185 citations du Mahatma GANDHI
- Remplacez la cupidité par l’amour et tout sera à sa place. (Tous les hommes sont frères)
- La loi de l’amour se montre plus efficace que ne l’a jamais été la loi de la destruction. (Lettres à l’Âshram)
- J’ai pour but l’amitié avec le monde entier. Je peux unir le plus grand amour à la plus ferme opposition au mal. (Ganesh)
- La fibre la plus coriace doit s’amollir dans le feu de l’amour. Si elles ne font pas, c’est que le feu n’est pas assez fort. (Le Jeune Inde)
- Donner un verre d’eau en échange d’un verre d’eau n’est rien ; la vraie grandeur consiste à rendre le bien pour le mal. (Discours et écrits)
- L’amour est la force la plus puissante que possède le monde, et pourtant elle est la plus humble qui se puisse imaginer. (Lettres à l’Âshram, 1937)
- Puisque j’ai rejeté l’épée, il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi. (Lettres à l’Âshram)
- Ma vie forme un tout indissociable : un même lien unit toutes mes actions. Elles ont toutes leur source dans un amour inextinguible pour l’humanité. (La voie de la non-violence)
- Si nous cultivons l’habitude de rendre ce service intentionnellement, notre désir de servir s’accroîtra sans cesse et contribuera non seulement à notre propre bonheur, mais aussi au bonheur du monde en général.
- Moins on possède, moins on désire. (Lettres à l’Âshram)
- Nous devenons ce qui est l’objet de nos aspirations les plus profondes.
- Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité.
- La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur. (Lettres à l’Âshram)
- Un objet même s’il n’a pas été acquis par le vol, doit néanmoins être considéré comme dérobé si on le possède sans en avoir besoin. (Tous les hommes sont frères)
- Chaque jour, la nature produit suffisamment pour nos besoins. Si chacun ne prenait que ce qu’il lui faut, il n’y aurait pas de pauvreté dans le monde, et personne n’y mourrait d’inanition. (Lettres à l’Âshram)
- Il faut prendre la nourriture comme on prend des médicaments, c’est-à-dire sans se demander si elle est ou non agréable au goût ; il ne faut en prendre que les quantités nécessaires aux besoins du corps.
- Le désaccord honnête est souvent un bon signe de progrès.
- Colère et intolérance sont les ennemis d’une bonne compréhension.
- Il n’est pas nécessaire d’éteindre la lumière de l’autre pour que brille la nôtre.
- L’homme qui est fier de sa vertu devient souvent un fléau pour ses voisins. (Lettres à l’Âshram)
- Lorsque nous critiquons, il faut le faire avec une humilité et une courtoisie qui ne laisse subsister aucune amertume. (Lettres à l’Âshram)
- Donner de l’amour, les lâches ne peuvent pas. C’est la prérogative des humains courageux.
- C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire. (Lettres à l’Âshram)
- Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes. Aucune tyrannie ne peut l’asservir. (Discours et écrits)
- Ce n’est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l’homme fort trébuche ou comment l’homme d’action aurait pu faire mieux. L’hommage est dû à celui qui se bat dans l’arène, dont le visage est couvert de poussière et de sueur, qui va de l’avant vaillamment, qui commet des erreurs et en commettra encore, car il n’y a pas d’efforts humains sans erreurs et imperfections. C’est à lui ou à elle qu’appartient l’hommage, à celui ou à celle dont l’enthousiasme et la dévotion sont grands, à celui ou à celle qui se consume pour une cause importante, à celui ou à celle qui, au mieux, connaîtra le triomphe du succès, et au pis, s’il échoue, saura qu’il a échoué alors qu’il risquait courageusement. C’est pourquoi la place de cet homme ou de cette femme ne sera jamais avec ces âmes tièdes et timides qui ne connaissent ni la victoire ni la défaite.
- C’est une erreur de croire nécessairement faux ce qu’on ne comprend pas. (Lettres à l’Âshram, 1937)
- Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c’est malhonnête. (Autobiographie ou mes expériences de vérité, 1929)
- Il est plus facile de croire ce que l’on nous affirme officiellement, que de s’aventurer dans l’indépendance intellectuelle… En fait, ce n’est pas l’opposition, mais le conformisme et l’inertie qui ont de tout temps été les plus sérieux obstacles à l’évolution des consciences.
- Le monde est fatigué de la haine.
- La haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais. (Ganesh)
- Qui obéit à la loi de l’Amour ne ressent aucune haine pour son frère irréligieux. (Lettres à l’Âshram, 1937)
- En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur. (Tous les hommes sont frères)
- Le cœur le plus endurci et l’ignorance la plus crasse doivent disparaître devant le soleil levant de la souffrance patiente et sans méchanceté.
- Ce qui est obtenu par l’amour est conservé pour toujours. Ce qui est obtenu par la haine s’avère un fardeau dans la réalité car il augmente la haine.
- On ne peut battre son adversaire que par l’amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï.
- De même qu’en comprimant la vapeur, on obtient une nouvelle source d’énergie, de même en contrôlant sa colère, on peut obtenir une force capable de bouleverser le monde entier.
- Je me suis toujours efforcé d’avoir pour ceux qui ne partagent pas mes opinions l’affection que je nourris pour les êtres qui me sont les plus proches et les plus chers. (Tous les hommes sont frères)
- Si nous entretenons dans notre cœur la malice et la haine et que nous faisions semblant de ne pas vouloir la vengeance, celle-ci devra faire retour sur nous, et elle nous conduira à notre perte.
- Je me considère comme incapable de haïr qui que ce soit. Depuis plus de quarante ans, grâce à la prière et à la suite d’un long travail sur moi-même, je n’ai plus jamais haï personne. (Tous les hommes sont frères)
- La désobéissance civile est le droit imprescriptible de tout citoyen. Il ne saurait y renoncer sans cesser d‘être un homme. La désobéissance civile ne donne jamais suite à l‘anarchie alors que la désobéissance criminelle peut y conduire. Sous peine de disparaître, chaque État met fin à la désobéissance criminelle par la force. Mais ce serait vouloir emprisonner la conscience que de faire cesser la désobéissance civile. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘Le peuple et la démocratie’)
- Ma vie est mon seul enseignement.
- Toute âme qui s’élève, élève le monde.
- Une once de pratique vaut mieux que des tonnes de discours.
- On ne peut parler à un homme qui a faim qu’en termes de pain.
- Je ne laisserai personne me traverser l’esprit avec leurs pieds sales.
- Le rire sincère est l’éloquence vraie, il est plus efficace que la parole.
- Mieux vaut y mettre tout son cœur et ne pas trouver les mots pour le dire, que trouver les mots pour le dire et ne pas y mettre tout son cœur.
- Quand j’arriverais à ne plus commettre le moindre mal et que je me serai débarrassé de toute pensée hautaine, alors, mais alors seulement, les cœurs les plus endurcis seront ébranlés par ma non-violence. (La voie de la non-violence)
- Je me méfie de ceux qui proclament leur foi aux autres, surtout lorsqu’ils ont en vue de les convertir. La foi n’est pas faite pour qu’on en parle mais pour qu’on la vive. Alors, d’elle-même, elle se propage. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘Religion et vérité’)
- Je ne demande à personne de me suivre. Chacun devrait rester à l’écoute de sa petite voix intérieure et agir en conséquence ; et, si l’on n’a pas d’oreilles pour écouter, il ne reste plus qu’à faire de son mieux. En aucun cas, il faut imiter les autres comme des moutons. (La voie de la non-violence)
- Tout être humain a le droit de vivre, d’avoir les moyens de se nourrir, de se vêtir et de se loger.
- Injuste est le système économique qui méprise les valeurs morales. (Tous les hommes sont frères)
- Il faut que chacun ait au moins de quoi subvenir aux besoins de sa nature. (Tous les hommes sont frères)
- La dignité de l’homme demande l’obéissance à une loi plus haute, à la force de l’esprit. (Les lettres à l’Âshram)
- On reconnaît la grandeur d’une nation à la manière dont elle traite ses animaux. (Autobiographie ou Mes expériences de vérité)
- L’homme est soumis à l’obligation de se laisser guider dans toutes ses actions par des considérations morales. (Lettres à l’Âshram)
- Je rejette toute doctrine religieuse qui ne fait pas appel à la raison et qui se trouve en conflit avec la moralité. Je tolère le sentiment religieux déraisonnable quand il n’est pas immoral. (Young India, 1920)
- Les systèmes économiques qui négligent les facteurs moraux et sentimentaux sont comme des statues de cire : ils ont l’air d’être vivants et pourtant, il leur manque la vie de l’être en chair et en os. (Lettres à l’Âshram)
- La vraie moralité ne consiste pas à suivre les sentiers battus, mais à découvrir ce qui est pour nous-mêmes la vraie voie et à la suivre avec intrépidité. Tout véritable progrès est impossible sans une telle poursuite acharnée de la vérité. (Lettres à l’Âshram)
- À chaque fois que vous êtes dans le doute, faites le test suivant ; souvenez-vous de la personne la plus pauvre et la plus faible que vous ayez rencontrée dans votre vie et demandez-vous si ce que vous vous apprêtez à faire lui sera d’une quelconque utilité.
- Je ne porte pas de jugements sur le monde et ses méfaits. Étant moi-même imparfait et ayant besoin de tolérance et de charité, je tolère à mon tour les défauts du monde jusqu’à ce que je trouve ou ménage le joint qui me permettra d’y porter remède. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘En guise d’autobiographie’)
- Quand je désespère, je me souviens qu’à travers toute l’histoire, les chemins de la vérité et de l’amour ont toujours triomphé. Il y a eu des tyrans et des meurtriers, et parfois ils ont semblé invincibles, mais à la fin, ils sont toujours tombés. Pensez toujours à cela. (Autobiographie ou mes expériences de vérité, 1927-1929)
- Ceux qui cherchent à détruire les hommes plutôt que les méthodes finissent par adopter ces dernières. Induits en erreur par l‘idée que les méthodes disparaissent avec leurs promoteurs, ils arrivent à devenir pires que ces hommes qu‘ils voulaient exterminer. Ils ne savent pas où se trouve la racine du mal. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘L‘homme et la machine’)
- Il n’y a pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin.
- Si nous nous acquittons de nos devoirs, nos droits nous apparaîtront clairement.
- Chacun doit trouver sa paix de l’intérieur. Et pour être réelle, la paix ne doit pas être affectée par des circonstances extérieures. (Young India, 1925)
- Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux. (Harijan)
- Il existe un conflit mondial entre le capital et le travail, et les pauvres envient les riches. Si chacun travaillait pour gagner son pain, les distinctions de classes seraient abolies ; les riches seraient toujours là, mais ils se considéreraient seulement comme les gérants de leur fortune, qu’ils emploieraient surtout dans l’intérêt général. (Lettres à l’Âshram, 1937)
- On ne pourra obtenir une paix durable que le jour où tous les responsables renonceront, sans aucune réserve et en toute connaissance de cause, à faire usage des engins de destruction dont ils ont le contrôle. Il va de soi qu‘on ne pourra y parvenir que si les Grandes Puissances renoncent à leurs visées impérialistes. Pour ce, il faudrait qu‘à leur tour les grandes nations n‘attachent plus le moindre crédit à une concurrence qui nous mine et renoncent à vouloir multiplier leurs besoins, ce qui suppose au départ un refus d‘accroître ses possessions matérielles. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘La paix internationale’)
- Le pardon est le propre de l’homme courageux. (Lettres à l’Ashram, 1937)
- Le pardon est beaucoup plus noble que le châtiment. (Lettres à l’Âshram, 1937)
- La personne faible est incapable de pardonner. Le pardon est le propre de la personne forte.
- Pardonnez à vos ennemis. Cela les rendra fous. » (Discours prononcé lors d’une marche de la non-violence, 1947)
- Le pardon est le meilleur remède pour la colère et la rancœur. » (Discours prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU, 1947)
- Le pardon est le plus grand acte de force qui soit. Plus on est fort, plus on peut être miséricordieux. » (Lettre écrite à un ami, 1947)
- Le pardon est la seule façon de guérir les blessures du passé et de vivre une vie paisible et heureuse. » (Discours prononcé lors d’une conférence de presse, 1947)
- La force ne vient pas des capacités physiques ; elle vient d’une indomptable volonté.
- La force du nombre ne réjouit que le peureux ; celui qui est courageux en esprit se fait gloire de combattre seul.
- Un individu conscient, éveillé et debout est plus dangereux pour le pouvoir en place que 10.000 individus endormis et apeurés.
- La force réside dans l’absence de crainte, et non dans la quantité de chair et de muscle que nous avons dans notre corps. (Indian Home Rule)
- Le pouvoir fondé sur l’amour est mille fois plus efficace et plus durable que celui qui émane de la peur du châtiment. (Paix : inspirations et paroles du Mahatma Gandhi)
- J‘ai conscience de mes propres limites. Mais d‘en avoir conscience me vient le peu de force dont je dispose. Tout ce qu‘il m‘a été donné de pouvoir faire dans ma vie est dû principalement au fait qu‘à travers mes limites, j‘ai découvert l‘action d‘une force autre que la mienne. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘En guise d‘autobiographie’)
- Là où il y a la peur, il n’y a pas de religion.
- Chaque homme est responsable de sa religion.
- Ayez de la haine pour le péché et de l’amour pour le pécheur.
- Prier n’est pas demander ; c’est une aspiration de l’âme. (Le Jeune Inde)
- En réalité, il existe autant de religions que d’individus. (Indian Home Rule)
- Homme et femme, aucun d’eux ne peut vivre sans l’aide indispensable de l’autre. (Tous les hommes sont frères)
- La foi est une sorte de sixième sens qui s’exerce là où la raison n’est plus compétente. (Tous les hommes sont frères)
- La vie sans religion est une vie sans principe et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail. (Lettres à l’Âshram)
- Dès que nous perdons la base morale, nous cessons d’être religieux. Il n’y a pas de choses telle qu’une religion effaçant la moralité.
- Il vaut mieux mettre son cœur dans la prière sans trouver de paroles que trouver des mots sans y mettre son cœur. (Le Jeune Inde)
- Je souhaite que les masses silencieuses de notre pays soient en bonne santé et heureuses, et je souhaite qu’elles évoluent spirituellement.
- Je ne crois pas qu’il puisse y avoir sur terre une seule religion. Mais si un homme atteint le cœur de sa propre religion, il atteint aussi le cœur des autres religions. (Tous les hommes sont frères)
- Les religions sont comme des routes différentes convergeant vers un même point. Qu’importe que nous empruntions des voies différentes, pourvu que nous arrivions au même but. (Indian Home Rule)
- Je ne suis pas visionnaire. Je prétends être un idéaliste pratique. La religion de la non-violence n’est pas réservée aux rishis et aux saints. Elle est aussi destinée à l’homme moyen. (Lettres à l’Âshram)
- Qu’il s’agisse de temples, de mosquées ou d’églises, je ne fais aucune distinction entre ces différentes demeures de Dieu. Elles sont ce que la foi les a faites, une réponse à ceux qui désirent atteindre l’Invisible.
- C’est assez facile d’être amical avec des amis. Mais créer une amitié avec celui qui se considère comme votre ennemi est la quintessence de la vraie religion. (Autobiographie ou mes expériences de vérité, 1929)
- Les principes de la religion sont une chose, les pratiques qui les prennent pour base en sont une autre. Les principes sont absolument indépendants du temps et de l’espace. Les pratiques changent selon l’époque et selon le lieu. (Le Jeune Inde)
- Ma foi dans les écritures hindoues ne me conduit nullement à croire que chaque mot et chaque verset sont inspirés par Dieu… Je me refuse à me sentir lié par toute interprétation qui répugnerait à la raison ou à la morale, même si elle était irréfutable pour des exégètes. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘Religion et vérité’)
- Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous.
- Il faut ramener à des justes proportions la fortune de quelques riches. (Tous les hommes sont frères)
- Les riches ne peuvent faire fortune dans une société donnée sans la coopération des pauvres. (Tous les hommes sont frères)
- Les riches devraient prendre l’initiative de se dépouiller de tout afin de répandre l’esprit de contentement. (Tous les hommes sont frères)
- Si chacun s’efforçait de travailler pour le pain qu’il lui faut, sans plus, alors il y aurait assez de nourriture et de loisir pour tous. (Tous les hommes sont frères)
- Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n’est que poursuivre du vent. Ce faux idéal n’est qu’un traquenard. (Les lettres à l’Âshram)
- Le riche possède des quantités de choses superflues, dont il n’a pas besoin et qui sont par suite négligées et gaspillées, tandis que des millions d’hommes meurent de faim, faute de pouvoir manger. Si chacun ne conservait que ce dont il a besoin, nul ne manquerait de rien et chacun se contenterait de ce qu’il a. (Les lettres à l’Âshram, 1937)
- Celui qui veut sacrifier sa vie pour autrui, n’a guère le temps de s’assurer une place au soleil.
- Une vie de sacrifice est le sommet suprême de l’art. Elle est pleine d’une véritable joie. (Lettres à l’Âshram, 1948)
- Je ne crois pas à la doctrine du plus grand bien pour le plus grand nombre. En termes crus, cela revient à accepter de sacrifier les intérêts de 49% des gens à ce que l’on suppose être le bien des autres 51%. Cette doctrine impitoyable a fait grand tort à l’humanité. La seule doctrine qui soit vraiment digne et humaine est celle du plus grand bien de tous. On ne peut y prétendre si on n’est pas soi-même disposé aux sacrifices les plus durs. (Tous les hommes sont frères)
- La vieille philosophie de l’œil pour l’œil n’a jamais fait que des aveugles. (La voie de la non-violence)
- Un pas à la fois me suffit. (Young India, 29-12-1920, https://www.mkGandhi.org/mynonviolence/chap02.htm)
- Je ne regarde que les bonnes qualités des hommes. N’étant pas parfait moi-même, je ne vais pas juger les fautes des autres.
- Il est imprudent d’être trop sûr de sa propre sagesse. Il est sain de se rappeler que le plus fort pourrait affaiblir et le plus sage pourrait se tromper.
- Je ne crois pas qu’un individu isolé puisse s’élever spirituellement et que ceux qui l’entourent n’en tirent aucun profit. Si donc un seul homme avance d’un pas dans la vie spirituelle, l’humanité toute entière y gagne. En sens contraire, la régression d’un seul fait faire un pas en arrière au monde entier.
- Je tiens au progrès, je tiens à la détermination personnelle, à la liberté, mais je les veux pour l’âme. Je doute que l’âge de l’acier soit supérieur à l’âge de pierre. Peu m’importe. C’est à l’évolution de l’âme qu’il faut consacrer toute notre intelligence et toutes nos autres facultés. (Le jeune Inde, 1924, p. 304-305)
- Le silence est une grande aide pour un chercheur de vérité. Dans l’attitude du silence, l’âme trouve le chemin d’accès dans une lumière plus claire, ce qui est insaisissable et trompeur se résout dans la clarté du cristal. Notre vie est une longue et pénible quête après la vérité et l’âme exige un repos vers l’intérieur pour atteindre sa pleine maturité.
- Les rationalistes sont des êtres admirables, mais le rationalisme est un monstre hideux quand il se prétend tout-puissant. Attribuer toutes les possibilités à la raison c’est faire preuve d’une idolâtrie d’aussi mauvais goût que de déifier des objets inanimés. Je ne plaide pas pour que la raison soit étouffée mais pour la juste reconnaissance de ce qui en nous sanctifie la raison. (Tous les hommes sont frères)
- Le seul tyran que j’accepte en ce monde est la calme voix intérieure.
- Un humain n’est que le produit de ses pensées. Ce qu’il pense, il devient.
- Aucun pays ne s’est jamais élevé sans s’être purifié au feu de la souffrance. (La Jeune Inde, 1924)
- Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même.
- Comme êtres humains, notre grandeur réside moins dans la capacité de refaire le monde que dans la capacité de nous refaire nous-mêmes.
- La différence entre ce que nous faisons et ce que nous sommes capables de faire suffirait à résoudre une grande partie des problèmes de ce monde.
- Pour progresser, il ne faut pas répéter l’histoire, mais en produire une nouvelle. Il faut ajouter à l’héritage que nous ont laissé nos ancêtres. (Paix : Inspirations et paroles du Mahatma Gandhi)
- Vos croyances engendrent vos pensées, vos pensées engendrent vos paroles, vos paroles engendrent vos gestes, vos gestes engendrent vos habitudes, vos habitudes engendrent vos valeurs et vos valeurs engendrent votre destin.
- Dans nos efforts pour avancer, il se peut que nous nous trompions, parfois même lourdement. Mais l’homme est un être qui doit se diriger lui-même ; cette autonomie suppose le pouvoir de commettre des erreurs et de les corriger aussi souvent qu’on en fait.
- L’homme devient souvent ce qu’il croit être. Si je continue à me dire que je ne peux pas faire une certaine chose, il est possible que je puisse finir par devenir vraiment incapable de le faire. Au contraire, si j’ai la conviction que je peux le faire, je vais sûrement acquérir la capacité de le faire, même si je ne peux pas l’avoir dès le début.
- En toute humilité je m’efforcerai d’être aimant, véridique, honnête et pur, de ne rien posséder dont je n’ai pas besoin, de mériter mon salaire par mon travail, d’être perpétuellement vigilant sur ce que je bois et je mange, de toujours être intrépide, de respecter les autres religions autant que la mienne et de chercher à toujours voir le bien chez mon prochain. (Lettres à l’âshram de Satyagraha, 1930)
- Une loi doit avant tout être une loi juste. (Lettres à l’Âshram)
- Vivre simplement, pour que simplement d’autres puissent vivre.
- Notre contribution au progrès du monde doit consister à mettre notre propre maison en ordre.
- Que nous devions obéir à toutes les lois, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, est une invention récente. (Ganesh)
- Nul homme qui aime son pays ne peut l’aider à progresser s’il ose négliger le moindre de ses compatriotes. (Ganesh)
- Vous ne devez pas perdre espoir en l’humanité. L’humanité est un océan : même si quelques gouttes sont souillées, l’océan ne le devient pas.
- Il n’y aura jamais d’égalité tant qu’on se sent inférieur ou supérieur à autrui. Entre égaux il ne saurait y avoir de condescendance. (Le jeune Inde)
- La véritable éducation consiste à tirer le meilleur de vous-même. Quel meilleur livre peut-on étudier que celui de l’humanité ? (Selection from Gandhi 1948)
- La démocratie, d’après l’idée que je m’en fais, devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort. Seule la non-violence peut aboutir à ce but. (Tous les hommes sont frères)
- Pour des êtres humains qui veulent mener une belle vie morale, une loi doit avant tout être une loi juste. La politique moderne fait de la loi un fétiche simplement parce que c‘est la loi. (Ganesh p. 24)
- Mettez-y autant de soin et accordez-y autant d’attention qu’à ce qui vous paraît le plus important. Car on vous jugera sur ces petites choses. (Tous les hommes sont frères, chapitre : ‘Sur des sujets divers’)
- Le vrai démocrate est celui qui, grâce à des moyens purement non violents, défend sa liberté, par conséquent celle de son pays et finalement celle de l’humanité tout entière. (Tous les hommes sont frères)
- Mon patriotisme ne connaît aucune exclusive. Il est prêt à accueillir le monde entier pour moi, patriotisme rime avec humanité. Je suis patriote parce que je suis homme et humain. (Tous les hommes sont frères)
- Nous avons à réaliser maintenant le plus beau défi que notre humanité ait jamais eu à relever au cours de son histoire ; arrêter nos propres programmes d’autodestruction, et transforme la société par une évolution de l’art de vivre.
- Les sept fautes sociales de l’humanité sont la politique sans principes, la richesse sans travail, le plaisir sans conscience, la connaissance sans volonté, les affaires sans morale, la science sans humanisme, et la religion sans sacrifice.
- Je crois qu’à travers tous les flots de sang, toute la méchanceté et toute la malhonnêteté auxquelles a recours l’Occident sur une échelle colossale, l’ensemble de l’humanité progresse silencieusement mais sûrement vers un âge meilleur. (Les lettres à l’Âshram, 1937)
- La vérité nourrit l’âme, le mensonge la ronge.
- Les armes de la vérité et de l’amour sont invincibles.
- Même si l’on est une minorité d’un seul homme, la vérité est la vérité.
- Ce qui est vérité pour l’un peut être erreur pour l’autre. (Lettres à l’Ashram)
- La vérité ne saurait être atteinte par celui qui n’a pas en soi un sens abondant d’humilité.
- Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort. (Lettres à l’Âshram, 1937)
- La vérité est dure comme le diamant et fragile comme la fleur de pêcher. (Autobiographie ou mes expériences de vérité, 1929)
- Mon exigence pour la vérité m’a elle-même enseigné la beauté du compromis. (Autobiographie ou mes expériences de vérité, 1929)
- L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. (Le jeune Inde, 1924)
- Par sa nature même, la vérité porte l’évidence en soi. Dès qu’on la débarrasse des toiles d’araignée de l’ignorance, elle brille avec éclat. (Le jeune Inde)
- Les vérités différentes en apparence sont comme d’innombrables feuilles qui paraissent différentes et qui sont sur le même arbre. (Lettres à l’Âshram, 1948)
- Le développement constant est la loi de la vie, et un homme qui essaie toujours de maintenir ses dogmes pour paraître consistant, se mène lui-même vers une position fausse.
- La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. (Tous les hommes sont frères)
- La conscience n’est pas la même pour tous. Elle est un bon guide pour la conduite individuelle, mais si l’on voulait imposer cette conduite à tous, ce serait un empiètement intolérable sur la liberté de conscience de chacun.
- Il ne peut y avoir de paix intérieure sans connaissance véritable. Une fois que nous saurons appliquer ce critère infaillible de la vérité, nous pourrons immédiatement discerner ce qui vaut la peine d’être fait, ou d’être vu, ou d’être lu. (Lettres à l’Âshram)
- La pureté de vie est l’art le plus authentique et le plus élevé qui soit.
- La vie est un mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre.
- Vivre plus simplement, pour que d’autres puissent tout simplement vivre.
- Il faut aimer comme soi-même tout ce qui vit. (Les lettres à l’Âshram, 1937)
- Il faut apprendre à rester serein au milieu de l’activité et à être vibrant de vie au repos.
- Tout au long de ma vie, je n’ai jamais cessé de mesurer mieux, jour après jour, la valeur du compromis.
- Dans votre vie, tout ce que vous ferez sera insignifiant, mais il est très important que vous le fassiez quand même.
- La méfiance est un signe de faiblesse.
- Le futur dépend de ce que nous faisons au présent.
- La liberté n’a pas de valeur si elle ne comprend pas la liberté de faire des erreurs.
- La plus petite des actions vaudra toujours mieux que la plus grande des intentions.
- La machine a gagné l’homme, l’homme s’est fait machine, fonctionne et ne vit plus.
- Les différences d’opinion ne devraient jamais susciter d’hostilité. (Tous les hommes sont frères)
- Le progrès spirituel exige de nous que nous cessions de tuer les autres êtres vivants pour nos besoins corporels.
- L’humilité innée ne peut jamais rester cachée, et pourtant son possesseur en ignore l’existence. (Lettres à l’Ashram, 1937)
- Cultiver l’humilité revient à cultiver l’hypocrisie ; l’humble n’a pas conscience de son humilité. (Les lettres à l’Âshram, 1937)
- Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes. (Lettres à l’Âshram)
- Le bonheur est quand ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites sont en harmonie. (https://en.wikiquote.org/wiki/Happiness)
- Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu’y circule librement la brise que m’apportent les cultures de tous les pays.
- Un chef n’est bon à rien si, entouré, comme il se doit, de toutes sortes de conseils, il agit contrairement à ce que lui dicte sa conscience. (Tous les hommes sont frères)
- J’estime que, moins une créature peut se défendre, plus elle a droit à la protection de l’homme contre la cruauté humaine. (Autobiographie ou mes expériences de vérité)
- La manière la plus pratique et la plus digne de poursuivre son chemin en ce monde, c’est de croire les autres sur parole lorsque aucune raison ne s’y oppose. Tous les hommes sont frères)
- Les créations ne sont vraiment belles que si la sensibilité perçoit les choses dans leur vérité. Si ces instants sont rares dans la vie ils sont non moins exceptionnels en art. (Tous les hommes sont frères)
- Il ne devrait pas y avoir place pour des machines qui concentrent le pouvoir entre les mains de quelques-uns et transforment les masses en simples surveillants des machines, quand celles-ci ne volent pas leur emploi.
- Quelle différence cela fait-il aux morts, aux orphelins et aux sans-abris, que la destruction aveugle ait été amenée au nom du totalitarisme ou au nom sacré de la liberté et de la démocratie ? Mahatma Gandhi (Autobiographie ou mes expériences de vérité, 1929)
- C’est une erreur de croire qu’il n’y ait pas de rapport entre la fin et les moyens, et cette erreur a entraîné des hommes considérés comme croyants à commettre de terribles crimes. C’est comme si vous disiez qu’en plantant des mauvaises herbes on peut récolter des roses.
1) Citations de Gandhi sur l’amour
2) Citations de Gandhi sur les besoins et les désirs
3) Citations de Gandhi sur les conflits
4) Citations de Gandhi sur le courage
5) Citations de Gandhi sur les croyances
6) Citations de Gandhi sur la haine
7) Citations de Gandhi sur l’influence
8) Citations de Gandhi sur la moralité
9) Citations de Gandhi sur la paix
10) Citations de Gandhi sur le pardon
11) Citations de Gandhi sur le pouvoir
12) Citations de Gandhi sur la religion
13) Citations de Gandhi sur la richesse
14) Citations de Gandhi sur les sacrifices
15) Citations de Gandhi sur la sagesse
16) Citations de Gandhi sur Se transformer
17) Citations de Gandhi sur la société
18) Citations de Gandhi sur la vérité
19) Citations de Gandhi sur la vie
20) Autres citations de Gandhi
Court texte de Gandhi sur l’amour :
Prends ton sourire, et donne-le à celui qui n’en a jamais eu.
Prends un rayon de soleil, et fais-lui percer les ténèbres.
Découvre une source, et purifie celui qui est dans la boue.
Prends une larme, et dépose-la sur le visage de celui qui ne sait pas pleurer.
Prends le courage, et mets-le au cœur de celui qui ne peut plus lutter.
Découvre un sens à la vie, et partage-le avec celui qui ne sait plus où il va.
Prends dans tes mains l’espérance, et vis dans la lumière de ses rayons.
Prends la bonté, et donne-la à celui qui ne sait pas donner.
Découvre l’amour, et fais-le connaître à tous.
Court texte de Gandhi sur la paix :
Si tu veux la paix dans le monde, il faut la paix dans ton pays.
Si tu veux la paix dans ton pays, il faut la paix dans ta région.
Si tu veux la paix dans ta région, il faut la paix dans ta ville.
Si tu veux la paix dans ta ville, il faut la paix dans ta rue.
Si tu veux la paix dans ta rue, il faut la paix dans ta maison.
Si tu veux la paix dans ta maison, il faut la paix dans ton cœur.
Biographie courte du Mahatma Gandhi (né Mohandas Karamchand Gandhi) 1868-1948 :
Gandhi est issu d’une famille aisée de l’état du Gujarat en Inde. Il fait des études de droit à Londres. En 1893, il devient conseiller juridique pour une société indienne en Afrique du Sud. Gandhi y fait la découverte d’un racisme sévère envers les Noirs et les Indiens. Il entreprend alors un combat de résistance à cette injustice qui durera 20 ans. C’est dans le cadre de cette lutte qu’il développe ses théories sur la désobéissance civile de masse non violente. Ayant obtenu un certain succès en Afrique du Sud, Gandhi retourne en Inde en 1914. Il organise et participe directement à la résistance civique pour forcer le gouvernement britannique à accorder l’indépendance à son pays natal. Ce qui lui vaut d’être emprisonné à plusieurs reprises. Sa célébrité lui mérite le surnom de « Mahatma » (la Grande âme). Suite à une longue lutte, les Britanniques accordent l’indépendance à leur colonie indienne en créant deux pays : l’Inde et le Pakistan. Gandhi ne peut empêcher le déchaînement de violence entre musulmans et hindous causé par cette partition. Il meurt assassiné le 30 janvier 1948 par un fanatique hindou. L’approche de résistance non violente de Gandhi a eu une grande influence sur les mouvements de défense des droits civiques dans le monde entier. Parmi ses œuvres, on peut citer :
– La Jeune Inde,
– Lettres à l’Âshram (extraits par Michel Albin)
– Méditations,
– Résistance non-violente,
– Tous les hommes sont frères,
– La voie de la non-violence,
– En guise d’autobiographie,
– Vie de M. K Gandhi, écrite par lui-même,
– K. Gandhi à l’œuvre. Suite de sa vie écrite par lui-même.
Sujets complémentaires :
Table des matières complète :
- 1) Amour
- 2) Besoins et désirs
- 3) Conflits
- 4) Courage
- 5) Croyances
- 6) Haine
- 7) Influence
- 8) Moralité
- 9) Paix
- 10) Pardon
- 11) Pouvoir
- 12) Religion
- 13) Richesse
- 14) Sacrifice
- 15) Sagesse
- 16) Se transformer
- 17) Société
- 18) Vérité
- 19) Vie
- 20) Autres citations
- Violence et non-violence, autre page
- Court texte de Gandhi sur l’amour
- Court texte de Gandhi sur la paix
- Biographie courte de Gandhi
- Sujets complémentaires