine.
- Ce n’est qu’aux courageux et vaillants que sont attribués l’honneur et le pouvoir de construire leur propre bonheur.
- Tant qu’on ne saura pas comment mourir et renaître, l’on demeurera un voyageur malheureux sur cette sombre terre.
- Traitez quelqu’un tel qu’il est et il ne fera qu’empirer. Traitez-le tel qu’il pourrait être et il deviendra tel qu’il devrait être.
- La nature ! Nous vivons en son sein et ne la connaissons pas. Elle nous parle sans cesse, mais ne trahit pas son secret.
- La façon dont vous voyez les gens est la façon dont vous les traitez, et la façon dont vous les traitez est ce qu‘ils deviennent.
- Faites ce que vous êtes capables d’effectuer ou croyez pouvoir faire. L’audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie.
- Beaucoup de gens se plaignent de l’immoralité de notre temps mais qui empêche les gens qui veulent être moraux de l’être ?
- Ma plus grande richesse est un profond silence dans lequel je travaille et développe ce que ni le feu ni l’épée ne peuvent me prendre.
- Parfois, notre destin ressemble à un arbre fruitier en hiver. Qui penserait que ces branches reverdiront et fleuriront, mais nous l’espérons, nous le savons.
- Au fond, nous sommes tous des êtres collectifs. Tous nous devons recevoir et apprendre autant de ceux qui étaient avant nous que de nos contemporains.
- Celui qui se contente de la pure expérience et la prend pour guide possède déjà beaucoup de vérité. L’enfant qui grandit en sait déjà beaucoup dans ce sens.
- Ce n’est pas tant pour avoir laissé quelques ouvrages que pour avoir agi et vécu, et porté les autres à agir et à vivre, qu’un homme reste marquant. (Mémoires)
- Nous devons toujours nous changer, nous transformer, évoluer, nous renouveler et nous rajeunir, dans le cas contraire, nous nous durcissons et devenons négatif.
- Quelle que soit la chose que vous pouvez faire, ou que vous rêviez de faire, faites-la. L‘audace a du génie, de la puissance, de la magie. Mais commencez maintenant.
- Ce n’est pas assez de faire des pas qui doivent un jour conduire au but ; chaque pas doit être en lui-même un but en même temps qu’il vous porte en avant. (Conversations)
- L’on devrait, au moins chaque jour, écouter une chanson, lire un poème, regarder une belle image et, en autant que faire se peut, prononcer quelques paroles raisonnables.
- Être aimé pour ce que l’on est, est la plus grande exception. La grande majorité n’aime chez les autres que ce qu’ils lui prêtent, leur propre personne, leur version d’eux-mêmes.
- Personne ne doit et ne peut dévoiler les mystères de l‘existence humaine ; il y a sur le chemin de la vie des pierres contre lesquelles tout voyageur vient heurter. C‘est au poète de les signaler.
- Une collection d’anecdotes et de maximes est pour l’homme du monde le plus grand trésor, lorsqu’il sait semer les premières avec habileté dans la conversation et se rappeler les dernières à propos.
- Persévérez, et tenez-vous toujours ferme à l’heure présente. Chaque moment, chaque seconde est d’une valeur infinie, car elle est le représentant d’une éternité tout entière. L’instant qui passe est de l’éternité. (Conversations)
- Il y aurait moins de souffrances ici-bas, si les hommes ne s‘appliquaient pas avec tant d‘imagination à évoquer les souvenirs des maux anciens, plutôt que de supporter un présent qui leur est indifférent. (Les Souffrances du jeune Werther)
- Tu sais que je tiens assez peu à l’approbation d’autrui, et pourtant il sera toujours vrai que celui qui ne fait rien pour les autres ne fait rien pour lui, et que, si les hommes ne t’admirent’ ou ne t’envient, tu n’es pas non plus heureux.
- Nul n’est plus esclave que celui qui croit à tort être libre.
- Il suffit d’être pénétré d’une véritable tendresse pour trouver tout le monde aimable.
- Nous vivons à une époque où l’on ne saurait plus rien apprendre pour le reste de sa vie. Nos ancêtres étaient bien plus heureux, ils s’en tenaient à l’instruction qu’ils avaient reçue pendant leur jeunesse, tandis que nous autres, si nous ne voulons pas passer de mode, nous sommes obligés de recommencer nos études tous les cinq ans au moins.
- Les Affinités électives, Wikisource (lien externe)
- Aie confiance en toi-même, et tu sauras vivre.
- Toute théorie est sèche et l’arbre précieux de la vie est fleuri
- Ce qui ne sert point est un pesant fardeau, mais ce que l’esprit peut créer en un instant, voilà ce qui est utile.
- Mystérieuse au grand jour, la nature ne se laisse point dévoiler, et il n’est ni levier ni machine qui puisse la contraindre à faire voir à mon esprit ce qu’elle a résolu de lui cacher.
- C’est une grande jouissance que de se transporter dans l’esprit des temps passés, de voir comme un sage a pensé avant nous, et comment, partis de loin, nous l’avons si victorieusement dépassé.
- Comme toute espérance n’abandonne jamais une pauvre tête ! Celui-ci ne s’attache qu’à des bagatelles, sa main avide creuse la terre pour chercher des trésors ; mais qu’il trouve un vermisseau, et le voilà content.
- Faust, le premier, Wikisource (lien externe)
- Nul ne s’est jamais perdu dans le droit chemin.
- Cent chevaux gris ne font pas un seul cheval blanc.
- Nous vivons tous du passé, et le passé nous engloutit.
- Tout devient inintelligible pour celui qui a peur des idées.
- Un gai compagnon dans un voyage à pied vaut un carrosse.
- On ne vit véritablement que lorsqu‘on jouit de la bienveillance des autres.
- Il reste toujours assez de force à chacun pour faire ce dont il est convaincu.
- Dès l‘instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre.
- Celui qui veut tromper les hommes doit avant tout rendre l’absurde plausible.
- C’est seulement lorsqu’on ne voit pas de terme à sa pensée, qu’il faut penser.
- La tolérance ne devrait être qu’un état transitoire ; elle doit mener au respect.
- Celui qui supporte mes défauts est mon maître, quand bien même il serait mon valet.
- L‘ennui est une mauvaise herbe, mais aussi une épice qui fait digérer bien des choses.
- C’est une grande faute de se croire plus que l’on est, et de s’estimer moins qu’on ne vaut.
- Celui qui est vrai vis-à-vis de lui-même et des autres, et qui le reste, possède la plus belle qualité des plus grands talents.
- Celui qui ne redoute rien et qui marche hardiment, sent, à mesure qu’il avance, les hautes facultés de son esprit se développer, et goûte une jouissance délicieuse.
- Ce qui retarde le plus les sciences, c’est que les hommes qui s’en occupent sont des esprits inégaux. Ils ont du zèle, mais ils ne savent pas ce qu’ils doivent en faire.
- Maximes et Réflexions, Wikisource (lien externe)
Citations de Johann Goethe extraites de Les Affinités électives, 1809
Citations de Johann Goethe extraites de Faust, le premier, 1806
Citations de Johann Goethe extraites de Maximes et réflexions, 1833
Biographie courte de Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) :
Issu d’une famille riche, il fait des études de droit à Leipzig. Parallèlement, il entretient une grande passion pour les arts littéraires. Ses premières œuvres connues sont des poèmes, tels que Nouveaux Lieder et Caprice de l’amant. Encore étudiant, il se lie d’amitié avec Johann Gottfried Herder, qui bouleverse sa vision artistique et littéraire. C’est dans cette période qu’il découvrit Shakespeare et la poésie populaire de son pays d’origine. Empli d’inspiration, il rédige de nombreuses œuvres, incluant Götz von Berlichingen (1773), qui remporte un sérieux succès. En 1774, il publie les Souffrances du jeune Werther, inspiré d’un amour déchu avec Charlotte Buff. L’année suivante, il devient chargé de lourdes fonctions administratives auprès du prince. Il vit alors une relation passionnelle avec Charlotte von Stein. C’est à cette époque qu’il écrit ses premières pièces de théâtre, dont Iphigénie en Tauride (1786). Après un séjour en Italie, il développe une grande affection pour Christiane Vulpius. Puis il est nommé à la direction de la culture. Il écrit alors le premier Faust (publié en 1806). Le contexte politique de l’époque bouleverse sa vision de la vie. Ses dernières œuvres sont marquées par la sagesse d’un homme vieillissant. En 1831, il termine son deuxième Faust. Après une longue vie passionnée et créative, il s’éteint en 1832.
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