140 citations de Gustave Le Bon
- Hier et demain
- La civilisation des Arabes
- La psychologie de l’éducation
- La psychologie des foules
- Les aphorismes du temps présent
- Les civilisations de l’Inde
- Les incertitudes de l’heure présente
- Les opinions et les croyances
- L’Homme et les sociétés
- Autres citations
- Courte biographie
- Sujets complémentaires
- L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part.
- Dès qu’un sentiment s’exagère, la faculté de raisonner disparaît.
- Beaucoup d’hommes sont doués de raison, très peu de bon sens.
- L’art de commander n’est complet que s’il a pour soutien l’art de persuader.
- L’abondance de paroles inutiles est un symptôme certain d’infériorité mentale.
- Les hommes de pensée préparent les hommes d’action. Ils ne les remplacent pas.
- La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.
- Les volontés faibles se traduisent par des discours ; les volontés fortes par des actes.
- La Leçon des faits n’instruit pas l’homme prisonnier d’une croyance ou d’une formule.
- Les hommes de tous les âges ont vécu d’hypothèses, l’ignorant les accepte comme certitudes.
- Les hommes de génie font la grandeur intellectuelle d’une nation, mais rarement sa puissance.
- La place de l’homme dans la vie est marquée non par ce qu’il sait, mais par ce qu’il veut et ce qu’il peut.
- Le véritable progrès démocratique n’est pas d’abaisser l’élite au niveau de la foule, mais d’élever les foules vers l’élite.
- Des hommes d’intelligence supérieure ont parfois, au point de vue sentimental, une mentalité voisine de celle du sauvage.
- Ce n’est pas avec la raison, et c’est le plus souvent contre elle, que s’édifient les croyances capables d’ébranler le monde.
- Nos actes ne sont éphémères qu’en apparence. Leurs répercussions se prolongent parfois pendant des siècles. La vie du présent tisse celle de l’avenir.
- On rencontre beaucoup d’hommes parlant de libertés, mais on en voit très peu dont la vie n’ait pas été principalement consacrée à se forger des chaînes.
- L’inaction morne de certains hommes rebelles à tout effort ne diffère pas sensiblement du repos de la tombe. Ces morts vivants n’ont de la vie que l’apparence.
- Un dictateur n’est qu’une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables.
- Il est impossible de dire si le capitalisme disparaîtra dans l‘avenir, on ne peut nier aujourd‘hui qu‘après avoir transformé le monde en moins d‘un siècle, il reste l‘élément indispensable de ses nouveaux progrès.
- Une éducation capable d’accroître le jugement et la volonté est parfaite, quelles que soient les choses enseignées. Avec ces seules qualités, l’homme sait orienter sa destinée. Mieux vaut comprendre qu’apprendre.
- Quand des millions d’hommes professent certaines opinions et d’autres millions d’hommes des opinions exactement contraires, on peut être certain que ces convictions reposent sur des bases mystiques ou affectives, et nullement rationnelles.
- Il semblerait qu’arrivés à une certaine phase de leur existence, les peuples ne puissent progresser sans l’action de grandes crises bouleversant leur vie. Elles paraissent nécessaires pour les dégager de l’étreinte d’un passé devenu trop lourd, de préjugés et d’habitudes trop rigides.
- L’arbuste qui produit la rose produit aussi l’épine.
- Dans une bouche qui sait se taire, une mouche ne saurait entrer.
- La vie sous l’aile d’une mouche vaut encore mieux que le sommeil du cimetière.
- Il y a deux créatures qui ne sont jamais rassasiées : l’homme de science et l’homme d’argent.
- L’intolérance est le plus terrible défaut.
- On apprend à se dominer et on acquiert le sentiment du devoir quand le milieu l’impose.
- Trop souvent, on place ses enfants dans des lycées non pour un choix judicieux mais par vanité.
- Ce n’est qu’en donnant un peu de liberté aux enfants qu’on leur apprend à ne pas abuser de la liberté.
- On ne discute pas plus avec les croyances qu’avec les cyclones.
- Connaitre l’art d’impressionner l’imagination des foules, c’est connaître l’art de les gouverner.
- Céder une fois à la foule, c’est lui donner conscience de sa force et se condamner à lui céder toujours.
- C‘est par le mécanisme de la contagion, jamais par celui du raisonnement, que se propagent les opinions et les croyances des foules.
- Les civilisations n’ont été créées et guidées jusqu’ici que par une petite aristocratie intellectuelle, jamais par les foules. Les foules n’ont de puissance que pour détruire. Leur domination représente toujours une phase de barbarie.
- Les foules n’ont jamais eu soif de vérité. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime.
- Un délit généralisé devient bientôt un droit.
- L’intelligence fait penser ; la croyance fait agir.
- Une illusion tenue pour vraie agit comme une vérité.
- En matière de sentiment, l’illusion crée vite la certitude.
- La raison se brise toujours devant le mur de la croyance.
- Dès qu’on possède la force, on cesse d’invoquer la justice.
- Une vertu pratiquée sans effort est une qualité, non une vertu.
- Se révolter ou s’adapter, il n’y a guère d’autre choix dans la vie.
- Les lois stabilisent les coutumes, elles peuvent rarement en créer.
- L’éducation est l’art de faire passer le conscient dans l’inconscient.
- Le milieu crée nos opinions ; les passions et l’intérêt les transforment.
- La peur du jugement des autres est un des plus sûrs soutiens de la morale.
- La raison crée le progrès, mais les bâtisseurs de croyances mènent l’histoire.
- La pensée sans action est un vain mirage, l’action sans pensée un vain effort.
- Ce qu’on fait par orgueil est souvent supérieur à ce qu’on accomplit par devoir.
- La valeur pratique d’une vérité se mesure au degré de croyance qu’elle inspire.
- Contester la valeur d’une opinion d’origine affective ou mystique, c’est la fortifier.
- Canalisée par une bonne méthode, l’intelligence la plus faible arrive à progresser.
- Les sentiments simulés finissent quelquefois par devenir des sentiments éprouvés.
- Les propositions admises sans discussion deviennent rarement des mobiles d’action.
- En politique, une vérité indiscutée n’est souvent qu’une erreur suffisamment répétée.
- Comme la politique, l’art est guidé par quelques meneurs, suivis d’une foule de menés.
- Si l’athéisme se propageait, il deviendrait une religion aussi intolérable que les anciennes.
- Revêtir l’erreur d’une forme séduisante, suffit souvent pour la faire accepter comme vérité.
- Une absurdité propagée par contagion mentale cesse bientôt de passer pour une absurdité.
- La libre pensée ne constitue souvent qu’une croyance, qui dispense de la fatigue de penser.
- La grande force des croyances est de donner des espérances que la raison ne saurait créer.
- Les révolutions n’ont généralement pour résultat immédiat qu’un déplacement des servitudes.
- L’absurde et l’impossible n’ont jamais empêché une croyance suffisamment forte de faire agir.
- Loin d’être la source d’une évolution politique, une institution en représente simplement le terme.
- Les gens vertueux se vengent souvent des contraintes qu’ils s’imposent par l’ennui qu’ils inspirent.
- Les hommes en société ne pouvant vivre sans tyrannie, la plus acceptable est encore celle des lois.
- On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu’en s’occupant de leurs intérêts.
- Toutes les émotions sont contagieuses. L’orateur doit d’abord éprouver celles qu’il veut faire partager.
- Les foules ne créent pas l’opinion, mais lui donnent sa force. Une opinion populaire devient vite contagieuse.
- Une croyance se subit et ne se discute pas. Quand on la discute, c’est que, fort ébranlée déjà, elle est près de disparaître.
- Le plaisir est éphémère, le désir durable. C’est pourquoi les hommes sont plus facilement menés par le désir que par le plaisir.
- La raison cherche la vérité, la croyance incarne nos désirs, c’est pourquoi l’homme préférera toujours la croyance à la connaissance.
- L’intolérance des opinions est plus forte que la tolérance parce que la première est d’origine affective et la seconde d’origine rationnelle.
- La plupart des hommes sont incapables de se former une opinion personnelle, mais le groupe social auquel ils appartiennent leur en fournit de toutes faites.
- On ne saurait juger des sentiments d’un être d’après sa conduite dans un cas déterminé. L’homme d’une circonstance n’est pas celui de toutes les circonstances.
- On rencontre difficilement un homme acceptant d’exposer sa vie pour une vérité rationnelle. On en trouve aisément des milliers prêts à se faire tuer pour une croyance.
- Si les opinions les moins fondées sont généralement très opiniâtres, c’est qu’elles ont pour soutien des éléments affectifs et mystiques sur lesquels la raison est sans prise.
- L’absence d’esprit critique favorise beaucoup l’adoption des opinions générales nécessaires à l’existence d’une Société. Un peuple dont toutes les unités seraient douées d’esprit critique ne durerait pas longtemps.
- Le respect et l’amour de ses enfants doivent être sans bornes.
- Mieux vaut l’intelligence que le savoir ; l’intelligence est au-dessus de la science.
- De tous les biens, la science est le plus grand, parce qu’on ne peut ni l’enlever à autrui, ni l’acheter, et qu’elle est impérissable.
- Savoir sans vouloir ne crée pas de pouvoir.
- L’ignorant seul possède des opinions invariables.
- L’injustice dont on profite devient vite de la justice.
- Une entente sans écrit vaut mieux qu’un écrit sans entente.
- Le jugement sans volonté est aussi inutile que la volonté sans jugement.
- La liberté n‘est, le plus souvent, pour l’homme que la faculté de choisir sa servitude.
- Le choix d’un système d’éducation a plus d’importance pour un peuple que celui de son gouvernement.
- Il n‘est pas d‘exemple de peuples arrivés à la civilisation sans discipline, sans respect des lois et sans morale.
- Ce n’est pas d’une révolution, mais d’une transformation profonde des idées que résultent les réformes durables.
- Les événements seraient interprétés de façon bien différente si, pour les juger, l’esprit et le cœur utilisaient la même mesure.
- L’avenir est contenu dans le présent comme le chêne l’est dans le gland. Le temps fait sortir le chêne du gland, mais ne le crée pas.
- L’intelligence et les sentiments sont des compagnons inséparables, mais qui, depuis l’origine des âges, ont rarement réussi à s’entendre.
- L’héroïsme peut sauver un peuple dans les circonstances difficiles, mais c’est l’accumulation journalière de petites vertus qui détermine sa grandeur.
- Parmi les milliers d’hommes aspirant à établir le règne du droit et de la justice, combien en est-il capables de définir le droit et de comprendre la justice ?
- Il n‘est d‘éducation utile que celle cultivant les aptitudes spéciales de chaque être. On obtient alors tout ce que l‘élève peut donner sans exiger un inutile travail.
- La nourriture intellectuelle donnée par l’instruction est comparable à la nourriture matérielle. Ce n’est pas ce qu’on mange qui nourrit, mais seulement ce qu’on digère.
- D’après tous les enseignements de l’histoire des révolutions, l’extrémisme en politique a comme terminaison nécessaire soit la destruction de la civilisation, soit l’anarchie et la dictature.
- Une croyance politique n’est, souvent, qu’un acte de foi dépourvu de support rationnel. Elle a pour origine le mécontentement chez les illettrés, l’envie et l’ambition chez les hommes instruits.
- Les peuples ne se résignent pas à la défaite quand ils se croient supérieurs à leurs vainqueurs. Une tentative de revanche germanique peut donc être considérée comme un des plus sûrs événements de la future Histoire.
- Le capital matériel d’un peuple peut être détruit dans une guerre. Le capital moral, constitué par l’intelligence, le pouvoir d’organisation et la capacité technique, étant indestructible, permet de reconstituer rapidement le capital matériel.
- Les vérités scientifiques sont des vérités universelles. Les certitudes religieuses ou politiques tenues pour des vérités sont généralement des convictions transitoires issues de passions et de sentiments n’ayant aucun élément rationnel pour soutien.
- Les révolutions ne durent jamais longtemps parce qu’elles se heurtent bientôt au mur des nécessités économiques et sociales qui dominent le monde. Percevant alors l’impuissance des théoriciens, la foule se détourne d’eux. Avant d’arriver à cette dernière phase, bien des ruines sont accumulées. La Russie en fait aujourd’hui l’expérience.
- La soif d’inégalité semble un besoin irréductible de la nature humaine. On sait avec quelle ardeur les Conventionnels échappés à la guillotine sollicitaient de Napoléon des titres nobiliaires. Le rêve égalitaire qui les avait conduits à tant de massacres n’était donc en réalité qu’un violent désir d’inégalité à leur profit. L’histoire n’a pas encore cité, d’ailleurs, de pays où régnât l’égalité.
- L’aptitude à réfléchir implique toujours l’aptitude à l’attention.
- Les réformateurs ne firent jamais que substituer une espérance à une autre.
- Les avares sont les plus faciles à manier, on sait sur quelle touche affective il faut frapper.
- Dans l‘état actuel des sciences, rien ne nous autorise à espérer que les causes premières d‘un phénomène quelconque puissent jamais être pressenties.
- Nous avons été semer la guerre et la discorde chez ces nations lointaines, et troubler leur repos séculaire. C’est à leur tour maintenant de troubler le nôtre.
- L’état actuel du monde est le résultat de son état passé, comme la fleur est le résultat de l’évolution de la graine ; et c’est en vain qu’en examinant seulement la fleur et la graine on chercherait à connaître la série des changements qui permettront à l’une de revêtir un jour les formes de l’autre.
- L’instabilité est la loi de la vie.
- Dans les foules, c‘est la bêtise et non l‘esprit, qui s‘accumule.
- La nécessité enseigne la tolérance. (Psychologie du socialisme)
- La guerre révèle à un peuple ses faiblesses, mais aussi ses vertus.
- Dans la Société, il n’y a pas de place pour les paresseux. (La vie, 1874)
- L’amitié est plus souvent une porte de sortie qu’une porte d’entrée de l’amour.
- Changer la conception du bonheur, c‘est changer celle de la vie et de la destinée.
- Démontrer qu’une chose est rationnelle ne prouve pas toujours qu’elle soit raisonnable.
- La fortune récompense souvent les audacieux. (La psychologie des temps nouveaux, 1920)
- C’est sur le fragile édifice de nos premières impressions que s’élèvent souvent nos jugements.
- Incalculables sont les personnes n’ayant jamais eu d’autres opinions que celles de leur journal.
- Les impulsifs sont toujours dangereux, car les réalités échappent à l’homme qui agit sans réfléchir.
- Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes, suffit souvent à les faire accepter.
- Ce que nous qualifions de hasard n’est que la chaîne infinie des causes que nous ne connaissons pas.
- Les œuvres importantes résultent plus rarement d’un grand effort que d’une accumulation de petits efforts.
- C‘est aux hommes qui ont su se dégager de l‘âme collective que l‘humanité doit tous les progrès accomplis.
- L’instruction montre à quel point les théories scientifiques retardent le progrès dès qu’elles ont acquis une certaine fixité.
- L’interprétation diverse des mêmes mots par des êtres de mentalité dissemblable a été une cause fréquente de luttes historiques.
- Chez beaucoup d’hommes, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu’ils pensent après avoir entendu ce qu’ils disent.
- La vérité, pour la grande majorité des hommes, étant ce qu’ils croient, c’est surtout avec leurs croyances qu’on doit gouverner les peuples.
- Peu d’êtres savent voir les choses comme elles sont. Les uns aperçoivent seulement ce qu’ils veulent voir, les autres ce qu’on leur fait voir.
- Faire rêver les hommes est souvent le moyen le plus sûr de les tenir endormis, précisément parce que le rêve leur donne l‘illusion d‘être éveillés.
- L’histoire se déroule en dehors de la raison et souvent même contre la raison. Si beaucoup d’événements restent incompris, c’est qu’on leur suppose des causes rationnelles.
- La vanité est pour les imbéciles une puissante source de satisfaction. Elle leur permet de substituer aux qualités qu’ils n’acquerront jamais la conviction de les avoir toujours possédées.
- Ce n’est pas le besoin de la liberté, mais celui de la servitude qui domine toujours dans l’âme des foules. Elles ont une telle soif d’obéir qu’elles se soumettent d’instinct à qui se déclare leur maître.
- Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l’âme d’une race. Il représente un instinct de conservation collectif qui, en cas de péril national, se substitue immédiatement à l’instinct de conservation individuelle.
- En matière de prévision, le jugement est supérieur à l‘intelligence. L‘intelligence montre toutes les possibilités pouvant se produire. Le jugement discerne parmi ces possibilités celles qui ont le plus de chance de se réaliser.
- Dès qu‘une croyance nouvelle se répand, on voit se grouper autour d‘elle beaucoup d‘hommes indifférents à cette croyance, mais y trouvant des prétextes pour assouvir leurs passions et leurs convoitises. (La Révolution française et la psychologie des révolutions)
- Le célèbre Candide est assurément le type du parfait optimiste doué d’une cécité mentale assez complète pour rester inaccessible aux coups du sort. Mais Candide eut un philosophe pour père et ne laissa guère de rejetons à son image. (Psychologie des temps nouveaux, 1920)
- Ni les changements de milieu ni les conquêtes ne suffisent à modifier l’âme d’un peuple. Sa transformation n’est possible qu’au moyen de croisements répétés. Le sol, les institutions, la religion même ne changent pas l’âme d’une race. (Lois psychologiques de l’évolution des peuples)
- Des croyances tout à fait nouvelles, les peuples n‘en n‘ont guère connues. Des religions qui semblent originales quand on ne considère qu‘une phase avancée de leur évolution telle le bouddhisme, le christianisme et l‘islamisme, sont en réalité de simples efflorescences de croyances antérieures. Elles n‘ont pu se développer que lorsque les croyances qu‘elles remplacent avaient, par l‘usure du temps, perdu leur empire. (Psychologie du socialisme)
1) Citations de Gustave Le Bon du livre Hier et demain, 1918 :
2) Citations de Gustave Le Bon du livre La civilisation des Arabes, 1884 :
3) Citations de Gustave Le Bon du livre La psychologie de l’éducation, 1920 :
4) Citations de Gustave Le Bon du livre La psychologie des foules, 1895 :
5) Citations de Gustave Le Bon du livre Les aphorismes du temps présent, 1913 :
6) Citations de Gustave Le Bon du livre Les civilisations de l’Inde, 1887 :
7) Citations de Gustave Le Bon du livre Les incertitudes de l’heure présente, 1923 :
8) Citations de Gustave Le Bon du livre Les opinions et les croyances, 1913 :
9) Citations de Gustave Le Bon du livre L’homme et les Sociétés, 1881 :
10) Autres citations de Gustave Le Bon :
11) Courte biographie de Gustave Le Bon (1841 – 1931) :
Anthropologue, psychologue et sociologue français, Gustave Le Bon est l’auteur de nombreuses publications sur la psychologie des foules et des civilisations. Il fait ses études au lycée de Tours et entre ensuite à la faculté de médecine de Paris, mais n’obtient pas son diplôme. Ses nombreux voyages l’on amené surtout en Asie et en Afrique du Nord. Il publie des ouvrages anthropologiques, principalement sur les civilisations de l’Orient. Au sujet de la colonisation, Le Bon a une position hétérodoxe : la puissance colonisatrice doit se limiter au maintien de la paix, à prélever un tribut et à développer des relations commerciales, mais jamais elle ne doit imposer sa civilisation. Malgré un certain respect des différentes cultures, il soutient la supériorité de la Société occidentale. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (89e division). Voici ses principales publications :
- 1866 De la mort apparente et des inhumations prématurées
- 1874 La vie, physiologie humaine appliquée à l‘hygiène et à la médecine
- 1881 L’homme et les Sociétés
- 1884 La civilisation des Arabes (UQAC, Ms Word, PDF, rtf, lien externe)
- 1885 La psychologie des foules
- 1886 Voyage au Népal
- 1887 Les civilisations de l‘Inde
- 1889 Les premières civilisations
- 1892 L‘équitation actuelle et ses principes
- 1894 Lois psychologiques de l‘évolution des peuples
- 1895 Psychologie des foules
- 1902 Psychologie de l‘éducation
- 1903 Psychologie du socialisme
- 1905 L‘évolution de la matière
- 1907 L‘évolution des forces
- 1908 Naissance et évanouissement de la matière
- 1910 La psychologie politique et la défense sociale
- 1911 Les opinions et les croyances
- 1912 La Révolution française et la psychologie des révolutions
- 1913 Les aphorismes du temps présent
- 1914 La vie des vérités
- 1915 Enseignements psychologiques de la guerre européenne
- 1916 Premières conséquences de la guerre
- 1918 Hier et demain (UQAC, Ms Word, PDF, rtf, lien externe)
- 1920 La psychologie de l’éducation (Wikisource), html, lien externe
- 1920 Psychologie des temps nouveaux
- 1923 Le déséquilibre du monde (UQAC, Ms Word, PDF, rtf, lien externe)
- 1923 Les incertitudes de l‘heure présente
- 1927 L‘évolution actuelle du monde, illusions et réalités
- 1931 Bases scientifiques d‘une philosophie de l‘histoire
12) Sujets complémentaires :
- Antoine de Saint-Exupéry, René Descartes, Jean de La Fontaine, Victor Hugo, Blaise Pascal et Voltaire
- Liste de toutes les personnes célèbres de ce site Internet
- Wikipédia, lien externe
- Wikiquote, lien externe
- Wikisource, lien externe
- UQAC, Les classiques des sciences sociales, lien externe