La révolution sans violence

Dessin de femmes qui lèvent le point pour protester.

Image par OpenClipart-Vectors de Pixabay

Certains diront : « Mais comment ne pas devenir violent ? Comment ne pas faire la révolution quand on voit combien la société est injuste ? » C’est vrai, la société est injuste ; mais ce ne sont pas les révolutions les plus spectaculaires qui apportent les meilleurs changements. Quelque temps après on s’aperçoit que tout marche à peu près comme avant ; la différence, c’est seulement qu’au lieu d’une tête, c’en est une autre qui s’impose. Quelques paroles ont un peu changé aussi, quelques slogans, quelques chants, mais ce sont toujours les mêmes vices, la même corruption, les mêmes injustices.

Il n’est pas interdit de vouloir faire la révolution, pourquoi pas, mais à condition de se montrer vraiment supérieur par l’intelligence et la bonté, non par la violence. Celui qui se laisse aller à la violence, que ce soit dans ses paroles ou dans ses actes, introduit d’abord cette violence en lui-même. Il ouvre la porte aux germes de la dislocation et devient peu à peu la proie de forces chaotiques, qui commencent à ravager tout son être, tant dans le plan psychique que dans le plan physique. Car même la santé repose sur une obéissance à l’ordre universel, qui est mesure, équilibre.

Texte d’Omraam Mikhaël Aïvanhov
Publié par www.prosveta.com le 24 mai 2013

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