Dépression ou état dépressif : Comment aider son proche ?
Lorsque quelqu’un être cher traverse une période de profonde tristesse, il est crucial de lui témoigner votre sollicitude et votre volonté de l’aider. Voici des suggestions pour mieux aider une personne déprimée :
- Écouter et s’intéresser à ce que la personne vit :
Savoir écouter est la compétence la plus précieuse d’un aidant en présence d’une personne déprimée. Adoptez une attitude ouverte, bienveillante et patiente. La verbalisation des émotions peut s’avérer difficile pour une personne souffrante ; encouragez délicatement l’expression de son mal à l’aide de questions pertinentes. Les individus en dépression ont besoin de temps et d’espace. Privilégiez une écoute attentive, limitez vos interventions et maintenez un contact visuel constant pour témoigner de votre présence et de votre soutien. - Prendre sa souffrance au sérieux :
Une personne déprimée a besoin qu’on croie en ce qu’elle ressent. N’essayez pas de la tirer de sa déprime avec des conseils non sollicités, même si ses inquiétudes vous semblent irrationnelles. Vos tentatives bien intentionnées risquent de lui donner l’impression que vous ne prenez pas ses émotions au sérieux. Le simple fait de reconnaître sa douleur et sa tristesse peut grandement l’aider à se sentir comprise et soutenue. Il est donc essentiel de ne pas banaliser sa souffrance et d’éviter de comparer sa situation à celle d’autres personnes.
- Montrer son affection :
Montrez votre affection par des gestes, si votre relation le permet, comme en prenant la personne dans vos bras si elle en ressent le besoin. Faites-lui savoir que vous lui apportez un soutien inconditionnel en lui affirmant votre amour, peu importe ses paroles ou ses actions. Expliquez à quel point elle compte pour vous, en disant par exemple :
- « À mes yeux, tu es tellement important(e). »
- « Je t’aime, peu importe ce que tu dis ou fais. »
- « Comment puis-je t’aider à te sentir mieux ? »
- « Je ne t’abandonnerai jamais. »
- Comprendre autant que possible :
Faire preuve d’empathie et de compréhension :Il arrive que les proches d’une personne déprimée s’impatientent face à ses plaintes et son incapacité à participer pleinement à la vie quotidienne ou professionnelle. Il est crucial de comprendre que ces comportements ne sont pas volontaires, mais résultent de sa condition. Efforcez-vous de saisir sa situation en reconnaissant les symptômes typiques de la dépression :
- Humeur triste persistante
- Troubles du sommeil et fatigue chronique
- Intolérance aux contrariétés mineures
- Perte généralisée d’intérêt et de motivation
- Isolement social
- Indifférence affective
- Possibles accès d’agressivité
- Être tolérant :
En raison de leur souffrance, les personnes déprimées peuvent prononcer des paroles blessantes sans raison apparente. Ne prenez pas ces offenses à cœur. Rappelez-vous que la personne déprimée ne vous veut aucun mal et que ses sautes d’humeur ne sont pas dirigées contre vous spécifiquement. Si quelqu’un d’autre était à votre place, il serait également offensé. Au nom de l’affection que vous avez pour votre proche, soyez tolérant et pardonnez. - Respecter le point de vue de la personne déprimée :
Il est erroné de penser que l’enthousiasme excessif est la meilleure façon d’aider une personne déprimée. Il faut reconnaître que certaines situations sont objectivement difficiles. Une personne en dépression profonde a tendance à se concentrer uniquement sur les aspects négatifs de sa vie.
Ainsi, lorsque le contexte s’y prête, il est important d’admettre l’existence de ces difficultés. Cependant, présentez-les de manière équilibrée, en évoquant à la fois les aspects positifs et négatifs de la situation. Voici quelques exemples à mentionner seulement au moment opportun :- « Un bon nombre de personnes sont déprimées. Sans que ce soit facile, plusieurs s’en sortent. »
- « Souffrir est humain, s’en sortir et ne plus souffrir l’est aussi. »
- « Certaines choses sont pénibles, mais le temps vient à bout de tout. »
- Éviter certains sujets de conversation :
Certains thèmes de discussion peuvent attrister davantage votre proche dépressif. Bien sûr, il est de temps à autre nécessaire d’aborder des sujets difficiles, comme la possibilité de consulter un im (voir la section « Au besoin, amener la personne à consulter » ci-dessous). À moins d’avoir une bonne raison, évitez les sujets de conversation susceptibles de détériorer l’état émotionnel de votre proche, comme des nouvelles négatives ou des comparaisons avec d’autres personnes. Voici des exemples de bons sujets de conversation :
- « Ses expériences quotidiennes, demandez-lui comment se passent ses journées, ce qu’il fait, etc.
- « Des souvenirs positifs partagés. Rappelez-lui de bons moments passés ensemble.
- « Ses sentiments et son état émotionnel actuel
- « Ses inquiétudes et préoccupations.
- « Ses besoins et la façon dont vous pourriez l’aider.
- « Ses centres d’intérêt et passions, présents ou passés.
- « Ses projets ou objectifs, même petits, pour l’encourager à se projeter. »
Il est important de l’écouter attentivement, en particulier lorsqu’il aborde lui-même sa tristesse. Pendant qu’il s’exprime sur sa déprime, ne cherchez pas à éviter le sujet, comme s’il était honteux d’être déprimé. L’objectif est de créer un espace de communication bienveillant où votre proche se sent libre d’exprimer ses émotions sans crainte d’être jugé ou rejeté.
- Éviter de faire des reproches :
Accuser ou blâmer quelqu’un pour sa dépression ne sera d’aucune utilité. Au contraire, cela peut renforcer sa sensation de vulnérabilité. De plus, cela peut freiner la communication qui facilite la guérison. Il est donc préjudiciable de critiquer la personne déprimée et de tenter de la motiver brutalement en utilisant des phrases telles que :
- « Bouge-toi un peu au lieu de rester au lit tous les matins. »
- « Tout cela se passe dans ta tête, donc c’est facile à résoudre. »
- « Tu es si égoïste, tu ne penses qu’à toi. »
- « Je suis déçu de toi. »
- « C’est de ta faute. »
- « Ne devrais-tu pas commencer à te sentir mieux après tout ce temps ? »
- Ne pas culpabiliser la personne déprimée :
Si une personne est confrontée à une dépression sévère, sa volonté ne sera pas suffisante pour en sortir, de la même manière qu’un asthmatique ne peut pas guérir sa maladie simplement en étant déterminé. Dans de tels cas, il est inutile de lui demander de réagir rapidement ou de se secouer. Donc, évitez les phrases telles que :
- « Tu ne sembles pas avoir suffisamment de volonté pour t’en sortir. »
- « Tu pourrais faire un peu d’effort. »
- « Tu es entièrement responsable de tes émotions, prends-toi en main. »
- « Réagis, tu n’as qu’à te secouer. »
- « Arrête d’agir bêtement. »
- « Quand on veut, on peut. »
- « Crois-moi, je sais exactement ce que tu ressens. »
Ces phrases sont souvent inutiles et parfois dangereuses lorsqu’elles sont adressées à une personne dépressive. Elles peuvent aggraver la situation, car la personne se sentira incomprise ou culpabilisée, ce qui augmentera sa souffrance. Le résultat sera qu’elle prendra encore plus conscience de ses faiblesses et elle se repliera encore plus sur elle-même.
- Conseiller sans offenser :
Les personnes déprimées ont plus besoin d’une oreille attentive que de conseils non sollicités. Bombarder quelqu’un de « bons conseils » peut s’avérer contre-productif et même blessant. Cependant, si la personne demande explicitement votre avis, vous pouvez offrir des suggestions appropriées avec tact. Il faut néanmoins être conscient que certaines formulations, même bien intentionnées, peuvent être perçues comme offensantes ou culpabilisantes. Voici quelques exemples de phrases à éviter. :
- « À ta place, je ferais ceci ou cela… »
- « Pour aller mieux, tu devrais… »
- « Ne te laisse pas aller de cette façon ! »
- « À ta place, je ne supporterais pas d’être aussi inactif. »
Les observations précédentes sont contre-productives, car elles peuvent accroître le sentiment de culpabilité, de dévalorisation de soi et d’impuissance chez une personne dépressive qui peut ne pas avoir le courage de répondre. Il est important de ne pas suggérer des choses qui pourraient renforcer ces sentiments négatifs. Si vous pensez qu’un conseil est vraiment nécessaire, commencez par demander à la personne ce que vous pouvez faire pour l’aider. Écoutez attentivement sa réponse et essayez de répondre à ses besoins (si cela est approprié). Cela contribuera à établir une relation de confiance et à rendre la personne plus réceptive. Si vous estimez ensuite que le moment est opportun pour partager votre point de vue, faites-le avec précaution et respect, en prenant en compte son état émotionnel et en évitant de juger.
- Présentez votre conseil comme un point de vue personnel plutôt que comme une vérité absolue.
- Accordez-lui le temps nécessaire pour réfléchir à ce que vous venez de dire.
- Évitez de lui demander immédiatement son avis sur votre suggestion.
- Éviter la répétition :
Les personnes souffrant de dépression peuvent se sentir irritées lorsqu’elles entendent les mêmes suggestions ou conseils de manière répétée. Bien que l’intention soit bienveillante, cette pratique est malheureusement fréquente chez ceux qui cherchent à aider. Il est important de comprendre que si une personne dépressive n’adhère pas à une suggestion la première fois, la répéter ne la rendra pas nécessairement plus convaincante. De plus, cela peut affaiblir votre relation avec la personne déprimée au moment où vous avez particulièrement besoin de communiquer efficacement avec elle. - Éviter les solutions miracles :
La dépression est une condition médicale complexe qui nécessite une approche nuancée et professionnelle. Il est crucial de résister à la tentation de proposer des « solutions miracles » ou des remèdes rapides. - Favoriser l’intimité :
Il est essentiel de maintenir un contact régulier et de qualité avec une personne souffrant de dépression. Proposez des sorties et trouvez des activités que vous pouvez faire ensemble. Pendant celle-ci, l’important est de créer une atmosphère chaleureuse et réceptive dans laquelle la personne déprimée se sente en confiance pour partager ses sentiments. - Offrir de l’aide sans qu’on vous le demande :
Il est fréquent que les personnes dépressives n’aient pas le courage de demander de l’aide. Plusieurs d’entre elles ressentent de la honte et se replient sur elles-mêmes. Pourtant dans leur condition, le soutien de leur famille et de leurs amis est extrêmement important. C’est grâce à ce support qu’elles trouvent la motivation pour améliorer leur situation. En résumé, si l’un de vos proches est déprimé, il est essentiel de ne pas attendre qu’il vous demande de l’aide, mais de lui offrir votre soutien dès que possible. - Être préparé au rejet :
Il arrive parfois que la personne déprimée ne souhaite tout simplement pas parler de sa situation. Elle peut même réagir de manière agressive en rejetant l’aide qu’on lui offre, en disant par exemple : « Ça ne changera rien », « Tu ne peux pas comprendre » ou « Tu ne peux pas m’aider ». Il est donc important de s’attendre à des refus, en particulier au début. La personne changera peut-être d’idée plus tard. L’essentiel est de manifester votre affection, d’offrir votre soutien et de rester aimablement persévérant. - S’engager et rassurer :
À noter, ce qui suit est pertinent seulement si vous êtes prêt à vous engager à aider la personne en question jusqu’à sa guérison.
Si la condition de votre être cher est grave, il est crucial de lui apporter réconfort et assurance. Dites-lui clairement que vous êtes là pour lui de manière inconditionnelle et que vous lui fournirez tout le soutien dont il a besoin, aussi longtemps qu’il en aura besoin. De cette manière, votre proche se sentira aimé et saura qu’il peut se concentrer sur son rétablissement sans se préoccuper du temps que cela prendra. Cet élément est essentiel pour favoriser sa guérison. - Comment savoir si notre aide est adéquate ?
Il existe deux approches pour répondre à cette question. Tout d’abord, il est important d’observer attentivement le comportement de votre proche dans différentes situations afin d’évaluer l’efficacité de l’aide que vous lui apportez. Deuxièmement, lorsque la situation le permet, sans insister, poser des questions pour obtenir son feedback direct sur la façon dont vous pouvez mieux le soutenir. Cela vous permettra d’ajuster exactement l’aide que vous procurez. - Se coordonner avec les autres intervenants :
Si la personne déprimée est entourée d’autres proches, il est important de coordonner votre soutien avec eux. Dans le cas contraire, il peut arriver que vos efforts soient contrecarrés par un autre proche qui veut aider, mais d’une manière très différente de la vôtre. De plus, si la personne dépressive est suivie par des professionnels de la santé, assurez-vous que votre soutien est en harmonie avec leurs approches thérapeutiques. Pour ce faire, demandez à votre proche s’il accepte que vous soyez présent lors de consultations avec ses thérapeutes. Cela permettra une meilleure coordination et une approche complémentaire dans le soutien apporté. - Pourquoi est-ce que la personne déprimée a besoin de votre aide ?
Des études indiquent que certaines personnes dépressives n’obtiennent pas d’assistance pour les raisons suivantes :
- Elles ne reconnaissent pas les signes de la dépression ou sont dans le déni.
- Elles craignent d’être jugées.
- Elles ne veulent pas être un fardeau.
Cela explique pourquoi votre aide est importante.
- Comportements à éviter :
Lien vers les comportements à éviter en présence d’une personne déprimée.
Pour développer votre empathie, rappelez-vous vos propres moments sombres. Réfléchissez à la façon dont les tâches les plus simples devenaient ardues dans ces périodes de détresse. Imaginez maintenant l’impact de vivre dans cet état de désespoir sur une longue durée. Cette approche vous aidera à mieux comprendre ce que traverse la personne déprimée et à lui apporter un soutien plus adapté et bienveillant.
A) Stimuler la personne déprimée :
- Favoriser les contacts sociaux :
De nombreuses personnes déprimées s’isolent de leur entourage. Si votre proche est dans cette situation, encouragez-le à maintenir des activités sociales et à rester en contact avec ses amis. Proposez-lui de sortir, par exemple pour aller au centre commercial, au cinéma ou au restaurant avec ses copains. Si nécessaire, adoptez une approche un peu directe, mais bienveillante. Sans être autoritaire, soyez un peu directif au besoin. Plutôt que de demander « Préfères-tu sortir ou rester à la maison ? », dites plutôt « Allez, je t’emmène manger dans un bon restaurant ». Il est également important d’inciter ses amis à la rencontrer. Mais gardez en tête que les personnes dépressives se fatiguent rapidement, il est donc préférable de ne pas précipiter les sorties en imposant trop d’activités en peu de temps. Progressivement, augmentez le rythme des sorties si tout se passe bien. - Changer de lieu :
Changer d’environnement pendant quelques heures peut être apaisant. Lorsque l’occasion s’y prête, proposez à votre proche une sortie vers une nouvelle destination, comme une promenade à la campagne. Optez de préférence pour un endroit calme offrant de beaux paysages naturels. Les vastes étendues d’eau, comme la mer, les lacs ou les rivières, sont des destinations particulièrement intéressantes, car elles inspirent un sentiment de sérénité. Le simple fait d’être en contact avec la nature peut avoir un effet positif sur notre moral. - Encourager les activités de loisirs :
La personne déprimée peut se sentir trop fatiguée pour participer aux activités qu’elle trouvait auparavant agréables. Moins elle est active, moins elle est motivée à le devenir. C’est un cercle vicieux qui alimente son désespoir. Il est donc important de l’aider à reprendre progressivement les activités qui lui apportaient du plaisir, comme des passe-temps, des divertissements artistiques ou des clubs. Rappelez-vous cependant de ne pas brusquer votre proche, ni de lui imposer rapidement trop d’activités. Une personne déprimée s’épuise rapidement, car elle lutte constamment contre la fatigue accumulée et les pensées négatives. Voici 60 suggestions d’activités pour combattre de la dépression. - Favoriser l’exercice physique :
Encourager votre proche à faire de l’exercice physique, et si possible en faire avec lui. L’exercice libère des substances dans notre corps qui contribuent à réduire la tension et à améliorer notre sommeil. De plus, l’exercice physique régulier favorise un sentiment de valorisation personnelle, ce qui est très important pour l’estime de soi. - Valoriser :
Il est important de reconnaître que les personnes dépressives peuvent avoir une estime de soi très basse. Pour cette raison, il est utile de renforcer leur estime de soi en mettant en valeur leurs qualités, leurs succès et leurs accomplissements. N’hésitez pas à rappeler les difficultés qu’elles ont surmontées dans le passé et à mentionner le courage dont elles ont fait preuve face à certains problèmes. En cherchant dans leurs souvenirs, vous pourrez également trouver des situations où elles ont aidé autrui ou contribué à la société. Rappeler ces événements les aidera à se sentir utiles. - Faire renaître l’estime de soi :
Les personnes déprimées ont souvent une faible estime d’elles-mêmes. Une bonne façon d’améliorer l’estime de soi est de réaliser des choses dont nous sommes fiers. Donc, encouragez votre proche (au besoin accompagnez-le) à participer à des activités telles que :
- Création d’œuvres artistiques : dessin, peinture, photographie, sculpture, écriture, artisanat du bois, composition de musique, etc.
- Être membre d’une chorale, participer à un groupe s’il joue d’un instrument de musique,
- Bénévolat,
- Planification et réalisation d’une bonne action.
- Faire renaître l’espoir peu à peu :
Favorisez le renouveau de l’espoir chez votre proche en l’aidant à trouver un ou des projets, aspirations ou rêves qui contribueront à diminuer sa tristesse. Commencez par des choses simples, par exemple, un premier projet pourrait être :
- Une visite touristique de quelques heures dans votre région,
- Un week-end à l’extérieur de la ville,
- Une semaine de vacances dans un endroit beau et calme,
- Une semaine de vacances dans un autre pays.
Après une activité de courte durée, si votre proche a fait du progrès, suggérez-lui de s’investir (avec votre soutien au besoin) dans un projet de plus grande ampleur, par exemple :
- Retourner aux études,
- Faire un séjour de bénévolat dans un pays en voie de développement,
- Démarrer une petite entreprise.
- Amener votre proche à explorer de nouvelles solutions :
Essayez de trouver avec lui ce qui pourrait réduire sa souffrance. Par exemple, demandez à votre proche :
- « Quelles activités te donnent un plaisir immédiat ? »
- « Dans le passé, qu’est-ce qui a efficacement amélioré ton moral ? »
- « J’ai des idées qui pourraient t’intéresser. Aimerais-tu les entendre ? »
- Aider votre proche à participer à un groupe de soutien :
Si vous jugez que cela peut lui être utile, encouragez votre proche à participer à un groupe d’entraide, mais ne le forcez pas. Laissez-le venir quand il se sentira prêt. En attendant, vous pouvez faciliter les choses en effectuant des recherches, en vous informant sur les lieux, les dates et les heures des réunions, voire même en entrant en contact avec le responsable du groupe. Pour trouver les groupes de soutien de votre région, utilisez comme clé de recherche Internet « Groupe de soutien dépression » suivi du nom de votre localité, par exemple « Groupe de soutien dépression Montréal ». - S’adapter à la condition du moment
Les neuf suggestions précédentes ne sont pas bénéfiques à tout moment. Il est important de prendre en compte l’état de votre proche afin de choisir une activité appropriée pour lui à ce moment précis. Par exemple, si une personne en dépression traverse une phase où elle se sent irritable, il est inutile de l’inviter à des rencontres sociales. Il est donc essentiel d’observer attentivement votre proche et de choisir une activité en fonction de sa condition dans le moment présent. Si nécessaire, n’hésitez pas à consulter son médecin ou son psychologue pour obtenir des conseils à ce sujet.
B) Soutenir au quotidien :
- Établir un climat de paix :
Pour offrir un meilleur soutien à votre proche, cherchez à créer à la maison un environnement paisible et harmonieux. Et faites de votre mieux pour réduire ou éviter les conflits inutiles. - Favoriser une bonne alimentation :
Il est difficile pour une personne dépressive de maintenir une alimentation saine. Les déséquilibres nutritionnels peuvent avoir des conséquences néfastes, comme des problèmes de poids, des troubles digestifs, des douleurs musculaires, une fatigue accrue et des difficultés de concentration. Ces problèmes physiques peuvent à leur tour aggraver l’état dépressif. Pour prévenir ces risques, il est essentiel de maintenir une alimentation équilibrée. Si cela est approprié, vous pouvez aider votre proche en faisant les courses et en cuisinant pour lui. Il n’est pas nécessaire de lui interdire les petits plaisirs qui peuvent être bénéfiques pour le moral. Une bonne approche consiste à commencer les repas par des aliments sains, tout en permettant à votre proche de choisir un dessert s’il le souhaite. - Aider votre proche dans ses tâches domestiques :
Les personnes déprimées sont souvent en déficit d’énergie, ceci rend les tâches ménagères difficiles à accomplir. Offrir son aide pour les travaux domestiques sera probablement grandement apprécié. Ce faisant, il est important de ne pas être envahissant. Si votre proche se sent surprotégé, cela pourrait renforcer son sentiment de dévalorisation. Il est donc essentiel d’observer attentivement sa réaction lorsque vous faites quelque chose pour lui. - Faire confiance de la bonne manière :
Il ne faut pas prendre en pitié la personne déprimée. La perception d’être une victime peut diminuer son estime de soi. Votre proche doit sentir que vous avez confiance en sa capacité à faire face aux difficultés. Cela requiert un équilibre délicat entre banaliser et dramatiser la condition de cette personne (comme expliqué au deuxième paragraphe de cet article). Le discours approprié consiste à dire : « Je comprends que ce n’est pas facile, mais je suis là pour toi et je crois en ta capacité à surmonter ce défi. - Montrer l’exemple :
Sans exagérer, essayez d’être un exemple de comportement équilibré et paisible : mangez sainement, dormez à des horaires réguliers, évitez les excès de tabac et d’alcool, soyez votre apparence, demeurez calme et souriant, etc. Votre proche pourra ainsi être encouragé à suivre votre exemple. - Être raisonnablement positif :
Les personnes dépressives ont souvent une perspective négative d’elles-mêmes, du monde et de l’avenir. Vous pouvez les soutenir en douceur en mettant en avant les aspects positifs et en leur faisant part de votre confiance en leur habileté à surmonter leurs difficultés. Votre proche est enfermé dans une vision excessivement négative, il est donc important que vous lui présentiez une perspective différente de la vie. Partagez vos expériences, parlez de vos activités, de vos défis et de vos moments de bonheur. Encouragez-le délicatement à garder espoir. Il ne s’agit pas de lui dire simplement de rester positif. Il est contre-productif de minimiser les épreuves qu’il traverse. Cependant, essayez autant que possible de présenter avec conviction les opportunités que l’avenir peut lui offrir. Soyez quelqu’un qui voit la vie du bon côté et exprime cela avec crédibilité. - Quoi dire à une personne déprimée ? :
Il est essentiel d’aborder la situation avec empathie et de veiller à ne pas contrarier la personne déprimée. Si vous êtes incertain de la manière d’engager la conversation, les questions suivantes (pour la personne dépressive) vous seront utiles :
- « As-tu bien dormi ? »
- « Je comprends que tu souffres. »
- « Je suis là pour toi si tu as besoin d’en parler. »
- « C’est normal que tu te sentes ainsi dans cette situation. »
À la place, privilégiez des expressions d’empathie comme :
- « As-tu besoin de quelque chose ? »
- « Comment vas-tu aujourd’hui ? »
- Quoi ne pas dire à une personne déprimée ? :
- « Te sens-tu mieux maintenant ? »
- « Pourquoi ne te ressaisis-tu pas ? »
- « Quel est ton véritable problème ? »
- « Qu’as-tu fait pour être dans cet état ? »
- « Tu ne vois donc pas la chance que tu as ? »
- « Pourquoi es-tu concentré seulement sur toi ? »
- « Pourquoi fais-tu tout un plat de ces petites choses ? »
- « Tu n’as pas peur que tous ces médicaments ruinent ta santé ? »
- « Chacun a ses propres problèmes, j’en ai moi-même de graves. »
- « Bien des gens vivent des choses plus tragiques que toi et ne sont pas déprimés. »
- Être présent silencieusement :
Parfois, les mots ne sont pas nécessaires. Ils peuvent même être superflus. Dans ces moments-là, notre simple présence peut suffire. Être présent sans parler peut être un puissant moyen de soutenir une personne triste. Après une conversation agréable, lorsque nous offrons une présence silencieuse à quelqu’un, nous lui disons :
- « Je suis là pour toi. »
- « Je te soutiens. »
- « Je suis disponible pour t’écouter. »
- Soutenir les habitudes quotidiennes :
La dépression peut empêcher une personne de faire de bons choix au quotidien. Adopter de bonnes habitudes peut aider à contrer cette tendance négative. Proposez à votre proche d’établir un horaire pour les repas, l’activité physique, heure de coucher, etc. Mais attention, il est crucial de commencer lentement en introduisant au début une seule nouvelle habitude quotidienne. Si possible, initiez cette nouvelle habitude avec lui. Par exemple, si une nouvelle habitude est de faire une promenade à pied tous les jours, allez marcher avec lui.
Encouragez votre proche déprimé à exprimer ses sentiments et écoutez attentivement sans jugement. Soyez conscient que cela peut prendre du temps avant qu’il se confie. Donnez-lui le temps de comprendre ses sentiments. Soyez respectueux, patient et persévérant dans votre soutien.
C) Consulter un professionnel de la santé au besoin :
- Au besoin, amener la personne à consulter :
Si la condition de votre proche est sérieuse, il est important qu’il consulte rapidement un professionnel de la santé. Cependant, évitez de lui répéter constamment de se faire soigner. Encouragez-le plutôt à exprimer sa douleur et faites-lui progressivement comprendre qu’il pourrait souffrir inutilement. Proposez-lui de l’accompagner chez le médecin, même s’il peut hésiter au début. Insistez respectueusement en soulignant que de nombreuses personnes ont trouvé du soulagement grâce à une aide médicale. Si votre proche refuse, proposez une rencontre avec un médecin en prétextant une consultation pour des maux physiques tels que l’épuisement ou les problèmes de sommeil. Simplifiez les démarches en cherchant un médecin pour lui (paragraphe suivant) et en l’accompagnant s’il accepte. - Au besoin, trouver pour lui un médecin ou un thérapeute :
Si la condition de votre proche est sévère, il est probablement incapable de trouver un professionnel de la santé qui répond à ses besoins spécifiques. Vous lui rendrez un grand service en faisant cette recherche pour lui. Dans ce contexte, il peut être frustrant de ne pas obtenir l’aide nécessaire à cause de longues listes d’attente, de contraintes financières, de distances géographiques… Le lien suivant présente notamment des organisations qui vous aideront dans vos recherches : Où trouver de l’aide sur la dépression. Finalement, il est occasionnellement nécessaire d’agir immédiatement, voir le paragraphe suivant. - Évaluer le risque de suicide et agir en conséquence :
Si vous apprenez de manière confidentielle que votre proche a des pensées suicidaires, vous devez agir immédiatement. Étant donné que ces pensées indiquent un danger, il est probable que votre proche présente également des symptômes physiques tels qu’une grande fatigue. Encouragez-le à exprimer ses sentiments à ce sujet et utilisez éventuellement cette préoccupation physique comme une occasion pour le convaincre de consulter un médecin, de préférence son médecin traitant, en votre compagnie. Si votre proche refuse, il est important de ne pas garder cela secret, car sa vie est en danger. Alertez son entourage, un médecin ou toute personne capable d’intervenir afin d’éviter le passage à l’acte. Il est difficile de déterminer clairement les intentions d’une personne dépressive. L’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) publie une liste de comportements qui indique un danger de suicide, dont voici un extrait :
- « Je n’ai plus le goût de vivre »
- « La vie n’en vaut plus la peine »
- « Je ne m’en sortirai jamais. »
- « Vous seriez bien mieux sans moi. »
- « Bientôt, vous aurez la paix. »
- « J’ai fait mon testament. »
De plus, soyez attentif pour reconnaître tout changement rapide d’humeur ou de comportement. Si vous doutez du niveau d’urgence de la situation, n’hésitez pas à appeler un service d’urgence de prévention du suicide. Ils pourront probablement répondre à vos questions. Ne vous lancez pas dans de longues lectures pour analyser le comportement de votre proche. Posez plutôt des questions à des gens compétents. Entre autres, les bénévoles des services d’urgence de prévention du suicide vous aideront à clarifier le niveau de risque que représente votre proche. Cliquez sur le lien que je répète ici pour trouver le numéro à composer dans votre pays.
- Reconnaître ses limites :
Vous ne pouvez pas diagnostiquer la dépression, car il existe plusieurs variantes de cette maladie, souvent complexe et liée à différentes causes. Seul un professionnel de la santé est en mesure de poser un diagnostic fiable. Il est important de ne pas tomber dans le piège de croire que l’on peut guérir une personne souffrant de dépression simplement en faisant des efforts, en lui montrant de l’amour et en ayant de bonnes intentions. La guérison nécessite bien plus que cela. Une personne en dépression a besoin d’une aide qui va au-delà du soutien de ses proches. Elle devrait bénéficier de l’expertise et de l’accompagnement de professionnels de la santé. - Si la personne suit un traitement, ne pas semer le doute :
Soyez positif à propos du traitement de votre proche. Évitez de semer le doute quant à ses décisions ou à la compétence de son médecin. Si vous avez des réserves concernant l’utilisation d’antidépresseurs ou d’autres aspects du traitement, il est généralement préférable de ne pas les exprimer. Au contraire, établissez un climat de confiance en approuvant le choix de son médecin et en montrant votre soutien. Encouragez (sans mentir) votre proche à avoir confiance dans les soins qu’il reçoit, en soulignant les bénéfices potentiels du traitement et en valorisant les progrès réalisés. Bien sûr, restez attentif et intervenez exceptionnellement si vous êtes certain que les soins reçus sont inadéquats, mais ne laissez pas votre proche dans l’incertitude. - Si la personne suit un traitement, continuer à la soutenir :
Même si votre proche suit un traitement, il est important de continuer à prendre soin de lui. Veillez à lui apporter votre soutien et votre présence, en étant à l’écoute de ses besoins et en lui offrant votre aide de manière respectueuse. Si nécessaire, vous pouvez l’aider à prendre ses médicaments régulièrement et à se souvenir des dates de ses rendez-vous médicaux. Cette assistance peut contribuer à garantir le bon déroulement du traitement. Soyez patient et compréhensif, et encouragez votre proche à respecter les recommandations de son professionnel de la santé. - Avoir accès au dossier médical de votre proche :
Dans plusieurs pays, les patients ont le droit d’accéder à leur dossier médical. Si votre proche consent à ce que vous y ayez accès, encouragez-le à en informer le personnel médical. Cela peut permettre de faciliter la transmission d’informations confidentielles telles que le diagnostic et le traitement de votre proche. Veuillez noter que les politiques et les réglementations relatives à l’accès aux dossiers médicaux peuvent varier d’un pays à l’autre, il est donc préférable de se renseigner sur les droits et les procédures spécifiques de votre région. Respectez toujours la confidentialité des informations personnelles de votre proche et utilisez-les de manière appropriée dans le cadre de son bien-être et de son traitement. - Trouver de l’aide sur la déprime et la dépression :
Cliquez ici pour une liste d’organismes qui offrent de l’aide sur la déprime et la dépression.
Suggestions de lecture sur les dépressions :- Vaincre la dépression une étape à la fois (J.-M. Boisvert et M.-C. Blais, traducteurs. Version française du livre Overcoming depression one step at a time). Montréal : Les Éditions de l’Homme, 2009.
- Vivre avec la dépression: comment vivre avec un dépressif, Matthew & Ainsley Johnstone Paris: Dauphin 2014
- La dépression: 100 questions pour comprendre et guérir, Florian Ferreri. Paris: O. Jacob, 2012, 176 p.
- La dépression en 60 questions: comment s’en sortir, Jean-Luc Ducher. Paris: O. Jacob, 2011, 273 p.
- 10 étapes pour sortir de la dépression, Sue Atkinson. Paris: Empreinte temps présent, 2012, 149 p.
- Dépression: s’enfermer ou s’en sortir, Antoine Pelissolo. Paris: le Muselier, 2015, 125 p.
- Dépression: reconnaître et comprendre pour enfin se reconstruire, M. Lucas. Paris: F. Lanore, 2015
- La dépression, une épreuve pour grandir ? Moussa Nabati. Paris : LGF, 2010, 278 p.
Vous trouverez beaucoup d’informations en effectuant des recherches sur Internet. Sélectionnez en priorité les sites web non commerciaux. Si vous lisez l’anglais, certains sites web américains sont particulièrement bien documentés sur ce sujet.
- Ne pas s’oublier :
Il est crucial de ne pas négliger votre propre bien-être tout en soutenant un proche en difficulté. Prenez soin de vous en écoutant vos propres besoins et limites. Maintenir une bonne santé physique et mentale est l’une des meilleures choses que vous pouvez faire pour aider votre proche. Malgré l’incertitude, la fatigue et le stress liés à la situation, veillez à bien vous nourrir, à dormir suffisamment et à vous accorder du temps pour vos propres activités de loisirs. - Ne pas s’isoler :
Il est important de ne pas vous isoler avec votre proche. Se retrouver constamment seul avec lui dans une bulle peut aggraver la situation. Prenez le temps de vous reposer et de vous engager dans des activités qui vous procurent séparément du plaisir. Évidemment, ceci ne s’applique pas aux moments de crise. - Connaître les difficultés pour mieux les surmonter :
Il est utile de connaître les difficultés auxquelles vous pouvez être confronté. Vivre avec un proche en dépression, c’est vivre avec une personne qui possède plusieurs des caractéristiques suivantes :
- Est parfois hyper sensible et devient facilement irritable,
- À tendance à accentuer les difficultés de la vie,
- Ne peut plus gérer son stress,
- N’a plus de plaisir de vivre,
- N’a plus de buts ni d’idéal à atteindre dans la vie,
- Est continuellement en déficit d’énergie,
- Fait des crises de temps à autre et peut même devenir accusatrice.
- Clarifier son rôle :
Votre rôle est d’accompagner votre proche dans son rétablissement et non pas d’agir à sa place. Avec l’entraide, la patience et la chaleur humaine, il devient possible de faire équipe avec celui-ci (et son médecin s’il y a lieu) pour travailler à son rétablissement. Bien que votre rôle soit important, ne tentez pas de remplacer les professionnels de la santé auprès de votre proche. - Clarifier vos responsabilités :
Il est essentiel de se rappeler que vous ne pouvez pas guérir votre proche de sa dépression. La dépression est une condition complexe qui nécessite une approche professionnelle et médicale. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas être une aide précieuse et efficace pour votre proche. Votre soutien, votre écoute, votre compréhension et votre présence sont des éléments importants dans son processus de rétablissement. Vous pouvez lui offrir un soutien émotionnel, l’encourager à rechercher de l’aide professionnelle, l’accompagner à ses rendez-vous médicaux. - Écouter et s’intéresser à ce que la personne vit
- Prendre sa souffrance au sérieux
- Montrer son affection
- Comprendre autant que possible
- Être tolérant
- Respecter le point de vue de la personne déprimée
- Éviter certains sujets de conversation
- Éviter de faire des reproches
- Ne pas culpabiliser la personne déprimée
- Conseiller sans offenser
- Éviter la répétition
- Éviter les solutions miracles
- Favoriser l’intimité
- Offrir de l’aide sans qu’on vous le demande
- Être préparé au rejet
- S’engager et rassurer
- Comment savoir si notre aide est adéquate ?
- Se coordonner avec les autres intervenants
- Pourquoi est-ce que la personne déprimée a besoin de votre aide ?
- Comportements à éviter
- 1) Favoriser les contacts sociaux
- 2) Changer de lieu
- 3) Favoriser les activités de loisirs
- 4) Favoriser l’exercice physique
- 5) Valoriser
- 6) Faire renaître l’estime de soi
- 7) Faire renaître l’espoir peu à peu
- 8) Amener votre proche à explorer des solutions
- 9) Aider la personne déprimée à participer à un groupe de soutien
- 10) S’adapter à la condition du moment
- 1) Établir un climat de paix
- 2) Favoriser une bonne alimentation
- 3) Aider votre proche dans ses tâches domestiques
- 4) Faire confiance de la bonne façon
- 5) Montrer l’exemple
- 6) Être raisonnablement positif
- 7) Savoir quoi dire à un être cher déprimé
- 8) Savoir quoi ne pas dire à un être cher déprimé
- 9) Être présent silencieusement
- 10) Habitudes quotidiennes
- 1) Au besoin, amener la personne à consulter
- 2) Au besoin, trouver un médecin ou un thérapeute
- 3) Évaluer le risque de suicide et agir en conséquence
- 4) Reconnaître ses limites
- 5) Si la personne suit un traitement, ne pas semer le doute
- 6) Si la personne suit un traitement, continuer à la soutenir
- 7) Avoir accès au dossier médical de votre proche
- 8) Trouver de l’aide sur la déprime et la dépression
- 1) Ne pas s’oublier
- 2) Ne pas s’isoler
- 3) Connaître les difficultés pour mieux les surmonter
- 4) Clarifier son rôle
- 5) Clarifier vos responsabilités
D) Prendre soin de soi en tant qu’aidant :
E) Fin de cet article :
Limite, consultation de thérapeutes :
Cet article ne remplace d’aucune façon la consultation de thérapeutes (psychologues, médecins, psychiatres…). Les gens qui en ont besoin doivent consulter des spécialistes accrédités.
Conclusion :
Montrer un amour inconditionnel envers votre proche déprimé est crucial. Offrir un soutien émotionnel et une compréhension sont des éléments essentiels pour aider quelqu’un dans sa lutte contre la dépression. Rappelez-lui souvent que vous êtes là pour lui, peu importe les hauts et les bas qu’il traverse. Gardez à l’esprit que le rétablissement de la dépression peut prendre du temps. Chaque personne suit son propre cheminement, et il peut y avoir des périodes de progrès lents. Il est important de ne pas se décourager, de rester patient et de continuer à apporter des encouragements tout au long du processus de guérison. N’oubliez pas que le soutien efficace implique d’être présent, d’avoir de l’empathie, d’écouter attentivement et de respecter les limites de votre proche. Chaque petit pas en avant compte, et en étant un soutien aimant et patient, vous pouvez jouer un rôle précieux dans l’amélioration de la santé de votre être cher.
« Il n’existe pas de meilleur exercice pour le cœur que de se pencher pour aider quelqu’un à se relever. » John A. Holmes
Sujets complémentaires :
Table des matières
A) Stimuler la personne déprimée :
B) Soutenir au quotidien :
C) Consulter un professionnel de la santé au besoin :
D) Prendre soin de soi en tant qu’aidant :
E) Fin de cet article :