S’améliorer en utilisant nos défauts
« Dans l’histoire de l’humanité, le feu a été considéré comme un élément destructeur,
jusqu’à ce que l’on apprenne à le domestiquer. »
Plutôt que de nous laisser affaiblir par nos défauts, il est préférable de les mettre au travail afin de les rendre utiles. Que fait un bon jardinier avec la tige d’un arbre sauvage en santé dont les fruits sont immangeables ? Il y fixe le rameau d’un arbre fruitier de qualité. De la même façon, nous pouvons fixer des rameaux positifs à nos tendances négatives. En d’autres termes, sur l’arbre du mal nous pouvons fixer les rameaux du bien.
Exemple 1 :
Lorsque l’on fait preuve de paresse devant une tâche à accomplir, nous pouvons y associer une gratification conditionnelle afin de combattre notre fainéantise. Il s’agit de lier l’accomplissement de la tâche en question à une récompense, c’est-à-dire que nous nous interdisons à court terme un certain plaisir tant que la tâche n’est pas terminée. Voici quelques exemples de gratifications simples :
– s’offrir un bon repas,
– aller au cinéma,
– lire un roman passionnant,
– s’offrir un petit luxe.
Exemple 2 :
En fin de soirée, j’aime bien regarder la télévision pour me distraire et me détendre. Par ailleurs, il est très utile de réaliser une revue quotidienne pour tirer des leçons de la journée qui se termine. Afin de me motiver à faire sans faute ma revue quotidienne, j’ai établi la greffe suivante : après 21h, je ne regarde pas la télévision tant que ma revue quotidienne n’est pas terminée. Conséquemment, mon désir de regarder la télévision est devenu une énergie pour motiver la réalisation de ma revue quotidienne.
Exemple 3 :
Après avoir réussi quelques greffes mineures, vous êtes prêts pour de plus grands défis, c’est-à-dire des greffes qui portent sur une plus longue période. Voici un exemple : s’offrir des vacances seulement après avoir réalisé une activité de croissance personnelle de 20 minutes tous les jours pendant trois mois.
Conclusion :
Le principe des greffes est d’utiliser nos tendances négatives à des fins positives. Qu’il s’agisse de gourmandise, de cupidité, de paresse ou de vanité, il est utile de se discipliner un peu afin de mobiliser nos penchants négatifs pour qu’ils stimulent notre développement vers un mieux-être.
« On doit tous souffrir d’un des deux maux suivants :
la contrainte de la discipline personnelle ou les regrets du relâchement. »