Êtes-vous vraiment débordés de travail ?
« Le stress est ignorant, il croit que tout est urgent. » Nathalie Goldberg
Un grand nombre de travailleurs se disent débordés. En surface, la cause de ce mal est toujours la même : le manque de temps. Mais si l’on y regarde de plus près, ce fléau est fréquemment causé par une attitude ou une perception erronée de la charge de travail.
Quelle est la première cause de votre sentiment de débordement ? À cette question, vous répondez probablement que vous avez trop de choses à faire. Mais parfois, nous percevons être débordés, alors que la situation ne justifie cette conclusion. Face à une même tâche, différentes personnes peuvent avoir des impressions divergentes de la charge de travail. Là où certains voient un débordement ; d’autres voient une charge de travail normale. C’est donc en partie une question de point de vue.
Vous trouverez ci-dessous 10 questions sur la surcharge de travail. Le simple fait de répondre à celles-ci aura déjà un petit effet antistress. Mais, ne me croyez pas. Prenez plutôt deux minutes de votre temps et faites-en l’expérience en répondant au questionnaire suivant :
- Est-ce que mes collègues ont la même perception que moi de ma « surcharge » de travail ?
- Est-ce que certaines de mes tâches peuvent être reportées à plus tard avec peu ou pas de conséquences ?
- Est-ce que je fais preuve d’un perfectionnisme exagéré ?
- Est-ce que je pratique la procrastination à outrance ?
- Par crainte excessive de ne pas terminer à temps, est-ce que j’essaie de faire progresser des tâches trop rapidement en causant un stress non-nécessaire ?
- Est-ce que je gère adéquatement mes priorités ?
- Est-ce que ma fatigue et/ou mon stress font en sorte que ma perception de débordement est amplifiée ?
- Est-ce que je m’impose moi-même des objectifs que mon emploi ou la situation n’exigent pas ?
- Est-ce que j’ai déjà accompli une tâche similaire à celle que je dois exécuter, sans trop de difficulté ?
- Est-ce que je demande de l’aide lorsque c’est approprié et nécessaire, ou est-ce que j’essaie à outrance de faire tout moi-même ?
Conclusion :
Il n’est pas question ici d’ignorer le sentiment stressant associé à la surcharge de travail. Il est plutôt question de le reconnaître et de mieux le gérer.
« Nous devons apprendre à être calme maintenant sans attendre l’absence complète d’événements stressants. Sinon, nous risquons d’attendre infiniment. »