Aïvanhov : Transformer la souffrance
Ne vous plaignez jamais en pensant que le destin s’acharne sur vous. Et ne vous imaginez pas non plus qu’avec une vie facile, lisse, vous seriez plus heureux. Non, avec une vie facile, lisse, vous stagneriez, c’est tout. Si vous voulez avancer, vous rendre utile, vous devez considérer les choses autrement. Interrogez la nature et vous verrez les réponses qu’elle vous donnera. Supposez que vous vouliez faire l’ascension d’une montagne. Est-ce que vous pourrez atteindre le sommet si cette montagne est lisse ? Non, vous ne pourrez vous accrocher nulle part et vous allez glisser. (Extrait de la pensée du 27 janvier 2010)
Au moment où vous souffrez, pensez qu’un jour vous considérerez cette expérience comme une richesse, et cette pensée vous sera doublement utile. D’abord parce qu’elle correspond à la réalité (cette expérience douloureuse sur le moment finira par vous être bénéfique) et qu’il est toujours préférable d’avoir cette vérité présente à l’esprit. Ensuite, au moment où vous formulez cette pensée, elle vous aide à vous détacher de ce que vous êtes en train d’endurer ; car vous prenez une distance, vous vous élevez au-dessus, et donc, déjà, vous supportez mieux cette épreuve. C’est cela aussi le pouvoir de la pensée : elle nous aide à prendre des distances par rapport au mal que nous sommes en train de subir. (Extrait de « L’amour plus grand que la foi » 2012)
Combien de gens ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de glisser sur une pente dangereuse ! À la suite de contrariétés, de déceptions, ils s’enfoncent peu à peu dans des états morbides et un jour ils sont engloutis. Ce qui n’était au début qu’un petit malaise finit par devenir quelque chose de catastrophique. Donc, tâchez de surveiller toujours vos états intérieurs, sinon il se produira avec vous la même chose qu’avec une boule de neige que vous commencez à rouler : au fur et à mesure, la neige se colle et il arrive le moment où cette boule, devenue énorme, finit par obstruer votre chemin. Vous vous lamentez : « Je ne peux plus passer ! » Mais la faute à qui ? Qui a formé cette boule ? Vous avez entretenu toutes sortes de pensées et de sentiments négatifs, vous leur avez laissé prendre dans votre tête, dans votre cœur, des proportions gigantesques, et vous voilà coincé, bloqué. « Mais alors, que faire maintenant ? » Grattez une allumette et approchez-la de cette boule de neige : la chaleur va la faire fondre, l’eau ira arroser vos jardins et vos vergers, et vous aurez une abondance de fleurs et de fruits. Voilà ce qu’il faut faire : allumez le feu de l’amour et l’amour fera fondre toutes les tumeurs en vous. (Pensée du 11 mai 2024)
Textes d’Omraam Mikhaël Aïvanhov
Publié par www.prosveta.com
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