115 citations de Molière
- L’Amour médecin
- L‘Avare ou l‘école du mensonge
- Le Bourgeois gentilhomme
- La Critique de l’École des femmes
- Le Dépit amoureux
- Dom Juan ou le Festin de pierre
- Les Femmes savantes
- Les Fourberies de Scapin
- Le Médecin malgré lui
- Le Misanthrope
- La Princesse d’Élide
- Psyché
- Le Tartuffe ou l’Imposteur
- Autres citations
- Courte biographie
- Je ne sais si cela se peut ; mais je sais bien que cela est.
- Le plus grand faible des hommes, c’est l’amour qu’ils ont de la vie.
- Il n’y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre.
- Quand il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix.
- Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.
- Quand on a besoin des hommes, il faut bien s’ajuster à eux.
- Les plus fins toujours sont de grandes dupes dSSu côté de la flatterie.
- On oublie aisément les fautes des enfants lorsqu‘ils rentrent dans leur devoir.
- Hélas ! qu‘avec facilité on se laisse persuader par les personnes que l‘on aime.
- Tous les hommes sont semblables par les paroles, ce n‘est que les actions qui les découvrent différents.
- Les seules actions font connaître ce que nous sommes, attendez donc, au moins, à juger de mon cœur par elles, et ne me cherchez point des crimes dans les injustes craintes d’une fâcheuse prévoyance. Ne m’assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d’un soupçon outrageux ; et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l’honnêteté de mes feux.
- Cet homme-là fait de vous une vache à lait.
- Qu‘il est doux d‘aimer quand deux cœurs sont fidèles.
- Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu‘on lui peut dire.
- Il n‘est rien de si doux que les tendres ardeurs qui font vivre deux cœurs.
- La grande réponse que l‘on doit faire aux outrages, c‘est la modération et la patience.
- Dans tous les beaux-arts c‘est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots.
- On ne peut être heureux sans amoureux désirs ; ôtez l‘amour de la vie, vous en ôtez les plaisirs.
- Buvons, chers amis, le temps qui fuit nous y convie ; profitons de la vie autant que nous pouvons.
- Il y a plaisir à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d‘un art, qui sachent faire un doux accueil aux beautés d‘un ouvrage, et par de chatouillantes approbations vous régaler de votre travail.
- Il est généreux de se ranger du côté des affligés.
- C’est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.
- Chose étrange de voir comme avec passion, un chacun est chaussé de son opinion.
- Si les pièces qui sont selon les règles ne plaisent pas et que celles qui plaisent ne soient pas selon les règles, il faudrait de nécessité que les règles eussent été mal faites.
- Le mépris suit de près la faveur qu’on rejette.
- La vérité se peut cacher longtemps avec difficulté.
- On ne meurt qu‘une fois, et c‘est pour si longtemps.
- Je veux croire les gens quand on me dit « Je t‘aime ».
- Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas d‘un savant qui se tait.
- Ce cœur qui soupire a bien pour vous surprendre autre chose à vous dire.
- Souvent d‘un faux espoir un amant est nourri, le mieux reçu toujours n‘est pas le plus chéri.
- Quand l‘amour est bien fort, rien ne peut l‘arrêter, ses projets seulement vont à se contenter.
- L‘opinion que j‘ai de moi-même est trop bonne, pour croire auprès de moi que quelque autre te plût.
- Un mari, passe encore : tel qu‘il est, on le prend ; on n‘y va pas chercher tant de cérémonie, mais il faut qu‘un galant soit fait à faire envie.
- La constance n’est bonne que pour des ridicules.
- Il n‘est rien tel en ce monde que de se contenter.
- Un sage esprit s’accommode aux vices de son siècle.
- Les commencements ont des charmes inexprimables.
- C‘est une lâcheté que se faire expliquer trop sa honte.
- Les inclinations naissantes ont des charmes inexplicables.
- On n’a pas besoin de lumière, quand on est conduit par le Ciel.
- Tous les discours n’avancent point les choses : Il faut faire et non pas dire.
- L‘hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus.
- Ah ! mon fils ! que la tendresse d‘un père est aisément rappelée, et que les offenses d‘un fils s‘évanouissent vite au moindre mot de repentir !
- Une mère a sa part à notre obéissance.
- Qui est riche en vertu, cela vaut des trésors.
- Une mère a sur nous une entière puissance.
- Qui veut noyer son chien l‘accuse de la rage.
- Un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.
- À prudence endormie il faut rendre les armes.
- Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
- Mon corps est moi-même, et j‘en veux prendre soin.
- Mon cœur qui dissimule peu ne sent nulle contrainte à faire un libre aveu.
- Chacun fait ici-bas la figure qu‘il peut ; et bel esprit, il ne l‘est pas qui veut.
- Le corps avec l‘esprit fait figure, mais l‘esprit doit sur le corps prendre le pas devant.
- J‘aime la poésie avec entêtement, et surtout quand les vers sont tournés galamment.
- La beauté du visage est un frêle ornement, une fleur passagère, un éclat d‘un moment.
- Notre plus grand soin, notre première instance, doit être de nourrir notre esprit du suc de la science.
- Le caprice y prend part, et quand quelqu’un nous plaît, souvent nous avons peine à dire pourquoi c’est.
- Mon cœur vous consacrait une flamme immortelle, mais vos yeux n‘ont pas cru leur conquête assez belle.
- Un bonheur tout uni nous devient ennuyeux ; il faut du haut et du bas dans la vie.
- La ressemblance de nos destins doit contribuer encore à faire naître notre amitié.
- La douce chose que d’aimer, lorsque l’on ne voit point d’obstacle à des aimables chaînes dont deux cœurs se lient ensemble.
- Il n‘est rien tel que ce qu‘on tient.
- Là ou la chèvre est liée (attachée), il faut bien qu‘elle y broute.
- Lorsque le médecin fait rire le malade, c‘est le meilleur signe du monde.
- On trouve quelquefois, à force de chercher, ce qu‘on ne trouve pas d‘abord.
- L‘on court grand risque de s‘abuser lorsque l‘on compte sur le bien qu‘un autre vous garde.
- La solitude effraye une âme de vingt ans.
- À force de sagesse, on peut être blâmable.
- C‘est n‘estimer rien qu‘estimer tout le monde.
- Avant que nous lier, il faut nous mieux connaître.
- Plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte.
- Parfois il est bon de cacher ce qu‘on a dans le cœur.
- C‘est une chose indigne, lâche, infâme, de s‘abaisser jusqu‘à trahir son âme.
- Il est bien des endroits ou la pleine franchise deviendrait ridicule et serait peu permise.
- L‘amitié c‘est assurément en profaner le nom que de vouloir le mettre à toute occasion.
- Jamais par la force on n‘entra dans un cœur ; toute âme est libre à nommer son vainqueur.
- Être franc et sincère est mon plus grand talent, je ne sais point jouer les hommes en parlant.
- Si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, la plupart des vertus nous seraient inutiles.
- Quand on est du monde, il faut bien que l‘on rende quelques dehors civils que l‘usage demande.
- C‘est ainsi qu‘un amant dont l‘ardeur est extrême, aime jusqu‘aux défauts des personnes qu‘il aime.
- C‘est un merveilleux assaisonnement aux plaisirs qu‘on goûte que la présence des gens qu‘on aime.
- Je veux que l‘on soit homme, et qu‘en toute rencontre le fond de notre cœur dans nos discours se montre, que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments ne se masquent jamais sous de vains compliments.
- Vivre sans aimer n’est pas proprement vivre.
- Usez mieux, ô beautés fières, du pouvoir de tout charmer.
- Un cœur ne commence à vivre que du jour qu’il sait aimer.
- Tous les plaisirs sont fades s’il ne s’y mêle un peu d’amour.
- C’est extrême plaisir de pouvoir d’un péril affranchir ce qu’on aime.
- Un cœur jeune et tendre est fait pour se rendre.
- Plus on a de quoi charmer, plus on doit à l‘Amour.
- En aimant, on est payé de mille maux par un heureux moment.
- D‘amour on y revit, d‘amour on y soupire, sous les plus douces lois de son heureux empire.
- Les gens de bien sont enviés toujours.
- La vanité ne sied pas bien avec la piété.
- On est aisément dupé par ce qu‘on aime.
- Contre la médisance il n‘est point de rempart.
- À sot compliment, il faut une réponse de même.
- Il n‘est, comme on dit, pire eau que l‘eau qui dort.
- Ah ! pour être dévot, je n‘en suis pas moins homme.
- On veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.
- Je sais, pour toute ma science, du faux avec le vrai faire la différence.
- C‘est être d‘un naturel trop dur que de n‘avoir nulle pitié de son prochain.
- Le plus souvent l‘apparence déçoit, il ne faut pas toujours juger sur ce qu‘on voit.
- Je parle un peu franc, c‘est là mon humeur, je ne mâche point ce que j‘ai sur le cœur.
- Ces gens qui, par une âme à l‘intérêt soumise, font de dévotion métier et marchandise.
- Ceux de qui la conduite offre le plus à rire sont toujours sur autrui les premiers à médire.
- Tout le monde me prend pour un homme de bien, mais la vérité pure est que je ne vaux rien.
- En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude ; de vous dépend ma peine ou ma béatitude.
- La vertu dans le monde est toujours poursuivie ; les envieux mourront, mais non jamais l‘envie.
- L‘amour qui nous attache aux beautés éternelles n‘étouffe pas en nous l‘amour des temporelles.
- Tous les biens de ce monde ont pour moi peu d‘appas, de leur éclat trompeur je ne m‘éblouis pas.
- La vengeance la plus noble, c’est le pardon.
- L’or donne au plus laid certain charme pour plaire.
- Je trouve d’une extrême importance de détruire les fausses impressions.
- L’absence de ceux qu’on aime quelque peu qu’elle dure a toujours trop duré. (Amphitryon)
Citations de Molière 1) L’Amour médecin :
Citations de Molière 2) L‘Avare ou l‘école du mensonge :
Citations de Molière 3) Le Bourgeois gentilhomme :
Citations de Molière 4) La Critique de l’École des femmes :
Citations de Molière 5) Le Dépit amoureux :
Citations de Molière 6) Dom Juan ou le Festin de pierre :
Citations de Molière 7) Les Femmes savantes :
Citations de Molière 8) Les Fourberies de Scapin :
Citations de Molière 9) Le Médecin malgré lui :
Citations de Molière 10) Le Misanthrope :
Citations de Molière 11) La Princesse d’Élide :
Citations de Molière 12) Psyché :
Citations de Molière 13) Le Tartuffe ou l’Imposteur :
14) Autres citations de Molière :
15) Courte biographie de Molière (1622 – 1673) :
Molière était un dramaturge et acteur connu pour ses comédies, encore jouées et appréciées aujourd’hui. Il est né Jean-Baptiste Poquelin le 15 janvier 1622 à Paris et est décédé le 17 février 1673 dans la même ville. Il a grandi dans une famille de la bourgeoisie parisienne et a étudié le droit avant de se tourner vers le théâtre. Au début de sa carrière théâtrale, il jouait dans des troupes de comédiens itinérants avant de fonder sa propre troupe, la Troupe du Roi. Molière a écrit et joué dans de nombreuses comédies qui ont connu un grand succès, notamment « L’École des femmes », « Le Misanthrope » et « Le Malade imaginaire ». Ses comédies mettaient en scène des personnages de la vie quotidienne et traitaient de sujets tels que l’amour, l’hypocrisie et l’avarice. Molière est l’un des plus grands dramaturges de l’histoire de la France. Ses œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues et ont eu une grande influence sur le théâtre moderne. Molière est également célèbre pour avoir été l’un des premiers comédiens à utiliser le verlan, un système de verlanisation des mots français qui est toujours en usage aujourd’hui.