175 citations de Sénèque en 11 catégories
- Il faut toute la vie pour apprendre à vivre.
- Le plus grand obstacle à la vie est l’attente ; celui qui espère trop demain, néglige aujourd’hui.
- Chacun conduit sa vie à toute allure et souffre de tout attendre du futur et d’être insatisfait du présent.
- Celui au contraire qui ne passe pas un moment sans en tirer profit pour lui-même, qui organise chaque jour comme si c’était son dernier jour à vivre, ne souhaite ni ne redoute le lendemain.
- Le présent est extrêmement bref, à tel point que pour certains il n’aurait pas d’existence ; sa course est incessante, il coule et se précipite ; sitôt arrivé il cesse d’être, n’admet pas plus de pauses que le monde ou les astres, qu’un inlassable mouvement jamais ne laisse en place.
- Il ne se trouve personne pour vouloir partager sa fortune, mais on ne compte pas les gens auxquels chacun donne sa vie en partage ! On est vigilant quand il s’agit de conserver son patrimoine, mais dès qu’il s’agit de perdre son temps, on est particulièrement prodigue du seul bien qu’on s’honorerait de garder jalousement.
- Ainsi en est-il : la vie qui nous échoit n’est pas brève, nous la rendons brève ; elle ne nous fait pas défaut, nous la gaspillons. Quand d’abondantes ressources princières tombent entre de mauvaises mains, elles fondent en un rien de temps, mais, même modestes, quand elles sont confiées à un bon dépositaire, elles fructifient avec le temps : de même, notre vie s’étend amplement pour qui sait en disposer.
- Ignorer les injures, c’est ne point les avoir reçues.
- Un bien, en augmentant, ne peut jamais devenir mal.
- Nous avons les défauts d’autrui dans l’oeil et les nôtres dans le dos.
- Ne te permets rien, tant que tu seras irrité : pourquoi ? Parce que tu voudrais tout te permettre. Combats-toi, toi-même. Si tu ne peux vaincre la colère, elle commence à te vaincre.
- II n’est pas bon de tout voir, de tout entendre. Nombre d’injures doivent passer inaperçues devant nous : les ignorer, c’est ne les point avoir reçues. Voulez-vous vaincre la colère et réprimez la curiosité ? Celui qui s’enquiert de tout ce qui s’est dit sur son compte, et qui va exhumant les propos les plus secrets de l’envie, trouble lui-même son repos.
- L’arbre devient solide sous le vent.
- Le courage languit sans adversaire.
- L’adversité est l’occasion de la vertu.
- Pour se connaître, il faut s’être éprouvé.
- Sans rival, la couronne est à toi, mais non la victoire.
- Le feu éprouve l’or, et les revers éprouvent l’homme courageux.
- Pour braver la puissance du mal notre âme a un recours, la patience.
- Tout excès est nuisible, l’excès de la mollesse bien plus que tout autre.
- Les hommes vertueux sont les combattants qui payent de leurs personnes.
- Le vice est un mal contagieux.
- En toutes choses, l’excès est un vice.
- La puissance d’action doit toujours l’emporter sur la force de résistance.
- Toute la vie de certains hommes se passe dans une éternelle indécision. (De la tranquillité de l’âme)
- Quel bonheur de rencontrer des cœurs qui charment nos ennuis par les agréments de leur conversation !
- N’envions pas les gens trop haut placés ; nous ne voyons que la hauteur là où il y a des précipices. (De la tranquillité de l’âme)
- Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse.
- Vous voulez être heureux ! Soyez-le par vous-même.
- Autant sont nombreux les admirateurs, autant sont les envieux.
- L’homme heureux est donc celui qui a le jugement droit, celui qui se contente du présent, quel qu’il soit, et qui aime ce qu’il a. L’homme heureux est celui auquel la raison fait agréer toute situation de ses affaires.
- L’homme véritable se doit d’admirer, même lorsqu’ils chutent, ceux qui entreprennent de grands efforts. La noblesse, c’est de se mesurer non aux forces qu’on sent en soi, mais à celles que comporte sa nature, d’essayer de monter au plus haut et de viser à des accomplissements impossibles même aux âmes les plus grandes.
- Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler.
- C’est par des moyens vils qu’on se fait aimer des êtres vils.
- Une bonne recette pour être tranquille consiste à ne blesser personne.
- Personne ne peut avoir une vie tranquille qui se met trop en peine de l’avoir longue.
- Le pauvre n’est pas celui qui a peu de chose, mais celui qui désire plus que ce qu’il a.
- Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
- C’est n’être nulle part que d’être partout. Ceux dont la vie se passe à voyager finissent par avoir des milliers d’hôtes et pas un ami.
- Qui oublie le passé ne saurait comprendre l’avenir.
- Aucun de ceux qui disent du mal de la mort n’en a fait l’épreuve.
- La joie de l’âme fait le beau jour de la vie en quelque saison que l’on soit.
- Il y a une manière noble d’être pauvre, et qui ne la connaît pas, ne saurait être riche.
- Qu’importe combien tu possèdes de choses ! Il en est bien plus que tu ne possèdes pas.
- L’accomplissement de nos plus grands désirs est souvent la source de nos plus grandes peines.
- L’ambition ne connaît point de bornes : elle craint autant de voir quelqu’un devant elle que derrière.
- Toutes consolations qu’on peut nous donner sont inutiles si nous ne sommes disposés à les recevoir.
- Le véritable bien ne se trouve que dans le repos d’une bonne conscience, tous les autres sont imaginaires.
- Pour punir les délits et les crimes, il ne faut pas un juge irrité : l’homme qui punit doit être calme comme la loi, puisque la punition n’est utile qu’autant qu’elle est décernée avec jugement.
- Le style est le vêtement de la pensée.
- Bien vivre est un don de la philosophie.
- Tu cesseras de craindre en cessant d’espérer.
- Il n’y a point d’action glorieuse quand elle nous coûte.
- Il faut vivre pour autrui, si tu veux vivre pour toi-même.
- La récompense d’une bonne action c’est de l’avoir faite.
- Tels qui paraissent ne rien faire font plus que bien d’autres.
- Ce qu’on ne peut acquérir sans peine n’en vaut pas la peine.
- Je ne suis pas né dans un petit coin de terre. Ma patrie, c’est le monde entier.
- Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour qui passe est à lui seul une vie.
- Le sage regarde, en toutes choses, non le résultat, mais la décision qu’il a prise.
- On n’est jamais assez vieux pour ne pouvoir honnêtement espérer encore un jour.
- Rien, ne nous appartient ; seul le temps est à nous. Ce bien fugitif et glissant est l’unique possession que nous ait départie la nature.
- L’essentiel de la vie s’écoule à mal faire, une bonne partie à ne rien faire, toute la vie à faire autre chose que ce qu’il faudrait faire. Saisis-toi de chaque heure.
- Il est stupide et tout à fait inconvenant qu’un homme cultivé passe son temps à faire jouer ses biceps, à se gonfler l’encolure et à s’élargir la cage thoracique… plus le corps est pesant, moins l’esprit est agile. Il te faut donc restreindre, autant que tu le peux, le temps consacré à ton corps pour t’occuper de ton esprit.
- L’excès de la prospérité fait naître l’avidité.
- Personne ne peut porter longtemps le masque.
- Pardonner, c’est ne pas punir ce que l’on juge digne de punition.
- La mort la plus désirable est la plus imprévue.
- Plus on a de pouvoir, moins on en doit abuser.
- Ce que la loi permet, l’honneur quelquefois le défend.
- Jamais l’ambitieux ne se contente de la seconde place.
- Vouloir raisonner un homme borné, c’est perdre son temps.
- Nos chagrins sont bien moins cuisants et nos pleurs bien moins amers quand la multitude les partage.
- Si tu veux être aimé, aime.
- Le discours est le visage de l’âme.
- Le langage de la vérité est simple.
- Le calme est le bien distinctif du sage.
- Faute d’adversaire, le courage s’étiole.
- Tout art est une imitation de la nature.
- Le travail est l’aliment des âmes nobles.
- Il est parfois bon d’avoir un grain de folie.
- Un bien n’est agréable que si on le partage.
- La philosophie enseigne à agir, non à parler.
- De n’importe où on peut s’élancer vers le ciel.
- Pendant que l’on attend de vivre, la vie passe.
- Il n’est pas de vice qui ne trouve de défenseur.
- Dans la lutte, on descend au niveau de l’adversaire.
- Le bon juge condamne le crime sans haïr le criminel.
- La gratitude est la plus belle fleur qui jaillit de l’âme.
- À force de remettre à plus tard, la vie nous dépasse.
- Étudie, non pour savoir plus, mais pour savoir mieux.
- Être esclave de soi est le plus pénible des esclavages.
- La conscience d’avoir bien agi est une récompense en soi.
- Le véritable bien se trouve dans le repos de la conscience.
- Jamais n’est misérable l’être qui accepte facilement la mort.
- On ne trouve guère un grand esprit qui n’ait un grain de folie.
- C’est un chemin difficile qui mène aux hauteurs de la grandeur.
- Ne dis pas toi-même ce que tu ne veux pas entendre d’un autre.
- C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien.
- La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s’y plongent.
- Il n’est pas de vents favorables pour celui qui ne sait pas où il va.
- Ne vaut-il donc pas mieux guérir une blessure que de la venger ?
- La vie heureuse est celle qui est en accord avec sa propre nature.
- C’est un défaut de tout croire, c’en est un autre de ne rien croire.
- La méchanceté boit elle-même la plus grande partie de son venin.
- Commence déjà à être l’ami de toi-même. Tu ne seras jamais seul.
- La vie heureuse est celle qui a pour base un jugement droit et sûr.
- Le pire châtiment d’une mauvaise action, c’est de l’avoir commise.
- La vie se divise en trois moments ; ce qui fut, ce qui est, ce qui sera.
- L’homme pauvre, ce n’est pas celui qui n’a rien, c’est celui qui envie.
- La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise.
- Ceux que nous croyons perdus ont simplement été envoyés en avant.
- On ne se moque pas de qui rit de lui-même. (De la constance du sage)
- Il est naturel d’admirer ce qui est nouveau plutôt que ce qui est grand.
- Les difficultés renforcent l’esprit, tout comme le travail fortifie le corps.
- Le vice a mille formes, un seul résultat : l’homme se déplaît à lui-même.
- Vous êtes responsable de votre bonheur. Vous seul et personne d’autre.
- Quelques-uns sont tenus en servitude, un plus grand nombre y tiennent.
- Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturé par un plus heureux.
- C’est une grande servitude qu’une grande carrière. (Consolation à Polybe)
- Chaque fois que tu veux connaître le fond d’une chose, confie-la au temps.
- Celui qui a rendu un service doit se taire ; c’est à celui qui l’a reçu de parler.
- Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on endure, c’est la manière de l’endurer.
- L’important n’est pas ce que tu souffres, mais dans quel esprit tu le souffres.
- Non pas combien de temps, mais comment tu as vécu est la chose principale.
- Un malheur n’a jamais que l’importance que nous lui accordons. (Consolation)
- Nous commençons à vieillir quand nous remplaçons nos rêves par des regrets.
- Quand survient l’épreuve, il est trop tard pour préparer notre âme à l’assumer.
- Quand le vainqueur a quitté les armes, le vaincu a le devoir de quitter sa haine.
- La chance n’est que la conjonction de la volonté et de circonstances favorables.
- Épargnons à la vertu le malheur de voir jamais la raison avoir recours aux vices.
- Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l’avoir trouvée est un fou.
- Le tort commun des malheureux est de ne jamais croire à ce qui leur est favorable.
- C’est en mortels que vous possédez tout, c’est en immortels que vous désirez tout.
- Beaucoup auraient pu faire preuve de sagesse s’ils ne s’étaient pas crus trop sages.
- La vie ressemble à un conte, ce qui importe ce n’est pas sa longueur, mais sa valeur.
- Les plus belles découvertes cesseraient de me plaire si je devais les garder pour moi.
- La mauvaise Fortune ne brise que celui que la bonne Fortune a aveuglé. (Consolation)
- Tirons notre courage de notre désespoir même. (Questions naturelles env. 47 ap. J.-C.)
- Plutôt que de savoir ce qui a été fait, combien il vaut mieux chercher ce qu’il faut faire.
- La déception est bien moins pénible quand on ne s’est point d’avance promis le succès.
- Les peines légères s’expriment aisément ; les grandes douleurs sont muettes. (Hippolyte)
- La raison veut décider ce qui est juste ; la colère veut qu’on trouve juste ce qu’elle a décidé.
- On a des mots pour dire une peine légère, mais les grandes douleurs ne savent que se taire.
- À quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat.
- On n’est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.(Consolation)
- Toutes vos craintes sont des craintes de mortels, mais tous vos désirs sont des désirs d’immortels.
- L’une des plus belles et merveilleuses qualités de l’amitié véritable est de comprendre et d’être compris.
- Il n’y a dans la vertu, nul sujet de craindre aucun excès, parce qu’elle porte en elle-même la juste mesure.
- Ce qui fait la vie brève et tourmentée, c’est l’oubli du passé, la négligence du présent, la crainte de l’avenir.
- C’est par l’épreuve du feu qu’on reconnaît l’or pur. C’est par les épreuves qu’on reconnaît l’homme de cœur.
- Si tu veux connaître ta valeur exacte, mets de côté argent, maison, honneurs. Regarde au-dedans de toi-même.
- Celui qui exécute de bonne grâce les ordres échappe au côté pénible de la soumission : faire ce qui nous rebute.
- Tout ce que la constitution de l’univers nous astreint à souffrir, endurons-le en faisant preuve de grandeur d’âme.
- Avec ton ami, tu dois aborder tous les sujets. Mais le premier sujet de tes réflexions, ce doit être ton ami lui-même.
- La véritable sagesse consiste à ne pas s’écarter de la nature, mais à mouler notre conduite sur ses lois et son modèle.
- Nous réglons notre vie sur les exemples : ce n’est pas la raison qui nous façonne ; c’est la coutume qui nous entraîne.
- Même les natures difficiles et indomptées supporteront celui qui les flatte ; la caresse n’éveille ni la rudesse ni l’effroi.
- L’épreuve est nécessaire à la connaissance de soi. C’est l’expérience qui nous fait prendre la mesure de nos propres forces.
- La vertu est difficile à découvrir ; elle demande quelqu’un qui la dirige et la guide, les vices s’apprennent même sans maître.
- Je gouvernerai ma vie et mes pensées comme si le monde entier devait être le témoin de l’une et pouvait lire dans les autres.
- Ne rends pas tes souffrances plus fortes encore, ne te charges pas de plaintes, légère est la douleur si l’imagination ne la grossit.
- Tu as tes occupations et la vie se hâte ; sur ces entrefaites la mort sera là, à laquelle, bon gré mal gré, il faut bien finir par se livrer.
- Toute chose est à autrui, le temps seul est à nous ; c’est l’unique bien, fugace et glissant, dont la nature nous a confié la possession.
- Où vont tes regards, à quoi s’étendent tes pensées ? Tout ce qui arrivera plus tard est du domaine de l’incertain : vis dès maintenant.
- L’homme heureux n’est pas l’homme qui rit, mais celui dont l’âme, pleine d’allégresse et de confiance, est supérieure aux événements.
- Le trône qui ne s’appuie pas sur la modération, le respect des lois, la probité, la piété, la bonne foi, n’est pas ferme sur sa base. (Thyeste)
- Seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient.
- On ne peut être heureux quand on ne vit que pour soi, quand on rapporte tout à son propre intérêt. On ne vit vraiment pour soi qu’en vivant pour un autre.
- Être invulnérable ne veut pas dire n’être jamais attaqué. Cela veut dire ne pas pouvoir être blessé. C’est ce qui caractérise le sage tel que j’entends le définir.
- C’est une erreur de vivre selon le mode d’autrui et de faire une chose uniquement parce que d’autres la font. C’est un inestimable bien de s’appartenir à soi-même.
- Fréquente ceux qui peuvent te rendre meilleur. Accueille ceux que tu peux rendre meilleurs. C’est une démarche réciproque : les hommes apprennent en enseignant.
- Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l’être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s’envoler que pas de bonheur du tout. (Consolation)
- Tu trouveras, dans n’importe quelle situation, des divertissements, des délassements et des plaisirs, si tu t’appliques à juger tes maux légers plutôt que de te les rendre intolérables.
- Voici ce que doit être notre comportement ; vivre non pas pour le corps, mais parce qu’il est impossible de vivre sans lui. L’amour excessif que nous lui portons nous agite de craintes, nous surcharge de soucis et nous expose aux offenses. (Apprendre à vivre)
- Il faut être fou pour acheter un cheval en examinant non pas l’animal lui-même mais sa selle et son mors. II est encore plus fou de juger un homme à son vêtement, ou à sa position sociale, qui n’est après tout qu’un vêtement qui nous recouvre.
- Rien n’entraîne à de plus grands malheurs que de se conformer à la rumeur publique, en estimant que les meilleurs choix sont ceux du plus grand nombre, de se laisser conduire par la multiplicité des exemples cela parce que nous vivons non d’après la raison, mais dans un esprit d’imitation.
- Nous n’avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue, elle suffirait, et au-delà, à l’accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. Mais quand elle s’est écoulée dans les plaisirs et l’indolence, sans que rien d’utile en ait marqué l’emploi, le dernier, l’inévitable moment vient enfin nous presser ; et cette vie que nous n’avions pas vue marcher, nous sentons qu’elle est passée.
1) Citations de Sénèque extraites De la brièveté de la vie (env. 49 ap. J.-C.)
2) Citations de Sénèque extraites De la colère (env. 41 ap. J.-C.)
3) Citations de Sénèque extraites De la providence (env. 45 ap. J.-C.)
4) Citations de Sénèque extraites De la tranquillité de l’âme (53 ou 54 ap. J.-C.)
5) Citations de Sénèque extraites De la vie heureuse (58 ap. J.-C.)
6) Citations de Sénèque extraites d’Épître à Lucilius (env. 64 ap. J.-C.)
7) Citations de Sénèque extraites des Fragments
8) Citations de Sénèque extraites des Lettres à Lucilius (env. 64 ap. J.-C.)
9) Citations de Sénèque extraites de Sur la clémence (56 ap. J.-C.)
10) Citations de Sénèque extraites de La Troade
11) Autres citations de Sénèque
12) Biographie brève de Sénèque (né entre l’an 1 et 4 après J.-C., mort en 65) :
Lucius Annaeus Seneca dit Sénèque est né à Cordoue, en Espagne. Il est le fils d’un célèbre professeur de rhétorique à Rome. Tôt dans sa vie, il se rend à Rome avec sa tante, qui était l’épouse du préfet d’Égypte. C’est là qu’il a fait ses études en philosophie. Il s’intéresse surtout au stoïcisme et à ascétisme. C’est à cette époque qu’il gagne déjà la réputation d’être un excellent orateur, défenseur acharné de la justice sociale et de la liberté. Sénèque voit la sagesse comme le but ultime de tout individu. Il considère également que le bonheur dépend de la capacité de chacun à s’éloigner des passions inférieures afin de tendre vers un idéal. C’est sur ce principe qu’il rédige un manuel de vie dans ‘Lettres à Lucilius’, son plus grand succès. En 49, il est recommandé comme précepteur à Néron par la femme de l’empereur de l’époque : Agrippine. C’est à ce titre qu’il conseille pendant des années l’un des pires empereurs romains : Néron. En 65, celui-ci l’accuse d’une tentative d’assassinat. L’empereur lui impose de choisir entre le suicide et l’exil. Fidèle à son idéologie, le stoïcien préfère mettre fin à ses jours. Sénèque nous a laissé neuf tragédies et plusieurs écrits moraux qui ont inspiré un grand nombre d’auteurs, dont Montaigne et Rousseau.
13) Sujets complémentaires :
- Citations d’Aristote, Marc Aurèle, Confucius, Platon, Socrate et Lao Tseu
- Liste complète des personnes célèbres de ce site Internet
- Wikisource sur Sénèque, lien externe
- Wikisource sur les Fragments de Sénèque, lien externe
- 124 lettres à Lucilius, lien externe